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17 août 2015 1 17 /08 /août /2015 07:55
En tant qu'individu…

 

 

 

En tant qu'individu nous nous identifions à notre corps physique, à nos émotions, nos pensées, nos croyances, notre mémoire, notre savoir, etc... Cela crée le sentiment du "moi" limité et séparé.

 

 

 

Nous allons alors nous demander qui nous sommes réellement et notre pensée qui est limitée et qui est à la source de ce "moi" va adopter des stratagèmes pour découvrir qui se tient réellement derrière la pensée.

 

 

Seulement, tant que nous écouterons notre pensée, nous tournerons en rond dans cet espace limité. Bien sûr nous adopterons de nouvelles croyances en nous disant : Ceci est bien et ceci n'est pas bien pour mon chemin spirituel et notre ego se vêtira alors d'une plus belle image mais ce n'en sera pas moins une image faite de nos constructions mentales et nos conditionnements.

 

 

 

Alors ayant tourné et tourné en rond dans cet espace limité arrive un jour où nous cessons d'alimenter les pensées, simplement en nous donnant l'autorisation de ne pas les juger, de ne pas tenter de les capturer ou de les chasser, de ne pas les analyser ni les contrôler.

 

 

 

Le penseur s'efface alors en douceur, la pensée devient plus subtile et s'évapore laissant se révéler le silence infini de la conscience.

 

 

Nous sommes tellement habitués à entendre le vacarme perpétuel du mental que nous n'avons plus conscience qu'en arrière plan existe un monde infini de tranquillité.

 

 

C'est un peu comme le bruit de la ville, nous finissons par ne plus y prêter attention et dès que nous allons en montagne nous prenons à nouveau conscience du silence et du calme, pourtant même en ville le silence est sous-jacent au vacarme.

 

 

Tout le monde à un moment ou un autre a déjà ressenti ce calme infini mais lorsqu'il survient, la pensée se remet aussitôt en route pour tenter de capturer cet instant, cette douce sensation, afin de pouvoir la vivre le plus longtemps possible ou de pouvoir la revivre plus tard, alors cela nous échappe instantanément car nous sommes revenus dans le cadre limité du mental.

 

 

Lorsque nous sommes simplement là, pleinement attentifs, sans rien attendre, sans tenter de retenir cet instant ou d'y échapper, sans analyse, sans contrôle, alors l'observateur s'efface, le penseur s'efface, celui qui est attentif s'efface.

 

 

 

Ne reste plus que l'observation elle-même, l'attention éclairée de la conscience.

 

 

La beauté lumineuse de ce qui Est, rayonne alors de toute sa Splendeur.

 

 

Alors oui, en cet instant, cet instant présent et éternel, hors du temps, nous réalisons que de toute éternité nous sommes cela, cela a toujours été et sera toujours, non pas dans un continuum temps mais hors du temps.

 

 

Sur le plan de la forme et de l'identité, je suis un individu soumis aux lois du changement et sur le plan de l'absolu je suis cela, alors nous pouvons dire que le chemin ou que le fait d'atteindre un état de réalisation est une illusion, un concept, une idée créée par la pensée.

 

Est-ce que vous y croyez ?

 

Hahahahaha….est-ce que votre pensée est en train de dire : Ceci me semble bien ou juste, ceci pourrait me servir et cela je le laisse de côté ?

 

Voyez comment fonctionne la pensée plutôt que de croire ou de ne pas croire ce que je viens d'écrire.

 

 

www.eternelpresent.ch

En tant qu'individu…
En tant qu'individu…
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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 21:50
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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 21:35
A propos des miracles

 

 

 

La notion de miracle existe depuis toujours dans toutes les religions et constitue pour nombre d’entre elles le fondement de leur credo. Dans le Christianisme, le plus grand de tous est la résurrection du Christ, sur laquelle repose la foi chrétienne. On peut également mentionner la conception et la naissance miraculeuses de Bouddha, dont on dit qu’il parla et marcha dès qu’il vint au monde. Rappelons également que Moïse (« sauvé des eaux ») fit s’ouvrir la mer Rouge pour fuir avec son peuple vers Israël, la terre promise. Quant à Mahomet, la tradition islamique rapporte qu’il s’éleva corps et âme, au moment de sa mort, porté par un magnifique cheval blanc.

