C’est ce que je vous souhaite pour 2025 : la meilleure année de votre vie à tous les niveaux !
Je vous souhaite aussi de réaliser que :
• Il n’y a que maintenant qui compte. Ce moment si précieux est tout ce que nous avons. Chérissons-le plutôt que de le fuir à travers toutes sortes de distractions.
• Le monde extérieur est le parfait reflet de notre monde intérieur, Pour découvrir ce qui a besoin d’être vu en nous, observons ce qui semble se passer autour de nous.
• Accueillir ce qui est est le secret le mieux gardé pour être heureux
• L’autre n’est jamais le problème : ce sont nos pensées à propos de « l’autre » qui ont besoin d’être revues
• Pour vivre en paix, le ménage intérieur doit se faire en nous pour nous dépouiller de tout ce qui n’a plus sa place.
• La Beauté se trouve partout
• Toutes nos croyances doivent être remises en question; ce n’est qu’ainsi que la Réalité apparaît.
• Nous ne sommes pas le corps, les pensées, les biens, les succès, le job. Nous sommes l’Infini, la Joie, la Paix, l’Amour, l’Un, l’Absolu.
• L’Amour fait des miracles! L’Amour EST le miracle!
Puissions-nous tous nous souvenir que nous sommes Cela.
Sur le chemin du dépouillement de tout ce qui n’est pas nous, nous rencontrons bon nombre de situations qui nous frustrent, nous déçoivent, nous irritent, nous enragent, nous désarçonnent. Ces inconforts sont gradués de tous les niveaux d’intensité.
Il n’est jamais agréable de se rendre compte que nous avons créé, ou participé à créer si vous préférez, tous ces moments peu glorieux qui nous aspirent dans nos derniers retranchements.
Au final, on réalise que nous sommes responsables de nos inconforts, non pas par culpabilité, mais parce que s’ils sont présents, c’est que nous n’avons pas su mettre nos limites, nous n’avons pu demeurer verticaux, nous avons laissé la peur prendre le dessus, nous avons manqué de clarté de peur de manquer d’approbation, nous nous sommes marché sur le cœur ou nous nous sommes tendu nous-mêmes un piège duquel nous peinons à nous extirper.
Ces inconforts, qu’évidement nous souhaiterions éviter, sont pourtant un immense cadeau dans notre opération épuration! En effet, ils viennent nous dire ce que nous n’avons pas osé dire. Ils viennent nous enseigner ce que nous avions refusé d’apprendre jusqu’ici. Ils sont là pour nous ramener à nous, afin que nous cessions enfin d’accuser l’autre en reportant sur lui le blâme injuste de notre propre inconfort.
De fait, l’inconfort est notre meilleur allié pour nous délester de ce qui nous fait souffrir, pour nous montrer où nous faisons fausse route, pour mettre en lumière les croyances erronées. Même si on voudrait l’éviter, y résister, le fuir ou l’enfouir, il nous faut au contraire accueillir l’inconfort et rester avec lui, le temps que le voile de notre ignorance ou de notre résistance tombe enfin. Plus vite nous l’accueillons, plus vite tombent les voiles!
L’inconfort n’est jamais notre ennemi. C’est le moyen que nous avons choisi pour voir ce qui a besoin d’être vu et à partir de là, laisser se dissoudre ce qui n’a plus raison d’être afin d’agir à partir d’une vision claire et d’une action juste.
Plus grand est l’inconfort, plus important est le noeud à défaire. Et plus on pratique cet accueil, plus les inconforts sont de courte durée, car, n’y résistant plus, ils savent leur chemin vers notre cœur pour y faire le ménage nécessaire. N’est-ce pas fabuleux ?
on voit surgir des lumières de toutes les couleurs
de l’arc-en-ciel. Pourtant, il n’y a aucune
substance saisissable. Il en est ainsi de l’infinie
variété des pensées.
Je suis navrée de ne pas vous avoir répondu aux commentaires de la dernière fois, j’avais beaucoup de soucis et je n’avais pas envie d’aller sur le blog.
Je ne vous ai pas vous souhaiter un super Noël.
