Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 10:34

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

L’être humain qui n’a pas réalisé sa vraie nature agit presque toujours à partir du manque. Ce faisant, inconsciemment, nous focalisons notre attention sur le manque et le nourrissons davantage.

Nous travaillons plus parce que nous ne voulons pas manquer d’argent. Nous alimentons bien des relations par peur de la solitude. Nous prenons des assurances pour être protégés en cas de problèmes. Nous achetons en double par peur de manquer de certaines denrées. Nous accumulons les formations par peur de ne pas en savoir assez. Nous nous hâtons pour ne pas manquer de temps. Nous accumulons des biens, de l’argent pour ne manquer de rien. Nous cherchons à restés informer par peur de manquer des informations importantes.

Bien entendu, nous croyons que nous agissons ainsi parce que nous sommes prévoyants, cultivés, érudits, travaillants, sociables, curieux, intéressés. Mais derrière ces justifications que nous négocions avec nous-mêmes, il y a presque toujours cette peur du manque. Et ce qui est créé à partir du manque crée toujours plus de manque.

Même au niveau spirituel, nous sommes à la recherche de notre vraie nature car nous croyons qu’il nous manque quelque chose. Le chercheur crée ainsi la recherche et la recherche nourrit le chercheur. Nous devenons ainsi tellement identifiés à notre quête de la Vérité que l’ego s’en empare, subtilement, et devient le Chercheur. Il ne veut pas que la recherche se termine, car alors c’en serait fini pour lui par la même occasion. Et nous pouvons alors passer des années à chercher ce qui pourtant se trouve déjà là, complet, infini.

Il y a quelques années, alors que je travaillais dans un laboratoire scientifique et que j’avais entre autres responsabilités d’engager des chercheurs, le patron me disait toujours : « je ne veux pas plus de chercheurs, je veux des trouveurs! »

Et si au lieu de chercher, nous faisions le ménage afin de nous désencombrer?

Ainsi, nous pourrions nous désencombrer :

• Du superflu, à tous les niveaux

• Des fausses croyances

• Des pensées limitantes

• Du mental hyperactif

• Des objets inutiles

• Des activités en trop

• Du bruit assourdissant

• Des choses qui dorment dans nos placards

• Des relations superficielles

• Des relations maintenues sur le respirateur artificiel

• Du personnage que nous incarnons quotidiennement et de ses trop multiples rôles

Déjà ces allègements nous permettrait de faire plus de place à ce que nous sommes vraiment et que nous avons encombré, enseveli sous des tonnes de choses inutiles, superflues et qui nous éloignent de cela même que nous cherchons.

Au lieu de chercher ce que nous sommes, nous pouvons alors le laisser émerger naturellement, sans effort, sans quête à partir du manque mais plutôt dans une confiance absolue que tout concourt à notre éveil et que nous n’avons rien à faire pour y arriver, rien d’autre que d’être présents et ouverts.

Chaque fois que nous désirons, voulons, cherchons quelque chose, demandons-nous si nous partons d’un espace de manque en nous, de cet espace en nous qui manque de confiance en la Sagesse de la Vie.

Si c’est le cas, repositionnons-nous sur cette Foi inébranlable en la Vie, en ce que nous sommes, en l’Amour qui anime toute chose et abandonnons-nous dans les bras de la Sagesse ultime. Tout est déjà là, tout nous est offert en permanence, tout, absolument tout concourt à notre éveil. Laissons-nous porter, guider, bercer et ramener à la Maison, sans forcer, sans interférer, sans résister. Laissons-nous aimer par la Vie. La Vie n’est pas manque, elle est Abondance.

www.dianegagnon.net

 

 

 

Photo rare d'un arc-en-ciel complet

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

de : Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

 

 

Notre manière de percevoir le monde ne doit pas être figée, et nous nous devons d’agir sur ce monde pour offrir un meilleur avenir à tous et toutes. Le bouddhisme nous enseigne qu’il est important de construire une société plus altruiste, et plus égalitaire, d’un point de vue économique, social et écologique. Nous avons le devoir de ne pas délaisser ceux et celles qui souffrent et même si nous ne pouvons empêcher les inégalités de se produire, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter qu’elles perdurent.

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
4 mars 2023 6 04 /03 /mars /2023 08:21

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

C’est le sage indien Ramana Maharshi qui a dit : « Tout ce qui doit arriver arrivera, quels que soient vos efforts pour l’éviter. Tout ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas, quels que soient vos efforts pour l’obtenir. »

Pourtant, qu’est-ce qu’on peut s’entêter parfois (souvent!) à vouloir que les choses fonctionnent à notre façon! Et qu’est-ce qu’on entretient des peurs à vouloir éviter ce qui doit se produire de toute façon!

