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17 juin 2023 6 17 /06 /juin /2023 08:36

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

En effet, ce n’est pas ce qu’on a vécu qui compte, c’est ce qu’on CROIT avoir vécu! Ce sont toutes les histoires que nous nous racontons à propos de ce que nous avons vécu, comme à propos de ce qui nous arrive maintenant, qui détermine notre niveau de bien-être. Tous les filtres que nous avons ajoutés sur nos histoires pour nous rendre plus intéressants, parfois pour être davantage victimes, parfois pour être un plus grand héros, teintent ce que nous croyons être notre vie.

Rares sont les gens qui accueillent la réalité telle qu’elle est, sans se raconter d’histoires, sans l’interpréter, sans la juger, ni y résister mais seulement en l’accueillant telle qu’elle est. Et pourtant, c’est en accueillant tout sans faire d’histoires que nous découvrons la vraie Liberté.

Même dans nos fratries, un même événement aura été vécu de façon tellement différente par chacun qu’il est difficile de croire que nous ayons vécu le même événement. Nos enfants adultes ont parfois des souvenirs de leur enfance qui sont complètement différents de ce que nous avons observé. De nombreux conflits interpersonnels émergent le plus souvent non pas de ce qui a réellement été vécu, mais de la manière dont chacun l’a interprété et des histoires qu’il s’est raconté à propos d’un événement, d’une parole, et même d’un silence!

Ce sont toutes ces histoires, ces jugements, ces interprétations qui nous font souffrir tout au long de notre vie. Plutôt que de voir la réalité en face, nous alimentons dans notre mental cette histoire qui finit par prendre des proportions hors de contrôle parfois même face à un non-événement :« il ne m’a pas salué, il doit m’en vouloir, je n’aurais pas dû lui dire ceci, de toutes façons, il a toujours eu un sale caractère… ». Et c’est parti! Alors que la personne en question ne nous a tout simplement pas vus! Et plutôt que de vérifier, nous préférons alimenter ce monstre intérieur qui aime se raconter des histoires à propos de tout et de rien.

La réalité est pourtant toute autre : « il ne m’a pas salué ». Point. C’est tout, fin de l’histoire. Nous a-t-il vus ou pas n’a plus d’importance. La réalité est qu’il ne nous a pas salués et c’est tout. On peut appliquer cet exemple à toutes les situations.

Si nous accueillons la réalité pure comme elle est, sans la teinter de quoi que ce soit, notre vie devient beaucoup plus facile, nous demeurons en Paix, nous ne nous triturons plus les méninges et nos relations sont grandement simplifiées.

Observons les histoires que nous nous racontons à longueur de journée, soyons attentifs à ce discours mental incessant et stoppons-le chaque fois que nous le prenons en flagrant délit. Revenons à la réalité pure. Sans histoire. Enfin libres!

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Texte de : Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

 

Accomplis par lui autant que par moi,

Les fruits de la patience

Lui reviennent d'abord,

Car de ma patience il est la cause première.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 09:17

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière  

 

 

 

 

 

 

On ne peut pas parler de Conscience sans parler d’inconscience. Souvent, il y a un assez long processus pour passer de l’inconscience à la Conscience et il en est ainsi pour chaque élément, chaque aspect de notre vie.

Ainsi nous pouvons être conscients, agir en toute conscience avec nos enfants, par exemple, mais réagir en toute inconscience avec la personne au téléphone qui nous donne un mauvais service!

Beaucoup croient agir en pleine conscience, mais confrontés à leurs zones plus fragiles, non guéries, c’est toute l’inconscience qui gère les réactions, ce qu’Eckhart Tolle appelle le corps de souffrance.

Le but de notre vie est de sortir de cette inconscience afin de vivre en Conscience, de réaliser ce que nous sommes et de cesser l’identification au personnage que nous jouons jour après jour, nous prenant bien souvent beaucoup trop au sérieux.

Ainsi, chaque réaction est le fruit de notre inconscience, chaque jugement, chaque peur, chaque colère, chaque rancune sont des illustrations parfaites de notre seuil d’inconscience. Cela nous indique exactement où nous devons porter notre attention afin de dissoudre ce qui crée ces réactions, ces jugements.