 

 

 

Quelle qu’en soit la nature réelle, les miracles associés aux prophètes et aux messies qui ont donné naissance aux grandes religions ont contribué à les diviniser, c’est-à-dire à faire d’eux des êtres exceptionnels, directement missionnés et inspirés par Dieu lui-même. Par extension, cette divinisation a eu pour effet de cultiver la foi et la ferveur des fidèles. De nos jours encore, la plupart d’entre eux croient aux miracles dont fait état la religion qu’ils suivent, et c’est cette croyance qui alimente en grande partie leur adhésion au credo correspondant. Ceci est naturellement respectable, d’autant que la vie et l’œuvre des personnages qui ont marqué l’histoire des religions montrent qu’ils ont été des êtres d’exception. Le seul fait qu’ils aient donné lieu à des cultes suivis par des centaines de millions de personnes est en soi “miraculeux”.

 

 

 

Sans vouloir porter atteinte aux religions, et comme c’est le cas de la plupart des Rose-Croix, je pense néanmoins que la plupart des miracles auxquels elles se réfèrent correspondent à des faits symboliques ou allégoriques. À titre d’exemple, je ne crois pas que Mahomet, pas plus que Jésus, soit monté corps et âme au ciel à quelque moment de leur vie. Il faut voir dans ce miracle la volonté de symboliser l’élévation spirituelle qu’ils avaient atteinte au cours de leur ministère. Dans le même ordre d’idée, la rencontre physique entre Moïse et Dieu sur le mont Sinaï est selon moi une allégorie qui traduit l’illumination que le premier reçut du Second. Et s’il est dit que Bouddha a salué les quatre points cardinaux juste après sa naissance, c’est pour donner à sa mission un caractère universel.

 

 

Qu’en est-il des miracles qui correspondent à des faits qui se sont vraiment déroulés ? De mon point de vue, nous les considérons comme tels parce que nous sommes incapables de comprendre ce qui les a rendus possibles. Cela ne veut pas dire pour autant qu’ils ont une origine surnaturelle. C’est ainsi que des pratiques ou des phénomènes qui nous semblent naturels de nos jours auraient paru miraculeux dans les siècles passés : produire de la lumière, voler dans un avion, se déplacer dans une automobile, écouter la radio, utiliser Internet, faire une radiographie, transplanter un organe, etc. De même, nous savons désormais que le déplacement du soleil dans le ciel, l’alternance des marées, la succession des saisons, les éclipses, la rotation des planètes, etc., ne tiennent pas du miracle.

 

 

D’une manière générale, les miracles correspondent à des lois divines, au sens de lois naturelles, universelles et spirituelles, que les hommes ne comprennent pas au moment où elles se manifestent à travers un événement ou un phénomène dit “miraculeux”. Grâce au travail des scientifiques et des mystiques, ces lois livrent de plus en plus leurs secrets, de sorte que de nombreux miracles “se démiraculisent“ au fil du temps. Cela dit, nous ne serons jamais en mesure de comprendre tous les mystères auxquels nous sommes confrontés, de sorte qu’il existera toujours des miracles dans l’esprit des gens. En cela, les plus universels et les plus insaisissables pour nous restent la Création elle-même et l’apparition de l’homme sur Terre.

 

Serge Toussaint Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-des-miracles/

A propos des miracles
A propos des miracles
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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 08:58
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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 08:34

 

 

J’ai reçu cette émouvante histoire de ma sœur de cœur, je la partage avec vous chers abonnés (es) et chers visiteurs (ses).

Le chameau qui pleure ...+ Vidéo

 

 

 

Extraordinaire d'émotion et de sensibilité

 

 

Nous sommes en Mongolie au 21ième siècle. Une chamelle se désintéresse totalement du petit qu'elle vient de mettre bas. Trop de souffrance ?... La caméra filme alors la terrifiante distance qui s'installe entre la chamelle et son rejeton, les tétées empêchées, la fragilité et le rejet.

 

 

Devant les larmes du chameau abandonné, les hommes constatent leur impuissance et s'en remettent à la tradition : - Ils font venir un violoniste, qui, en costume traditionnel, devra tenter d'émouvoir la chamelle, et permettre la réconciliation entre la mère et l'enfant.

