
LE COUPLE STAR DE L'EGYPTE
Ramsès II est le plus imposant des pharaons,
tant par sa stature de roi que par l'immensité de son œuvre architecturale.
Des vestiges jalonnent encore la vallée du Nil
dont le plus célèbre reste sans doute le temple d'Abou Simbel.
D'après les textes qu'on a pu déchiffrer, Ramsès II était le pharaon par excellence :
diplomate, colonisateur,
législateur qui sut diriger un empire et qui fonda
la capitale à l'est du delta du Nil :Pi-Ramsès.
Grâce a Thoutmosis III , le conquérant et Amenhotep||| qui portèrent l’Egypte
au sommet durant deux règnes, Ramsès || avait son destin tout tracé.
En 1279 (av. J-C) il monte sur le trône qu’il va occuper environ 67 ans.
Ramsès II fut pendant 15 ans le dauphin de son père Sethi Ier et
lui succéda après sa mort.Ramsès avait alors 25 ans.
Ramsès II eut plusieurs épouses royales
dont Isisnefret et Néfertari.
Cette dernière, sa favorite et première
grande épouse royale, fut représentée sur tous les monuments que le pharaon fit construire.
Elle mourut âgée seulement de 50 ans au cours de la vingt-sixième année du règne, après avoir donné au Pharaon 5 fils et 4 filles.
Ramsès lui fit construire la plus belle tombe de reine connue à ce jour pour la splendeurde ses peintures murales.
Le pharaon, par le contrat qui le lie à son peuple, n'hésite pas augmenter les revenus des artisans ainsi que la solde de ses militaires, ce qui favorise leur ardeur au travail.
En contrepartie le peuple lui doit obéissance, hommage et travail.
Pour augmenter l'exploitation de ses mines d’or, Séthi Ier fit creuser sans succès, un puits de 60 mètres de profondeur, près des mines pour alimenter les ouvriers en eau.
Ramsès s'adressa à Hapy, divinité des crues du Nil et l’eau jaillit miraculeusement à peine à 6 mètres de profondeur.
Ramsès II, comme Amenhotep III
fait sculpter des centaines de statues à son effigie, comportant des textes louant sa grandeur.
Ces statues peuvent atteindre des hauteurs colossales(20 mètres).
C'est de lui que résulte la disposition finale des temples Egyptiens.
Temple d'Abou Simbel
En l'an 5 du règne de Ramsès (-1274) eut lieu la bataille de Kadesh à l'issue de laquelle commença l'élaboration d'un traité de paix.
Il ne fut définitif qu'en -1259. Ce pacte mutuel, premier traité international de l'histoire, se présentait sous la forme d'une grande tablette d'argent gravée, et proposait "Fraternité et belle paix".
Ramsès ordonna que ce texte fût aussi gravé en hiéroglyphes sur les murs de Karnac.
Vers 1213 Ramsès mourut dans sa capitale.
Son corps reçu les soins de l’embaument et fut emmené jusqu’à sa dernière demeure à Thèbes.
La momie de Ramsès II, qui fut retrouvée en 1881
par Gaston Maspero dans la cachette de
Deir el Bahari .....se trouvait dans le sarcophage de Ramsès Ier.
Ramsès demeurera à jamais le souverain des souverains,
incomparable, comme le soleil à son zénith.
Textes et images viennent du site:
http://www.egyptologie.com/Ramses2txt.htm
Une très belle vidéo pour compléter ce récit.
Cartouche de Ramsés premier
Menpehtyrê Ramsès Ier est le pharaon fondateur de la XIXe dynastie
de l'Égypte antique ; il règne brièvement de -1295 à -1294.
La XIXe dynastie est fondée par Ramsès Ier, vizir d'Horemheb.