Ainsi, si la mauvaise humeur de la caissière ou la prétention d’un collègue nous fait réagir, d’où provient donc la racine de notre réaction? Car la Conscience est neutre, elle n’a pas de réaction : elle agit mais sans réagir aux situations extérieures. Elle pose toujours l’action juste et accueille tout… même l’inconscience!

De fait, sortir de l’inconscience nous libère de beaucoup de souffrances. Au début, peut-être voulons-nous être de plus en plus conscients pour que le personnage souffre moins, mais on réalise rapidement que plus nous sommes présents à ce qui se vit, plus les voiles s’amincissent (ou semblent s’amincir) face à la Conscience.

Toutes nos réactions, nos programmes, nos conditionnements, nos mécanismes automatiques ou de contrôle sont sous l’emprise de l’inconscience humaine. Heureusement, l’humanité se réveille de plus en plus et en plus grand nombre. De grands pans de l’inconscience collective sont en train de se dissoudre; cela se produit collectivement et individuellement.

Et puis, moins d’inconscience amène aussi plus d’Amour en ce monde. N’est-ce pas la plus belle motivation pour effacer nos propres zones d’inconscience?

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

Pour écouter Serge Toussaint qui s’exprime au Gabon sur la Rose-Croix.

 

https://youtu.be/tKYQFkiHnwA

 

 

 

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4 juin 2023 7 04 /06 /juin /2023 09:00

 

 

 

Infiniment merci à mes contacts qui m'on si gentiment répondus.

Un bon dimanche à chacune de vous.

Encore un orage hier soir, ce matin soleil qui doit disparaitre cet après-midi...

Gros bisous à vous toutes.

 

 

 

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3 juin 2023 6 03 /06 /juin /2023 08:53

 

 

 

Je vous souhaite à  toutes mes abonnées qui son mamans,

Une bonne et belle fête dimanche  avec tous mes bons sentiments.

Merci à vous d’être fidèles ainsi qu’aux abonnés.

Cordialement et  Merci de faire partie de ma vie.

 

 

 

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2 juin 2023 5 02 /06 /juin /2023 09:08

 

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Tout change autour de nous : le monde, les valeurs, le narratif, le climat, la technologie, l’éducation, les mœurs. Même les peurs changent! Tout ce qui nous était familier tend de plus en plus à se modifier, à se dissoudre, à disparaître ou à se transformer tellement qu’on ne s’y retrouve plus.

Tout change dans notre environnement : au cours des trois dernières années, nous avons vu nos relations changer, nos croyances, notre confiance, nos certitudes, notre mode de vie, notre travail, notre quotidien.

Tout change dans notre personnalité. Peut-être sommes-nous devenus moins crédules, moins naïfs, plus en colère ou plus aimants. Certains sont devenus plus détachés, d’autres plus enragés, déçus de ce monde d’illusions mais que pourtant, nous avons nous-mêmes créé.

Tout change mais pourtant, ce qui ne change pas, ce qui n’a jamais changé et qui ne changera jamais, c’est ce que nous sommes profondément. Cela n’a rien à voir avec la personnalité, le caractère, le tempérament, le profil psychologique. La Source que nous sommes, la Conscience, cette Lumière éternelle, elle ne change jamais. Dès que nous y revenons, plus rien de ce qui se produit dans le monde extérieur ne peut nous affecter. Nous voyons cela survenir et pourtant, nous n’y prêtons plus d’attention, ou si peu.

Quand nous sommes enfin de retour à la Source, que nous n’avons pourtant jamais quittée mais que nous avons simplement oubliée, nous pouvons voir que tout change autour mais que nous restons immuables, inébranlables tout en étant plus que jamais dans la compassion et la bienveillance.

Le seul moyen de bien vivre tous les bouleversements actuels et à venir, c’est de nous retrouver, de retrouver cette assise parfaitement stable que nous sommes, là où le Silence, la Paix, la Joie, l’amour ne peuvent jamais être modifiés par ce qui semble survenir à l’extérieur.