Dans le premier cas, malgré tous les signes apparents, les obstacles répétitifs, le niveau d’efforts exigés, nous continuons souvent de faire plus de ce qui ne marche pas, continuant d’espérer un résultat différent car à la sueur de notre front, n’est-ce pas, nous finirons bien par avoir le dernier mot et à obtenir enfin ce que nous voulons, ce que nous croyons mériter. Et pourtant, nos efforts ne constituent pas une garantie de quoi que ce soit.

Nous nous enorgueillissons de ne jamais abandonner, de ne jamais baisser les bras, de travailler plus fort, de vouloir plus, d’élever nos objectifs chaque fois que l’un d’eux est atteint, de ne jamais arrêter. Et bien que cela semble louable comme attitude et détermination, avons-nous seulement envisagé la perspective que nous n’aurons jamais le dernier mot sur la Vie? Que ce n’est pas nous qui décidons mais bien la Vie qui orchestre tout selon ce que nous avons à vivre, à expérimenter, à apprendre parfois pour nous rappeler qui nous sommes. Avons-nous seulement le courage de faire confiance, totalement et inconditionnellement, à l’infinie puissance de la Vie, à son Amour infini? Qu’est-ce qui nous dit que ce que nous désirons tant est vraiment bon pour nous? À quoi bon dépenser toute notre énergie à nous battre pour gagner alors qu’il n’y a rien à gagner, rien à perdre, juste la Vie à vivre?

Dans le second cas, beaucoup d’entre nous sommes, sans en prendre conscience, en mode survie depuis toujours, tentant de nous protéger tant bien que mal du monde extérieur, des autres, de la Vie, quoi! Nous adoptons des mécanismes de défense pour ne pas nous faire avoir, nous érigeons des murs entre nous et les autres pour nous protéger, nous prenons des assurances, des garanties, des serrures à double tour, des mots de passe compliqués pour tenter d’éviter que ce que nous considérons comme néfaste ne nous arrive.

Encore là, nous croyons que ce que nous mettons en place pour assurer notre survie va nous empêcher de vivre ce que nous ne voulons pas vivre, comme si nous avions un quelconque pouvoir extérieur sur les événements. Nous voulons nous protéger des événements ou situations que nous jugeons négatives, mais qui nous dit que ce n’est pas justement de ces situations-là dont nous avons besoin pour nous ouvrir le cœur, pour lâcher prise, pour faire confiance, pour apprendre à mieux aimer?

Ce n’est toujours que notre ego qui juge si un événement est bon ou mauvais pour nous; ce n’est toujours que notre ego qui croit qu’il doit lutter constamment, être en mode hyper vigilance, survie et protection.

Ce que nous sommes réellement n’est jamais menacé. Le jour où nous acceptons enfin cette réalité, nous récupérons une immense quantité d’énergie car nous lâchons prise sur pratiquement tout : plus besoin de se protéger, plus besoin de lutter, plus besoin de fixer des objectifs plus élevés, plus besoin de rien!

Cette immense liberté est alors goûtée avec Joie à chaque instant. Nous savons alors que tout ce qui doit arriver arrivera et ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas, que nous forcions ou non, que nous résistions ou non. C’est la Sainte Paix!

C’est ça dire un grand OUI inconditionnel à tout ce que la Vie met sur notre chemin, ou ne met pas! C’est la Foi profonde que tout est accueilli, que tout est parfait, que nous ne faisons qu’un avec la Vie. Nous savons alors, au plus profond de nous-mêmes, que nous sommes aimés inconditionnellement. Nous voyons enfin que cet Amour que nous passons notre vie à chercher, c’est ce que nous sommes.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

Lorsque l'éthique est le reflet de nos qualités intérieures et guide notre comportement, elle s'exprime naturellement dans nos pensées, nos paroles et nos actes, et devient une source d'inspiration pour les autres.

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
25 février 2023 6 25 /02 /février /2023 10:24

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

La plupart d’entre nous passons notre vie dans l’inconscience. Pas dans le sens où nous l’entendons habituellement (manque de sens des responsabilités, ignorance, manque de jugement, etc.) mais plutôt dans le sens où nous nous « oublions » trop souvent la Vie qui nous traverse, la Présence que nous sommes.

