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8 mars 2025 6 08 /03 /mars /2025 10:49

 

 

Diane Gagnon –

 

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

On dirait que nous sommes plus confortables de faire des reproches que de faire des demandes claires!

Avez-vous remarqué que bien souvent :

Nous attendons que l’autre comprenne ce que nous voulons et qu’il y réponde, sans que nous ayons à le demander. Et quand nous n’obtenons pas ce que nous voulons, ça devient la faute de l’autre.

Nous n’osons pas dire clairement ce qui nous dérange. À la place, nous préférons le faire sentir à l’autre par notre mauvaise humeur, notre silence, et nous semons ainsi les graines du prochain conflit… qui ne saurait tarder.

Nous supportons des choses dont nous ne voulons pas, parce que nous avons peur de dire notre vérité, craignant ainsi de perdre l’amour de l’autre. Et nous nous retrouvons coincés, frustrés, déçus, en colère et nous sabotons nos relations.

Nous n’osons pas faire des demandes claires, parce que nous craignons que l’autre nous trouve exigeants, égoïstes, difficiles. Nous oublions que nous avons tous le droit de faire nos demandes et que l’autre a toujours le choix d’y répondre par oui ou non.

Nous n’osons pas dire ce que nous pensons vraiment, de peur de nager à contre-courant et d’être traités d’hurluberlus ou de complotistes. À la place, nous taisons notre vérité afin de ne pas être rejetés ou jugés.

Quand nous n’osons pas dire non pour ne pas offusquer l’autre alors que tout notre être, notre corps et notre âme n’en a pas l’élan, c’est se faire violence pour protéger notre sacro-sainte « image » que nous tentons de maintenir coûte que coûte, au détriment de notre propre bien-être.

Quand l’autre fait quelque chose qui nous déplait, nous préférons ravaler plutôt que de dire calmement ce qui nous a blessés. Nous croyons ainsi protéger « l’harmonie » de la relation alors que nous y introduisons le poison qui la rongera petit à petit.

Pourquoi est-ce si difficile de s’affirmer et d’être clair?

Notre éducation, nos parents, la religion dans laquelle nous avons été élevés, les mœurs de notre société, nos expériences de vie, notre personnalité se partagent les causes à l’origine de notre difficulté à être verticaux et authentiques.

Nous libérer de tout ce qui entrave notre authenticité passe par la reconnaissance de nos blocages et leur transmutation en étapes de dépouillement pour vivre plus librement, plus légèrement et surtout pour être plus vrais.

Et si nous nous aimions suffisamment pour récupérer notre parole, apprendre à SE dire, faire des demandes claires, se tenir debout, oser être soi et le tout, dans le calme, le respect et la solidité, ne serait-ce pas le début de notre sagesse et la base de l’harmonie dans nos relations?

Et si on apprenait à se dire plutôt qu’à blâmer?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

Tout le printemps des paysages et des rivières monte comme un encens dans mon cœur, et le souffle de toutes choses chante en mes pensées comme une flûte.

 

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22 février 2025 6 22 /02 /février /2025 10:19

 

 

Diane Gagnon –

 

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

Beaucoup d’entre nous avons été, ou sommes encore, dans cette quête d’Éveil, de réalisation de Soi, de recherche de l’Absolu. Nous écoutons des satsangs, des entrevues (ou nous les faisons!), nous lisons des livres sur le sujet et nous tentons de nous démêler parmi les nombreuses façons d’expliquer le tout qui nous sont proposées.

Cette quête dure souvent des années, parfois toute une vie. Pour certains, il n’y a ni recherche ni quête : l’Éveil leur tombe dessus un beau matin sans préavis. Ce qui bien sûr, fait parfois l’envie de bien des chercheurs spirituels!

