En ce temps de transformation planétaire, il est important de rester focalisés sur ce que nous désirons vivre : un monde respectueux.
La lumière est en train de faire son travail d'ouverture de conscience et de révélations de ce qui était bien caché depuis des années.
Les corrompus continuent tant bien que mal à vouloir imposer leurs lois, mais le vent tourne ! Ils ont de plus en plus de mal à garder le cap.
La pandémie s'est arrêté trop vite pour eux, ils veulent garder le pouvoir malgré le fait qu'il n'y a plus de malades ou très peu.
Les peuples se rendent compte de la manipulation mondiale de l'élite corrompue et commencent à se rebeller.
C'est pour aider au retour de la sagesse et d'un monde sain que je vous invite à nouveau, à participer à l'enrichissement d'un nouvel égrégore.
Une bulle de pensées de même nature axées sur l'augmentation de l'intensité de respect, de paix et d'amour authentique sur la Terre.
Une boule d'amour luminescente vient d'être mise en action et elle grandira au fur et à mesure des apports de chacun.
Elle est protégée par un mur de flamme violette et la puissance de Maitre Saint-Germain.
Entourée et scellée d'un halo doré d'amour christique et argent rosé d'amour des Mères divines.
A tout moment à partir de la réception de cette information et jusqu'à l’équinoxe d'été le 21 juin, toutes les personnes vibrant dans cette volonté pourront y accéder.
Si vous désirez y participer :
Centrez-vous en votre cœur.
Faites le silence autour de vous et en vous.
Mettez vos mains sur votre cœur, et annoncez à voix audible :
Par la puissance d'amour qui est ma Source divine, je me connecte à cette boule d'amour luminescente et je demande l'accompagnement de mes guides, de mes anges et des mères divines pour y déverser le plus d'amour, de paix et de respect possibles.
Je demande au Christ Tout-Puissant et à l'énergie de Bouddha, d'y déverser leurs essences d'amour et de sagesse.
Accompagné-e de toutes les autres âmes bienveillantes qui participent à cet égrégore,
et par la puissante Force Éternelle de l'Univers, la Source infinie de toutes choses
qui est UNE et nous unit tous,
j'invoque le rayonnement de la lumière divine sur la Terre et l'ouverture des consciences de l'humanité,
j'invoque le rayonnement de la pure sagesse dans les décisions des responsables,
j'invoque le rayonnement du respect pour que l'humanité soit protégée,
J'invoque la santé naturelle pour tous,
J'invoque le droit à la liberté et à l'abondance,
J'invoque le rayonnement de la paix, la fraternité et l'établissement de la justice divine pour tous.
J'invoque l'installation rapide et le rayonnement de la Nouvelle Terre lumineuse.
Puisse cette radiation d'amour et de respect se déverser sur tous ceux qui en ont besoin.
Amen.
Merci, merci, merci.
****************
Imaginez alors que la boule grandit et rayonne sur la Terre
Vous pouvez rester quelques minutes dans le silence et laisser faire l'énergie.
Plus nous serons nombreux et plus l'impact sera puissant.
Toute notre vie est une question de choix, ceux que nous avons faits dans le passé, ceux que nous faisons aujourd’hui et ceux que nous ferons dans l’avenir.
Pourtant, nous sommes exactement là où nous devons être en ce moment.
Chaque instant, nous faisons les choix qui nous semblent les meilleurs pour nous. Nous choisissons ce que nous allons manger, nous choisissons avec qui nous avons envie de partager du temps, nous choisissons bien souvent notre emploi. Nous choisissons aussi de croire ce que nous voulons, parfois en suivant la masse des gens, parfois en se forgeant notre propre opinion. Mais parfois aussi en écoutant la musique de notre cœur, ce cœur qui ne se trompe jamais.
Nous choisissons aussi de nous conformer ou de nous tenir debout. Nous choisissons nos valeurs, une fois adultes la plupart du temps, et nous choisissons celles que nous garderons, ou pas, de nos parents et de notre éducation.
Nous choisissons nos réactions aux événements de la vie; en fait nous choisissons de réagir ou de répondre, selon notre niveau de conscience et de présence.
Si certains aspects de ce que nous vivons en ce moment ne nous conviennent pas, ou nous rendent malheureux, c’est qu’il est temps de faire des choix différents, de sortir de la norme parfois, de sortir de nos choix inconscients et de nous mettre à faire des choix qui nous rendront heureux.