Nous passons notre vie à croire nos pensées, à adopter des conditionnements qui nous éloignent de ce que nous sommes, à souffrir parce que nous croyons qu’il ne peut en être autrement. Dès qu’une embûche se présente, nous faisons encore plus de ce qui ne fonctionne pas, nous sommes en mode réaction, plutôt qu’action, et nous jugeons continuellement plutôt que de VOIR enfin ce qui est.

Ainsi, comme le dit Eckhart Tolle, la souffrance est nécessaire jusqu’à ce que nous comprenions qu’elle n’est pas nécessaire. Nous souffrons parce que nous sommes inconscients du fonctionnement de la Vie. Nous souffrons parce que nous refusons constamment l’instant présent, parce qu’il ne correspond pas à nos attentes, parce que « le futur sera mieux », parce « le passé était mieux », parce que l’herbe est plus verte à côté, croyons-nous. Nous demeurons ainsi inconsciemment dans le refus de la Vie maintenant et nous nous identifions totalement à notre corps, nos pensées, nos conditionnements, malgré toute la souffrance qu’ils engendrent.

Cette inconscience nous fait fonctionner sur le pilote automatique, réagissant toujours de la même manière aux mêmes frustrations, nous emportant toujours pour les mêmes raisons, jugeant tous et chacun  sans voir que ce que nous jugeons c’est précisément ce que nous refusons de VOIR en nous-mêmes.

Nous nourrissons notre mental plus que notre âme, nous empilons les activités distrayantes plus que les moments de silence, essentiels pour se retrouver, et nous sommes pétris de prétendues obligations que nous remettons rarement en question, car la vérité risque de défaire nos fausses croyances et de nous secouer passablement.

Mais nous pouvons cesser d’être inconscients en revenant constamment à ici maintenant, en observant nos pensées avec un peu de recul, en apprenant à nous accorder des moments de silence, malgré l’inconfort, la peur et le sentiment de culpabilité qui risquent de nous envahir les premières fois.

Quand survient un moment que nous pourrions qualifier de souffrant, nous pouvons apprendre à l’accueillir pour ce qu’il est : un formidable outil pour devenir de plus en plus conscients que la Vie sait toujours ce qu’elle fait et que nous créons nous-mêmes nos expériences en croyant nos pensées. Nous pouvons aussi nous rappeler comment certaines souffrances du passé nous ont transformés, se révélant souvent des bénédictions que nous n’avons pas su voir au moment de leur occurrence.

Être conscients, c’est s’observer réagir et plutôt que de mordre, laisser passer ce qui se présente. C’est s’accorder un délai avant de sauter aux conclusions ou de retomber dans nos conditionnements habituels. C’est voir que tout est en place pour nous ramener à la Présence que nous sommes.

Plus nous devenons conscients, moins la souffrance persiste, car nous savons y déceler toute la sagesse de la Vie. Je ne dis pas que la souffrance disparaît, mais elle est de moins en moins forte et de plus en plus courte, car nous ne la nourrissons plus de nos pensées de victimes, de malchance, d’injustice. Nous cessons de résister, nous nous laissons traverser par tout ce que la Vie met sur notre chemin. Et plutôt que de ressentir de l’amertume, nous arrivons même à être dans la gratitude.

Être conscients, c’est vivre dans le « Maintenant », sachant au plus intime de notre Être que la Vie s’exprime à travers nous, sans que nous puissions nous y opposer sans souffrir. Toute la Conscience et la Paix résident dans notre capacité à ouvrir notre cœur et à accueillir Ce qui est.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
4 février 2023 6 04 /02 /février /2023 11:03

 

 

Bonjour à chacun de vous Chers visiteurs (es)

Je vous souhaite de très belles vacances.

Je mettrai un texte le 25 février  pour la reprise.

Merci de faire partie de ma vie

 

L’aventure de vieillir

(resumé de de ce livre )

Dans ce livre, Marie de Hennezel nous invite à considérer le vieillissement comme une chance, un dernier chapitre de la vie plein de promesses. La vieillesse, nous dit-elle, dépend de notre état d'esprit : nous pouvons vivre cette expérience comme une aventure où la curiosité d'esprit, la volonté d'explorer son intériorité et de s'ouvrir à des émotions nouvelles donnent tout son sens à cet âge. 

N'attendons pas, nous dit-elle, le grand âge pour nous préparer à vieillir. Elle nous apporte des clés précieuses pour que nous vivions cet ultime voyage avec la jeunesse du cœur, avec dynamisme et curiosité, et en sachant contempler et apprécier les choses. 