Après un règne bref, Ramsès Ier décède, laissant son fils devenir
pharaon. Il est enterré dans la vallée des rois, à Thèbes. Sa tombe,
découverte par Giovanni Belzoni en 1817, dénommée KV16, est petite
pour un pharaon, semblant attester de l'empressement avec lequel
elle aurait été bâtie. Elle est couverte de fresques relatant des
passages du Livre des portes, dans la même veine que ceux
d'Horemheb, dont par le style, il est très proche. On y a retrouvé
des restes de mobilier funéraire dont une statue de bois bitumé qui,
intacte, aurait été le pendant de celles qui gardaient le caveau de
Toutânkhamon et qui sont exposées dans les salles du premier étage
du musée du Caire.
Son fils Séthi Ier lui succède. La capitale religieuse du pays reste
Thèbes qui recevra alors l'attention particulière du roi, mais déjà ce
dernier installe un nouveau palais royal dans le delta du Nil non loin
des vestiges d'Avaris, l'ancienne capitale des Hyksôs, qui avait déjà
été transformée à la dynastie précédente en poste avancé des
armées des thoutmosides. Il reprend alors le cours de
l'expansion avec des campagnes, en Libye et au Levant, parachevant
l'œuvre conquérante de son père qui avait servi sous les ordres
d'Horemheb.
Sethy Ier
Séthi Ier , a régné de 1290 à 1270 av. J.-C.. Il devait être âgé
dans la trentaine lorsqu'il accéda au trône laissé vacant par son
père, Ramsès I, le fondateur de la XIXe dynastie. Le vaillant
pharaon se distingue par ses accomplissements à Abydos. Il fit
construire son temple funéraire à Gourna. Sur le côté militaire, il fit
quelques campagnes du côté de l'Amourrou et reconquit quelques
territoires qui passaient constament du côté hittite ou égyptien.
Sa mère, Touy, devait être issue d'un père militaire. Nous ne
connaissons son visage que part un portrait retrouvé dans sa tombe,
la n°80, où sa mommie fut déposée, vers les ans 22-23 du règne de
son fils.
Il épouse Mouttouya qui était la fille de Raia, un officier supérieur
de l'armée, lieutenant général de la charrerie, et de Rouia. Elle nous
est bien connue par sa statue monumentale aujourd'hui au musée du
Vatican. Elle est enterrée dans la vallée des reines, où sa momie fut
déposée, vers la 21e ou 20e année du règne de son
fils Ramsès II.
Couple Séthi 1er et son épouse
Séthi Ier commence sa carrière probablement sous Horemheb, puis
devient corégent de son père à l'accession de celui-ci au trône. Il
porte alors les titres prestigieux de « prince régent, vizir et maire
de Thèbes, scribe royal, officier de la charrerie, gouverneur de la
forteresse de Tjarou ». Une de ses statues proclame aussi
« Tandis qu'il était Rê-le soleil à l'aube rayonnante, j'étais à ses
côtés comme une étoile de la terre ».
Il mourut probablement en désignant Ramsès comme corégent et fut
enterré dans la Vallée des Rois.
Visage momifié de Séthi 1er
Images et textes prient sur le site :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rams%C3%A8s_Ier
Je suis navrée pour la mauvaise qualité du texte, malgré mes efforts, je suis impuissante à le rendre de meilleur qualité. .
Je vous met également une très belle vidéo
"Le Mystère de la Fleur de Vie"
Avec l'autorisation du propriétaire du site :
http://lespacearcenciel.ning.com/video/le-mystere-de-la-fleur-de-vie
Le successeur du roi hérétique
A partir de –1378 avant JC, c’est Akhenaton qui règne sur l’Egypte. Avec sa femme, la belle Néfertiti, il instaura le culte d’Aton. L’Egypte qui comptait alors de nombreux dieux se voit contrainte au monothéisme. Le clergé d’Amon oppose une résistance mais Akhenaton, pour célébrer la toute puissance du disque solaire Aton, fait construire une ville à Tell el Amarna et martèle le nom d’Amon sur tous les monuments. Akhenaton et Néfertiti n’eurent que des filles. L’aînée, Méritaton, âgée de quinze ans à la mort de son père, est mariée à Smenkhérê. Ce dernier mourut très tôt laissant le trône vacant. La seconde fille, Makétaton mourut sous le règne d’Akhenaton. La troisième, Ankhsenpaaton, avait épousé Toutankhaton, celui qui devait prendre par la suite le nom de Toutankhamon.