Mais au final, n’est-ce pas la Vie qui nous guide à chaque instant vers les choix que nous devons faire afin de vivre les expériences qui nous apprendront à mieux aimer, qui nous feront évoluer, qui répondront à l’appel de notre âme?
Plus nous sommes à l’écoute de ce qui se passe en nous, plus les choix à faire apparaissent clairement, facilement, sans embûches, sans efforts. Tout se met en place avec fluidité, les synchronicités se multiplient à une vitesse vertigineuse et les événements se déroulent dans une succession parfaite de miracles successifs. Quand nous éliminons la peur de notre processus décisionnel et que nous laissons l’intuition monter avec cet élan du cœur qui ne ment pas, la Vie se charge de créer exactement ce qu’il faut pour que notre route soit dégagée et magnifique.
Encore aujourd’hui, j’ai été un témoin privilégiée de ces miracles qu’une lumineuse personne que je coache a fait advenir dans sa vie en écoutant sa propre vérité, en honorant son unicité. Et je remercie l’Univers de toujours, toujours répondre « Présent » aux appels de notre âme!
Mettons-nous à l’écoute de ce qui vit en nous, suivons les élans de notre cœur, entendons notre unique vérité intérieure, éliminons la peur de notre système, faisons confiance à la Vie, pleinement, et admirons les miracles se déployer sous nos yeux. Et je remercie l’Univers de toujours, toujours répondre « Présent » à l’appel de notre âme!
Les véritables choix de notre cœur créent les miracles de notre vie!
Sans doute sommes-nous beaucoup à prononcer cette phrase ces temps-ci! « Ah que j’ai hâte » que le confinement soit levé, hâte de revoir nos familles, hâte d’aller dîner dans un resto, de prendre un café avec nos amis, de retourner travailler ou à l’école, hâte de reprendre notre boulot, hâte que l’argent se remette à rentrer, hâte de revoir nos aînés, hâte de ne plus avoir peur d’attraper le virus, hâte au retour à plus de normalité. Et on pourrait allonger la liste à l’infini.
Et pourtant, chaque fois que nous avons hâte à quelque chose, nous ne sommes déjà plus dans le moment présent et nous refusons la réalité actuelle. On tombe dans le piège en toute inconscience! Ce que nous avons à vivre, c’est maintenant qu’il faut le vivre, même si nous pouvons trouver ça long! « Ah que j’ai hâte ! » Cette petite phrase en apparence anodine nous prive du seul maintenant que nous ayons.
En nous projetant sans cesse dans le futur, dont nous ignorons totalement les grandes lignes et les détails, nous ignorons notre présent, le seul moment où tout est possible. Comme la Vie sait ce qu’elle fait, la durée de ces restrictions doit correspondre au temps dont nous avons besoin pour comprendre et intégrer ce qui nous est enseigné. Nous avons besoin de ce temps d’introspection pour réapprendre à vivre au présent justement.
Des prises de consciences importantes nous sont offertes, une révision de nos choix de vie, de nos valeurs, de nos priorités, de nos besoins véritables, de l’importance de certaines personnes dans notre vie. Si nous sommes toujours dans l’expectative de ce qui s’en vient peut-être le mois prochain - ou peut-être pas, rien n’est sûr - alors on se prive du seul moment à notre disposition pour se reconnecter à soi. Ce moment exceptionnel de retour à soi qui nous est offert ne se présentera peut-être plus jamais dans notre vie. Ne le gâchons pas à avoir hâte à ce qui n’existe pas encore. Soyons présents au présent, soyons présents à nous et profitons de ce temps qui semble s’étirer pour approfondir notre spiritualité et notre lien avec notre âme.
Notre époque est confrontée à de nombreux défis : concilier les impératifs de l’économie, de la recherche du bonheur et du respect de l’environnement. Ces impératifs correspondent à trois échelles de temps, le court, le moyen et le long terme, auxquelles se superposent trois types d’intérêts – les nôtres, ceux de nos proches et ceux de tous les êtres.
L’économie et la finance évoluent à un rythme toujours plus rapide. Les marchés boursiers s’envolent et s’écroulent d’un jour à l’autre et la crise du covid-19 que nous vivons en constitue encore une malheureuse illustration. Aucun investisseur n’est prêt à placer son argent dans des bons du Trésor remboursables au bout de cinquante ans ! Ceux qui vivent dans l’aisance rechignent à réduire leur train de vie pour le bien des plus démunis et pour celui des générations à venir, tandis que ceux qui vivent dans le besoin aspirent légitimement à davantage de prospérité, mais aussi à entrer dans une société de consommation qui encourage l’acquisition du superflu.
