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2 décembre 2023 6 02 /12 /décembre /2023 10:28

 

 

 

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

« Votre propre réalisation est le plus grand service que vous puissiez rendre au monde. "  - Ramana Maharshi

Comment offrir le meilleur de Soi en ces temps agités? Incarnons pleinement la Paix que nous sommes.

Au lieu de nous impatienter face à une autre personne, choisissons de la voir avec Amour, rappelons-nous que chacun fait de son mieux à partir d’où il est et développons notre patience, notre tolérance et surtout notre bienveillance.

Plutôt que de continuer à en vouloir à quelqu’un qui nous a blessés dans le passé, rappelons-nous que la Vie est neuve à chaque instant, que nous empoisonnons notre propre vie et celle de notre entourage avec des pensées de rancune et qu’il est impossible d’être heureux tant que nous n’avons pas fait la paix dans nos relations conflictuelles. Cela se fait dans le cœur, pas nécessairement en personne, à moins que l’élan soit là pour reconstruire des ponts entre nous.

Au lieu de jouer à la victime qui a tant souffert, revenons plutôt à cette paix intérieure qui nous habite en permanence mais que nous enterrons sous des tonnes d’histoires, la plupart fausses ou vétustes. Nul n’est gagnant à se positionner en victime, au contraire, cela nous éloigne de l’Amour, de la Paix et de la Joie. Assumons ce que nous sommes dans toutes ses facettes, nettoyons les résidus du passé et ouvrons notre cœur à la Vie qui est là, ici, maintenant.

Plutôt que de juger les bons et les méchants, les spirituels et les matérialistes, les pour et les contre, souvenons-nous que nous sommes tous la même Essence et ne laissons pas notre mental s’imposer en juge de la rectitude. Évitons de prendre parti. Nous sommes tous égaux, quoi que nous fassions, quoi que nous pensions, quel que soit le chemin sur lequel nous marchons.

Si chacun d’entre nous, dans son quotidien, choisissait la Paix plutôt que le conflit, l’Amour plutôt que le jugement, la Joie plutôt que la rancœur, tout notre monde en serait transformé.

Si chacun réalisait le Soi, tout serait accompli.

www,dianegagnon.com

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

 

Je discutais récemment avec une infirmière qui, comme la plupart de ses collègues, est continuellement confrontée aux souffrances et aux problèmes des patients dont elle s’occupe. Elle me disait que dans les nouvelles formations de personnel soignant, l’accent était mis sur la « nécessité de garder une distance émotionnelle vis-à-vis des malades » pour éviter le fameux burnout qui affecte tant de professionnels de la santé. Cette femme très chaleureuse, dont la simple présence rassure, me confia ensuite : « C’est curieux, j’ai l’impression de gagner quelque chose lorsque je m’occupe de ceux qui souffrent, mais lorsque je parle de ce “gain” à mes collègues, je me sens un peu coupable de ressentir quelque chose de positif. » Je lui décrivis brièvement les différences qui semblent exister entre la compassion et la détresse empathique. Cette différence concordait avec son expérience et prouvait qu’elle n’avait aucune raison de se sentir coupable. Contrairement à la détresse empathique, l’amour et la compassion sont des états d’esprit positifs, qui renforcent la capacité intérieure à faire face à la souffrance d’autrui.

 

 

Si un enfant est hospitalisé, la présence à ses côtés d’une mère aimante qui lui tient la main et le réconforte avec d’affectueuses paroles lui fera sans doute plus de bien que l’anxiété d’une maman submergée de détresse empathique qui, ne pouvant supporter la vue de son enfant malade, fait les cent pas dans le couloir. Rassurée par mes explications, cette amie infirmière me confia qu’en dépit des scrupules qu’elle avait de temps à autre, ce point de vue s’accordait avec son expérience de soignante.

