Je vous souhaite à toutes mes abonnées qui son mamans,
Une bonne et belle fête dimanche avec tous mes bons sentiments.
Merci à vous d’être fidèles ainsi qu’aux abonnés.
Cordialement et Merci de faire partie de ma vie.
Je vous souhaite à toutes mes abonnées qui son mamans,
Une bonne et belle fête dimanche avec tous mes bons sentiments.
Merci à vous d’être fidèles ainsi qu’aux abonnés.
Cordialement et Merci de faire partie de ma vie.
Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
Tout change autour de nous : le monde, les valeurs, le narratif, le climat, la technologie, l’éducation, les mœurs. Même les peurs changent! Tout ce qui nous était familier tend de plus en plus à se modifier, à se dissoudre, à disparaître ou à se transformer tellement qu’on ne s’y retrouve plus.
Tout change dans notre environnement : au cours des trois dernières années, nous avons vu nos relations changer, nos croyances, notre confiance, nos certitudes, notre mode de vie, notre travail, notre quotidien.
Tout change dans notre personnalité. Peut-être sommes-nous devenus moins crédules, moins naïfs, plus en colère ou plus aimants. Certains sont devenus plus détachés, d’autres plus enragés, déçus de ce monde d’illusions mais que pourtant, nous avons nous-mêmes créé.
Tout change mais pourtant, ce qui ne change pas, ce qui n’a jamais changé et qui ne changera jamais, c’est ce que nous sommes profondément. Cela n’a rien à voir avec la personnalité, le caractère, le tempérament, le profil psychologique. La Source que nous sommes, la Conscience, cette Lumière éternelle, elle ne change jamais. Dès que nous y revenons, plus rien de ce qui se produit dans le monde extérieur ne peut nous affecter. Nous voyons cela survenir et pourtant, nous n’y prêtons plus d’attention, ou si peu.
Quand nous sommes enfin de retour à la Source, que nous n’avons pourtant jamais quittée mais que nous avons simplement oubliée, nous pouvons voir que tout change autour mais que nous restons immuables, inébranlables tout en étant plus que jamais dans la compassion et la bienveillance.
Le seul moyen de bien vivre tous les bouleversements actuels et à venir, c’est de nous retrouver, de retrouver cette assise parfaitement stable que nous sommes, là où le Silence, la Paix, la Joie, l’amour ne peuvent jamais être modifiés par ce qui semble survenir à l’extérieur.
Une fois que nous nous rappelons à l’Amour, tout ce que nous avons craint, détesté, évité, jugé, combattu, tout cela se dissipe et est vu pour ce que c’est : des illusions, des pensées que nous avons crues vraies et dont nous avons peuplé notre monde.
Si nous pouvions tous revisiter notre monde de croyances et de pensées, nous pourrions enfin déceler que tout cela n’est qu’un rêve dans le quotidien de notre existence. Tout comme lorsque nous nous endormons, nous pouvons apercevoir la prémisse du rêve qui s’annonce, autant dans notre vie diurne, nous pourrions voir les pensées et les croyances qui apparaissent, hors du contrôle de notre mental, que comme des images d’un nouveau rêve qui émerge sans notre ingérence. Tout passe… sauf ce que nous sommes.
Le retour à Soi, c’est le plus beau chemin que nous puissions entreprendre dans notre vie. En termes de distance, c’est le plus court, puisque nous y sommes déjà. Mais en termes de temps, cela nous semble souvent le plus long, tant que nous choisissons de croire nos pensées plutôt que la réalité, tant que nous choisissons l’oubli plutôt que la reliance à Soi.
Que la route de retour vers Soi soit courte et brève, afin que ce retournement soit instantané et fasse fi de toutes nos fausses croyances à cet égard!
www.dianegagnon.net
Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
Nous vivons tous des conflits au cours de notre vie; certains d’entre eux, pour quelques-uns, durent même toute leur vie. Certaines personnes ne tolèrent pas les conflits : soit elles les fuient, soit elles s’écrasent devant l’adversaire. D’autres gardent rancune longtemps et malgré leurs dires, refusent de régler le problème, se trouvant plutôt confortables dans le rôle de victimes ou dans le fait de se sentir supérieurs à l’autre. D’autres enfin adorent les conflits (eh oui, ça existe!) et se font un malin plaisir de provoquer la discorde juste pour le plaisir de voir les gens s’enflammer…
Mais la plupart d’entre nous sommes inconfortables lorsqu’un problème surgit avec une autre personne. Souvent nous tentons de le régler au plus vite pour que l’inconfort disparaisse. Nous cherchons une solution avec notre mental, convaincus que ladite solution doit être trouvée immédiatement.