Kiya La mère de Toutankhamon
Mystérieuse épouse secondaire d'Akhenaton, elle a conquis le titre de "Très Aimée". Dans la vallée des rois, une très belle collection de vases canopes suggère qu'elle serait la fille d'Aménophis III et de Tusratta, soit la demi-sœur d'Akhenaton. Selon de nombreux chercheurs, elle aurait eu un rôle très important sous le règne d'Akhenaton, lui ayant permis d'avoir un héritier mâle, Toutânkhamon (tandis que Néfertiti n'aurait eu que des filles).
Un jeune roi
Toutankhaton, tout comme sa femme, est âgé de 10 ans tout au plus lorsqu’il devient Pharaon. Très jeune et par conséquent très influençable, le nouveau roi est assisté par le personnage le plus important de la cour : le prêtre Ay. Nous ne savons que très peu de chose sur le règne de l’enfant roi ; mais toujours est-il qu’il abandonna le dogme du Pharaon hérétique et restaura le culte d’Amon. L’antique cité du Soleil à Tell el Amarna est désertée. Thèbes et Memphis regagnent alors leur toute puissance. C’est ainsi qu’il prend le nom de Toutankhamon qui signifie "image vivante d’Amon" et sa femme le nom de Ankhsenamon. Il existe une stèle au musée du Caire qui parle des restaurations entreprises par le jeune roi :
« J’ai trouvé les temples en ruine, les naos brisés et les cours envahies par les herbes. J’ai restauré les sanctuaires, j’ai reconstruit les temples et je les ai dotés de toutes sortes de trésors. J’ai fait dresser, pour honorer les dieux, des statues en or et en électrum, décorées de lapis-lazuli et de pierres fines ».
Cartouche de Toutankhamon
Décoration du trône royal :
Toutankhamon et la reine Ankhsenamon
( Musée du Caire )
Un autre siège royal .
Mais Toutankhamon, après neuf années de règne, meurt. L’examen de sa momie révèle une blessure dans la région de l’oreille gauche qui peut faire croire à une hémorragie cérébrale.
Le sarcophage en ormassif
dans la tombe de Toutankhamon .
( Musée du Caire ).
Une des chapelles retrouvées dans la chambre funéraire .
Coffret d'Anubis, gardien du royaume des morts.
Canopes en forme de sarcophage
contenant les viscères du pharaon.
Le problème de la succession
Mort tragiquement à seulement dix neuf ans, Toutankhamon laisse seule sa femme Ankhsenamon, qui, très jeune, n’a pas eu d’héritier. Il semble que les deux fœtus retrouvés dans la tombe du souverain soient des enfants mort-nés. N’ayant pas d’héritier et ne souhaitant pas céder le pouvoir à une autre reine, Ankhsenamon entreprend de s’adresser au prince hittite afin qu’il lui envoie un de ses fils qui deviendra de ce fait le nouveau maître d’Egypte. Malgré les supplications de la jeune veuve, le roi hittite est méfiant et hésite longuement. Finalement il envoie le prince Zannanzach…mais celui-ci n’arrivera jamais. A partir de ce moment nous ne savons pas ce qu’il advient d’Ankhsenamon. C’est Ay, le corégent de Toutankhamon, qui devient le nouveau Pharaon. Il régna quatre ans avant de laisser le trône au général Horemheb. Celui-ci n’ayant pas d’héritier, il laissera le pouvoir à un autre militaire qui fonda la dynastie des Ramsès.
Textes et images pris sur les sites :
http://membres.multimania.fr/aupetitbonheur/toutankhamon.htm
et
http://www.mythegypte.free.fr/toutank.htm
L'ankh est le hiéroglyphe représentant le mot , qui signifie « vie ».
Ankh a aussi comme nom : la Clef du Nil, la Clef de la Vie ou encore la Croix de la Vie.
L'Ankh représente la vie éternelle. Il symbolisait parfois, par extension, le force vitale infinie et se trouvait alors intégré comme tel dans l'architecture, sous la forme de motifs propitiatoires ornant les murs des temples, ou bien dans d'autres contextes.