 

 

 

À la lumière de ces recherches préliminaires, il semblerait donc logique de former à l’amour altruiste et à la compassion ceux dont le métier consiste à s’occuper quotidiennement de personnes qui souffrent. Une telle formation aiderait également les proches (parents, enfants, conjoints) qui prennent soin de personnes malades ou handicapées. L’amour altruiste crée en nous un espace positif qui sert d’antidote à la détresse empathique et empêche que la résonance affective ne s’amplifie au point de devenir paralysante et d’engendrer l’épuisement émotionnel caractéristique du burnout. Sans l’apport de l’amour et de la compassion, l’empathie livrée à elle-même est comme une pompe électrique dans laquelle l’eau ne circule plus : elle va rapidement s’échauffer et brûler. L’empathie doit donc prendre place dans l’espace beaucoup plus vaste de l’amour altruiste. Il importe également de considérer l’aspect cognitif de la compassion, autrement dit la compréhension des différents niveaux de la souffrance et de ses causes manifestes ou latentes. Ainsi, nous sera-t-il possible de nous mettre au service des autres en les aidant efficacement tout en préservant notre force d’âme, notre bienveillance et notre paix intérieure. Comme l’écrit Christophe André : « Nous avons besoin de la douceur et de la force de la compassion. Plus on est lucide sur ce monde, plus on accepte de le voir tel qu’il est, et plus on se rend à cette évidence : nous ne pouvons rencontrer toutes les souffrances que l’on rencontre dans une vie d’humain, sans cette force et sans cette douceur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 novembre 2023 6 25 /11 /novembre /2023 10:16

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

Tout ce que nous vivons dépend du regard que nous portons sur les événements et les personnes, voire même sur les choses qui nous entourent.

Je ne sais plus où j’ai lu que l’une des pires dépendances que nous puissions avoir est celle de croire, et de se fier uniquement à ce que nos yeux physiques voient. Ce que voient nos yeux physiques est tellement limité que cela fausse toutes nos perceptions et notre discernement. Nous nous permettons de juger à partir de ce que nos yeux voient, alors que ce n’est qu’une infime portion de la « réalité » (ou de l’illusion si vous préférez!)

Ce sur quoi nous portons notre regard, notre attention, c’est ce que nous créons dans notre vie. Si nous focalisons sur les conflits, la guerre, les peurs, les catastrophes, nous nourrissons ces caractéristiques et nous les attirons vers nous. Si nous portons notre attention sur la beauté de la nature, la bonté des gens, la créativité et les petits miracles quotidiens, alors nous alimentons ces pans de notre monde et les faisons grandir.

Si nous nous concentrons sur la Paix, nous créons plus de paix. Si nous nous concentrons sur la guerre….

L’Éveil, c’est justement un changement de regard sur tout! Ce ne sont plus les yeux physiques qui voient, c’est le regard de la Conscience, le regard de l’Amour qui se reflète en toutes choses. Nous pouvons tous avoir ce regard d’Amour sur tout ce qui est vu.

Tout ce qui survient dans notre expérience est alors vu avec une nouvelle perspective qui englobe tout. Comment juger les autres ou les événements quand c’est un regard d’Amour qui est posé sur tout?

Il est ainsi vu que chacun fait de son mieux, que la Vie orchestre tout parfaitement, même ce qui semble épouvantable : tout est fait pour nous ramener à Soi, constamment.

Tout ce qui nous dérange n’est plus considéré comme un irritant mais plutôt comme une invitation à aller voir plus en profondeur, en soi, ce qui a besoin d’être vu, d’être guéri, d’être aimé.

Avec le changement de perspective, les peurs sont vues comme des pensées crues vraies mais sans réalité. Les émotions sont accueillies mais ne restent plus collées à nous, elles passent et glissent doucement.

En effet, plus notre regard part de l’Amour, moins il y a de place pour les jugements. Ce qui est enfoui en nous et qui nous faisait si peur est maintenant éclairé avec un regard bienveillant, qui permet de dissoudre ce que nous avons tant redouté.

La puissance de ce regard bienveillant est telle que rien ne peut y résister. Tout s’éclaire, tout est vu autrement, tout est accueilli parce que vu dans sa perfection. Tout ce qui n’est pas Soi se dissout avec ce regard de clarté. Les questions s’effacent, peu à peu. « La clarté ne fournit pas de réponse...elle dissout les questions. »

Si nous changeons notre regard sur la Vie, c’est toute notre vie qui change. La Paix demeure parce que tout est vu sous l’angle de la Paix et de l’Amour. Le regard change tout, et pourtant rien ne change! Quelle beauté que cette Vie!

 

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

 

La vraie compassion s’adresse à tous les êtres, sans distinction entre amis et ennemis.

 DILGO KHYENTSÉ RINPOTCHÉ (1910-1991)

 

 

 

 

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 08:55

 

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 


 

Si nous croyons que le monde est injuste, alors nous verrons de l’injustice dans ce monde.