Mais parfois il y a un espace entre l’apparition du conflit et sa résolution. Ce gap de temps est souvent nécessaire pour que nous prenions le temps de revenir en nous et de voir ce qui a été touché en nous pour que ce conflit existe. Car si nous n’étions pas touchés, il n’y aurait pas de conflit, peut-être seulement une divergence d’opinion qui ne ferait que passer.
La majorité des difficultés que nous vivons dans nos relations proviennent des conflits non-résolus dans notre enfance, que ce soit un sentiment de rejet, de ne pas avoir notre place, d’être ridiculisé par notre fratrie, d’être contrôlé par un parent, d’être dénigré, abandonné, ignoré, injustement traité, etc. Et tous nos conflits ultérieurs ne sont qu’une répétition, avec plus ou moins d’intensité, de ce qui n’a pas encore été résolu de notre enfance.
C’est donc EN nous que nous devons apprendre à résoudre ces conflits. C’est en allant dans le silence à l’intérieur de nous que nous pourrons retrouver la racine du conflit actuel et que nous pourrons l’accueillir afin de nous en libérer. En acceptant de reconnaître ce que nous portons en nous qui cause la répétition de ce conflit, nous pourrons non seulement l’accueillir, mais aussi découvrir quelle était son utilité dans notre vie, le bénir et le regarder se dissoudre par le pouvoir infini de la Conscience.
Si nous étions un peu plus sages, nous comprendrions que tous les conflits que nous vivons peuvent se résoudre en nous, pour nous. Nous ne pouvons pas forcer l’autre à résoudre le sien, mais le fait que nous dissolvions la racine même du conflit en nous fait en sorte que la situation change, puisque nous ne sommes dès lors plus en conflit avec l’autre, mais surtout nous ne le sommes plus avec nous-mêmes. Tout s’apaise.
Cela vous paraît impossible? Essayez-le pour voir. Pensez à un conflit que vous vivez ou avez vécu : qu’est-ce que cela vous fait vivre? Quelles émotions se manifestent? Remontez dans votre mémoire le plus loin possible la ou les premières fois que vous avez vécu cette même situation, ces mêmes émotions. Laissez monter ce qui émerge, ne refoulez rien, accueillez ce qui se présente, malgré l’inconfort. Prenez le temps qu’il faut jusqu’à ce que vous sentiez que les émotions diminuent, que ce qui semblait terrible à l’époque vous apparaisse maintenant moins grave et laissez se dissoudre « d’elles-mêmes » ces émotions, la situation. Prenez le temps de ressentir la paix qui suivra ce dénouement. Si vous pouvez, ayez de la gratitude pour le conflit actuel qui vous a permis de défaire un vieux nœud qui était prêt à partir.
Voilà. Résoudre en soi d’abord tout conflit, aussi souvent que nécessaire, permet de vivre plus de paix dans nos relations et dans notre vie, sans perte d’énergie, en toute Conscience.
www.dianegagnon.net
Serge Toussaint, Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix, vous invite à découvrir cette « méditation pour la paix » et à l’effectuer lorsque vous vous sentirez disponible sur le plan intérieur. Comme vous le constaterez, elle est une invitation à être nous-mêmes des agents de paix en ce monde qui en a tant besoin…
N'oubliez pas de mettre le son.
C'est superbe
Vidéo sur la PAIX DANS LE MONDE
Un clic sur le lien
https://www.youtube.com/watch?v=JnHHxh2yvog
Si vous ne pouvez pas voir la vidéo, je vous mettrai les phrases, samedi prochain.
Très bon week-end à chacun de vous
Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
Nous sommes certainement mis au défi ces temps-ci de revoir tout notre système de croyances, de conditionnements, de programmations. Pour certains, cela se fait assez facilement, pour d’autres, le défi est de taille.
Plus l’ego est fort, plus il est possible que la personne perçoive les autres comme étant la source de ses problèmes et qu’elle-même rende parfois la vie difficile aux autres. Mais cela lui est difficile de s’en rendre compte car pour elle, ce sont les autres qui semblent lui rendre la vie difficile.
L’ego aime être victime et sauveur, car cela le fait sentir important et lui permet d’attirer l’attention. Quand on se perçoit comme victime, on analyse tout sous cet angle. Quand on se croit sauveur, on perçoit tout sous l’angle du monde à sauver. Ainsi, on attire ce que nous émettons.