Un livre beau et profondément humaniste.

 

PRIX : 17,00 €

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 10:32

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

 

L’allégement de ce que nous traînons comme bagages passe par un dépouillement personnel et par la déconstruction de nos conditionnements appris depuis notre naissance. Découvrir, reconnaître et nous défaire de ces conditionnements est sans doute l’une des « tâches » qui demandent le plus de présence à Soi, à l’instant présent.

Ainsi, chaque fois que nous sommes outrés de quelque chose, voyons le conditionnement derrière notre réaction comme étant un conditionnement appris dans la famille ou la société reflétant que ce quelque chose n’est pas admissible, que nous jugeons.

Chaque fois que nous sommes dans les reproches, voyons le conditionnement appris que l’autre devrait se conformer à 100% de nos attentes ou répondre à tous nos besoins.

Chaque fois que nous sommes dans la peur, voyons le conditionnement que nous sommes en danger et que nous devons nous méfier et nous protéger des autres.

Chaque fois que nous luttons contre quelque chose ou quelqu’un, voyons le conditionnement de la survie qui s’active et qui nous fait croire que nous sommes plus forts que la Vie même.

Chaque fois que nous sommes dans la performance, voyons le conditionnement que nous devons faire nos preuves pour être aimés, avoir du succès pour être admirés, avoir de l’argent pour être en sécurité.

Bref, vous aurez compris que les conditionnements, encore plus nombreux que ceux énoncés ici, sont ces pensées-maîtresses qui dirigent notre vie, que nous leur laissons le contrôle de nos actions et de nos réactions et que nous sommes tellement envahis par ces conditionnements que nous ne les voyons pas… jusqu’à ce qu’ils nous fassent souffrir ou que nous comprenions qu’ils n’ont aucun sens.

Ce sont tous ces conditionnements qui offrent les plus grandes résistances à la Vie elle-même. Ce sont eux qui nous éloignent de la réalité, qui nous rendent malheureux, jamais satisfaits, toujours en lutte et épuisés de tant forcer. Enfin, ce sont ces conditionnements qui nourrissent notre ego et que notre ego nourrit, dans un cercle vicieux sans fin.

Nous ne sommes pas ces conditionnements. Au contraire, ils semblent nous éloigner de ce que nous sommes vraiment, en créant des voiles opaques qui masquent notre splendeur.

Comment en sortir, alors? D’abord, en en prenant conscience, en les voyant à l’œuvre, en ne les jugeant pas (car alors ils se renforceraient) et en observant nos réactions lorsque ces conditionnements apparaissent… c’est-à-dire presque tout le temps! Dès que la Lumière éclaire l’un de nos conditionnements, il perd de son pouvoir. Ce qui est vu ne peut plus ne pas être vu. Il finit par se dissoudre, par la puissance de notre Présence.

Ce déconditionnement aura lieu pour tous, tôt ou tard, soit en luttant contre lui dans la souffrance, soit en faisant équipe avec lui pour faciliter et accélérer le processus.

Chaque fois que nous prenons conscience de l’un de nos conditionnements, un voile se lève, le poids sur notre cœur s’allège un peu plus et la Vie semble encore plus belle. Jusqu’à ce que nous découvrions que tous ces conditionnements n’étaient que des pensées fausses que nous avons crues vraies. Alors, ce que nous sommes se révèle enfin à Soi-même.

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

Admiration

 

Matthieu Ricard


Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

La sagesse est comme un œil sans défaut

Dont la vision pénètre tous les phénomènes sans les confondre.

Préserve ce flambeau du chemin de la libération :

Tel est le conseil de mon cœur.

 

Si nous nous préoccupons davantage des autres, nous agirons tous en vue de remédier à l’injustice, à la discrimination et à la pauvreté.

 

Nous vous souhaitons une belle journée,

et vous remercions de votre présence à nos côtés.

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2023 6 21 /01 /janvier /2023 10:28

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

Il semble que les prochaines semaines, les prochains mois amèneront de grands bouleversements dans nos vies. Et pourtant, nous ne sommes pas obligés de vivre tout ça de plein fouet!

Plutôt que de continuer nos routines habituelles, nous pouvons commencer dès maintenant à créer des moments de calme dans notre vie, en laissant tomber certaines habitudes qui grugent notre énergie et en les remplaçant par des moments de silence ou de contact avec la nature.