Une fois que nous nous rappelons à l’Amour, tout ce que nous avons craint, détesté, évité, jugé, combattu, tout cela se dissipe et est vu pour ce que c’est : des illusions, des pensées que nous avons crues vraies et dont nous avons peuplé notre monde.

Si nous pouvions tous revisiter notre monde de croyances et de pensées, nous pourrions enfin déceler que tout cela n’est qu’un rêve dans le quotidien de notre existence. Tout comme lorsque nous nous endormons, nous pouvons apercevoir la prémisse du rêve qui s’annonce, autant dans notre vie diurne, nous pourrions voir les pensées et les croyances qui apparaissent, hors du contrôle de notre mental, que comme des images d’un nouveau rêve qui émerge sans notre ingérence. Tout passe… sauf ce que nous sommes.

Le retour à Soi, c’est le plus beau chemin que nous puissions entreprendre dans notre vie. En termes de distance, c’est le plus court, puisque nous y sommes déjà. Mais en termes de temps, cela nous semble souvent le plus long, tant que nous choisissons de croire nos pensées plutôt que la réalité, tant que nous choisissons l’oubli plutôt que la reliance à Soi.

Que la route de retour vers Soi soit courte et brève, afin que ce retournement soit instantané et fasse fi de toutes nos fausses croyances à cet égard!

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 mai 2023 6 27 /05 /mai /2023 08:57

 

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

 

Nous vivons tous des conflits au cours de notre vie; certains d’entre eux, pour quelques-uns, durent même toute leur vie. Certaines personnes ne tolèrent pas les conflits : soit elles les fuient, soit elles s’écrasent devant l’adversaire. D’autres gardent rancune longtemps et malgré leurs dires, refusent de régler le problème, se trouvant plutôt confortables dans le rôle de victimes ou dans le fait de se sentir supérieurs à l’autre. D’autres enfin adorent les conflits (eh oui, ça existe!) et se font un malin plaisir de provoquer la discorde juste pour le plaisir de voir les gens s’enflammer…

Mais la plupart d’entre nous sommes inconfortables lorsqu’un problème surgit avec une autre personne. Souvent nous tentons de le régler au plus vite pour que l’inconfort disparaisse. Nous cherchons une solution avec notre mental, convaincus que ladite solution doit être trouvée immédiatement.

Mais parfois il y a un espace entre l’apparition du conflit et sa résolution. Ce gap de temps est souvent nécessaire pour que nous prenions le temps de revenir en nous et de voir ce qui a été touché en nous pour que ce conflit existe. Car si nous n’étions pas touchés, il n’y aurait pas de conflit, peut-être seulement une divergence d’opinion qui ne ferait que passer.

La majorité des difficultés que nous vivons dans nos relations proviennent des conflits non-résolus dans notre enfance, que ce soit un sentiment de rejet, de ne pas avoir notre place, d’être ridiculisé par notre fratrie, d’être contrôlé par un parent, d’être dénigré, abandonné, ignoré, injustement traité, etc. Et tous nos conflits ultérieurs ne sont qu’une répétition, avec plus ou moins d’intensité, de ce qui n’a pas encore été résolu de notre enfance.

C’est donc EN nous que nous devons apprendre à résoudre ces conflits. C’est en allant dans le silence à l’intérieur de nous que nous pourrons retrouver la racine du conflit actuel et que nous pourrons l’accueillir afin de nous en libérer. En acceptant de reconnaître ce que nous portons en nous qui cause la répétition de ce conflit, nous pourrons non seulement l’accueillir, mais aussi découvrir quelle était son utilité dans notre vie, le bénir et le regarder se dissoudre par le pouvoir infini de la Conscience.

Si nous étions un peu plus sages, nous comprendrions que tous les conflits que nous vivons peuvent se résoudre en nous, pour nous. Nous ne pouvons pas forcer l’autre à résoudre le sien, mais le fait que nous dissolvions la racine même du conflit en nous fait en sorte que la situation change, puisque nous ne sommes dès lors plus en conflit avec l’autre, mais surtout nous ne le sommes plus avec nous-mêmes. Tout s’apaise.