 

 

La séquence de rite est tout simplement hallucinante : - Cette séance de musicothérapie en plein désert relève du mystique, et les hommes sont les témoins patients et concentrés d'une nature impérieuse, qui les dépasse et qu'ils respectent. Tout dans le film provoque l'émotion, ou l'émerveillement, sentiments préservés de tout larmoiement par la distance documentaire.

 

 

Et malgré quelques mouvements de caméra un peu intempestifs dans les gros plans, les réalisateurs réussissent à enchanter leurs spectateurs, tout en livrant un regard intelligent et extrêmement pertinent sur une civilisation tout entière, qui fait le grand écart entre les traditions et les mirages du progrès.

 

 

L'Histoire du chameau qui pleure traite avec simplicité de la fragilité de l'enfance, du sentiment d'abandon qui taraude l'existence, et d'un instinct maternel pas toujours évident, tant chez l'animal que chez l'homme.

 

Voici la vidéo A regarder jusqu'au bout, très émouvant avec le son si possible.

 

 

Le chameau qui pleure ...+ Vidéo
Le chameau qui pleure ...+ Vidéo
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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 07:47
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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 07:36
Vivre le moment présent

 

 

 

Vivre le moment présent, c’est être attentif et réceptif à la Vie, telle qu’elle s’offre à nous ; c’est faire en sorte que la pensée soit au même diapason que le corps ; C’est vivre « ici et maintenant ».

 

Comme notre attention ou notre conscience ne peut être à deux endroits à la fois, nous ne pouvons être attentifs à ce qui se passe autour de nous si nous sommes dans nos pensées ; pas plus que nous ne pouvons être dans nos pensées si nous sommes pleinement attentifs à ce qui se passe autour de nous. Une fois que nous savons ça, nous avons les clés pour sortir de notre mental et nous reconnecter à l’instant présent.

 

 

 

Il suffit donc de fixer son attention sur ce qui se passe à l’extérieur de nous, c’est-à-dire ce qui nous entoure. Voyons la lumière, les formes, les couleurs, les textures. Écoutons les bruits sans les juger. Entendons le silence qui les anime. Touchons quelque chose, n’importe quoi, sentons et reconnaissons leur essence. Sentons le mouvement de l’air qui entre et sort de nos poumons.

 

 

 

 

Une autre façon d’y arriver est celle-ci : Tout en prenant conscience de nos pensées, nos paroles, nos gestes et nos actes, décrivons mentalement ce que nous sommes en train de faire, un peu comme si nous en faisions la narration à quelqu’un.

 

Exemple : « Je prends mes clés, j’ouvre la porte de ma voiture, j’y dépose mes achats, j’ajuste mon rétroviseur, etc. » En mettant ainsi tous nos sens en éveil, notre mental se tait, laissant place à une présence, un calme, une paix en nous.

 

 

Tout ce que nous n’aurons jamais à affronter et à envisager dans la vie réelle, c’est cet instant, alors que nous ne pouvons le faire dans le cas de projections mentales imaginaires. Demandons-nous quel « problème » nous avons à l’instant, et non celui que nous aurons l’an prochain, demain ou dans cinq minutes ?

 

 

 Qu’est-ce qui ne va pas en ce moment ? Nous pouvons composer avec le présent, mais jamais avec le futur. Et nous n’avons pas à le faire puisque la solution ou la ressource se présentera à nous au moment opportun.

 

 

« L’instant présent est le seul qui nous appartient. C’est lui qui devient la piste désignée à tout nouveau départ et qui détermine notre vie future. La vie, c’est maintenant ! »

 

Louis-Marie Parent

 

www.lapetitedouceur.org

Vivre le moment présent
Vivre le moment présent
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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 04:38
Pensée de Charlie Chaplin!

 

 

 

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai!

 

 

J’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment.

Et alors, j’ai pu me relaxer.

Aujourd’hui je sais que cela s’appelle…

l’Estime de soi.

 

 

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai.

J’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.

Aujourd’hui je sais que cela s’appelle…

l’Authenticité.

 

 

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai.

J’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…

La Maturité.

 

 

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai.

J’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…

Le Respect.

 

 

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai.

J’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.

Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…

L’Amour propre.

 

 

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai.

J’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les mégaprojets du futur.

Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime quand cela me plait et à mon rythme.

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…

La Simplicité.

 

 

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai.