Et puis un jour, on comprend que nous ne comprendrons jamais avec notre mental. On voit qu’il n’y a ni enseignants ni enseignés. On sent que la recherche s’essouffle, non par manque d’ardeur ou de conviction, mais plutôt parce s’impose doucement une vision plus douce de la Vie, de la spiritualité. Plutôt que de s’acharner à vouloir tout comprendre à tout prix, ou à enfin obtenir le « badge » du parfait éveillé, on se laisse attendrir, émouvoir, bercer par le mouvement merveilleux de la Vie.

On goûte à certains moments d’extase, de grâce ou de Paix, parfois furtifs, parfois à demeure, mais il suffit d’un instant pour savoir qu’il n’y a plus rien à chercher.

Tout est déjà là. Tout nous est déjà offert en permanence. Nous sommes notre propre « enseignant », notre propre sage, pour peu que nous nous mettions à l’écoute de cette voix en nous, de ce silence en nous. Nous avons déjà toutes nos réponses, souvent avant même que la question ne soit formulée. Nous sommes la sagesse, la paix, la douceur, la joie, l’amour, même si notre personnalité continue sur son erre d’aller avec ses blessures et ses prétendues limites.

Il n’y a plus rien à chercher.

Mais il y a tout à découvrir! L’odeur du froid vivifiant, la beauté d’un flocon de neige, la danse magique des oiseaux, un bébé qui gazouille, la promenade d’un chevreuil devant chez soi, la bonté de notre voisin, le sourire de la caissière, l’enfant blessé qui a tant besoin d’être aimé derrière la colère d’un patron, la simplicité de la Vie, les merveilles de la nature…

C’est cette Vie, si merveilleuse, unique, magnifique que nous avons à goûter vraiment sous toutes ses saveurs, dans toutes ses couleurs, avec toutes ses nuances. Prendre le temps de vivre, de savourer, d’écouter, de voir, d’aimer, d’accompagner, de tendre la main, l’oreille, d’ouvrir notre cœur.

Tout ce temps passé à chercher ce qui se trouve déjà là! Ce n’est pas du temps perdu, évidemment, mais quand nous réalisons que tout nous enseigne en permanence à revenir à Soi, nous pouvons avoir envie de dire que nous avons fait un grand détour pour Être ce que nous sommes déjà!

Il faut s’alléger le mental, se dépouiller de nos croyances (et elles sont nombreuses!), faire de l’espace dans notre vie pour vivre enfin! Pas la vie qu’on nous vend à longueur de jour, mais la vraie Vie, celle qui n’a besoin de rien pour nous combler. Revenir au plus simple, ralentir, chérir ses relations signifiantes, réduire les obligations, faire la paix, réapprendre à rire, ne plus « s’enfarger dans les fleurs du tapis! », n’avoir plus besoin d’avoir raison, se faire la vie douce… ce sont tous des signes que nous sommes enfin à la Maison!

Je vous aime, soyez doux envers vous-mêmes.

 

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

 

 

 

Si nous nous soucions du sort des générations futures, nous ne sacrifierons pas aveuglément leur bien-être à nos intérêts éphémères, ne laissant qu’une planète polluée et appauvrie à ceux qui viennent après nous

 

 

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8 février 2025 6 08 /02 /février /2025 10:53

 

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

Avez-vous remarqué comment tout conspire toujours pour nous ramener à nous, à Ce que nous sommes?

Cet inconnu qui nous engueule parce que nous n’avons pas respecté ses règles à lui, c’est le jeu de la Conscience qui nous dit ‘Réveille! »

Ce qui nous énerve chez notre belle-sœur, ce n’est pas ce qu’elle est, c’est ce qu’elle réveille en nous.

Ce miroir que l’autre nous tend en permanence pour que nous revenions à nous, ce n’est pas pour nous faire souffrir, c’est pour nous réveiller.

Tout ce qui appuie sur nos boutons panique, c’est toujours l’Amour à l’œuvre pour que nous voyons ce qui a besoin d’être nettoyé en nous.