Plutôt que de subir le stress quotidien, nous pouvons, plusieurs fois par jour, penser à détendre nos épaules : juste ce petit geste fait toute une différence dans notre bien-être. Au moment du coucher, voyons comment détendre encore plus notre corps en relâchant ce qui est encore contracté.

Dans notre maison, créons un espace de vie, même tout petit s’il le faut, qui nous apaise et nous ramène immédiatement en contact avec le moment présent : une photo qui nous est chère, une plante, un tableau qui nous inspire, un fauteuil devant la fenêtre, peu importe en autant que nous l’installions de manière à avoir envie d’aller s’y recueillir souvent.

Mais surtout, créons un oasis de paix en nous, en écoutant ce Silence qui nous habite, en laissant passer nos pensées sans nous y accrocher, en laissant tomber toutes nos rancunes, notre stress, nos soucis, nos inquiétudes, nos angoisses.

Cet oasis de paix en nous est le plus sûr rempart qui nous protège des événements extérieurs. Bien que ceux-ci se produisent, les regarder à partir de cet espace de Paix que nous sommes change tout. Nous ne sommes plus ébranlés par ce qui se passe car nous savons que rien ne peut nous atteindre quand nous sommes cette Paix. Bien sûr, les événements peuvent bousculer âprement notre quotidien, bien sûr nous pouvons devoir prendre des décisions que nous pourrions qualifier de difficiles autrement, mais à partir de la Paix, tout se fait sans que nous résistions à la Vie. Plus de paix en nous amène plus de paix dans ce monde.

Si nous pouvons aller toucher, aller goûter cette Paix le plus souvent possible, ne serait-ce que quelques secondes au début, puis quelques minutes par jour, viendra un temps où nous pourrons y rester à demeure.

Alors, cet oasis, en tant que lieu, disparaîtra pour ne laisser que la Paix que nous sommes et que nous reconnaîtrons enfin. Non plus vivre dans la paix, mais Être la Paix.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Serge Toussaint

 

« L’âme ne se situe pas dans le sang, le cerveau, le cœur ou tout autre organe.

En tant qu’énergie spirituelle, elle imprègne tout notre corps, à la manière dont l’air imprègne toutes les pièces d’une maison ». 

 

 

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2023 6 14 /01 /janvier /2023 10:09

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

La presque totalité de nos souffrances provient de notre mental, des histoires qu’il se raconte concernant un événement quelconque, histoires qu’il traîne pendant des jours, des années, des vies entières même parfois. Une pensée vient, le mental la capture, la tricote et en fait une longue écharpe avec laquelle il nous étouffe!

Le jour où nous prenons enfin conscience que nous sommes responsables de la souffrance que nous vivons parce que nous restons accrochés aux histoires que le mental nous raconte est un grand jour de libération. On comprend alors que la Vie est simple et belle quand nous ne laissons pas le mental nous la rendre compliquée et souffrante.

Parmi les histoires que ce mental menteur nous raconte, il y a les drames du passé qu’il « commémore », qu’il se rappelle dans les moindres détails, souvent en ajoutant plus de drame encore afin de rendre le tout encore plus intéressant, ou plus souffrant. Il y a les situations où nous avons cru que l’autre voulait nous faire du mal : nous avons mordu dans ce supposé outrage et n’en démordons pas depuis, d’où trop souvent le refus de pardonner, de lâcher prise, de laisser aller. Tant de gens s’offusquent et s’outrent pour la moindre chose, ne voyant pas qu’en réagissant ainsi ce sont eux qui se font souffrir et se rendent malheureux. Il y a les interprétations, les jugements, les scénarios que le mental a créé pour se donner continuellement le bon rôle en se mettant en opposition avec les autres. Il y a le besoin d’avoir raison, de convaincre, de vouloir changer l’autre. Il y a la culpabilité, la honte, l’anxiété, les peurs, toutes des histoires développées à outrance en monopolisant notre énergie vitale pour nous rendre malheureux! Il y a toutes ces croyances, ces notions de bien et de mal, ces valeurs qu’on nous a imposées, ces traditions que nous poursuivons sans nous demander si cela nous convient. Bref, il y a tant d’histoires que le mental crée que nous prenons pour acquis que c’est comme ça et que c’est normal.

La souffrance est ainsi liée aux pensées que nous croyons. Si nous mettons fins aux pensées inutiles, nous mettons fin à la souffrance. Chaque fois que nous faisons quelque chose pour éviter de souffrir, nous attirons cette même souffrance.