L’égoïsme est au cœur de la plupart des problèmes: l’écart croissant entre les riches et les pauvres, l’attitude du “chacun pour soi”, qui ne fait qu’augmenter, et l’indifférence à l’égard des générations à venir. Les changements rapides qui se sont produits depuis 1950 ont défini une nouvelle ère pour notre planète, l’Anthropocène, littéralement l’ère des humains. C’est la première fois dans l’histoire du monde où les activités humaines modifient profondément (et, pour l’instant, dégradent) l’ensemble du système qui maintient la vie sur terre.
L’altruisme est ce fil (d’Ariane) qui peut nous permettre de relier naturellement les trois échelles de temps – court, moyen et long termes – en harmonisant leurs exigences. Prenons quelques exemples.
Si chacun d’entre nous cultivait davantage l’altruisme, c’est-à-dire si nous avions plus de considération pour le bien-être d’autrui, les investisseurs, par exemple, ne se livreraient pas à des spéculations sauvages dans le but de récolter de plus gros dividendes en fin d’année. Ils ne spéculeraient pas sur les ressources alimentaires, les semences, l’eau et autres ressources vitales à la survie des populations les plus démunies. S’ils avaient davantage de considération pour la qualité de vie de ceux qui nous entourent, les décideurs et autres acteurs sociaux veilleraient à améliorer les conditions de travail, de vie familiale et sociale, et de bien d’autres aspects de l’existence. Ils seraient amenés à s’interroger sur le fossé qui se creuse toujours plus entre les plus démunis Selon Oxfam, en 2016, le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde a dépassé celui des 99% restants (1). En 2017, 82% de la richesse mondiale créée s'est retrouvée dans les coffres des 1% des plus riches, alors que la moitié de l’humanité n’a rien reçu (2)! Enfin, ces mêmes décideurs pourraient ouvrir les yeux sur le sort de la société dont ils profitent et sur laquelle ils ont bâti leur fortune. Si nous témoignions de plus d’égards pour autrui, nous agirions tous en vue de remédier à l’injustice, à la discrimination et au dénuement. Nous serions amenés à reconsidérer la manière dont nous traitons les espèces animales, les réduisant à n’être que des instruments de notre domination aveugle qui les transforme en produits de consommation. Enfin, si nous faisions preuve de plus de considération pour les générations à venir, nous ne sacrifierions pas aveuglément le monde à nos intérêts éphémères, ne laissant à ceux qui viendront après nous qu’une planète polluée et appauvrie. Nous nous efforcerions au contraire de promouvoir une économie solidaire qui donne une place à la confiance réciproque et valorise les intérêts d’autrui.
Des changements de mentalités importants au sein des sociétés humaines favoriseraient les transformations nécessaires à l’émergence d’une nouvelle économie et de nouveaux modes de vie et de consommation, à la fois plus solidaires et plus responsables vis-à-vis de notre planète et des êtres qui y cohabitent. Nous pourrions envisager la possibilité d’une économie différente, celle que soutiennent maintenant nombre d’économistes modernes (3), une économie qui repose sur les trois piliers de la prospérité véritable : la nature dont nous devons préserver l’intégrité, les activités humaines qui doivent s’épanouir, et les moyens financiers qui permettent d’assurer notre survie et nos besoins matériels raisonnables (4).
Notes
(1) Une économie au service des 1%, Oxfam, Résumé de rapport, 18 janvier 2016
(2) Partager la richesse avec celles et ceux qui la créent, Oxfam International, janvier 2018
(3) Notamment Joseph Stiglitz, Dennis Snower, Richard Layard et Ernst Fehr, ainsi que les acteurs du mouvement du BNB ("bonheur national brut") promulgué par le Bhoutan et maintenant sérieusement envisagé par le Brésil, le Japon et d’autres pays.
(4) Ces trois piliers correspondent au concept de "mutualité" développé par l’économiste Bruno Roche.