Mais ce n’est pas notre reflet dans le miroir qu’il faut nettoyer, c’est ce que nous portons encore en nous, la majeure partie du temps à notre insu.

Ce n’est pas l’autre qu’il faut changer; ce n’est pas le monde qu’il faut sauver, c’est nous qui devons nettoyer notre intérieur pour qu’enfin l’extérieur reflète notre paix.

Tout concourt à nous ramener à Nous. C’est toujours une partie de nous qui nous crie de nous réveiller.

C’est toujours notre intérieur dont il faut prendre soin : nous aurons beau fuir, nous distraire, accuser l’autre, tenter de sauver le monde, rien n’aura autant de valeur ni de poids que le fait de prendre soin de nos blessures intérieures. Non pas de nous plaindre mais accueillir le fait que certaines choses en nous ont besoin d’être vues avec courage et amour.

Toujours, toujours, l’extérieur reflète notre intérieur. N’est-ce pas merveilleux? Nous avons en permanence sous nos yeux ce que nous avons besoin de soigner et de guérir! Tout nous ramène à Soi, en permanence. Et tout se fait avec Amour. Si nous trouvons cela difficile, c’est que nous sommes encore dans la résistance à ce qui est.

La Vie, l’Amour, la Conscience, l’Univers, tout conspire toujours pour notre plus grand bien. Puissions-nous accueillir le tout avec humilité et courage!

 

 

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

 

 

Sans commettre le moindre acte nuisible, applique-toi parfaitement au bien et maîtrise pleinement ton esprit, voilà l'enseignement du Bouddha.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 janvier 2025 6 25 /01 /janvier /2025 10:21

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

Étapes : il n’y a que Ciel que nous avons maintenu de nombreux voiles! Tous ces voiles comme mécanismes de protection pour ne pas voir la Réalité comme elle est, nous les avons construits petit à petit, au fur et à mesure de nos blessures, de nos peurs, de la naissance de nos croyances, des injonctions des autres, de notre manque de courage parfois.

Ce monde est illusion et il est différent pour chacun d’entre nous, puisque nous l’avons teinté chacun de nos propres voiles. Mais souvent, cette compréhension échappe au mental car Ce que nous sommes ne peut pas être compris par le mental.

Alors comme l’ego a peur d’être démasqué et de disparaître, il construit un énorme système de protections - bien inutiles, faut-il le rappeler – afin que nous ayons l’illusion d’être occupés ailleurs plutôt que de revenir à Soi.

Ainsi, les mécanismes de survie, les efforts pour atteindre des buts sans cesse renouvelables, les tensions dans les relations, le manque de pardon, les maladies, les histoires de souffrance, les jugements de l’autre, les peurs, l’impression de manque sont tous des mécanismes illusoires qui nous maintiennent… dans l’illusion! C’est toujours l’ego qui tente de se protéger.

Quand nous prenons « la décision » de revenir à Soi et de nous donner l’espace pour enfin nous rencontrer et réaliser le Soi, plusieurs de ces mécanismes se remettent en fonction afin de préserver notre ego intact, croit-il, en focalisant notre attention ailleurs. Car lorsque les voiles tombent, ce sont aussi des illusions qui tombent et qui dénudent petit à petit l’ego, qui lutte pour sa survie. Plus les voiles tombent, plus nous voyons la Réalité comme elle est.

Chaque fois qu’un voile tombe, et ils tombent de plus en plus vite, nous réalisons que Ce que nous sommes n’a pas besoin de ces illusions. Nous voyons nos propres systèmes de défense à l’œuvre et une fois vus, ils commencent déjà à se dissoudre. Petit à petit, les illusions sont vues et s’effacent. Tant de choses que nous croyions importantes perdent de leur superbe; ce pour quoi nous avons tant travaillé n’a soudain plus de sens; cette tension permanente qui nous habitait se relâche enfin car il n’y a rien à protéger.