Le signe ankh était souvent tenu par les dieux et il était souvent associé au sceptre Ouas et au pilier Djed ce qui associe la Vie à la Prospérité et à la Stabilité. Dans les représentations amarniennes, il était représenté à l’extrémité des rayons du disque solaire Aton, en alternance avec des petites mains.
Ayant la forme d'un miroir ou d'un nœud, l'ankh est un symbole de la vie. Il était souvent porté par les divinités ou par les gens dans les processions funéraires, ou offert au roi en tant que souffle de vie.
Les dieux peuvent le tenir par la boucle, ou en porter un dans chaque main, les bras croisés sur la poitrine. Ce symbole était appelé crux ansata en latin « Croix Ansée ».
L'ankh apparaît fréquemment dans l'art égyptien, en particulier dans les peintures des tombes ; Les morts la gardaient dans la main pendant la pesée de leur cœur pour accéder à la vie éternelle.
Lorsqu’un dieu mettait l’anse de la clef sous le nez d’un pharaon, cela signifiait qu’il lui donnait le souffle de la vie. Elle apparaît souvent au bout des doigts d'un dieu ou d'une déesse de l'au-delà faisant le don de vie à la momie de la personne défunte.
Les pharaons l’utilisaient partout, elle est représentée dans les temples, posée sur les momies, les dieux la tenaient dans la main comme clef de la connaissance pour résoudre tous les mystères de la vie éternelle.
Ce symbole était souvent porté comme amulette par les Egyptiens, soit seul, soit en association avec deux autres hiéroglyphes signifiant « force » et « santé ». Les miroirs étaient souvent faits en forme d'ankh.
Selon sa couleur, Ankh prenait un sens particulier : en argent brillant elle signifiait la vie sur terre, en argent oxydé elle était en rapport avec le monde des morts et l’Ouest. En or ou peinte en jaune, elle représentait le Sud. Verte, elle était en corrélation avec le Nil vert et le nord. De couleur bleue, elle correspondait aux divinités et au ciel.
Un symbole similaire était utilisée pour représenter la déesse romaine Vénus. Connu sous le nom de miroir de Vénus, il est plus souvent associé à l'utérus. En astrologie, il représente la planète Vénus, et en alchimie l'élément cuivre ; en biologie, il identifie le sexe féminin.
http://angelsplace.perso.sfr.fr/Egypte13.htm
LE PHARAON D'UN SEUL DIEU
Akhénaton
Akhenaton, avant d’être connu sous ce nom, régna sous celui d’Amenophis IV. Fils d’Amenophis III, il descendait de la grande lignée des pharaons de la XVIIIe dynastie.
Vers 1370 avant JC, à l’âge de 15 ans, il devient pharaon pour un court (mais inoublié) règne de 19 ans. Il est le seul fils d’Aménophis III et de Tiy. Il se fait couronner sous le nom d’Aménophis IV " Celui qui satisfait Amon "
Par amour, il en fit sa Grande épouse royale, c’est à dire sa reine, alors que son harem était rempli de princesses venues des puissants royaumes voisins d’Asie : Mitanni, Babylone ou encore Arzawa.
Aménophis, surnommé « le Magnifique » fut un des grands rois constructeurs puisqu’on lui doit la plus grande partie du temple de Louxor, d’important travaux au temple de Karnak et l’érection du grand temple funéraire qui ne vit jamais le jour mais qui laissa les fameux colosses de Memnon.
Cependant le début du règne est déjà très innovant. Un grand complexe cultuel est construit à l'est de Karnak, dédié non pas à Amon-Rê mais à une nouvelle forme du dieu solaire : « Le vivant, Rê-Horakhty qui jubile dans l'horizon en son nom de Shou qui est à l'intérieur d'Aton ».
Jusqu’en l’An 4 de son règne, le nouveau pharaon, tout en promouvant le culte d’Aton (le disque solaire), continuait à honorer les autres dieux. Peut être lassé de la suprématie du clergé d’Amon qui était tout puissant, il impose Aton comme seul dieu, fait détruire, en les martelant, les noms et les images d’Amon. Il quitte Thèbes, capitale de l’Empire et siège du Temple d’Amon : Karnak..