Maintenant ça va super bien, Je vous met donc le texte de Diane Gagnon.
Je suis invitée pour le réveillon du 31 décembre !!et j’ai fais la connaissance d’une dame nommée Jacqueline avec qui je vais marcher, un vrai bonheur pour moi.
Je vous souhaite à chacun de vous une bonne fin d’année, tous mes vœux du fond du cœur, d’une bonne santé, beaucoup de fraternité et de finances !!
Toutes les limites que nous croyons avoir dans notre vie sont celles que nous nous mettons nous-mêmes. Elles sont créées à partir de nos vieilles peurs, de nos croyances, de l’ego qui veut protéger son image, des conditionnements que nous avons crus vrais.
Quand l’Éveil est vécu, nous voyons que nous sommes plus vastes que ce que nous croyons, plus libres : nous sommes l’infini, sans limites, sans contour, sans restrictions. Même si cela n’est perçu que quelques secondes, ces secondes suffisent à nous rappeler que nous sommes beaucoup plus libres que ce que nous croyons!
Dans tous les aspects de notre vie où il semble que cela ne soit pas optimal, quelle est la peur ou la croyance qui nous empêche d’être libres? Dans ces zones qui nous semblent souffrantes, quelles pensées sont crues vraies? Dans cette relation qui, paraît-il, nous semble pénible, quelle part de moi l’autre me montre-t-il, afin que je la transcende enfin? Quand nous avons l’impression de manquer de temps, que sommes-nous en train de fuir que nous ne voulons pas voir en nous?
Chaque fois que l’une de ces zones mal éclairée est vue, c’est une limite qui s’efface, une croyance qui disparaît, une souffrance qui se dissout. Nous n’avons besoin que de notre authenticité envers nous-mêmes pour voir enfin ce qui nous limite. De ce courage de voir s’élance notre liberté consciente. Car, de tout temps, même si nous n’en n’étions pas encore conscients, nous sommes déjà pleinement libres!
Diane Gagnon
P.S. Je suis très heureuse de vous retrouver enfin, il y a tellement longtemps que je vous avais écrit! Vous avez sans doute vu passer toutes les activités qui me tenaient occupée depuis plusieurs mois et qui me laissait peu de place à accueillir l’inspiration vivante que je retrouve avec Joie aujourd’hui. Retour au calme, donc, et à la Paix! Merci d’être encore là, vous tous qui m’accompagnez depuis 13 ans! Plein d’Amour vers vous !
Et si l’erreur était l’un de nos plus grands maîtres ?
Dans l’article en lien ci-dessous, Serge Toussaint, Grand Maître de l'AMORC, explore l’importance de nos erreurs, non pas comme des échecs, mais comme des étapes essentielles pour notre transformation personnelle. À travers elles, il nous encourage à cultiver la sagesse, l’humilité et la résilience. Son message nous invite à accepter nos imperfections et nous rappelle que chaque erreur est une opportunité sur son cheminement spirituel.
Un des aspects importants de l’amour altruiste est le courage. Un vrai altruiste est prêt à se déplacer sans hésitation et sans peur vers les autres. Les sentiments d’insécurité et de peur sont des obstacles majeurs à l’altruisme.
Dans l'océan tumultueux de l'existence, une vérité intemporelle persiste : tout passe. Des moments de joie éclatante aux tempêtes de tristesse, chaque expérience est éphémère, portée par le flux et le reflux du temps. Comprendre cette réalité fondamentale est une clé essentielle pour naviguer avec grâce à travers les défis et les triomphes de la vie.
Chaque vague qui se lève finit par retomber, laissant derrière elle des traces éphémères dans le sable de nos souvenirs. Les hauts et les bas de la vie sont comme les marées changeantes de l'océan, venant et repartant avec une régularité inflexible. En reconnaissant que rien n'est permanent, nous sommes libérés de l'emprise de la peur et de l'attachement, et nous sommes libres de savourer chaque instant avec gratitude et présence.