Cela vous paraît impossible? Essayez-le pour voir. Pensez à un conflit que vous vivez ou avez vécu : qu’est-ce que cela vous fait vivre? Quelles émotions se manifestent? Remontez dans votre mémoire le plus loin possible la ou les premières fois que vous avez vécu cette même situation, ces mêmes émotions. Laissez monter ce qui émerge, ne refoulez rien, accueillez ce qui se présente, malgré l’inconfort. Prenez le temps qu’il faut jusqu’à ce que vous sentiez que les émotions diminuent, que ce qui semblait terrible à l’époque vous apparaisse maintenant moins grave et laissez se dissoudre « d’elles-mêmes » ces émotions, la situation. Prenez le temps de ressentir la paix qui suivra ce dénouement. Si vous pouvez, ayez de la gratitude pour le conflit actuel qui vous a permis de défaire un vieux nœud qui était prêt à partir.

Voilà. Résoudre en soi d’abord tout conflit, aussi souvent que nécessaire, permet de vivre plus de paix dans nos relations et dans notre vie, sans perte d’énergie, en toute Conscience.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Serge Toussaint, Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix, vous invite à découvrir cette « méditation pour la paix » et à l’effectuer lorsque vous vous sentirez disponible sur le plan intérieur. Comme vous le constaterez, elle est une invitation à être nous-mêmes des agents de paix en ce monde qui en a tant besoin…

N'oubliez pas de mettre le son.

C'est superbe  

 

 

Vidéo sur la PAIX DANS LE MONDE

 

Un clic sur le lien

 

https://www.youtube.com/watch?v=JnHHxh2yvog

 

Si vous ne pouvez pas voir la vidéo, je vous mettrai les phrases, samedi prochain.

 

Très bon week-end à chacun de vous 

 

 

 

 

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20 mai 2023 6 20 /05 /mai /2023 09:12

 

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes certainement mis au défi ces temps-ci de revoir tout notre système de croyances, de conditionnements, de programmations. Pour certains, cela se fait assez facilement, pour d’autres, le défi est de taille.

Plus l’ego est fort, plus il est possible que la personne perçoive les autres comme étant la source de ses problèmes et qu’elle-même rende parfois la vie difficile aux autres. Mais cela lui est difficile de s’en rendre compte car pour elle, ce sont les autres qui semblent lui rendre la vie difficile.

L’ego aime être victime et sauveur, car cela le fait sentir important et lui permet d’attirer l’attention. Quand on se perçoit comme victime, on analyse tout sous cet angle. Quand on se croit sauveur, on perçoit tout sous l’angle du monde à sauver. Ainsi, on attire ce que nous émettons.

C’est ainsi qu’il y une corrélation directe entre notre état de conscience et ce qui semble être la réalité externe. Quand les croyances, les pensées obnubilent notre mental sous un certain état d’esprit, comme la guerre ou la manipulation, toutes les perceptions deviennent alors très sélectives et déformées. Nous ne verrons alors que tout ce qui rappelle la guerre ou la manipulation ou toute autre croyance à laquelle nous adhérons et que nous n’avons pas encore débusquée. Si nous nous concentrons à voir la Beauté en toutes choses, nous verrons que la Beauté est partout. C’est pourquoi il est dit que nous créons notre monde extérieur.

Si nous portons constamment notre attention sur ce qui semble mal aller, nous créerons plus de cela. Si nous mettons notre attention sur notre paix intérieure, nous émanerons plus de cette paix autour de nous et attirerons plus de paix dans notre vie. Il en va de même pour tout ce sur quoi nous mettons notre attention.

Plus nous apprenons à prendre la responsabilité de notre état intérieur en tout temps, plus nous épurons le monde de ce qui le pollue.

Il devient ainsi tellement évident que plus nous revenons en nous, plus nous revenons à la Paix, l’Amour, la Joie que nous sommes, plus nous contribuons à répandre la Paix, la Joie et l’Amour autour de nous en l’éveillant chez « les autres » afin que nous nous souvenions tous de ce que nous sommes vraiment.