Il devient Akhenaton " Celui qui est bénéfique pour Aton ".
La rupture définitive intervient entre l'an 4 et l'an 6. Amenhotep IV change son nom en Akhénaton (L'efficience d'Aton) et décide la création d'une nouvelle capitale dans un lieu vierge de Moyenne Egypte à 320 km plus au nord : Akhet-aton " l’Horizon d’Aton " appelée maintenant Tell Amarna.
Une nouvelle religion pour un dieu vivant.
Il donne l’essor à un nouvel art " Armanien ", moins rigide, et surtout non conventionnel que par le passé. Les formes sont plus réalistes, pouvant aller jusqu’à la caricature. Les crânes s’allongent anormalement vers l’arrière, la poitrine se rétrécit, le ventre ballonne au-dessus du pagne.
Néfertiti " La belle est venue "
Nerfertiti et sa fille.
La famille royale est omniprésente dans les représentations : la grande épouse royale et les six princesses nées de son union avec le roi.
Nefertiti bénéficie également d'un traitement particulier. Une partie des nouveaux temples de Karnak la représente accomplir les rites seule, sans son royal époux, à la manière d'un corégent.
On sait peut de chose sur Nefertiti si ce n’est qu’elle est la fille de Aÿ, un haut fonctionnaire de la Cour qui prendra la couronne à la mort de Toutankhamon et de la première épouse de ce dernier. Il a pu être aussi un frère de la Reine Tiye. Ay s'est parfois rapporté en tant que "père de Dieu", suggérant qu'il ait pu avoir été le beau-père d'Akhenaton.
Cependant, la soeur de Nefertiti, Mutnojme, est décrite en évidence dans les décorations du tombeau d'Ay dans la Vallée des Rois occidentale à Thebes (Luxor moderne). D'autres sources suggére que Nefertiti ait pu avoir été une fille de Tiye, ou qu'elle était la cousine d'Akhenaton. Néanmoins, en tant que "héritière", elle a pu avoir également été une descendante d'Ahmose-Nefertari, bien qu'elle n'ait été jamais décrite comme épouse de Dieu d'Amon.
Nefertiti a joué un rôle actif dans la grande œuvre de réforme religieuse du jeune souverain, sans quoi elle ne figurerait pas aux côtés de son époux dans
toutes les manifestations du nouveau culte comme le personnage le plus important après le roi.
Le roi et la famille royale deviennent omniprésents dans la vie du pays. Des reliefs les représentent dans des scènes intimes, non pas par spontanéité, mais pour ritualiser tous les actes quotidiens des citoyens autour de la divinité royale. C'est sans doute bien une forme de totalitarisme. Désormais, l'adoration du roi est l'unique moyen d'accéder au monde divin.
Il fut aussi en quelque sorte, le premier apôtre de la non-violence, refusant de faire la guerre, même pour défendre les frontières de l’Egypte. Ce qui causa en partie sa fin, car de jours en jours, les pays voisins, toujours prêts à profiter d’une faiblesse, envahissaient de plus en plus le territoire égyptien. Le peuple est mécontent, car appauvri par les luttes intestines. Les alliés aux prêtres d’Amon fomentèrent une rébellion qui mit fin à son règne.
On ignore totalement comment il est mort, bien qu’on suppose qu’il ait été assassiné. Sa tombe ainsi que celle de Néfertiti n’ont jamais été découvertes. Celles qui avaient été bâties pour eux à Amarna étaient vides. Très probablement, quelques fidèles ont caché leurs dépouilles dans un lieu tellement secret, qu’il reste inconnu à ce jour.
Lorsque mourut Akhenaton, vers 1354 avant JC, Smenkhkarê monte sur le trône d’Egypte pour un très court règne. On ne sait que peu de choses sur ce pharaon, mais Akhenaton semble avoir eu pour lui une préférence marquée et qu’il l’ait associé au trône, à la fin de sa vie.