Cependant, cette vérité du passage peut parfois être difficile à accepter. Nous nous accrochons souvent aux moments de bonheur avec désespoir, craignant leur disparition inévitable. De même, nous résistons aux périodes de douleur et de souffrance, espérant les repousser indéfiniment. Mais en luttant contre le flux naturel de la vie, nous ne faisons que nous causer davantage de douleur.
La clé réside dans la pratique de l'acceptation et du lâcher-prise. En embrassant le flux et le reflux de la vie avec ouverture et courage, nous découvrons une paix intérieure qui transcende les hauts et les bas de l'existence. Nous apprenons à savourer chaque moment, qu'il soit doux ou amer, sachant qu'il est précieux précisément parce qu'il est éphémère.
Comprendre que tout passe nous offre une perspective précieuse sur nos défis et peines. Lorsque nous traversons des épreuves difficiles, nous nous rappelons que même les moments les plus sombres céderont un jour la place à la lumière. Cette conscience renforce notre résilience et notre capacité à affronter les crises avec dignité et courage, nous enseignant que la vie est un voyage éphémère mais extraordinaire. En embrassant le flux et le reflux de l'existence, nous découvrons la beauté et la richesse de chaque instant, sachant que même lorsque tout passe, l'amour, la gratitude et la sagesse demeurent.
La solitude du méditant se distingue de celle dont souffre ceux plongés au sein de la multitude, dans une grande ville par exemple. [...] Cette solitude est en vérité une "complétude". C'est aussi celle, volontaire, de l'ermite qui choisit pour un temps l'isolement qui lui permet d'approfondir sans distraction sa pratique spirituelle. Loin de nous couper du monde, elle devient un puissant moyen de s'ouvrir aux autres, de prendre conscience de l'interdépendance de toutes choses et d'engendrer un amour sans limites envers tous les êtres.
La qualité de nos relations interpersonnelles dépend toujours de notre degré de libération de notre relation avec nos parents. Si certaines blessures de notre histoire familiale n’ont pas encore été vues ou transcendées, nous attirerons constamment le genre de relations qui nous inviteront à voir ce qui n’a pas encore été éclairé. Bref, nous ne pouvons pas aller plus profondément dans nos relations que là où la relation avec nos parents est bloquée.
C’est pourquoi quand des blessures de notre enfance sont ravivées par des événements externes, certains peuvent avoir tendance à réagir comme un enfant de 5 ans, de 8 ans, de 10 ans, soit l’âge de la plus ancienne blessure non soldée avec les parents. C’est sans doute plus facile de l’observer chez les autres mais le but c’est de le déceler en soi et de le transcender afin de poursuivre la maturation émotionnelle. Quand toute la relation avec les parents est soldée, guérie, transcendée, alors toutes nos relations s’améliorent car nous sommes vraiment libérés de ce qui nous maintenait enfermé dans nos vieux schémas répétitifs de réaction d’enfant blessé.
Il arrive aussi parfois que nous puissions voir que toute l’histoire que nous maintenons depuis notre enfance (abandon, rejet, négligence, etc.) n’était en fait basée que sur notre interprétation d’enfant de la situation familiale. Une fois adulte, il est possible que nous comprenions que nos parents ne nous ont pas rejetés mais n’avaient pas la disposition, le temps ou l’énergie de s’occuper de nous; que ce qui semble avoir été un abandon a en fait été une bénédiction, nous protégeant ainsi d’un milieu toxique; que de la négligence apparente soit le résultat de circonstances trop prenantes pour les parents pour être en mesure de prendre soin adéquatement de leur enfant, etc. Bien entendu, s’il y a eu violence, abus ou mauvais traitement, ce sont les faits; mais comme toute chose, ces blessures doivent aussi être vues et transcendées un jour, afin de ne pas continuer à les traîner avec soi et à les revivre constamment.
Ainsi, lorsque nous sommes prêts à voir les comportements des autres envers nous comme étant le reflet de l’état de leur propre relation envers eux-mêmes et envers leur propre histoire, plutôt que d’un jugement de valeur envers nous, alors nous cessons de réagir aux comportements des autres et nous sommes en paix, quoi qu’ils fassent. Nous voyons la blessure au-delà du comportement.