Curieusement, quand on arrête de s’inventer des histoires, qu’on embrasse la réalité comme elle est, sans fioritures ajoutées, les événements, comportements des autres, frustrations habituelles, peurs et anxiétés perdent énormément de leur pouvoir et nous permettent de rester dans la Paix, dans presque toutes les situations.

Il est terminé le temps où, pour ne pas faire face à ce qu’il y a en nous, nous essayions de nous protéger ou de fuir. Ça prend une quantité phénoménale de notre énergie pour tenter de ne pas souffrir, pour être constamment en état de survie, pour nous protéger, pour maintenir notre personnalité même si elle nous fait souffrir. Pourtant, ça ne demande aucune énergie que d’être pleinement Soi.

On meurt lentement à force de survivre et pourtant, nous ne sommes jamais aussi vivants que lorsque notre personnalité disparaît et qu’il ne reste que la Présence, notre véritable Soi.

La souffrance est toujours, toujours, une invitation à une profonde acceptation de ce qui est, sans faire d’histoires, sans résistance. Il n’y a jamais d’autre histoire que celles que nous nous racontons car la Vie, elle, ne fait pas d’histoire.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Serge Toussaint

 

« Le karma n’a pas pour but de sanctionner par une épreuve les erreurs de comportement que nous pouvons commettre.

Sa finalité est plutôt de nous en faire prendre conscience, de manière à les réparer si possible et à ne plus les renouveler. »

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
7 janvier 2023 6 07 /01 /janvier /2023 10:20

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

 

Malgré toute la frénésie habituelle en cette période de l’année, il semble grandement temps de revoir notre manière de « vivre » cette période tellement plus importante qu’on ne le croit.

Les dernières années devraient nous avoir appris à revenir à l’essentiel, à vivre plus calmement, à réduire nos obligations et activités non essentielles pour revenir en Soi. Les soubresauts actuels semblent un signe que nous n’avons pas encore tous bien compris le message! C’est un temps d’introspection dont l’humain a bien besoin. C’est rarement dans le brouhaha que l’Éveil se manifeste. Nous avons besoin de faire silence et non bombance, d’ouvrir notre cœur et non notre portefeuille, d’offrir l’Amour sans compter et non des babioles usinées.

Nous avons besoin de lâcher notre téléphone et de lever les yeux au ciel. Depuis plus d’un an que je choisis avec soin des photos de phénomènes célestes exceptionnels pour illustrer chacun de mes textes. Ces photos ont aussi pour fonction de contribuer à l’ouverture des consciences. Il se passe tellement de choses dans le ciel qui nous annonce ce qui s’en vient mais rares sont ceux qui observent le firmament. Chaque jour, de jour comme de nuit, on peut voir les transformations inouïes que le ciel nous dévoile et pour qui veut bien lever les yeux et ouvrir son cœur, il y a là source d’éblouissement et d’émerveillement sans fin. Une œuvre d’art différente à chaque instant!

Si nous pouvions nous guérir de notre dépendance aux téléphones, tablettes et ordinateurs, nous pourrions consciemment plonger notre regard dans les yeux des gens que nous rencontrons, de ceux que nous aimons et les découvrir vraiment. Un instant d’éternité unit ceux qui se voient vraiment.

Si on pouvait faire silence dans notre mental, nous pourrions entendre les appels ininterrompus de notre cœur à aimer mieux, à écouter et regarder vraiment l’autre devant soi et à offrir la meilleure qualité de présence qui soit à toute personne qui croise notre route.

Si on voulait vraiment sortir de cette matrice dans laquelle nous sommes enfermés sans le savoir, nous pourrions constater que nous sommes bien plus grands que ce que nous croyons et que l’Amour est partout, même dans ce qui nous semble douloureux. Tout le reste n’est qu’illusion.

Nous sommes à une période plus que charnière de la Vie sur terre, de la condition humaine et du devenir de l’humanité mais beaucoup ne perçoivent malheureusement pas tous les signes que la Vie nous envoie à chaque instant. Le mieux que nous puissions faire en ce moment c’est de faire silence, de revenir en soi, de nettoyer ce qui nous semble négatif, de guérir et solder nos vieilles histoires et de nous ouvrir à plus d’Amour.

Célébrer, oui, mais célébrer la Vie, l’Amour, la Joie d’être vivants, la Paix en nos cœurs. Il y a urgence de Vivre enfin pour vrai, chers amis!

Sortons de tout ce qui n’est pas vivant, rappelons-nous que nous sommes Amour et diffusons notre Lumière autour de nous. Nous sommes hautement contagieux lorsque nous rayonnons pleinement : les autres peuvent ainsi se rappeler qu’ils sont Lumière et Amour eux aussi.