La question majeure qui se pose à propos du hasard est de savoir s’il existe ou non, que ce soit en ce qui concerne l’origine de l’univers et de la vie sur Terre, ou à propos de ce qu’il advient dans l’existence de chacun d’entre nous et du devenir de l’humanité dans son ensemble. Nombre de scientifiques font du hasard (et de la nécessité) un facteur déterminant en toute chose et considèrent qu’il est omniprésent. À l’inverse, les mystiques ont tendance à dire qu’il n’existe pas. Qu’en est-il exactement ?
le hasard dans l’univers
Comme la plupart des Rose-Croix, je pense que le hasard n’existe pas, en ce sens que tout effet procède d’une cause. Pour reprendre l’exemple de l’univers, il est le résultat d’un processus d‘autant plus admirable qu’il repose sur des lois qui font l’admiration des savants, notamment des astrophysiciens. Dès lors, comment penser que la Création est due au hasard ou à un concours de circonstances, de même que l’apparition de la vie sur Terre ? Étant donné que l’on « juge un arbre à ses fruits », il paraît évident que l’une et l’autre sont les effets d’une Cause transcendantale, c’est-à-dire d’une Intelligence prodigieuse que les spiritualistes assimilent à Dieu.
Qu’en est-il maintenant du hasard dans l’existence humaine ? D’un point de vue rosicrucien, tout individu vient au monde dans un pays et une famille que son âme a choisis avant même de s’incarner, sachant qu’elle y trouvera les conditions générales qui contribueront le mieux à son évolution spirituelle. Au fur et à mesure qu’il grandit, il en vient à appliquer de plus en plus son libre arbitre et à forger lui-même son destin. Ainsi donc, au-delà des apparences et contrairement à l’opinion courante, ce n’est pas le hasard qui fait que telle personne naît à tel endroit, à tel moment, dans tel milieu… Naturellement, cela ne veut pas dire qu’elle est destinée à vivre définitivement dans le pays où elle est venue au monde.
Le hasard dans l’existence humaine
Tout au long de notre vie, nous faisons des choix qui conditionnent notre existence, tant sur le plan personnel que familial, social, professionnel, etc. Considérer que tout ce qui nous arrive d’heure en heure, de jour en jour et d’année en année est dû au hasard, reviendrait à admettre que nous n’avons pas le libre arbitre et que nous ne pouvons pas influer sur notre avenir. Or, nous sommes en grande partie responsables de ce que nous pensons, disons et faisons au quotidien, et par là-même, de ce qu’il advient dans notre existence, en négatif comme en positif.
S’il est vrai que la vie de chacun d’entre nous est conditionnée en grande partie par ses propres choix, elle comporte néanmoins une part de ce que nous appelons « hasard », en ce sens qu’elle comporte des situations, des événements, des rencontres, etc., qui n’ont apparemment aucun lien direct avec ce que nous avons pu penser, dire ou faire. Lorsque cela a une connotation négative, on parle de « fatalité » ; lorsque cela a une connotation positive, on parle de « providence ». Mais dans les deux cas, cela ne doit rien au hasard, car il y a nécessairement une cause, une origine, une raison, une explication à ce qui nous arrive, même si c’est apparemment malgré nous.
En conclusion, je dirai que le hasard n’existe aux yeux des hommes que parce qu’ils ne peuvent comprendre, ni toutes les causes des événements qui jalonnent leur existence, ni toutes celles des phénomènes qui se produisent dans la nature, et encore moins celles qui sont à l’œuvre dans l’univers. Et dans nombre de cas, il faut voir en lui ce qu’Albert Einstein en a dit, à savoir « le chemin que Dieu emprunte lorsqu’Il veut rester anonyme ».
Dans le même ordre d’idée que mon texte d’hier, je poursuis! Cette période de crise mondiale nous offre quand même des occasions exceptionnelles d’ouverture spirituelle. Si nous le voulons bien, car beaucoup résistent encore à voir autre chose dans cette situation.
Après des semaines de confinement et de restrictions, nous pouvons lire toutes sortes de discussions sur les réseaux sociaux, de commentaires, de jugements, de peurs, d’opinions aussi diamétralement opposées que possible. Nos tentatives pour tenter de discerner le vrai du faux peuvent être extrêmement anxiogènes. Certains décident de porter le flambeau de leurs certitudes, et c’est parfait ainsi. D’autres se laissent submerger par leurs peurs, et c’est tout à fait compréhensible. Des clans d’opinions opposés s’affrontent, se jugent, se dénoncent, s’engueulent même. Mais tout cela peut aussi nous servir à voir comment nous nous sentons, face à nous-mêmes dans ces oppositions marquées.
Peut-être aussi avons-nous eu ce genre de discussions, avec nos amis, notre famille, où nos perceptions déterminaient le degré de nos convictions et de notre détermination à faire valoir nos opinions. Peut-être même des conflits sont-ils nés de ces divergences de points de vue.
Mais à quoi cela nous sert-il, au final? Qu’est--ce que nous sommes en train de défendre? Nos opinions? Nos convictions? Nos idées? Notre image? Nos croyances?