Le temps est venu de nous délester de tout ce que nous ne sommes pas : tout ce qui n’est pas Joie, Paix et Amour, ce n’est pas nous. Et quelle extraordinaire Liberté émerge alors !

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 08:50

 

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

Drôle de titre et drôle de question, en effet! Il nous arrive tous de « mordre » dans certains événements, certaines situations, face à certains comportements, certains commentaires. Par exemple, si quelqu’un nous blesse, volontairement ou non, nous pouvons mordre dans cette situation et nous créer toute une histoire qui ne dérougira pas pendant des heures, voire des jours, des semaines, des années même!

Si nous lisons une nouvelle ou un article qui nous désole sur l’état du monde, nous pouvons nous retrouver là aussi à mordre dans ce qui nous semble une folie mondiale et nous raconter des histoires, nous forger des opinions, nous outrer de ces aberrations, nous décourager devant ce qui semple désespérant.

Ces « morsures » peuvent aller de l’événement le plus banal, comme par exemple une auto qui nous coupe la voie, jusqu’aux situations les plus terribles, comme une catastrophe, une perte d’emploi.

Pourtant, chaque fois que nous mordons, chaque fois que nous créons une accroche face à un événement, nous nous faisons souffrir. Chaque fois que nous mordons, c’est que nous croyons les pensées qui se présentent à nous, nous les montons en épingle, nous les renforçons par d’autres pensées de même acabit, nous inventons une histoire, un scénario, un mélodrame, une condamnation. Nous y pensons, les ressassons, en parlons et nous souffrons.

Nous faisons cela à cœur de jour, sans nous en rendre compte. Nous croyons vraies toutes nos pensées sans les remettre en question. À plus de 60 000 pensées par jour, combien sont vraies?

Chaque fois que nous réagissons sans en être conscients, nous nous éloignons de nous-mêmes et nous nous laissons entraîner dans le cirque des pensées et des fausses croyances. Notre réactivité pourrait pourtant être vue pour ce qu’elle est : une réaction temporaire à un stimulus externe. Chaque fois que nous arrivons à avoir un pas de recul sur nos réactions, c’est un grand pas en avant dans notre « évolution »! Lorsque, plutôt que de mordre dans l’événement, nous nous ramenons au neutre et observons la situation d’un point de vue de témoin, nous avons déjà plus de discernement pour percevoir la réalité telle qu’elle est, et non telle que voudraient nous le faire croire les pensées qui s’agglutinent autour de nous.

En fait, le truc, c’est de cesser de mordre dans tout ce qui se présente à nous et qui ne fait pas notre affaire. Les émotions et les réactions spontanées sont normales mais si nous ne nous y accrochons pas, ce qui nous heurte est vu mais non maintenu : on le laisse passer sans mordre et l’action juste à poser se présente dans le calme, sans perte d’énergie, sans stress. Nous devenons alors de plus en plus conscients de nos programmations, de nos croyances et nous commençons à vivre davantage dans la réalité, telle qu’elle est vraiment et non telle que nos pensées et nos accroches semblent nous le faire croire.

C’est une approche qui demande une pratique quotidienne, mais plus nous nous exerçons, plus le tout devient facile. Jusqu’au jour où nous réalisons que nous ne réagissons que brièvement aux événements dérangeants, et même parfois plus du tout. Et quelle libération!

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

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6 mai 2023 6 06 /05 /mai /2023 08:50

 

 

 

Bonjour chers abonnés

 

Bon week-end à vous et navrée d’avoir manqué le 29 avril .

 

Aujourd’hui, je suis à la télé l’histoire anglaise avec le couronnement du roi Charles trois.

 

A samedi prochain.

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

La plupart d’entre nous ne réalisons pas à quel point nous ne vivons pas pleinement notre vie. Nous ne sommes souvent même pas conscients de ce qui guide nos actions, nos réactions, nos désirs et nos opinions chaque jour. Nous croyons être en contrôle alors que nous ne contrôlons rien. Nous croyons décider alors que nous ne décidons pas grand-chose.