J’ai cessé de chercher à avoir toujours raison, et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.

Aujourd’hui, j’ai découvert …

L’Humilité.

 

 

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai.

J’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.

Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.

Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.

Et cela s’appelle…

La Plénitude.

 

 

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai.

J’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.

Mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient une alliée très précieuse !

Tout ceci, c’est…

Le Savoir vivre.

 

 

Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter.

 

Du chaos naissent les étoiles.

 

Charlie Chaplin.

 

http://cartespostales.chezmaya.com/v2/component/zoo/item/pensee-de-charlie-chaplin.html

 

 

 

 

 

 

Pensée de Charlie Chaplin!
Pensée de Charlie Chaplin!
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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 09:07

 

 

 

 

 

 

Bonjour chers abonnés (es) et chers visiteurs(es)

 

Juste une info avant le texte de cette semaine.

 

Je vous souhaite de bonnes vacances si vous partez .

 

Pour ceux et celles qui ne partent pas ,

 

il y aura , jusqu'à  fin août qu'un article par semaine

 

et ce sera le lundi .

 

Avec toute mon amitié

 

Micheline

 

 

 

Tu es sur une barque…

 

 

 

Tu es sur une barque, naviguant sur le fleuve de la vie.

 

Sur ta droite défile un paysage magnifique, il y a là des arbres majestueux, des fleurs, des pétales qui s'envolent avec la douce brise, des oiseaux et des papillons, toutes sortes d'animaux qui courent, sautent, gambadent allègrement, le ciel est bleu azur et il y règne une profonde quiétude.

 

 

Sur ta gauche, le paysage est tout autre, tout n'est que désolation et tristesse, il y a eu là de multiples tremblements de terre et tout a brûlé.

 

Le ciel est obscurci par d'épais nuages noirs et le tonnerre gronde.

 

Parfois tu débarques et poses tes pieds sur l'une ou l'autre de ces rives mais ta barque est toujours là à t'attendre et tu as toujours le choix de remonter et de continuer à naviguer au centre de ta vie en laissant simplement défiler les deux rives sans en être affecté.

 

Aucune des deux rives ne peut disparaître, elles sont la réalité de notre monde, elles sont la dualité du monde physique mais néanmoins nous pouvons être en paix sur notre barque tant que nous les acceptons autant l'une que l'autre.

 

Ne cherche pas à extirper la tristesse, la tristesse est là, vouloir l'extirper est un signe de refus, de résistance à ce qui est présent, de lutte et de conflit, ce qui engendre un climat intérieur de profond malaise en plus de la tristesse qui elle, est toujours là.

 

Nous pouvons être profondément triste et en paix.

 

Etre en paix, ne signifie pas forcément être heureux.

 

Nous pouvons être en paix et ressentir de la tristesse, mais si nous sommes en paix avec cette tristesse, que nous acceptons qu'elle se manifeste en nous, alors cette tristesse sera perçue comme un nuage qui traverse notre ciel intérieur et si aucune résistance ne vient l'entraver alors elle ne fera que passer.

 

Comment la lumière arrive à se faire un passage dans un coeur aussi triste ?

 

La vie trouve toujours son chemin pour se manifester, comme après un tremblement de terre ou tout a brûlé, il n'y a plus rien et pourtant après quelques temps apparaissent à nouveau des jeunes pousses, des herbes, des fleurs, les insectes reviennent et les animaux aussi et bientôt la vie reprend ses droits comme si de rien n'était.

 

Il en va de même pour la lumière, elle trouve toujours son chemin pour se manifester, même lorsqu'une montagne s'écroule, la lumière trouve toujours un passage au travers des failles et des fissures.

 

Tes blessures et ta souffrance sont les failles par lesquelles se manifeste la lumière en ton cœur.

 

Nous ne sommes jamais aussi près du lâcher prise et de la véritable paix que lorsque nous portons de grandes blessures et une grande souffrance car ces failles-là sont un passage direct vers la paix intérieure.

 

C'est ainsi que bon nombre d'entre nous ont trouvé la clef qui ouvre la porte de l'Eternel Présent.

 

www.eternelpresent.ch

 

 

 

 

Tu es sur une barque…
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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 07:28
Le mental

 

Le mental est un outil fabuleux pour fonctionner dans le monde, il doit être à notre service et pas nous au sien.