En fait, nous défendons… notre ego! Nous défendons cet espace en nous qui veut toujours avoir raison, qui veut toujours tout savoir en premier, qui cherche toujours à avoir le dernier mot. Mais au détriment de quoi? De notre paix intérieure, de la douceur de nos relations, de la solidité de nos liens interpersonnels, de notre santé psychologique, émotive, de notre estime de soi.
Peut-être est-il temps de constater que finalement, nous n’avons rien à défendre. Nous n’avons pas besoin de défendre quoi que ce soit. Car chaque fois que nous tentons de faire valoir notre point de vue, d’imposer notre vision, de partager ou de protéger nos croyances, nous sommes dans notre mental, nous laissons notre ego gérer notre vie, nos relations, nos discussions, nos pensées, même!
Au point de vue spirituel, nous n’avons strictement rien à défendre. Chacun est libre de penser, de croire, de faire ce qu’il veut. Nous aussi. À quoi bon perdre de l’énergie pour tenter d’imposer notre point de vue? Peut-être, oui, peut-être certains combats valent-ils d’être menés. Peut-être est-ce la mission de certaines personnes, auxquelles j’exprime toute ma gratitude. Mais je ne crois pas que ce soit le lot pour nous tous. Que ressentez-vous face à ces combats? Avez-vous vraiment besoin d’y participer? Sans doute que, pour beaucoup d’entre nous, le fait de trouver, de vivre et de rester dans notre paix intérieure, a-t-il beaucoup plus d’impact et de poids que tous les combats que nous pourrions mener.
Nous avons tous probablement entendu parler de ces moines qui méditent sans arrêt, leur vie durant pour la paix dans le monde. Certains pourraient trouver cela vain et inutile, mais d’autres pourraient y voir une forme d’abnégation et de dévouement extraordinaires. Reste que, profondément, je crois que si chacun d’entre nous peut se remettre en contact avec sa paix intérieure, s’y loger, y rester et émaner à partir de celle-ci, nous pourrions contribuer de merveilleuse façon à la paix dans le mode et dans le cœur des gens.
Par Serge Toussaint | Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix
Comme on le sait, le coronavirus, appelé aussi covid 19, a fait son apparition en Chine, dans la ville de Wuhan, vers la mi-décembre 2019. Selon la version officielle, ce serait un pangolin ou une chauve-souris qui l’aurait transmis à l’homme sur un marché. Une autre source non officielle postule qu’il serait parti d’un laboratoire construit dans cette ville en 2003, dans lequel des recherches étaient entreprises sur les coronavirus, famille de virus dont certains sont mortels. Il appartient à chacun de se faire son opinion à ce sujet, et je me garderai bien d’alimenter toute polémique ; il y en a déjà suffisamment. Cela dit, il est évident que certains scientifiques œuvrant dans le domaine médical jouent les « apprentis sorciers » et sont préoccupés davantage par les profits que peuvent générer leurs « découvertes » que par les questions d’éthique et de sécurité. On peut dire la même chose à propos du nucléaire, qui constitue un danger réel pour le monde entier, sans parler des déchets radioactifs qui ont une durée de vie de plusieurs centaines de milliers d’années et dont on ne sait que faire.
Indépendamment de son origine, cette pandémie a révélé une évidence : le monde n’est désormais qu’un seul pays. Parti de Chine, le coronavirus a parcouru la planète en faisant fi des frontières. Si l’on peut comprendre que certains pays aient fermé les leurs (trop tard ?) dans l’espoir de freiner la propagation entrante ou sortante du virus, cela n’en a mis aucun à l’abri. Quoi qu’il en soit, le retour au nationalisme dans un futur proche, voire à l’isolationnisme, comme certains le réclament avec vigueur, ne permettrait pas d’empêcher un nouveau fléau de ce genre de se répandre sur l’ensemble de la planète (au mieux, cela ralentirait son expansion), mais il renforcerait les égoïsmes individuels et collectifs, et donc les risques de conflits. De mon point de vue, la mondialisation, malgré ses faiblesses et ses dérives, est plutôt une bonne chose, car elle rapproche les êtres humains et contribue à la paix entre les peuples. Néanmoins, il faudrait en changer les fondements politiques et économiques, et faire en sorte qu’elle soit un vecteur de mieux-être pour tous, ce qui suppose qu’elle soit fondée sur la coopération et non sur la compétition.