Si nous croyons qu’il faut travailler fort pour gagner sa vie, alors la Vie se chargera de nous faire travailler fort pour croire que nous la méritons.

Si nous croyons que la Vie est dure et remplie de malheurs, alors elle le sera.

Même les comportements des autres seront perçus selon nos propres convictions.

Si nous nous croyons en danger et que nous sommes convaincus de devoir nous protéger, alors nous nous épuiserons à utiliser toutes nos énergies pour être en mode survie, hyper vigilance et maintien de nos carapaces de protection.

Il ne nous est toujours montré que ce que nous croyons.

Alors,

Si nous croyons que le monde est beau et bon, nous vivrons dans un environnement favorable où nous pourrons nous épanouir.

Si nous croyons que chacun fait de son mieux, alors nous serons plus tolérants et compréhensifs envers les autres et nous serons moins portés à voir leurs travers.

Si nous croyons en l’abondance de la Vie, il nous sera facile de voir comment la Vie prend soin de nous à tout moment.

Si nous sommes convaincus de la grande Sagesse de la Vie, alors nous serons constamment émerveillés de ce qui se déploie et nous percevrons les choses qui semblent plus difficiles comme étant des occasions de croissance.

Plus nous résistons, plus nous aurons des raisons de résister. Plus nous accueillons le cœur ouvert, moins nous souffrirons.

Non ce n’est pas de la pensée magique, ce n’est pas le Secret remis à la mode, ce ne sont pas de belles paroles  creuses. C’est la Vie!

Nous attirons en permanence ce que nous vibrons. Cela ne signifie pas qu’il n’y aura jamais de difficultés si l’on croit que la Vie est belle, cela signifie que nous aurons tout ce qu’il faut pour leur faire face.

Ne me croyez pas sur parole! Observez autour de vous : quelles sont les croyances des gens qui vous entourent et comment se déroule leur vie? Quelles sont vos propres croyances dans les différents aspects de votre vie et comment se portent ces différentes facettes?

Quand un aspect de notre vie est chaotique ou pénible, quelles sont les croyances qui y sont rattachées?

Tout ce que nous portons demande à être vu, accueilli et dissous. Tout nous ramène à Soi.

ww.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

 

 

Accorder de la valeur à l’autre et être concerné par sa situation, voilà qui représente deux composantes essentielles de l’altruisme. Lorsque cette attitude prévaut en nous, elle se manifeste sous la forme de la bienveillance envers ceux qui pénètrent dans le champ de notre attention et elle se traduit par la disponibilité et la volonté de prendre soin d’eux.

 

 

 

 

 

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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 09:19

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

La majorité des gens vivent dans le passé ou dans le futur. On se rappelle nos souvenirs, on revit des émotions au rappel d’un conflit, d’une discussion, on a la nostalgie de certains moments phares de notre existence. Ou alors, on a hâte à plus tard pour être heureux, pour les vacances, la retraite, on anticipe une prochaine mise au point avec un être cher, on s’imagine un scénario avec une autre personne dans lequel nous jouons d’avance le rôle que nous sommes habitués de jouer.

On nous exhorte à vivre dans le moment présent mais pourtant nous y sommes rarement, comme si ce moment-ci n’avait pas assez de saveur, de couleur, de parfum! Nous nous désolons de ne pas être heureux, de ne pas avoir rencontré le grand amour, de ne pas avoir suffisamment d’argent, d’amis, de temps et nous ne voyons pas que tout ce dont nous nous plaignons, c’est nous qui l’avons créé.

Chaque plainte que nous exprimons est une petite histoire inventée par le mental et à laquelle nous croyons complètement. Nous avons entièrement oublié, ou nous ne voulons pas voir, que dans le moment présent, et seulement dans ce maintenant, tout est à sa juste place, tout est absolument parfait et entièrement comme il se doit.

Mais nous, obnubilés par les lancinations de notre ego jamais satisfait, nous trouvons le moyen de dire que la Vie ne sait pas ce qu’elle fait puisque nous trouvons ce moment-ci insuffisant!

Le hic, c’est qu’il n’y a pas d’autres moments! Il n’existe toujours que CE moment! Pour nous rappeler du passé, il faut faire appel à nos pensées, sinon il n’existerait pas. Pour nous projeter dans le futur, nous devons faire appel à notre imagination et nos pensées, car il n’existe pas encore lui non plus. Même si nous essayons très fort de retourner 5 minutes plus tôt ou de nous retrouver 5 minutes plus tard, impossible : nous sommes toujours dans le présent, le seul moment qui soit.