 

Qu'y a t-il entre deux pensées ?

 

Pourquoi nous est-il si difficile d'être ?

 

Le mental crée des pensées sans cesse car il n'aime pas l'inconnu que ce vide silencieux lui laisse entrevoir.

 

C'est le même processus qui se passe lorsque nous sommes avec quelqu'un et que personne ne dit mot.

 

La plupart des gens commencent à ressentir un malaise dans cette non communication et le mental cherche par tous les moyens à fuir cela.

 

Or, si nous nous laissons simplement aller à ressentir ce moment de silence, la communication passe par d'autres circuits.

 

Nous nous sentons juste bien d'être là, en ce moment, sans toujours avoir besoin de mettre des mots qui nous coupent de ce que nous ressentons.

 

Le mental a toujours besoin de combler le silence et entretient sans cesse une activité de fond. Cette activité mentale est fatigante mais nous nous en rendons même pas compte.

 

C'est comme quand nous sommes dans un lieu très bruyant, nous nous habituons au fond sonore mais lorsque le silence se fait, tout d'un coup nous ressentons un calme et un bien être.

 

Le mental cherche toujours à garder le contrôle, car au fond c'est bien lui qui a créé au fil du temps ce que nous "pensons" être, notre ego, le sens du "moi".

 

Toutes nos opinions, nos croyances, nos valeurs, nos jugements, nos peurs, tout cela le mental l'a créé au travers de nos conditionnements sociaux, éducatifs, culturels et religieux.

 

Toutes les expériences vécues, bonnes ou mauvaises ont été analysées, passées au crible, filtrées et classées par le mental. Cela a créé et crée notre identité à laquelle nous nous identifions sans cesse.

 

Se placer en tant qu'observateur de nos pensées, nous fait prendre un peu de recul face aux événements, aux émotions, aux situations de la vie quotidienne.

 

Observez comment le mental réagit face aux différentes situations.

 

Placez-vous en observateur curieux. Remarquez comme le mental est prompt à réagir, juger, étiqueter, analyser, créer des peurs inutiles et résister à ce que la vie vous offre dans l'instant présent.

 

Observez sans entrer dans le jeu du mental, n'analysez pas ce que vous observez, n'essayez pas de chasser vos pensées. C'est un accueil total de ce qui est, c'est un lâcher-prise sur ce qui est présent à l'instant en vous. Prenez conscience de la différence entre l'agitation de la pensée et le calme de la présence.

 

Le mental a une forte tendance à résister à ce qui est, il lui est très difficile de lâcher prise. Prenons un exemple concret :

 

Un individu fait la queue à un guichet et il y a beaucoup de monde. Il s'impatiente, il aimerait que ça aille plus vite. Son mental crée de la résistance face à cette situation. Il aimerait que cela se passe différemment, son mental résiste à ce qui est. Cette résistance crée en lui de la négativité, une sensation de mal être et de stress l'envahit et cela rend la situation bien plus pénible encore.

 

Pourquoi fait-il ça ?

L'individu n'en est même pas conscient. Choisirait-il consciemment de se créer du stress et de la négativité ? Non, c'est le mental inconscient qui crée cette résistance Inconsciemment, le mental croit qu'en résistant de la sorte cela fera changer les choses. Or, nous savons très bien que cela ne change rien de s'énerver. Nous nous faisons du mal à nous-mêmes en refusant d'accepter la réalité.

 

Le facteur temps du mental est une source de souffrance. Nous ramenons le passé dans l'instant présent en repensant et ressassant sans cesse des événements qui ne se sont pas déroulés tels que nous aurions souhaité et nous nous projetons dans le futur en nous demandant comment nous allons faire pour vivre avec ceci ou sans cela.

 

Il existe un sentier silencieux qui se faufile entre deux pensées et qui ouvre sur l'espace infini de la conscience et voilà que notre présence se révèle, elle est comme un océan limpide et clair d'où coule une source inépuisable d'amour.

 

Alors les pensées s'inclinent et s'écartent pour laisser couler la lumière de la conscience dans toutes les parties de notre être, jusque dans les moindres cellules de notre corps.

 

Cet Amour qui coule en nous soigne toutes les blessures et nous libère des chaînes du passé et du futur.

 

Texte de Totem –

 

www.eternelpresent.ch

 

Le mental
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