C’est ainsi qu’il y une corrélation directe entre notre état de conscience et ce qui semble être la réalité externe. Quand les croyances, les pensées obnubilent notre mental sous un certain état d’esprit, comme la guerre ou la manipulation, toutes les perceptions deviennent alors très sélectives et déformées. Nous ne verrons alors que tout ce qui rappelle la guerre ou la manipulation ou toute autre croyance à laquelle nous adhérons et que nous n’avons pas encore débusquée. Si nous nous concentrons à voir la Beauté en toutes choses, nous verrons que la Beauté est partout. C’est pourquoi il est dit que nous créons notre monde extérieur.
Si nous portons constamment notre attention sur ce qui semble mal aller, nous créerons plus de cela. Si nous mettons notre attention sur notre paix intérieure, nous émanerons plus de cette paix autour de nous et attirerons plus de paix dans notre vie. Il en va de même pour tout ce sur quoi nous mettons notre attention.
Plus nous apprenons à prendre la responsabilité de notre état intérieur en tout temps, plus nous épurons le monde de ce qui le pollue.
Il devient ainsi tellement évident que plus nous revenons en nous, plus nous revenons à la Paix, l’Amour, la Joie que nous sommes, plus nous contribuons à répandre la Paix, la Joie et l’Amour autour de nous en l’éveillant chez « les autres » afin que nous nous souvenions tous de ce que nous sommes vraiment.
Le temps est venu de nous délester de tout ce que nous ne sommes pas : tout ce qui n’est pas Joie, Paix et Amour, ce n’est pas nous. Et quelle extraordinaire Liberté émerge alors !
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Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
Drôle de titre et drôle de question, en effet! Il nous arrive tous de « mordre » dans certains événements, certaines situations, face à certains comportements, certains commentaires. Par exemple, si quelqu’un nous blesse, volontairement ou non, nous pouvons mordre dans cette situation et nous créer toute une histoire qui ne dérougira pas pendant des heures, voire des jours, des semaines, des années même!
Si nous lisons une nouvelle ou un article qui nous désole sur l’état du monde, nous pouvons nous retrouver là aussi à mordre dans ce qui nous semble une folie mondiale et nous raconter des histoires, nous forger des opinions, nous outrer de ces aberrations, nous décourager devant ce qui semple désespérant.
Ces « morsures » peuvent aller de l’événement le plus banal, comme par exemple une auto qui nous coupe la voie, jusqu’aux situations les plus terribles, comme une catastrophe, une perte d’emploi.
Pourtant, chaque fois que nous mordons, chaque fois que nous créons une accroche face à un événement, nous nous faisons souffrir. Chaque fois que nous mordons, c’est que nous croyons les pensées qui se présentent à nous, nous les montons en épingle, nous les renforçons par d’autres pensées de même acabit, nous inventons une histoire, un scénario, un mélodrame, une condamnation. Nous y pensons, les ressassons, en parlons et nous souffrons.
Nous faisons cela à cœur de jour, sans nous en rendre compte. Nous croyons vraies toutes nos pensées sans les remettre en question. À plus de 60 000 pensées par jour, combien sont vraies?
Chaque fois que nous réagissons sans en être conscients, nous nous éloignons de nous-mêmes et nous nous laissons entraîner dans le cirque des pensées et des fausses croyances. Notre réactivité pourrait pourtant être vue pour ce qu’elle est : une réaction temporaire à un stimulus externe. Chaque fois que nous arrivons à avoir un pas de recul sur nos réactions, c’est un grand pas en avant dans notre « évolution »! Lorsque, plutôt que de mordre dans l’événement, nous nous ramenons au neutre et observons la situation d’un point de vue de témoin, nous avons déjà plus de discernement pour percevoir la réalité telle qu’elle est, et non telle que voudraient nous le faire croire les pensées qui s’agglutinent autour de nous.
En fait, le truc, c’est de cesser de mordre dans tout ce qui se présente à nous et qui ne fait pas notre affaire. Les émotions et les réactions spontanées sont normales mais si nous ne nous y accrochons pas, ce qui nous heurte est vu mais non maintenu : on le laisse passer sans mordre et l’action juste à poser se présente dans le calme, sans perte d’énergie, sans stress. Nous devenons alors de plus en plus conscients de nos programmations, de nos croyances et nous commençons à vivre davantage dans la réalité, telle qu’elle est vraiment et non telle que nos pensées et nos accroches semblent nous le faire croire.