C’est ainsi que la Paix, l’Amour, la Joie ne peuvent se trouver que dans le moment présent, hier et demain n’existent pas, autre que sous forme de pensées que nous croyons vraies, alors qu’elles ne le sont pas.

Cela nous ramène illico à l’urgence d’être totalement présents au moment présent. Lâchons un peu notre téléphone, notre ordinateur, les distractions, les pertes de temps dans lesquelles nous croyons trouver un certain réconfort. Développons plutôt le réflexe de nous demander régulièrement « où suis-je maintenant? » Sommes-nous dans notre tête à ressasser le passé, planifier le futur ou sommes-nous ici maintenant, dans ce seul moment où tout est possible? Et ramenons-nous ici, aussi souvent que nécessaire.

La totalité de la Vie n’est ni dans le passé ni dans le futur : elle remplit pleinement ce moment-ci, qui ne reviendra jamais.

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

        

 

 

 

L'altruisme a été le concept central de mes recherches, car il est le plus englobant, mais on n'en n'oubliera pas pour autant que fondamentalement c'est d'amour qu'il s'agit, d'un amour qui c'étend à tous, y compris soi-même.

Matthieu Ricard.

 

 

 

 

 

 

 

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4 novembre 2023 6 04 /11 /novembre /2023 10:05

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

Et si l’Éveil était un changement de perspective? Et si on essayait de voir les choses de l’autre bout de la lorgnette?

Et si l’Éveil n’était pas l’aboutissement de nos recherches dans une explosion de feux d’artifices mais simplement le début du retour à Soi, le rappel d’être présents à ce qui est, de vivre en Conscience ici maintenant, remplis de gratitude face à la Beauté de la Vie?

Et si on remettait en question notre façon de voir la Vie?

Nous ne sommes pas un humain qui a des expériences spirituelles mais plutôt la Conscience qui s’expérimente dans la forme humaine.

La Conscience n’est pas à l’intérieur de ce corps mais le corps apparaît en la Conscience qui englobe tout.

Nous ne sommes pas une personne qui laisse parfois la Conscience s’exprimer par ses intuitions, mais plutôt toujours la Conscience qui s’exprime de toutes sortes de façons par l’humain.

Nous ne sommes ni ce corps ni ces pensées mais plutôt la Conscience qui voir ce corps bouger et ces pensées apparaître et s’estomper.

Nous ne sommes pas l’auteur de nos actions mais le Témoin de ce qui émerge en permanence.

Nous ne sommes pas notre mental mais plutôt les élans qui nous animent.

Nous ne sommes pas notre histoire, nous sommes la Vie même.

Nous ne rencontrons pas des problèmes mais Il nous est constamment proposé des indicateurs de ce que nous avons à libérer en nous.

Les maladies ne sont pas nécessairement des drames : c’est plutôt le corps qui capte en permanence des informations pour nous indiquer là où nous manquons d’amour envers nous-mêmes.

Les souffrances ne sont pas là pour nous punir ni pour expier un quelconque karma mais elles indiquent où sont nos résistances face à ce qui est, la sagesse de la Vie.

Nos peurs ne sont que des endroits que l’Amour n’a pas encore éclairés.

Notre peur du manque ne vient que de notre manque de confiance envers l’Abondance de la Vie.

Notre course à la réussite et notre recherche de succès ne sont que des illusions qui visent à nous rappeler que tout ce que nous cherchons à atteindre se trouve déjà en nous.

Il n’y a pas les bons et les méchants, il n’y a que des illusions de personnages qui jouent tous les rôles pour que la Conscience expérimente et goûte toutes les saveurs de la Vie.

L’autre n’est pas notre ennemi : il est notre reflet dans ce que nous n’avons pas encore vu en nous. Nous ne sommes pas séparés de lui. Il n’y a pas deux. Nous sommes Un.

Il n’y a pas l’autre et moi, la Vie et moi, l’Univers et moi. Il n’y a qu’Un, il n’y a que l’Amour, qu’on le voit ou pas, il est partout, en tout et toujours. C’est ce que nous sommes tous, Un, l’Amour même.