Contrairement à ce que croit le personnage, Ce que nous sommes n’a besoin d’aucun mécanisme de défense, aucun système de protection, aucune planification, aucune liste, aucune mise de côté! Le Soi est abondance, paix, joie, amour, authenticité, simplicité, confiance absolue et détente totale. Il ne peut rien Lui arriver, rien perdre. L’Éveil, la Réalisation ne sont que des La Vie absolue, le vrai Miracle de la Vie.

 

 

 

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

 

 

 

A quoi bon une nation qui serait richissime et toute puissante mais dans laquelle les gens ne seraient pas heureux ? Une société humaine avisée doit assurer une qualité de vie convenable aux générations présentes en remédiant à la pauvreté, et aux générations futures en évitant de dégrader la planète.

Quand des rayons de soleil frappent un cristal,

on voit surgir des lumières de toutes les couleurs

de l’arc-en-ciel. Pourtant, il n’y a aucune

Substance saisissable. Il en est ainsi de l’infinie

Variété des pensées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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11 janvier 2025 6 11 /01 /janvier /2025 10:55

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

C’est ce que je vous souhaite pour 2025 : la meilleure année de votre vie à tous les niveaux !

Je vous souhaite aussi de réaliser que :

• Il n’y a que maintenant qui compte. Ce moment si précieux est tout ce que nous avons. Chérissons-le plutôt que de le fuir à travers toutes sortes de distractions.

• Le monde extérieur est le parfait reflet de notre monde intérieur, Pour découvrir ce qui a besoin d’être vu en nous, observons ce qui semble se passer autour de nous.

• Accueillir ce qui est est le secret le mieux gardé pour être heureux

• L’autre n’est jamais le problème : ce sont nos pensées à propos de « l’autre » qui ont besoin d’être revues

• Pour vivre en paix, le ménage intérieur doit se faire en nous pour nous dépouiller de tout ce qui n’a plus sa place.

• La Beauté se trouve partout

• Toutes nos croyances doivent être remises en question; ce n’est qu’ainsi que la Réalité apparaît.

• Nous ne sommes pas le corps, les pensées, les biens, les succès, le job. Nous sommes l’Infini, la Joie, la Paix, l’Amour, l’Un, l’Absolu.

• L’Amour fait des miracles! L’Amour EST le miracle!

Puissions-nous tous nous souvenir que nous sommes Cela.

Avec Amour.

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

Demeurons simplement dans la fraîcheur inaltérée de l'instant présent dans la limpidité de la pure conscience éveillée

Dudjom Rinpoché

 

 

 

 

 

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14 décembre 2024 6 14 /12 /décembre /2024 10:22

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

Toutes les limites que nous croyons avoir dans notre vie sont celles que nous nous mettons nous-mêmes. Elles sont créées à partir de nos vieilles peurs, de nos croyances, de l’ego qui veut protéger son image, des conditionnements que nous avons crus vrais.

Quand l’Éveil est vécu, nous voyons que nous sommes plus vastes que ce que nous croyons, plus libres : nous sommes l’infini, sans limites, sans contour, sans restrictions. Même si cela n’est perçu que quelques secondes, ces secondes suffisent à nous rappeler que nous sommes beaucoup plus libres que ce que nous croyons!

Dans tous les aspects de notre vie où il semble que cela ne soit pas optimal, quelle est la peur ou la croyance qui nous empêche d’être libres? Dans ces zones qui nous semblent souffrantes, quelles pensées sont crues vraies? Dans cette relation qui, paraît-il, nous semble pénible, quelle part de moi l’autre me montre-t-il, afin que je la transcende enfin? Quand nous avons l’impression de manquer de temps, que sommes-nous en train de fuir que nous ne voulons pas voir en nous?

Chaque fois que l’une de ces zones mal éclairée est vue, c’est une limite qui s’efface, une croyance qui disparaît, une souffrance qui se dissout. Nous n’avons besoin que de notre authenticité envers nous-mêmes pour voir enfin ce qui nous limite. De ce courage de voir s’élance notre liberté consciente. Car, de tout temps, même si nous n’en n’étions pas encore conscients, nous sommes déjà pleinement libres!