C’est une approche qui demande une pratique quotidienne, mais plus nous nous exerçons, plus le tout devient facile. Jusqu’au jour où nous réalisons que nous ne réagissons que brièvement aux événements dérangeants, et même parfois plus du tout. Et quelle libération!
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Bonjour chers abonnés
Bon week-end à vous et navrée d’avoir manqué le 29 avril .
Aujourd’hui, je suis à la télé l’histoire anglaise avec le couronnement du roi Charles trois.
A samedi prochain.
Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
La plupart d’entre nous ne réalisons pas à quel point nous ne vivons pas pleinement notre vie. Nous ne sommes souvent même pas conscients de ce qui guide nos actions, nos réactions, nos désirs et nos opinions chaque jour. Nous croyons être en contrôle alors que nous ne contrôlons rien. Nous croyons décider alors que nous ne décidons pas grand-chose.
Beaucoup d’entre nous sont en survie depuis la petite enfance, à cause de traumatismes, d’abandons, de sentiments de rejets, de perceptions erronées que nous ne valons pas grand-chose; alors nous passons la majeure partie de notre vie à tenter de faire valoir notre valeur aux yeux des autres. Nous tentons de nous protéger de leurs jugements « négatifs » et sommes constamment en mode protection afin de ne pas souffrir. Nous travaillons fort afin de survivre dans ce monde qui nous dépasse.
D’autres ont peur de ce que les autres diront d’eux, feront, penseront ou comment ils les traiteront. Ils ont peur du futur et tentent encore là de s’en protéger. Ils ont peur de revivre une souffrance déjà vécue. Ils vivent ainsi dans la peur, le besoin de protection et l’état de survie.
D’autres encore ne réalisent pas qu’ils vivent dans la peur du manque. Ils accumulent, travaillent plus fort, économisent pour plus tard et ne font pas de folie. Ils participent à tout de peur de manquer quelque chose. Ils ont peur du silence qui représente un vide pour eux qu’il faut combler, comme si le vide était un manque de quelque chose. Ils réalisent rarement leurs rêves, de peur de trop dépenser en prévision de leurs vieux jours.
La grande majorité d’entre nous portons presque tous ces éteignoirs de vie : la peur du manque, l’état de survie, le besoin de protection, la peur sous toutes ses formes. Et souvent nous n’en sommes même pas conscients. Toute contraction dans le corps, toute inquiétude mentale sont des signes que ces peurs nous habitent et nous limitent dans l’épanouissement complet de ce que nous sommes.
Un peu comme si nous vivions au dixième de notre potentiel de Vie.
Nous sommes tous appelés en ces temps à faire le grand ménage de nos peurs. Nous sommes invités parfois fortement à les regarder en face et pour cela, la Vie ne ménage pas d’efforts en nous y plongeant de manière brus que et inattendue! Tout ce qui est inconscient doit remonter à la surface pour être vu, accueilli et dissout. Quand bien même nous tenterions d’y résister ou d’y échapper, cela ne fera qu’accroitre la souffrance car cela nous sera représenté autant de fois que nécessaire pour qu’enfin nous ayons assez d’amour pour nous-mêmes pour nous accueillir dans tout ce que nous portons, tout ce que nous sommes. Et plus tôt nous faisons face à ce que nous avons tenté vainement de nous cacher, plus vite nous nous en libérons.
Est-ce que nos décisions et actions sont guidées par la peur ou par l’élan du cœur? Par la contraction ou par l’expansion? Par le besoin de sécurité ou par l’audace de vivre? Par la routine asphyxiante ou par la découverte des merveilles de la Vie? Par la peur du manque ou par une Vie bien remplie? Par le tenir ferme ou par le lâcher prise? Par la lutte ou par la liberté? Par le besoin de protection ou par la confiance totale envers la Vie? Par la méfiance ou par la Joie? Par le besoin du bruit ou par la Joie du Silence?
À la fin de nos jours sur cette terre, serons-nous plus fiers de ce que nous aurons mis de côté, incluant nous-mêmes, ou des élans du cœur que nous aurons suivis jusqu’au bout?
Et si on vivait dès maintenant notre Vie intensément, dans toute sa richesse, sa lumière, sa Joie, sans mécanisme de protection, sans peur, les bras et le cœur ouverts, pleinement confiants que nous sommes ici pour expérimenter toutes les facettes de la Vie et non pas pour l’enfermer dans une petite boite. Suivons nos élans du cœur, nos envies de liberté, notre besoin de Paix, notre envie de lâcher prise et de se laisser vivre pleinement par la Vie elle-même. Ayons Foi que tout se déroule toujours parfaitement et abandonnons-nous dans les bras de la Présence aimante. Il n’y a rien d’autre que la Vie et l’Amour qui comptent.