Laissons tomber les argumentations, les réactions colériques, les peurs de tout, la fermeture et la sécheresse du cœur, les jugements et les condamnations, l’orgueil et l’arrogance. Détachons-nous de ce qui ne nous est plus utile, il suffit de si peu pour être en Paix. En fait, nous avons trop de choses et si peu de ce qui compte vraiment. Le vide est plein de Paix! Entourons-nous d’Amour et Aimons ceux qui en ont le plus besoin.

C’est la Grâce que je vous souhaite en cette période de douces réjouissances : que la Paix que vous êtes se rappelle à vous avec toute sa Joie sans cause dans son Amour infini! Que votre lumineuse Présence réchauffe le cœur de tous ceux qui ont le Bonheur de croiser votre route!

Joyeuse Paix!

Avec Amour,

Diane

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2022 5 30 /12 /décembre /2022 10:03

 

 

Texte de Diane Gagnon –

 

 Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

Plus nous avançons sur le chemin de la conscience, plus nous réalisons que ce qui sonne faux ou obligé ne nous ressemble plus.

 

 Et si, au lieu de vouloir que tout soit parfait, on créait un peu de magie pour nous et pour les autres en ces temps de réjouissances et tout au long de l’année?

 

Nous sommes le magicien de notre propre vie mais nous pouvons aussi créer de la magie dans la vie des autres.

 

 Dans cette période des Fêtes déjà bien amorcée, nous mettons tant d’efforts à tout préparer comme il faut, à recevoir à souper comme si notre vie en dépendait, à exiger que les autres fassent comme nous leur demandons, à vouloir tout contrôler, à mettre toute son énergie pour que les choses, et parfois aussi les gens, soient exactement comme on voudrait qu’ils soient. Bref, à vouloir que tout soit parfaitement parfait!

 

 Si, à la place de ce besoin inutile de contrôle, nous consacrions nos efforts à créer de la magie dans nos actions, dans nos relations? À poser le petit geste qui fait toute la différence? À offrir un sourire gratuit, à écrire un petit mot plein de reconnaissance ou d’amour? À organiser des chasses aux trésors plutôt qu’à trouver le cadeau parfait? À écrire une véritable lettre d’amour et de reconnaissance à ceux qui nous sont chers? À parler d’amour plutôt que de matériel?

 

 Si, plutôt que d’entretenir des conversations superficielles, nous apprenions à mieux connaître les gens que nous croyons connaître depuis longtemps, avec des questions différentes, une écoute différente, une ambiance spontanée plutôt que toute planifiée?

 

 Que croyons-nous que les autres vont retenir : la propreté de notre maison, les repas, les cadeaux? Ou la magie du moment, le plaisir, la folie des fous rires, les échanges nourrissants, les confidences échangées, l’amour partagé?

 

 Nos plus beaux souvenirs sont-ils liés à un objet reçu ou à un moment vécu?

 

 Semons de la magie dans notre vie et dans celle des autres! Cette année, célébrons différemment!

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

Je me joint à lui pour vous vous adresser mes meilleurs voeux de Paix , de santé , de fraternité et d'amour pour cette nouvelle année 2023.

Vous faite partie de ma vie, amicalement à chacun de vous .  

 

Matthieu Ricard 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

 

 

Matthieu Ricard tient à vous adresser chaleureusement ses meilleurs vœux pour 2023

 

"Plus que jamais, l'altruisme est la solution aux grands défis de notre temps. Je vous souhaite donc une année plus paisible, pleine de sérénité, de détermination et surtout de bienveillance, de considération d'autrui et de confiance dans la nature humaine. "

 

 

 

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2022 5 23 /12 /décembre /2022 10:12

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

Avec tous les changements que nous vivons, avec tous les événements qui se bousculent, notre relation aux autres, au monde et à la fête de Noël se modifie sans cesse. Jusqu’à tout récemment, Noël s’était empêtré dans une surconsommation qui assèche non seulement le portefeuille, mais surtout le cœur. Beaucoup arrivaient à Noël épuisés, fauchés, irrités avec un sentiment de vide nostalgique qui tentait de leur rappeler que Noël, c’est bien autre chose que ce que la société a voulu nous faire croire.

 

Nous sommes de plus en plus nombreux, à travers ce chaos, à réaliser à quel point nos relations avec les autres sont précieuses… et tellement fragiles. Certains se laissent influencer par les courants de pensées qui divisent au lieu de rassembler, qui jugent au lieu d’aimer, qui rejettent au lieu d’accueillir. D’autres se sentent rejetés, jugés, laissés de côté.