Diane Gagnon

 

P.S. Je suis très heureuse de vous retrouver enfin, il y a tellement longtemps que je vous avais écrit! Vous avez sans doute vu passer toutes les activités qui me tenaient occupée depuis plusieurs mois et qui me laissait peu de place à accueillir l’inspiration vivante que je retrouve avec Joie aujourd’hui. Retour au calme, donc, et à la Paix! Merci d’être encore là, vous tous qui m’accompagnez depuis 13 ans! Plein d’Amour vers vous !

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

Demeurons simplement dans la fraîcheur inaltérée de l'instant présent dans la limpidité de la pure conscience éveillée

Dudjom Rinpoché

 

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2 novembre 2024 6 02 /11 /novembre /2024 12:07

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

La qualité de nos relations interpersonnelles dépend toujours de notre degré de libération de notre relation avec nos parents. Si certaines blessures de notre histoire familiale n’ont pas encore été vues ou transcendées, nous attirerons constamment le genre de relations qui nous inviteront à voir ce qui n’a pas encore été éclairé. Bref, nous ne pouvons pas aller plus profondément dans nos relations que là où la relation avec nos parents est bloquée.

C’est pourquoi quand des blessures de notre enfance sont ravivées par des événements externes, certains peuvent avoir tendance à réagir comme un enfant de 5 ans, de 8 ans, de 10 ans, soit l’âge de la plus ancienne blessure non soldée avec les parents. C’est sans doute plus facile de l’observer chez les autres mais le but c’est de le déceler en soi et de le transcender afin de poursuivre la maturation émotionnelle. Quand toute la relation avec les parents est soldée, guérie, transcendée, alors toutes nos relations s’améliorent car nous sommes vraiment libérés de ce qui nous maintenait enfermé dans nos vieux schémas répétitifs de réaction d’enfant blessé.

Il arrive aussi parfois que nous puissions voir que toute l’histoire que nous maintenons depuis notre enfance (abandon, rejet, négligence, etc.) n’était en fait basée que sur notre interprétation d’enfant de la situation familiale. Une fois adulte, il est possible que nous comprenions que nos parents ne nous ont pas rejetés mais n’avaient pas la disposition, le temps ou l’énergie de s’occuper de nous; que ce qui semble avoir été un abandon a en fait été une bénédiction, nous protégeant ainsi d’un milieu toxique; que de la négligence apparente soit le résultat de circonstances trop prenantes pour les parents pour être en mesure de prendre soin adéquatement de leur enfant, etc. Bien entendu, s’il y a eu violence, abus ou mauvais traitement, ce sont les faits; mais comme toute chose, ces blessures doivent aussi être vues et transcendées un jour, afin de ne pas continuer à les traîner avec soi et à les revivre constamment.

Ainsi, lorsque nous sommes prêts à voir les comportements des autres envers nous comme étant le reflet de l’état de leur propre relation envers eux-mêmes et envers leur propre histoire, plutôt que d’un jugement de valeur envers nous, alors nous cessons de réagir aux comportements des autres et nous sommes en paix, quoi qu’ils fassent. Nous voyons la blessure au-delà du comportement.

Peu importe à quel point nous sommes ouverts, pacifiques et aimants, les gens nous rencontrent à partir du niveau d’ouverture, d’accueil et d’amour où ils se rencontrent eux-mêmes. Tant que leur histoire familiale n’est pas totalement soldée, il est difficile d’être complètement ouverts aux autres. L’inverse est évidemment aussi vrai : nous acceptons de rencontrer l’autre qu’à partir de notre niveau d’accueil et d’Amour et selon notre degré de libération de notre histoire familiale. Si nous n’avons pas réglé nos propres souffrances, nous ne pourrons pas être pleinement dans l’Amour dans la rencontre avec l’autre. Et nous attirerons ce qu’il faut pour en prendre conscience.