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Pensée de la semaine
Texte de : Matthieu Ricard
Moine bouddhiste Humanitaire
Je ne m'irrite pas contre la bile
Ni les autres grandes causes de souffrance.
Alors pourquoi m'emporté-je contre les êtres ?
Ils sont, eux aussi, soumis aux circonstances.
Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
Cette expression bien québécoise pourrait se traduire par « laisse aller », « relâche la pression », « donne de l’espace » ou même « dégage! »!
Le mental humain cherche toujours à tout contrôler : le passé, le présent et le futur. Il veut des solutions immédiates à des problèmes potentiels. Il veut que le tout fonctionne à SA manière, selon SES critères, ses prétendues valeurs (qu’il ne respecte pas lui-même la plupart du temps!). Il exige que les autres se comportent comme il juge qu’ils le devraient, peu importe si lui ne fait pas la même chose. Il s’attend à ce que chacun de ses efforts soient récompensés, que chacun de ses buts soit atteints dans le délai qu’il a lui-même fixé et que le futur qu’il a imaginé se réalise à la virgule près.
Et c’est là qu’intervient « donne du lousse un peu! »
Relâchons la pression que nous nous mettons constamment sur les épaules, celle que nous mettons sur les dos des autres. Relâchons ces exigences que nous avons, de façon fort péremptoire, envers la Vie et ses événements. Arrêtons de croire que si nous faisons A, nous aurons toujours le résultat B, ce qui est impossible à prévoir tout autant qu’à réaliser. Cessons de nous illusionner de la toute puissance de notre mental en croyant que c’est ce que nous « faisons » qui nous permettra d’atteindre des buts quelconques.
Ainsi, souvent l’émergence d’un problème ne se fait pas toujours de façon synchrone que l’apparition de la solution correspondante. Parfois le temps de la solution n’est pas le même que celui du problème. Il faut alors accepter de ressentir l’inconfort jusqu’à ce qu’une solution émerge de notre Cœur plutôt que de notre mental et pour cela, il nous faut de la patience et de la Foi. Le mental est toujours dans l’urgence, le Cœur est toujours dans la Foi. Le mental panique quand il n’a pas de solution, le Cœur sait avec confiance absolue qu’elle émergera de sa sagesse tôt ou tard.
On nous a fait croire qu’il nous fallait des buts, des objectifs, une planification, des règles, une structure, des étapes, des critères, des comparables alors que la Vie se vit simplement, sans RIEN de tout cela. Oh bien sûr on peut continuer à se fixer des objectifs et à travailler comme des forcenés pour les atteindre, mais on finira bien par se rendre compte un jour que c’est la Vie qui décide de notre trajectoire, de notre évolution en tant qu’humain, des miracles qu’elle met en place pour que nous finissions par nous éveiller, sans que nous puissions lui imposer notre point de vue, nos peurs, notre manière de faire.
Nous croyons que nous récoltons le fruit de nos efforts alors que nous n’avons pas besoin de forcer, que la Vie se déploie sans notre consentement et que moins nous intervenons dans le cours de la Vie, mieux nous nous en portons. La prétention du mental qui croit tout savoir, tout contrôler est parfois incroyable! C’est le mental qui doit être au service de la Vie, pas la Vie au service du mental. On ne peut pas imposer quelque condition que ce soit à la vie, et tous nos efforts pour ce faire malgré tout ne peuvent que nous amener souffrance et épuisement.
Alors donnons du lousse, faisons confiance à la Vie et dégageons du chemin pour lui permettre de prendre toute son expansion infinie dans notre existence. La Vie est simple quand on n’essaie pas de s’en mêler! Elle est magnifique quand on n’essaie pas de la contrôler. Et elle est merveilleuse quand on la laisse s’exprimer à travers soi sans y résister.
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Pensée de la semaine
Texte de : Matthieu Ricard
Moine bouddhiste Humanitaire
Si c'est le bonheur que tu cherches,
Supporte d'abord la souffrance.
Sans avoir goûté aux larmes,
Tu n'apprécierais pas le rire.
Bonnes vacances Pascales à chacun de vous.
Rendez-vous le samedi 29 avril pour le nouveau texte.
Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
Pratiquement toute la psychologie moderne et le développement personnel nous incitent à travailler sur soi pour résoudre ce qui bloque notre bien-être, pour nous délester de certains traits moins désirables, pour devenir la fameuse « nouvelle version de nous-mêmes ».
Et donc à coup d’efforts, d’analyses, de réflexions, souvent de souffrances aussi, parfois de culpabilité de ne pas « avancer » assez vite, on s’astreint à une correction des aspects de nous que nous aimons moins, ou pas du tout, afin de nous en débarrasser.
La plupart d’entre nous avons passé par cet étroit chenal d’incessantes exigences pour améliorer, croyions-nous, ce qui avait besoin de l’être. Et c’est ok… tant que nous ne connaissons pas mieux, tant que nous ne découvrons pas un autre chemin.
Car bien que certaines blessures souffrantes doivent être vues pour être libérées, ce chemin d’évolution n’est pas obligé d’être en lui-même un chemin de souffrances auquel nous rajoutons une dureté envers nous-mêmes, parfois même une violence, afin d’améliorer ou de corriger ce qui nous semble inadéquat.
Deux choses ici : inadéquat aux yeux de qui? Si c’est le regard des autres qui nous incite à « travailler » sur nous, alors c’est presque perdu d’avance car la motivation n’est pas intrinsèque et procède du mental et de l’ego, pour être accepté, aimé ou par peur du rejet.
Deuxio, on ne travaille pas sur soi : on prend soin de soi.
C’est là toute la différence entre être parfois un bourreau pour soi-même, pétri d’exigences irréalistes, et être pour soi-même comme un parent bienveillant, supportant, compréhensif et surtout aimant.
Toutes les actions qui décrivent « prendre soin de soi » sont pratiquement à l’opposé de celles qui suivent « travailler sur soi ». La bonté, la douceur, la tendresse, la bienveillance, la compassion font partie des outils nécessaires pour prendre soin de soi. À mon avis, se bercer est toujours mieux que de se flageller.
Voir avec compassion ce qui a besoin d’être vu en nous, accueillir les émotions qui accompagnent ces vieilles blessures, les traiter comme on bercerait un bébé font bien plus pour dénouer ce qui nous fait souffrir que tous les efforts mentaux que nous pourrions mettre en faisant un travail sur soi. Et ce, sans se taper dessus. Juste en étant là, pour soi, dans l’Amour de ces parties de nous qui ont besoin d’être accueillies, qui ont besoin d’être aimées.
Voir avec Amour ce qui a besoin d’être vu, sans intervenir autrement que d’accueillir tout ce qui est là, en nous, permet de dissoudre en douceur cela même que nous aurions autrefois combattu avec force.
Se traiter soi-même avec bienveillance et Amour fait bien plus pour ce monde que toute autre action entreprise par le mental.
Soyez bienveillants envers vous-mêmes. En tout temps. Ce sera votre contribution à la Paix sur terre.
Diane Gagnon
www.dianegagnon.net
Pratiquement toute la psychologie moderne et le développement personnel nous incitent à travailler sur soi pour résoudre ce qui bloque notre bien-être, pour nous délester de certains traits moins désirables, pour devenir la fameuse « nouvelle version de nous-mêmes ».
Et donc à coup d’efforts, d’analyses, de réflexions, souvent de souffrances aussi, parfois de culpabilité de ne pas « avancer » assez vite, on s’astreint à une correction des aspects de nous que nous aimons moins, ou pas du tout, afin de nous en débarrasser.
La plupart d’entre nous avons passé par cet étroit chenal d’incessantes exigences pour améliorer, croyions-nous, ce qui avait besoin de l’être. Et c’est ok… tant que nous ne connaissons pas mieux, tant que nous ne découvrons pas un autre chemin.
Car bien que certaines blessures souffrantes doivent être vues pour être libérées, ce chemin d’évolution n’est pas obligé d’être en lui-même un chemin de souffrances auquel nous rajoutons une dureté envers nous-mêmes, parfois même une violence, afin d’améliorer ou de corriger ce qui nous semble inadéquat.
Deux choses ici : inadéquat aux yeux de qui? Si c’est le regard des autres qui nous incite à « travailler » sur nous, alors c’est presque perdu d’avance car la motivation n’est pas intrinsèque et procède du mental et de l’ego, pour être accepté, aimé ou par peur du rejet.
Deuxio, on ne travaille pas sur soi : on prend soin de soi.
C’est là toute la différence entre être parfois un bourreau pour soi-même, pétri d’exigences irréalistes, et être pour soi-même comme un parent bienveillant, supportant, compréhensif et surtout aimant.