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

 

Comme l'étoile filante, le mirage, la flamme,

L'illusion d'optique, la goutte de rosée et la bulle sur l'eau,

Le rêve, l'éclair et le nuage,

Considère ainsi toute chose composée.

 

Bouddha

 

 

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28 octobre 2023 6 28 /10 /octobre /2023 09:09

 

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

Diane Gagnon - Auteur,

 

 

 

 

 

Nous avons tellement de croyances enfouies profondément que nous ignorons même qu’elles sont là et qu’elles semblent nous compliquer la vie à notre insu!

Une partie du « chemin » consiste à débusquer toutes nos fausses croyances, celles que nous avons achetées de nos parents, celles que nous avons acquises en cours de route, celles qu’il semble que la société nous a subrepticement imposées. Et c’est tout un processus car, à moins d’y être confrontés, nous ne connaissons pas toutes nos croyances, souvent cachées dans notre inconscient.

Tant que les croyances perdurent, nous répétons les mêmes scénarios, sans comprendre pourquoi nous attirons le même genre de personnes : on peut attirer des partenaires qui sont distants par exemple, parce que nous avons la croyance que nous ne méritons pas d’être aimés pleinement. On attire le même genre d’événements : nos petits bonheurs ne durent jamais longtemps parce que nous pouvons avoir la croyance que c’est trop beau pour être vrai. Et on attire même le même genre de vie : nous en arrachons dans plusieurs sphères de notre vie parce que nous avons la croyance qu’il faut travailler dur, que ceux qui l’ont trop facile sont lâches, qu’on n’a rien pour rien, qu’il faut persévérer coûte que coûte, etc. 

Chaque pattern répété nous indique une fausse croyance à voir, à prendre conscience et à nous en libérer. La majorité de nos fausses croyances ont été mises en place par instinct de survie, pour nous faire aimer ou pour nous protéger. Mais elles ne sont plus utiles maintenant, sauf pour nous indiquer là où nous manquons d’amour envers nous-mêmes, envers la Vie.

Ainsi, nous pouvons voir le pouvoir apparent des croyances. Je dis apparent car dès qu’une croyance est débusquée, dès qu’elle est vue, elle commence déjà à disparaître!

Chaque prise de conscience que nous faisons sur nos comportements, sur notre vie en général, sur la vie de notre personnage en particulier, chaque prise de conscience donc nous libère d’une croyance et nous ramène au coeur de Ce que nous sommes comme lorsque nous enlevons les pétales d’une marguerite.

En fait, une croyance n’est qu’une pensée crue vraie, alors qu’elle n’a aucune réalité. Une fois vue, elle disparaît et ne revient jamais.

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

 

Il faut accepter une fois pour toutes l’idée que nous sommes des intermittents du bonheur, de la joie, de l’amour, et que c’est absolument normal. C’est pourquoi il faut s’attacher à les faire renaitre régulièrement dans nos vies.

Christophe André

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 octobre 2023 6 21 /10 /octobre /2023 09:51

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

En toutes circonstances, nous pouvons choisir la Conscience plutôt que l’illusion. Ce n’est pas ce qui arrive qui compte, c’est ce que ça vise à éveiller en nous. Nous pouvons choisir de continuer à nous raconter des histoires ou nous pouvons demander à voir ce qui a besoin d’être vu dans ce qui nous dérange, ce qui nous irrite, ce qui nous chagrine.

Et nul besoin de se triturer les méninges (surtout pas!) pour obtenir des réponses. Il n’y a qu’à émettre le souhait sincère de voir ce qui a besoin d’être vu en nous.

Quand nous demandons à voir, en toute Conscience, nous savons que nous sommes exaucés à chaque instant, que tout est là pour nous éveiller. Il n’y a plus rien à craindre. Juste à ouvrir notre cœur.

C’est si simple! Dès lors que nous choisissons la Conscience (voir ce qui a besoin d’être vu), il n’y a plus le besoin de faire des histoires, de tenir à des croyances, de faire des analyses, de porter des jugements, de maintenir des résistances : il n’y a plus ni luttes, ni combats, ni guerriers –même pas de guerriers de lumière -; il n’y a plus les bons contre les méchants, même plus de combat entre l’ombre et la Lumière.

La Conscience, c’est l’Amour. Il n’y a que l’Amour. Tout le reste, ce sont des histoires pour le mental! Ce sont des mensonges, des illusions, un film.