La « Positio Rose-Croix »
De toute évidence, la pandémie à laquelle le monde est confronté doit conduire tous les gouvernements et tous les peuples à s’interroger profondément sur l’état du monde, ce que les dirigeants de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix ont fait en 2001, il y a près de vingt ans, à travers la « Positio Rose-Croix ». Dans le prologue, il est dit ceci : « L’humanité est à la fois troublée et désemparée. Les progrès immenses qu’elle a accomplis sur le plan matériel ne lui ont pas vraiment apporté le bonheur et ne lui permettent pas d’entrevoir le futur avec sérénité : guerres, famines, épidémies, catastrophes écologiques, crises sociales, atteintes aux libertés fondamentales, autant de maux qui contredisent l’espoir que l’homme avait placé dans son avenir. » S’ensuit dans ce Manifeste une réflexion générale sur la situation du monde (en 2000-2001) dans des domaines aussi divers que l’économie, la politique, la science, la technologie, la religion, l’art, la morale… D’une manière générale, il en ressort que si l’humanité veut s’ouvrir à un bel avenir, elle doit prendre pour devise : « Ecologie – Humanisme – Spiritualité », thème de « L’Appellation Rose-Croix », publiée par l’A.M.O.R.C. en 2014.
La conséquence la plus dramatique de la pandémie est le nombre de personnes qui sont décédées prématurément et qui ont plongé autant de familles dans la peine et le désarroi, d’autant que les funérailles ont été réduites dans tous les pays à leur plus simple expression. Un autre effet très négatif est la fermeture parfois définitive d’un grand nombre d’usines, d’entreprises, de sociétés, de commerces et autres pôles d’emplois et d’activités, ce qui va conduire des millions de personnes à perdre leur emploi et à rejoindre des millions d’autres dans la précarité. C’est toute une économie qu’il va falloir reconstruire, mais ce peut être l’occasion de tenir compte des erreurs du passé et de mettre en place un nouveau « modèle », au sens le plus vertueux du terme. Fondée jusqu’à présent sur la « croissance », elle n’a eu de cesse d’inciter les populations à consommer toujours davantage, de manière à produire toujours plus. En application de ce dogme, on a délocalisé, machinisé, robotisé, développé à l’excès l’intelligence artificielle…, ce qui a déshumanisé la société, l’a fragilisée et l’a rendue encore plus inégalitaire. Quant à l’argent, il n’a peut-être jamais autant été un agent de cupidité et de corruption, au mépris des valeurs éthiques les plus élémentaires.
Les effets positifs de la pandémie
Mais la pandémie a eu aussi des effets positifs : de nombreuses personnes se sont recentrées sur elles-mêmes et se sont posé des questions existentielles : la vie a-t-elle un sens ? Qu’en est-il de la mort ? Avons-nous une destinée ? Que penser de la fatalité ?… Par ailleurs, beaucoup ont pris conscience de la fragilité du monde et de l’état de folie dans lequel il se trouve depuis trop longtemps. Sans parler du dévouement et de l’abnégation du personnel médical et paramédical, on a vu réapparaître des attitudes et des gestes qui étaient depuis longtemps en voie de disparition : courtoisie, gentillesse, patience, entraide, sourire, compassion… Sur le plan écologique, les émissions de gaz à effet de serre et de particules fines ont chuté. Les forêts ont respiré librement le temps d’un printemps, et des millions d’arbres n’ont pas été coupés. La pêche étant quasiment à l’arrêt, les coraux et les fonds marins se sont quelque peu reconstitués. Les fleuves, les mers et les océans ont pu se « reposer » et se « ressourcer ». La flore et la faune ont bénéficié d’un répit bénéfique dans la plupart des pays, etc. La preuve nous est ainsi donnée que si elle le veut vraiment, l’humanité peut diminuer l’impact négatif qu’elle a sur la nature et lui permettre de se régénérer. Il suffit de lui en donner le temps.
L’Apocalypse
On a parlé de l’« Apocalypse » à propos de la pandémie. Si besoin est, rappelons que dans la Bible, ce terme désigne le récit que Jean l’Evangéliste fait de la fin du monde. Il est pour moi évident que ce récit est allégorique et ne se rapporte pas à la situation actuelle de l’humanité. Ce qu’elle vit depuis quelques mois n’a donc rien d’apocalyptique, au sens biblique du terme ; il ne s’agit pas non plus d’un Châtiment divin, comme certains le prétendent. Cela dit, nous pouvons espérer et souhaiter que cette épreuve collective soit « un mal pour un bien » et donne lieu à des prises de conscience et des changement salutaires qui marqueront le début d’un autre monde, d’un monde nouveau, fondé sur ce que les êtres humains peuvent exprimer de meilleur sur les plans individuel et collectif. Alors, le mot « Apocalypse » prendra tout son sens, puisqu’il veut dire littéralement « Révélation ». Mais pour qu’il en soit ainsi, il faut qu’ils se livrent à une profonde introspection, n’oublient pas ce qui est arrivé, et cessent de se comporter eux-mêmes comme des coronavirus à l’égard de notre planète. Sinon, il est évident que de nouvelles catastrophes sanitaires, scientifiques, nucléaires ou technologiques se produiront, avec encore plus de conséquences dramatiques.