Toutes les actions qui décrivent « prendre soin de soi » sont pratiquement à l’opposé de celles qui suivent « travailler sur soi ». La bonté, la douceur, la tendresse, la bienveillance, la compassion font partie des outils nécessaires pour prendre soin de soi. À mon avis, se bercer est toujours mieux que de se flageller.
Voir avec compassion ce qui a besoin d’être vu en nous, accueillir les émotions qui accompagnent ces vieilles blessures, les traiter comme on bercerait un bébé font bien plus pour dénouer ce qui nous fait souffrir que tous les efforts mentaux que nous pourrions mettre en faisant un travail sur soi. Et ce, sans se taper dessus. Juste en étant là, pour soi, dans l’Amour de ces parties de nous qui ont besoin d’être accueillies, qui ont besoin d’être aimées.
Voir avec Amour ce qui a besoin d’être vu, sans intervenir autrement que d’accueillir tout ce qui est là, en nous, permet de dissoudre en douceur cela même que nous aurions autrefois combattu avec force.
Se traiter soi-même avec bienveillance et Amour fait bien plus pour ce monde que toute autre action entreprise par le mental.
Soyez bienveillants envers vous-mêmes. En tout temps. Ce sera votre contribution à la Paix sur terre.
Diane Gagnon
www.dianegagnon.net
J’ai trouvé un texte dans une revue philosophique un article sur « la compassion », je vous donne un résumé sur le texte.
« La compassion est l’une des plus belles vertus que l’être humain peut exprimer à l’égard de ses semblables.
Il ne faut pas confondre « COMPASSION » et « APITOIEMENT ».
En effet, s’apitoyer sur le sort d’autrui traduit souvent une certaine forme de condescendance à son égard, comme si celui-ci était d’une condition inférieur ou dans une position moins élevée.
Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
Chaque fois que nous nous installons devant la télé, devant l’ordi, ou que nous courbons notre tête vers notre téléphone « intelligent », non seulement nous gaspillons notre énergie, mais surtout nous nous coupons de ce que nous sommes puisqu’à ces moments-là, l’attention est toute absorbée par ce qui est extérieur à nous. Nous oublions même que nous sommes là et nous nous « robotisons » nous-mêmes. Nous nous « perdons » dans un film, sur le fil d’actualité, dans l’exposition de la vie des autres ou des nouvelles de ce monde d’illusions.
Peut-être avons-nous des « passe-temps », comme si nous devions « passer » le temps plutôt que de vivre intensément. Il est bien connu que la plupart d’entre nous préférons « nous changer les idées » plutôt que d’avoir à faire face à notre inconfort, à affronter nos malaises intérieurs, lesquels, si nous avions le courage de les accueillir, nous permettraient de guérir de bien des vieilles blessures.
Peut-être aussi nous investissons-nous dans notre travail, au point où nous manquons de temps non seulement pour notre famille, mais pour nous-mêmes. Si nous sommes souvent fatigués, c’est qu’il y a des fuites d’énergies quelque part et que nous ne nous accordons pas suffisamment de temps pour nous ressourcer, pour revenir à la Source et nous rappeler que ce lien avec le Soi est notre connexion la plus précieuse qui soit.
Alors que nous cherchons à créer des liens sur le web, à avoir plus de likes, plus de followers (pardonnez les anglicismes), plus de relations, nous oublions que la relation avec Soi est la plus importante de toute. De la qualité de celle-ci dépend la qualité de toutes nos relations.
Plutôt que de perdre temps et énergie sur le web, renouons avec la nature, avec le vivant, avec les humains. Si nous accordions autant de temps et de soin à nos relations avec les gens qui nous entourent que nous en mettons sur Internet, le monde s’en porterait tellement mieux!
Et puis, revenons à l’essentiel : Vivons! Vivons pleinement chaque instant, en étant intensément présents, à l’écoute. Prenons conscience de la Beauté qui nous entoure, sachons la déceler même dans ce qui ne semble pas apparent. Prenons le temps de nous arrêter pour écouter le silence, admirer le ciel, les fleurs qui apparaîtront bientôt, pour sentir le vent.
Apprenons à écouter les élans de notre cœur, même (surtout!) les plus fous, car ils sont la clé qui nous ouvre la porte de notre Bonheur intérieur. Goûtons davantage tout ce que nos cinq sens nous permettent de goûter et explorons tous les aspects de la Vie que nous remettons constamment à plus tard, ou à jamais.