Toutankhaton " Vivante d’Aton " lui succède. On suppose qu’il pouvait être le demi-frère, ou même le fils d’Akhenaton. En tout cas, il était son gendre, puisqu’il était marié à une de ses filles, Ankhkhesenpaaton " Elle vit pour Aton ". Dès son couronnement, il change son nom en Toutankhamon " Vivante d’Amon " et rétablit le culte d’Amon.
http://angelsplace.perso.sfr.fr/Egypte11.htm
Aménophis III et Tiy
Aménophis III. - Roi d'Égypte entre 1391 et 1353 av. J.-C ( Nouvel Empire ). Petit-fils d'Aménophis II, fils de Thoutmosis IV et de la reine Maut-em-oua. Aménophis III était l'aîné de six frères. Il passa sa jeunesse, comme il nous l'apprend lui-même, dans le palais de Louqsor ; les noms mêmes de ses deux gouverneurs sont parvenus jusqu'à nous : Haq-er-beh et Haq-reshou. Aménophis III hérita d'un immense empire, à l'affermissement duquel avaient contribué son aïeul et son bisaïeul. Aussi pouvait-il se proclamer, le jour même où il monta sur le trône.
Le couronnement :
Mort à Memphis, Thoutmosis IV avait entre 25 et 40 ans (selon les estimations) ; avec lui moururent, à peu de temps près, le prince Amenemhat et la princesse Tanoutamon. Accompagné de sa mère, l'enfant-roi présida les funérailles. Il fut couronné à Memphis, vers l'âge de 12 ans, il reçut quatre noms, qui complétèrent sa titulature royale :
Nom d'Horus : " Taureau puissant, apparaissant en Maât "
Nom des deux maîtresse : " celui qui établit les lois et apaise les deux terres "
Nom d'Horus d'or : " Grand en puissance, vainqueur des asiatiques ".
Nom de roi de Haute et Basse Egypte : " Nebmaâtrê "
Nom de fils de Rê : " Aménotep, prince de Thèbes "
Il est probable que se soit à ce moment que le nouveau pharaon prit pour épouse la jeune TIY, qui devait avoir son âge.
Aménophis III épousa Tiy fille de simples bourgeois égyptiens ( avec peut-être une ascendance nublienne); son père, en effet, ne porte aucun titre et se nomme Iouaa, sa mère s'appelle Touaa. Aménophis devait pouvoir facilement trouver parmi ses cousines ou ses sœurs quelque princesse de sang royal à épouser; sans tenir compte des usages en honneur à la cour pharaonique, il fit un mariage d'amour et éleva au trône une simple particulière. Ce fait est unique dans toute l'histoire d'Égypte. Même, pour braver l'opinion, le roi donna à son mariage une importance que jamais ses prédécesseurs n'avaient accordée à pareil acte, en faisant graver à un grand nombre d'exemplaires des grands scarabées de faire-part que l'on retrouve de nos jours un peu par toute l'Égypte. Tii paraît être native d'Abydos et devait être extrêmement jolie si l'on peut la juger par les portraits qui nous en restent. Le roi l'aima toute sa vie, lui fit construire un temple où elle était adorée comme une divinité et la fit représenter partout à ses côtés, la nommant « son épouse chérie Tii ».
Tiy était presque enfant quand il l'épousa, aussi lui survécut-elle de longues années. Elle fit jeter dans la tombe de son mari, avant de la laisser murer, une quantité de statuettes funéraires portant leurs deux noms réunis. De son mariage, Aménophis eut six enfants : Aménophis IV qui lui succéda, Tout-ankh-amon (Toutankhamon), qui succéda à son frère, Ptah-mès, qui eut la plus haute dignité sacerdotale de Memphis , et les princesses lsis, Hont-mer-heb, et Amensat qui épouse plus tard un roi de la famille des Ramessides.
http://www.cosmovisions.com/AmenophisIII.htm
Entrer chez moi, c'est découvrir mes idéaux, mes créations personnelles et d'autres thèmes qui me passionnent. Bonne visite !
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