À n’en pas douter, on va vouloir, dans les prochaines semaines et les prochains mois, trouver les responsables de la pandémie, de sa propagation, des décès qu’elle a provoqués… La « chasse aux sorcières et aux boucs émissaires » a déjà commencé sur internet et dans certains médias, non sans arrière-pensées politiques, idéologiques, corporatistes, complotistes, opportunistes et autres. Les révisionnistes en tous genres vont s’employer à refaire l’histoire de cette pandémie et à expliquer à qui voudra les lire et les écouter ce qu’il aurait fallu faire et ne pas faire, dire et ne pas dire, pour qu’elle n’arrive jamais, soit endiguée rapidement et fasse beaucoup moins de victimes, voire aucune. En ces temps où l’on aime tant polémiquer et donner son avis, souvent de façon anonyme sur les réseaux sociaux, rien n’est plus tentant que de refaire ce qui, pourtant, ne peut plus être changé. Tous pays confondus, il est évident que des erreurs plus ou moins graves ont été commises à différents niveaux et dans divers domaines, et qu’il faudra en tirer des leçons pour l’avenir. Mais ne sommes-nous pas tous en partie responsables de la situation actuelle du monde ? N’avons-nous pas nous-mêmes à changer dans notre manière de penser et de nous comporter ?
Nous déplorons tous la présence de tant de violence dans notre monde. Nous dénonçons haut et fort tous ces crimes inadmissibles, quels qu’ils soient. Nous sommes outrés de notre sentiment d’impuissance face à autant d’agressivité, de haine, de colère, de jugements, de rejets.
Et pourtant, nous entretenons nous-mêmes des sentiments agressifs ou colériques à l’égard de certaines personnes. Nous gardons rancune, refusant de pardonner, nous justifiant de l’inadmissibilité de certains gestes commis à notre encontre.
Mais pire encore, nous nous faisons constamment violence envers nous-mêmes : nous condamnant pour quelques gestes commis dans un moment de souffrance; exigeant plus de nous que ce que nous pouvons nous donner; nous poussant souvent au-delà de nos limites physiques ou mentales; nous obligeant à accepter ce qui semble inacceptable aux yeux des autres; nous jugeant nous-mêmes de ne pas être à la hauteur de ce que nous croyons devoir être.
Avant de condamner la violence des autres, si nous commencions plutôt par cesser de nous faire violence jour après jour? Si nous nous comportions plutôt comme si nous étions notre meilleur ami? Si nous tentions d’être bons envers-nous-mêmes, acceptant que nos limites actuelles ne correspondent peut-être pas à ce que nous voudrions qu’elles soient mais que c’est le mieux que nous puissions faire actuellement?
La violence dans le monde ne pourra pas cesser tant que nous nous ferons violence à nous-mêmes. Pour changer le monde, commençons par nous changer nous-mêmes. Pour amener plus d’amour en ce monde, commençons par nous aimer mieux et davantage; commençons par nous pardonner à nous-mêmes cette dureté que nous avons à notre égard. Faisons l’éloge de la douceur en l’appliquant d’abord à la manière dont nous nous traitons, dont nous nous jugeons, dont nous prenons soin de nous.
Pour un monde meilleur, commençons par être meilleurs vis-à-vis nous-mêmes. Tout part de nous. Tour commence par nous. Semons plus d’amour en nous aimant davantage. C’est ce que nous pouvons tous faire à notre échelle dès maintenant. Pas de justification, pas de « oui mais », pas de « mais si… ». Aimons-nous mieux : cela fera déjà une différence majeure.
Que ce soit physiquement ou psychiquement, la vigilance, l’attention sont indispensables. Vous manquez d’attention ? Vous allez faire un geste maladroit, vous heurter à un obstacle, tomber… Ni votre savoir, ni votre fortune, ni vos vertus ne vous préserveront.
