Diane Gagnon - Auteur,
Coach, Conférencière
Plus on se libère de nos conditionnements et de nos programmations, plus nous nous rapprochons de Ce que nous sommes vraiment. Un à un, nous enlevons les voiles qui nous empêchent de voir notre propre Vérité. Alors que jusqu’ici, nous avons surtout vécu en fonction de nos croyances, de nos pensées et de nos conditionnements, plus nous nous dépouillons et plus nous constatons que nous ne pouvons plus continuer à porter tous ces masques :
• Le masque de la personne gentille
• De la personne qui n’ose pas s’affirmer pour ne pas déplaire ou fâcher
• De la personne compréhensive alors que ça bout à l’intérieur
• De la personne qui rit quand on fait des blagues sur son compte alors qu’elle a envie de pleurer
• De la personne forte alors qu’elle est épuisée
• De celle (la personne) qui nie ses propres besoins pour ne pas déranger les autres
• De celle qui n’ose pas dire non
• De celle qui se laisse marcher sur les pieds
• De celle qui défend toutes les justes causes alors qu’au fond, elle a peur de se sentir inutile
• De celle qui rugit fort alors que la peur lui déchire les tripes
Et de nombreux autres masques que nous connaissons tous car chacun d’entre nous pourrait continuer la liste des masques dont nous nous affublons par besoin inassouvi d’être aimés.
Et pourtant, chacun de ces masques cachent Ce que nous sommes réellement. Chaque fois que nous renonçons à un conditionnement, nous acceptons un peu plus de nous montrer tels que nous sommes. Et, de ce fait, nous apprenons ainsi à être de plus en plus verticaux, droits, vrais.
Ce n’est pas toujours facile d’être vrais : on peut déplaire, décevoir, faire de la peine, être jugés. Mais c’est le prix à payer pour être authentiques. Chaque fois que nous affirmons notre verticalité, malgré le défi que cela représente, nous nous libérons un peu plus des jougs qui nous tenaient enfermés dans des cases bien trop petites pour Ce que nous sommes.
Apprendre à être vrais, un pas à la fois, nous libère de la peur du jugement. Et une fois que nous avons commencé à être de plus en plus vrais, il est impossible de revenir en arrière, car le goût de l’authenticité demeure en nous pour toujours. C’est un défi d’être vertical, mais c’est un appel puissant à la Liberté, toujours de plus en plus proches de l’Éveil à Ce que nous sommes vraiment.
Pensée de la semaine
Moine bouddhiste Humanitaire
T Texte de : Matthieu Ricard
Pacifié et détendu en cet état de liberté, j'atteins l'immensité de la dimension absolue, inconditionné, au delà des concepts. L'esprit rendu à lui-même, ample comme l'espace, transparent et serein, les attaches douloureuses et vénéneuses du labeur mental se dénouent d'elles-mêmes. Lorsque je demeure en cet état, ciel immense et limpide, je connais une félicité au-delà du mot, de la pensée ou de l'expression. Joie absolue !
Shabkar