Beaucoup d’entre nous sont en survie depuis la petite enfance, à cause de traumatismes, d’abandons, de sentiments de rejets, de perceptions erronées que nous ne valons pas grand-chose; alors nous passons la majeure partie de notre vie à tenter de faire valoir notre valeur aux yeux des autres. Nous tentons de nous protéger de leurs jugements « négatifs » et sommes constamment en mode protection afin de ne pas souffrir. Nous travaillons fort afin de survivre dans ce monde qui nous dépasse.

D’autres ont peur de ce que les autres diront d’eux, feront, penseront ou comment ils les traiteront. Ils ont peur du futur et tentent encore là de s’en protéger. Ils ont peur de revivre une souffrance déjà vécue. Ils vivent ainsi dans la peur, le besoin de protection et l’état de survie.

D’autres encore ne réalisent pas qu’ils vivent dans la peur du manque. Ils accumulent, travaillent plus fort, économisent pour plus tard et ne font pas de folie. Ils participent à tout de peur de manquer quelque chose. Ils ont peur du silence qui représente un vide pour eux qu’il faut combler, comme si le vide était un manque de quelque chose. Ils réalisent rarement leurs rêves, de peur de trop dépenser en prévision de leurs vieux jours.

La grande majorité d’entre nous portons presque tous ces éteignoirs de vie : la peur du manque, l’état de survie, le besoin de protection, la peur sous toutes ses formes. Et souvent nous n’en sommes même pas conscients. Toute contraction dans le corps, toute inquiétude mentale sont des signes que ces peurs nous habitent et nous limitent dans l’épanouissement complet de ce que nous sommes.

Un peu comme si nous vivions au dixième de notre potentiel de Vie.

Nous sommes tous appelés en ces temps à faire le grand ménage de nos peurs. Nous sommes invités parfois fortement à les regarder en face et pour cela, la Vie ne ménage pas d’efforts en nous y plongeant de manière brus que et inattendue! Tout ce qui est inconscient doit remonter à la surface pour être vu, accueilli et dissout. Quand bien même nous tenterions d’y résister ou d’y échapper, cela ne fera qu’accroitre la souffrance car cela nous sera représenté autant de fois que nécessaire pour qu’enfin nous ayons assez d’amour pour nous-mêmes pour nous accueillir dans tout ce que nous portons, tout ce que nous sommes. Et plus tôt nous faisons face à ce que nous avons tenté vainement de nous cacher, plus vite nous nous en libérons.

Est-ce que nos décisions et actions sont guidées par la peur ou par l’élan du cœur? Par la contraction ou par l’expansion? Par le besoin de sécurité ou par l’audace de vivre? Par la routine asphyxiante ou par la découverte des merveilles de la Vie? Par la peur du manque ou par une Vie bien remplie? Par le tenir ferme ou par le lâcher prise? Par la lutte ou par la liberté? Par le besoin de protection ou par la confiance totale envers la Vie? Par la méfiance ou par la Joie? Par le besoin du bruit ou par la Joie du Silence?

À la fin de nos jours sur cette terre, serons-nous plus fiers de ce que nous aurons mis de côté, incluant nous-mêmes, ou des élans du cœur que nous aurons suivis jusqu’au bout?

Et si on vivait dès maintenant notre Vie intensément, dans toute sa richesse, sa lumière, sa Joie, sans mécanisme de protection, sans peur, les bras et le cœur ouverts, pleinement confiants que nous sommes ici pour expérimenter toutes les facettes de la Vie et non pas pour l’enfermer dans une petite boite. Suivons nos élans du cœur, nos envies de liberté, notre besoin de Paix, notre envie de lâcher prise et de se laisser vivre pleinement par la Vie elle-même. Ayons Foi que tout se déroule toujours parfaitement et abandonnons-nous dans les bras de la Présence aimante. Il n’y a rien d’autre que la Vie et l’Amour qui comptent.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Texte de : Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

 

Je ne m'irrite pas contre la bile

Ni les autres grandes causes de souffrance.

Alors pourquoi m'emporté-je contre les êtres ?