Seul l’Amour existe, sous toutes ses formes et sans formes. Il n’y a rien de plus car l’Amour englobe Tout : le vide, c’est l’Amour, le Soi, c’est l’Amour. C’est le Tout et le Rien.

Que demander de plus? Rien d’autre n’est vrai.

 

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

Personne parmi vous ne doit souffrir de froid ou de faim : quand l'hiver viendra, ceux qui ont beaucoup de provisions devront les partager avec ceux qui n'en ont pas ; de même, partagez la joie et la souffrance. Soyez bons les uns envers les autres, comme des frères et sœurs et persévérez nuit et jour dans la pratique que vous avez entreprise. Ce point est très important.

Shabkar Tsogdrouk Rangdrol

 

 

 

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14 octobre 2023 6 14 /10 /octobre /2023 09:37

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

Bien que nous entendions parler depuis plusieurs années « d’enseignements », souvent avec une particule d’appropriation devant –« mon enseignement », « mes enseignements »- il demeure toujours que seule la Vie a le pouvoir de nous enseigner, souvent à travers toutes sortes de situations, de personnages, ou même d’objets, comme des livres, des films, etc. La Vie est le seul enseignement.

Du reste, tout ce qui semble être enseigné est déjà présent dans l’invisible, bien avant que l’enseignement ne nous touche. Ce qui est fini est déjà fini dans l’invisible avant même que nous en prenions conscience. Ce qui commence a déjà commencé dans l’invisible avant même que nous en soyons conscients dans le monde matériel.

L’enseignement a déjà commencé avant même que nous en soyons conscients.

Nos prémonitions sont souvent des captations dans l’invisible de ce qui s’apprête à se manifester. Cela explique que nous ne pouvons pas changer ce qui est déjà prévu dans le non-manifesté. Inutile de résister à ce qui est déjà là, même si nous ne le voyons pas encore concrètement. Inutile de se battre pour que cela n’arrive pas, ni même de fournir tous les efforts du monde pour que cela se manifeste plus rapidement. Chaque chose arrive au moment opportun, quand l’élève est prêt, que l’enseignement est mûr et que le temps est venu.

La beauté de ceci, c’est que dès que nous nous installons dans notre Paix intérieure, dans ce Silence qui ne nous quitte jamais, nous pouvons déjà percevoir, ressentir, entendre ou même savoir ce qui est dans l’invisible avant même sa manifestation. C’est notre communion intense avec la Vie que nous sommes qui nous invite ainsi à tout accueillir et à cesser toute forme de résistance. Cette connexion est celle de notre cœur avec l’Amour que nous sommes.

Car au final, le seul enseignement, c’est l’Amour.

 

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

On distingue habituellement trois phrases sur le chemin de l'Eveil : la libération individuelle (pratimoshka), le souhait d'atteindre l'éveil pour le bien des êtres (bodhicita), et la vision pure qui reconnaît l'union de la vacuité et des apparences en toute chose. On pourrait comprendre la première étape comme le désir "individualiste" de se libérer seul de la souffrance [...]. Mais Jigmé Khyentsé Rinpoché définit le concept de pratimoshka comme la nécessité de se détacher de la notion même d'"individu". En effet, tant que l'on reste attaché à l'existence réelle d'une entité individuelle - un "soi" unitaire autonome et durable, on n'a aucune chance de s'affranchir du samsara, et d'autant moins d'en libérer les autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 octobre 2023 6 07 /10 /octobre /2023 09:04

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

Nous avons beau résister pour éviter certaines situations, si elles ont à se produire, elles se produiront inévitablement. Nous avons beau forcer pour faire arriver quelque chose, si cela n’a pas à être, cela n’arrivera pas.

Même si ces vérités de La Palisse nous semblent injustes, même si nous refusons d’y croire, il vient un temps où nous finissons par réaliser qu’en vérité, nous ne contrôlons pas grand-chose!

Puisque nous souffrons quand nous résistons, quand nous refusons ce qui est, la chose la évidente à faire est de lâcher prise et d’arrêter de résister. Mais à cela aussi nous résistons de toutes nos forces.

Lorsque, épuisés de nos souffrances, nous comprenons enfin que c’est la Vie qui décide et que TOUT ce qui arrive est né de sa grande Sagesse, alors nous finissons par comprendre que ce qui est est parfait comme c’est et que rien ne peut être autrement que ce que c’est.