En fait, il n’y a pas d’autre! C’est toujours nous que nous croisons à travers les rencontres avec d’autres personnages. Nous rencontrons toujours ce que nous émettons. Tout ce qui nous arrive est fait pour nous amener à réaliser ce que nous sommes. Tout ce que nous vivons vise à nous éveiller, à nous libérer des vieux patterns, des vieilles rancunes, des vieilles blessures. À retrouver cette Paix que nous sommes. Et à y Vivre.

 

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

        

 

 

 

 

Soyez votre ami, ayez un lien d’amitié́ avec vous- même ; mais ne courez pas après l’admiration ou la promotion de votre image.

 

 

 

 

 

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19 octobre 2024 6 19 /10 /octobre /2024 10:18

 

 

Diane Gagnon –

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

C’est une belle question d’introspection, qui nous amène à voir la situation qui est vécue à partir d’un autre point de vue, plus élevé, moins dans la souffrance et davantage dans l’ouverture du cœur.

Quand un événement malheureux survient, quelle est l’invitation? Qu’est-ce que cet événement nous appelle à faire, à être, à comprendre, à lâcher? Plutôt que de nous mettre tout de suite en mode recherche de solution, nous pouvons ainsi revenir au cœur de soi et entendre l’appel qui nous est lancé. À partir de cet appel, la réponse que nous y donnerons, la « solution » sera différente que celle qui aurait été trouvée par notre mental, bien limité.

Quand une maladie survient, quelle est l’invitation? Ce déséquilibre fait appel à notre attention afin que nous puissions voir où nous avons manqué d’amour, envers nous-mêmes, envers les autres, envers la Vie.

 

Même quand la peur se manifeste, quelle est l’invitation? Ce que nous sommes vraiment est toujours protégé, intouchable, immortel, en paix.

Tout est toujours une invitation à se rencontrer en Soi. Plutôt que de regarder à l’extérieur pour y chercher des réponses, c’est en nous que nous venons nous déposer, puisque toutes les réponses s’y trouvent déjà.

Un nouveau dialogue s’amorce alors avec notre cœur, avec notre corps, ce mal-aimé, ce grand oublié, afin de retrouver en soi l’unité de l’équilibre, l’équilibre de l’Unité. Chaque fois que nous demandons à l’extérieur une réponse à nos propres questionnements, nous nous coupons de nous-mêmes et de la Source que nous sommes où toute la Connaissance est disponible. Pas le savoir mental, qui n’est fait que d’accumulations compulsives d’idées et de concepts et qui nous éloigne de notre Sagesse, mais de la Connaissance Universelle, innée, sage, infinie et silencieuse.

 

Au vu de tous les bouleversements extérieurs, n’est-il pas plus sage de revenir en Soi pour y trouver la Paix, la Joie, l’Amour que nous sommes? Face à ces illusions que nous chérissons depuis longtemps, il est temps de voir clair et de faire le ménage de ce qui nous encombre pour privilégier l’essentiel, le Vivant, la Beauté.
www.dianegagnon.com

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

    Matthieu Ricard 

    Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

 

Soyez votre ami, ayez un lien d’amitié́ avec vous- même ; mais ne courez pas après l’admiration ou la promotion de votre image.

 

 

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5 octobre 2024 6 05 /10 /octobre /2024 09:58

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

C’est quand la dernière fois que vous vous êtes permis de ne rien faire, de VRAIMENT rien faire?

Dans notre société où le faire et l’avoir sont encore tellement valorisés, peu de gens mesurent l’importance du « rien faire ». Pire, plusieurs ont même tendance à traiter de paresseux quelqu’un qui semble ne rien faire.