Combien de gens remarquables ont été victimes d’accidents provoqués par leur manque d’attention ! Les malfaiteurs, eux, conscients qu’ils peuvent toujours se faire surprendre, sont extrêmement vigilants, et c’est ainsi qu’ils échappent souvent aux poursuites.
Alors, pourquoi laisser la vigilance aux malfaiteurs ? Vous vous imaginez que votre innocence, votre bonne volonté, vous attireront automatiquement la protection divine ? Non, si vous êtes négligent, rien ni personne ne vous mettra à l’abri.
Vous direz : « Mais si je me confie à Dieu, si je L’aime, Il me protégera. » Sans doute, mais si vous n’êtes pas vigilant, même votre amour pour Dieu ne vous sauvera pas.
Il vous dira : « Tu m’aimes ? C’est très bien, mais je ne suis pas là pour garder ta demeure et ta personne. » Ni votre amour, ni vos bonnes qualités ne peuvent vous dispenser d’être vigilant. Et c’est encore plus vrai dans le plan psychique.
Plusieurs d’entre vous me disent apprécier mes « pensées positives » contenues dans mes textes. Pourtant, ce ne sont pas des pensées positives que je vous livre ici jour après jour. C'est la Vie qui est positive et dont je vous parle!
Si c’était des pensées positives, cela ressemblerait à de la pensée magique, à des phrases toutes faites pour encourager, à des mots qui sonnent creux et que l’on retrouve partout sans substance réelle. Et bien que les pensées positives, les mots d’encouragement et les phrases d’espoir puissent être inspirantes, elles ont besoin de l’expérience pour se matérialiser et devenir porteuses d’occasion de croissance.
Ainsi, lorsque j’écris que la Vie sait toujours ce qu’elle fait, qu’il y a des cadeaux dans toute situation, que la résistance fait souffrir mais que l’accueil fait grandir, il ne s’agit pas de pensées positives mais d’expériences réelles et vécues que je vous partage, expériences vécues aussi évidemment par beaucoup d’entre vous et par de nombreuses personnes à travers le monde et à travers les âges.
Dans notre propre chaire, nous pouvons ressentir toute la souffrance de refuser ce qui se passe car nous aurions voulu un autre dénouement à une situation. Mais dans notre propre chaire aussi et dans notre âme, nous pouvons vivre toute la libération que nous apporte l’ouverture à ce qui est, sans y opposer notre déni.
Dans notre vie, nous avons probablement tous vécu des événements difficiles, des expériences que nous considérions comme douloureuses mais qui, au final et avec le recul, se sont avérées de vraies bénédictions, soit en nous protégeant d’un désastre encore pire, soit en nous offrant une occasion exceptionnelle de grandir, de guérir, soit en nous permettant de faire un virage bénéfique majeur dans notre vie. Ainsi, nous savons au fond de notre cœur que la Vie sait toujours mieux que nous ce dont nous avons besoin à chaque instant et qu’elle nous offre toujours exactement ce qui est nécessaire à notre évolution en ce moment.
Nous pouvons réévaluer l’ensemble des expériences de notre vie et y trouver le cadeau que chacune d’entre elles nous a laissé.
Chaque fois que la souffrance est présente, demandons-nous à quoi nous résistons. Bien sûr que nous préférerions tous que ce virus n’existe pas. Mais puisqu’il existe, c’est qu’il est aussi porteur de messages importants pour l’humanité qui est touchée, et pour chacun d’entre nous aussi. Bien sûr que nous aurions préféré que notre couple traverse les années en nageant dans le bonheur, mais si nous avons connu une rupture, c’est que quelque chose de mieux nous attend, ou qu’une période d’introspection et nécessaire à notre évolution spirituelle.
Ce n’est pas de la pensée positive que de savoir que chaque événement sert notre évolution, que chaque personne rencontrée nous reflète un aspect de nous que nous devons démasquer, que chaque irritation nous indique une blessure à guérir, un nœud à dénouer. Cela, c’est l’expérience de la Vie, celle que chacun d’entre nous est appelé à faire jour après jour, en toute conscience, avec le plus d’humilité possible car nous sommes ici sur terre pour évoluer et d’apprendre à redécouvrir qui nous sommes vraiment. C’est le chemin sur lequel nous avançons inlassablement, peu importe les événements que nous rencontrons. C’est la Foi que nous avons envers la grande sagesse de la Vie. Sagesse que nous développons à notre tour petit à petit.
C’est l’expérience de Vie qui nous fait grandir, qui nous ouvre le cœur et qui assure notre évolution spirituelle. Et c’est en l’incarnant pleinement que nous avons le plus d’impact autour de nous.