Bien entendu, notre ego résiste lui aussi de toutes ses forces à cette assertion, mais c’est pourtant la réalité : tout ce qui est là est comme il se doit puisque cela ne peut pas être autrement. Bien entendu, cela ne nous plaît pas, car nous aimons à penser que nous avons du pouvoir sur les événements mais au final, qui décide? La Vie.

Si nous avions du pouvoir sur les événements, sur les autres, cela voudrait dire que tous nos souhaits seraient toujours réalisés, cela signifierait que nous ne souffririons jamais, que chaque événement correspondrait exactement à nos moindres désirs. Évidemment ce n’est pas le cas! Ce qui semble arriver selon notre désir, c’est que la Vie l’a permis. Ce qui n’arrive pas selon nos désirs, c’est que la Vie a un meilleur plan pour nous.

Plus tôt nous acceptons cette évidence, plus tôt nous nous sentons libres, soulagés, moins souffrants, plus confiants.

Tout ce qui arrive, ça ne peut pas être autrement, sinon cela le serait.

Sans doute ce texte va-t-il en faire réagir plus d’un. Mais cela ne peut pas être autrement!

 

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

La bonté, l’amour altruiste, la compassion sont autant de qualités qui ne font pas bon ménage avec la partialité. Restreindre le champ de notre altruisme ne le diminue pas  seulement quantitativement mais aussi qualitativement. Ne l’appliquer qu’à certains êtres, les êtres humains en l’occurrence, revient à l’appauvrir.

 

 

 

 

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30 septembre 2023 6 30 /09 /septembre /2023 09:18

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

Nous sommes constamment distraits par tout ce qui bouge autour de nous. Nous passons notre temps à aller d’un objet à un autre, de discuter d’un sujet à un autre, d’aller d’une pensée à une autre, d’une émotion à une autre, d’un problème à un autre, de faire une chose, puis une autre, puis une autre et c’est ainsi du matin au soir. Nous laissons tout ce qui est à l’extérieur de nous nous distraire – et nous éloigner- de ce que nous sommes à l’intérieur.

Nous savons que nous sommes Présence. Mais nous ne focalisons pas sur Ce que nous sommes, cette Unique Présence, parce que nous sommes trop occupés et trop absorbés par tout ce qui se passe à l’extérieur de nous et même par ce qui ce passe à l’intérieur de nous – pensées, émotions – mais qui n’est pas Ce que nous sommes. Nous nous perdons dans les objets de la Conscience plutôt que de rester centrés sur la Source même de la Conscience.

Ce n’est que par l’accueil total et le lâcher-prise complet que nous nous désertifierons de ce qui se passe autour. Si chacun de nous pouvait goûter, ne serait-ce que l’espace de quelques secondes, à quel point l’accueil et le lâcher-prise sont puissants et nous rendent libres, nous ne voudrions plus jamais revenir en arrière! C’est dans cet espace que nous retrouvons la Paix profonde qui nous habite en permanence. Alors nous réaliserions que rien ne peut jamais troubler cette paix : même s’il peut parfois y avoir des vagues en surface, le fond de l’océan est toujours calme. Ni nos pensées, ni nos émotions, ni les événements extérieurs ne peuvent venir perturber cette Paix absolue que nous sommes.

Pouvons-nous arrêter, ou du moins diminuer considérablement, de consacrer la majorité de notre temps et de notre attention à ce qu’il y a à l’extérieur et qui jamais ne nous apportera le bonheur ou la Paix? Nous pourrions ainsi retourner notre attention et dédier notre énergie au seul endroit où se trouvent Bonheur, Joie et paix : en nous.

Et si on se donnait de l’espace, de la douceur, du silence, de la Joie en laissant la Vie prendre soin d’elle-même, et donc de nous?

 

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

 

Avant de vouloir prendre soin d'autrui, il faut d'abord être capable de s'aimer soi-même. L'amour de soi ne s'appuie pas sur un sentiment de dette personnelle dont nous serions redevables envers nous-mêmes, mais simplement sur le fait que, par nature, nous aspirons tous à être heureux et à ne pas souffrir. Ce n'est qu'après avoir accepté cette bienveillance à l'égard de soi qu'il est possible de l'étendre à tous les autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ce blog a été créé le 22-08-2010 par mon adorable petit-fils Maxime


 

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