Cette année, faisons de ce Noël un moment exceptionnel. Mettons de côté nos vieilles rancunes et créons ensemble la Fête de la Réconciliation. Ouvrons notre cœur aux autres, ouvrons notre âme à la Vie qui pulse en chacun de nous. Transformons le rejet, le jugement, la colère en douceur, pardon, acceptation, Amour, ouverture. Abandonnons le clinquant futile et choisissons consciemment la simplicité aimante, accueillante, remplie de tendresse.

L’Amour peut se déployer à travers notre relation avec tout ce qui est, avec les autres. Cela exige de nous une qualité de présence, de conscience permanente, en toute circonstance. Soyons présents de cœur et d’esprit aux autres ce Noël : écoutons-les vraiment, intéressons-nous à eux, offrons la qualité de notre présence et de notre Amour peu importe la distance, peu importe les croyances, peu importent nos histoires.

Comme le dit si merveilleusement Yvan Amar, « ce n’est qu’ensemble que nous pouvons grandir ». C’est en prenant le risque de l’autre, en entrant en relation profonde avec l’autre que nous pourrons voir en nous ce que nous ne sommes pas capables de voir seuls.

L’Amour, c’est être responsable : responsable de Soi, responsable de notre relation à l’autre, responsable de nos réactions face à la Vie. Plus nous incarnons cette responsabilité dans notre quotidien, étonnamment, plus nous sommes libres. Cette responsabilité transforme notre relation à tout ce qui est, aux autres, à Soi. Elle transforme notre Vie pour le mieux

Je vous souhaite donc un merveilleux Noël d’Amour à tous les niveaux, de relations chaleureuses, de paix dans votre cœur, d’étincelles de joie dans vos yeux. Je vous souhaite de rayonner sans limite, d’éclairer avec la chaleur de votre amour chaque personne que vous rencontrerez. Je vous souhaite d’avoir la capacité de voir la Beauté de chaque être humain qui vous entoure et la Sagesse de les accepter comme ils sont.

Je vous souhaite un Noël mémorable dont vous vous souviendrez toute votre vie, car ce sera le Noël de la chaleur humaine, de la solidarité, de la réconciliation, de la Joie de grandir ensemble que VOUS aurez créé, car nous n’avons plus le temps pour des pensées négatives, des conflits ni des rancunes.

Nous sommes à un tournant important de l’Humanité et ce Noël pourrait bien être, si nous le voulons tous, le Noël où tout a changé, où le Nouveau Monde s’est incarné, où l’Amour a repris sa place dans le cœur de tous les humains, où la Lumière divine a rayonné sur la planète entière.

Il n’en tient qu’à nous.

Que ce Noël soit votre plus beau Noël!

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

L’expérience du partage authentique

 

Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

 

Les fêtes de fin d’année sont l’occasion de célébrer les liens avec nos proches et nos amis et de partager des attentions bienveillantes.

 

 Ces moments de partage sont essentiels et permettent de développer un état d’esprit altruiste mais leur conditionnement par la surconsommation institutionnalisée appauvrit l’expérience des relations authentiques, épuise les ressources planétaires et sape les conditions sociales de nombreuses personnes. Selon le média Qqf, seulement 7% des jouets vendus en France sont fabriqués sur le territoire. À l’échelle de l’Union Européenne, 85% des jouets commercialisés proviennent de Chine ainsi que la moitié des produits jugés dangereux pour les consommateurs.

 

 

Les fêtes de fin d’année sont l’opportunité d'examiner et de transformer nos habitudes conditionnées par des logiques consuméristes. En prendre conscience permet d’inscrire ces moments de fêtes dans une dynamique plus holistique et plus altruiste aussi bien dans une considération économique, environnementale que sociale. Être lucide sur nos habitudes de consommation permet de repenser nos pratiques et de faire l’expérience du bonheur et du partage authentique.

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : cheminphilosophique
  • : Je suis passionnée de philosophie, je partage avec vous ces textes et citations qui font partie de moi.
  • Contact

Bienvenue sur mon blog!

Entrer chez moi, c'est découvrir mes idéaux, mes créations personnelles et d'autres thèmes qui me passionnent.
 

Bonne visite !

 

 

Ce blog a été créé le 22-08-2010 par mon adorable petit-fils Maxime


 

1 NOUVELLE SEPARATION

 

***

hobbies

 

  compteur pour blog