Ils sont, eux aussi, soumis aux circonstances.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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9 avril 2023 7 09 /04 /avril /2023 09:03

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Cette expression bien québécoise pourrait se traduire par « laisse aller », « relâche la pression », « donne de l’espace » ou même « dégage! »!

Le mental humain cherche toujours à tout contrôler : le passé, le présent et le futur. Il veut des solutions immédiates à des problèmes potentiels. Il veut que le tout fonctionne à SA manière, selon SES critères, ses prétendues valeurs (qu’il ne respecte pas lui-même la plupart du temps!). Il exige que les autres se comportent comme il juge qu’ils le devraient, peu importe si lui ne fait pas la même chose. Il s’attend à ce que chacun de ses efforts soient récompensés, que chacun de ses buts soit atteints dans le délai qu’il a lui-même fixé et que le futur qu’il a imaginé se réalise à la virgule près.

Et c’est là qu’intervient « donne du lousse un peu! »

Relâchons la pression que nous nous mettons constamment sur les épaules, celle que nous mettons sur les dos des autres. Relâchons ces exigences que nous avons, de façon fort péremptoire, envers la Vie et ses événements. Arrêtons de croire que si nous faisons A, nous aurons toujours le résultat B, ce qui est impossible à prévoir tout autant qu’à réaliser. Cessons de nous illusionner de la toute puissance de notre mental en croyant que c’est ce que nous « faisons » qui nous permettra d’atteindre des buts quelconques.

Ainsi, souvent l’émergence d’un problème ne se fait pas toujours de façon synchrone que l’apparition de la solution correspondante. Parfois le temps de la solution n’est pas le même que celui du problème. Il faut alors accepter de ressentir l’inconfort jusqu’à ce qu’une solution émerge de notre Cœur plutôt que de notre mental et pour cela, il nous faut de la patience et de la Foi. Le mental est toujours dans l’urgence, le Cœur est toujours dans la Foi. Le mental panique quand il n’a pas de solution, le Cœur sait avec confiance absolue qu’elle émergera de sa sagesse tôt ou tard.

On nous a fait croire qu’il nous fallait des buts, des objectifs, une planification, des règles, une structure, des étapes, des critères, des comparables alors que la Vie se vit simplement, sans RIEN de tout cela. Oh bien sûr on peut continuer à se fixer des objectifs et à travailler comme des forcenés pour les atteindre, mais on finira bien par se rendre compte un jour que c’est la Vie qui décide de notre trajectoire, de notre évolution en tant qu’humain, des miracles qu’elle met en place pour que nous finissions par nous éveiller, sans que nous puissions lui imposer notre point de vue, nos peurs, notre manière de faire.

Nous croyons que nous récoltons le fruit de nos efforts alors que nous n’avons pas besoin de forcer, que la Vie se déploie sans notre consentement et que moins nous intervenons dans le cours de la Vie, mieux nous nous en portons. La prétention du mental qui croit tout savoir, tout contrôler est parfois incroyable! C’est le mental qui doit être au service de la Vie, pas la Vie au service du mental. On ne peut pas imposer quelque condition que ce soit à la vie, et tous nos efforts pour ce faire malgré tout ne peuvent que nous amener souffrance et épuisement.

Alors donnons du lousse, faisons confiance à la Vie et dégageons du chemin pour lui permettre de prendre toute son expansion infinie dans notre existence. La Vie est simple quand on n’essaie pas de s’en mêler! Elle est magnifique quand on n’essaie pas de la contrôler. Et elle est merveilleuse quand on la laisse s’exprimer à travers soi sans y résister.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

 

Texte de : Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

 

 

 

 

Si c'est le bonheur que tu cherches,

Supporte d'abord la souffrance.

Sans avoir goûté aux larmes,

Tu n'apprécierais pas le rire.

 

 

Bonnes vacances Pascales à chacun de vous.

 Rendez-vous le samedi 29 avril pour le nouveau texte.

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  • : Je suis passionnée de philosophie, je partage avec vous ces textes et citations qui font partie de moi.
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Ce blog a été créé le 22-08-2010 par mon adorable petit-fils Maxime


 

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