Bonjour à chacun de vous
Je viens de trouver ce texte sur Diane Gagon .
Je pense que c'est pour la fête des mamans , un peu en retard , mais pas le choix , je suis vraiment navrèe .
Je pense qu'il vaut mieux que j'arrête de mettre un texte sur le blog en avance des vacances scolaires .
Je reprendrai en SEPTEMBRE .
En esperant avoir de l'avance !!!!
Par avance merci de votre comprehension mes chers abonnès (èes ) et très bonnes vacances à chacun de vous , bisous.
Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
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Être parent, c’est se mettre de côté. C’est choisir de mal dormir parce que le nouveau-né décide quand il a besoin de nous, ou encore parce qu’on a des images d’horreur qui nous viennent sans prévenir, piratant notre fil de pensées. C’est choisir de mettre de côté nos habitudes de sorties, parce que prendre une couple de bières sur la terrasse d’un pub en été, à 35 degrés, avec un enfant de 3 ans, n’est pas aussi bien vu que de prendre un cornet à la crèmerie du coin.
Être parent, c’est planifier l’impossible pour rendre les choses possibles pour notre enfant. C’est sacrifier des projets qui pourraient compromettre ses études. C’est travailler de 6 à 22 heures comme travailleur et parent, avant de tomber épuisé. C’est de retravailler, les yeux brûlants, sur des dossiers une fois que les enfants sont couchés. C’est s’endormir dans le lit de son enfant en attendant qu’il parte dans les bras de Morphée, ou encore, à la 17e minute de notre série préférée, celle qu’on tente de reprendre ce soir en ne travaillant pas, pour une fois.
Être parent, c’est ne plus faire des choix pour soi, mais des choix pour eux, et parfois pour la famille, mais très peu souvent pour soi-même.
Mais être parent, c’est aussi la joie de voir ce petit bout d’être grandir. De l’observer commencer à raisonner, à inventer des histoires qui se tiennent de plus en plus. D’être fier de ses forces et d’avoir le désir de l’aider à développer celles à venir. C’est sourire juste en pensant à lui, ou encore verser une larme de joie en se rappelant le « Papa, je t’aime » de ce matin. C’est aussi l’espoir qu’il atteigne ses rêves. C’est la joie de partager le bonheur d’un savoureux repas maison ou d’une activité qui nous fait tripper. C’est un buzz inexplicablement joyeux de voir son garçon taper la rythmique du drum sur notre chanson du moment. C’est le voir grandir et mûrir en se disant qu’au moins, on aura eu le mérite de créer quelqu’un avec de bonnes valeurs dans une société qui s’oublie et qui s’éloigne de ce qu’est la base de l’être humain.
C’est probablement aussi la joie de voir son enfant de 45 ans dire MERCI à Maman et Papa, qui ont fêté leur fête les 13 et 25 de ce mois ! Merci pour les valeurs transmises, les sacrifices faits, les choix pour mon développement, les sorties, les études, les voyages, la tendresse, l’amour, les épaules, le soutien, l’écoute, l’enseignement, la tendresse, l’amour (oui-oui, deux fois !).
Merci et bonne fête à vous deux ! Sans vous, je ne serais pas celui que je suis, et je n’aurais pas la fierté de voir moi-même mon gars grandir !
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