En fait, comme l’énonce si bien Pierre Leré Guillemet : « En Occident, quelqu’un assis à ne rien faire est vu comme un paresseux. En Inde, quelqu’un assis à ne rien faire est un grand Sage! »

Ou comme le dit Gregory Mutombo : « Celui qui est assis dans sa paix intérieure fait souvent plus pour le bien de l’humanité que celui qui s’agite en tous sens. »

Ne nous trompons pas, ce n’est pas parce qu’une personne ne semble pas dans l’action qu’il ne se passe rien! C’est dans le silence de ne rien faire que viennent les plus belles inspirations. C’est dans cette Paix que nous nous reconnectons à ce que nous sommes. C’est souvent dans le vide de ce rien que Tout se vit, que la Vie se manifeste avec le plus d’intensité et que nous la vivons avec le plus d’acuité.

Ne rien faire, souvent mal perçu par les autres, est souvent même vécu par nous-mêmes avec un sentiment de culpabilité, d’inaction, d’incomplétude, voire même d’inutilité.

Et pourtant, c’est dans ce temps d’arrêt VITAL pour chacun d’entre nous que nous pouvons enfin entendre la voix de notre cœur, que nous pouvons mettre au repos, parfois même à l’arrêt, notre mental hyperactif.

Il s’agit du principal déconditionnement à accueillir dans notre vie, celui d’être toujours dans l’action, de faire, de penser, de planifier, d’agir, de réagir. C’est l’un de nos plus grands défis, car nous avons appris à forcer, lutter, persévérer, se dépasser sans arrêt, faire plus, faire mieux, tellement que nous avons perdu de vue la véritable nature de notre être : être! Nous sommes pourtant des êtres humains, pas des faire humains!

Les premières fois que nous nous permettons de ne rien faire, malgré la liste interminable et perpétuelle de choses à faire qui nous attend, nous nous sentons coupables, pas adéquats, pas en paix, avec un sentiment de malaise diffus de perdre notre temps. Mais en continuant de s’accorder ces moments de grâce, quotidiennement, de plus en plus longs, nous découvrons toute la richesse qu’il y a dans le rien faire.

Petit à petit, nous renouons contact avec la Vie en nous, avec la Vie autour. Nous nous mettons à voir ce que nous ne voyions plus, trop occupés à faire. Nous redécouvrons la joie de s’asseoir en silence et de savourer ce moment béni. Et nous y prenons tellement goût que nous avons de moins en moins envie de liste de « faire » et de plus en plus envie… de rien! Mais de ce rien riche de sens, qui nous remet en contact avec la vraie nature des choses, qui nous permet de nous déposer dans le moment présent, qui nous fait apprécier chaque petit détail autour de nous, comme autant de petits miracles qui se déroulent tout à coup sous nos yeux.

C’est dans ce rien faire qu’émergent des prises de conscience importantes, que des voiles tombent pour nous permettre de voir avec plus de clarté la réalité, que d’immenses élans d’Amour nous submergent pour tout ce qui vit autour de nous. C’est dans ce silence qu’apparaissent les solutions attendues, que les pardons s’accomplissent, que le lien aux autres se montre avec moins de dualité, plus de tendresse. C’est dans ce repos que le corps peut se ressourcer, que le mental peut se calmer, que les tensions peuvent disparaître, que les décisions les plus éclairées surgissent spontanément, amenant l’impulsion de l’action juste au moment opportun.

S’accorder ces moments de vide est l’un des plus précieux cadeaux que nous puissions nous faire. Ce vide apparent est rempli de Vie, de Présence, de Paix et de Joie. Il est notre autel personnel pour nous ressourcer en nous reconnectant, justement, à la Source. Il est notre havre de Paix, notre cocon personnel, notre Source de Joie. C’est dans ce vide que nous pouvons sentir battre notre cœur, que nous pouvons toucher notre âme du bout des doigts.

Ne rien faire est une grande richesse. Car quand il n’y a plus le faire, il y a l’Être.

Avec Amour,

 

www.dianegagnon.com

 

 

 

Pensée de la semaine

 

    Matthieu Ricard 

    Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe.