Vivons la Joie de notre cœur, car c’est ce que nous sommes, même si nous ne nous en rappelons pas encore. La Joie est toujours là, en nous, et n’attends qu’à être cueillie.
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Pensée de la semaine
Texte de : Matthieu Ricard
Moine bouddhiste Humanitaire
Il n'y a pas de limite au nombre de choses susceptibles de nous nuire, de même qu'il est impossible d'éliminer toutes les épines d'une forêt.
Pour ne pas qu'elles nous blessent, il faut soit éviter de se rendre dans cette forêt, soit couvrir de cuir la plante de nos propres pieds.
Texte de Ruth Sanford
A méditer
Reçu par un ami par mail.
Certains d’entre vous, (mes contacts) l’on reçut par mail, mais je tenais à le mettre sur mon blog pour tous mes abonnés:
Cette semaine, en parlant avec un ami, je me suis rappelé d’une histoire que j’ai entendu raconter cet été. Une personne compatissante, voyant un papillon lutter pour se libérer de son cocon, et voulant l’aider, écarta avec beaucoup de douceur les filaments pour dégager une ouverture. Le papillon, libéré, sortit du cocon et battit des ailes mais ne put s’envoler. Ce qu’ignorait cette personne compatissante, c’est que c’est seulement au travers du combat pour la naissance que les ailes peuvent devenir suffisamment fortes pour l’envol. Sa vie raccourcie, il la passa à terre. Jamais il ne connut la liberté, jamais il ne vécut réellement.
Apprendre à aimer la main ouverte est une tout autre démarche. C’est un apprentissage qui a cheminé progressivement en moi, façonné dans les feux de la souffrance et les eaux de la patience. J’apprends que je dois laisser libre quelqu’un que j’aime, parce que si je m’agrippe, si je m’attache, si j’essaie de contrôler, je perds ce que je tente de garder.
Si j’essaie de changer quelqu’un que j’aime, parce que je sens que je sais comment cette personne devrait être, je lui vole un droit précieux, le droit d’être responsable de sa propre vie, de ses propres choix, de sa propre façon de vivre. Chaque fois que j’impose mon désir ou ma volonté, ou que j’essaie d’exercer une croissance et de sa maturation, je la brime et la contrecarre par mon acte de possession, même si mes intentions sont les meilleures.
Je peux brimer et blesser en agissant avec la plus grande bonté pour protéger quelqu’un. Or, une protection et une sollicitude excessives peuvent signifier à une autre personne, plus éloquemment que des mots : « Tu es incapable de t’occuper de toi-même, je dois m’occuper de toi parce que tu m’appartiens. Je suis responsable de toi. »
Au fur et a mesure de mon apprentissage et de ma pratique, je peux dire à quelqu’un que j’aime : « Je t’aime, je t’estime, je te respecte et j’ai confiance en toi. Tu as en toi ou tu peux développer la force de devenir tout ce qu’il t’est possible de devenir, à condition que je ne me mette pas en travers de ton chemin. Je t’aime tant que je peux te laisser la liberté de marcher à côté de moi, dans la joie et la tristesse. Je partagerai tes larmes, mais je ne te demanderai pas d’arrêter de pleurer. Je serai avec toi si tu as besoin de moi, mais je ne te soutiendrai pas si tu peux marcher tout seul. Je serai prête à être à tes côtés dans la peine et la solitude, mais je ne les éloignerai pas de toi. Je m’efforcerai d’écouter ce que tu veux dire, avec tes paroles à toi, mais je ne serai pas toujours d’accord avec toi. Parfois, je serai en colère, et quand je le serai, j’essaierai de te le dire franchement, de façon à ne pas avoir besoin d’être irritée de nos différences, ni de me brouiller avec toi. Je ne peux pas toujours être avec toi ou écouter ce que tu dis, parce qu’il y a des moments où je dois m’écouter moi-même, prendre soin de moi. Quand cela arrivera, je serai aussi sincère avec toi que je pourrai l’être.
J’apprends à dire cela à ceux que j’aime et qui sont importants pour moi, que ce soit avec des mots ou par ma façon d’être avec les autres et avec moi-même. Voilà ce que j’appelle aimé la main ouverte. Je ne peux pas toujours m’empêcher de mettre mes mains dans le cocon… Mais j’y arrive mieux, beaucoup mieux depuis que je me respecte aussi.
Entrer chez moi, c'est découvrir mes idéaux, mes créations personnelles et d'autres thèmes qui me passionnent. Bonne visite !
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