 

 

Un des aspects importants de l’amour altruiste est le courage. Un vrai altruiste est prêt à se déplacer sans hésitation et sans peur vers les autres. Les sentiments d’insécurité et de peur sont des obstacles majeurs à l’altruisme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 septembre 2024 6 21 /09 /septembre /2024 09:36

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Bonjour mes chers abonnées et abonnés.

Je suis navrée mais un oubli de ma part pour mettre le texte samedi dernier, un oubli de ma part, ma mémoire est faible à 83 ans le mois prochain, c’est normal, et plus beaucoup de textes ...

Je pense que je vous mettrai un texte tous les 15 jours si je n’en ai pas beaucoup.

Je vous souhaite u très bon week-end.

 

 

Le texte de Diane Gagnon ;

 

cette superbe phrase de Pierre Leré Guillemet dans l’un de ses récents satsangs est porteuse de toutes les Vérités.

En effet, que pourrait-il y avoir de plus important que Maintenant?

Le bonheur ne se trouve que Maintenant. La Paix habite tout Maintenant. La Joie, l’Amour, tout ne se trouve que dans le Maintenant.

Et pourtant, on passe « notre temps » (comme si le temps nous appartenait!) à nous projeter dans le futur : on a hâte d’avoir un amoureux, on sera heureux quand on pourra acheter une maison, quand on aura des enfants, quand on aura cette promotion, quand on prendra notre retraite. La Vie sera plus simple quand la maison sera payée, quand les enfants auront grandi, quand les guerres seront finies, quand la matrice s’effondrera, quand les gens seront éveillés, quand nous serons guéris…

Et pendant « ce temps » que nous passons à attendre, à espérer, à désespérer, nous oublions de vivre Maintenant car nous ne sommes pas présents à Ce qui est, là, Maintenant. Nous résistons à ce que la Vie nous offre maintenant car nous voulons autre chose, quelque chose de mieux, croyons-nous, quelque chose qui répondra à nos besoins, qui seront conforme à nos attentes, qui marcheront à notre goût. Nous croyons encore pouvoir contrôler ce qui se passera!

Il n’y a qu’ici, Maintenant, que tout se vit. Attendre que ça aille mieux, c’est se priver du meilleur de la Vie. Qui nous dit que ce que nous vivons actuellement, qui ne fait peut-être pas notre affaire, n’est pas exactement ce dont nous avons besoin en ce moment? En fait, évidemment, si c’est ce que nous vivons, c’est ce que nous avons besoin.

Plus nous attendons après quelque chose, plus nous passons à côté de la Vie, à côté du seul Maintenant que nous ayons.

Tout, absolument Tout, est contenu dans ce Maintenant.

Toute attente de quelque chose d’autre est un refus de la Vie Maintenant. Tout espoir de changer les choses démontre que nous nous croyons supérieurs à Ce qui est. Est-ce que cela veut dire de ne rien faire? Bien sûr que non! Mais toute action juste doit être posée sans attente du résultat.

Suivre les élans de son cœur à chaque instant, c’est vivre pleinement. Suivre la Joie en toute chose, c’est être totalement présent Maintenant. Toutes les autres voies sont des détours. Et bien que ceux-ci puissent être nécessaires pour nous ramener finalement exactement à la Joie, n’est-il pas plus simple de suivre ce qui nous met en Joie Maintenant? N’est-il pas plus simple d’être présent à ce qui est et d’en goûter toutes les saveurs?

Ce Maintenant est tout ce que nous avons : savourons-le.

 

 

 

 

Pensée de la semaine

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

La croissance est en elle-même secondaire par rapport à  l'établissement d'un équilibre entre les aspirations de tous et d'une "harmonie durable" qui tienne compte du sort des générations à venir et n'est concevable que dans le contexte de la coopération et de l'altruisme.

 

 

 

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Ce blog a été créé le 22-08-2010 par mon adorable petit-fils Maxime


 

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