Peu importe à quel point nous sommes ouverts, pacifiques et aimants, les gens nous rencontrent à partir du niveau d’ouverture, d’accueil et d’amour où ils se rencontrent eux-mêmes. Tant que leur histoire familiale n’est pas totalement soldée, il est difficile d’être complètement ouverts aux autres. L’inverse est évidemment aussi vrai : nous acceptons de rencontrer l’autre qu’à partir de notre niveau d’accueil et d’Amour et selon notre degré de libération de notre histoire familiale. Si nous n’avons pas réglé nos propres souffrances, nous ne pourrons pas être pleinement dans l’Amour dans la rencontre avec l’autre. Et nous attirerons ce qu’il faut pour en prendre conscience.
En fait, il n’y a pas d’autre! C’est toujours nous que nous croisons à travers les rencontres avec d’autres personnages. Nous rencontrons toujours ce que nous émettons. Tout ce qui nous arrive est fait pour nous amener à réaliser ce que nous sommes. Tout ce que nous vivons vise à nous éveiller, à nous libérer des vieux patterns, des vieilles rancunes, des vieilles blessures. À retrouver cette Paix que nous sommes. Et à y Vivre.
C’est une belle question d’introspection, qui nous amène à voir la situation qui est vécue à partir d’un autre point de vue, plus élevé, moins dans la souffrance et davantage dans l’ouverture du cœur.
Quand un événement malheureux survient, quelle est l’invitation? Qu’est-ce que cet événement nous appelle à faire, à être, à comprendre, à lâcher? Plutôt que de nous mettre tout de suite en mode recherche de solution, nous pouvons ainsi revenir au cœur de soi et entendre l’appel qui nous est lancé. À partir de cet appel, la réponse que nous y donnerons, la « solution » sera différente que celle qui aurait été trouvée par notre mental, bien limité.
Quand une maladie survient, quelle est l’invitation? Ce déséquilibre fait appel à notre attention afin que nous puissions voir où nous avons manqué d’amour, envers nous-mêmes, envers les autres, envers la Vie.
Même quand la peur se manifeste, quelle est l’invitation? Ce que nous sommes vraiment est toujours protégé, intouchable, immortel, en paix.
Tout est toujours une invitation à se rencontrer en Soi. Plutôt que de regarder à l’extérieur pour y chercher desréponses, c’est en nous que nous venons nous déposer, puisque toutes les réponses s’y trouvent déjà.
Un nouveau dialogue s’amorce alors avec notre cœur, avec notre corps, ce mal-aimé, ce grand oublié, afin de retrouver en soi l’unité de l’équilibre, l’équilibre de l’Unité. Chaque fois que nous demandons à l’extérieur une réponse à nos propres questionnements, nous nous coupons de nous-mêmes et de la Source que nous sommes où toute la Connaissance est disponible. Pas le savoir mental, qui n’est fait que d’accumulations compulsives d’idées et de concepts et qui nous éloigne de notre Sagesse, mais de la Connaissance Universelle, innée, sage, infinie et silencieuse.
Au vu de tous les bouleversements extérieurs, n’est-il pas plus sage de revenir en Soi pour y trouver la Paix, la Joie, l’Amour que nous sommes? Face à ces illusions que nous chérissons depuis longtemps, il est temps de voir clair et de faire le ménage de ce qui nous encombre pour privilégier l’essentiel, le Vivant, la Beauté.
www.dianegagnon.com
Pensée de la semaine
Matthieu Ricard
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe
Soyez votre ami, ayez un lien d’amitié́ avec vous- même ; mais ne courez pas après l’admiration ou la promotion de votre image.
C’est quand la dernière fois que vous vous êtes permis de ne rien faire, de VRAIMENT rien faire?
Dans notre société où le faire et l’avoir sont encore tellement valorisés, peu de gens mesurent l’importance du « rien faire ». Pire, plusieurs ont même tendance à traiter de paresseux quelqu’un qui semble ne rien faire.
En fait, comme l’énonce si bien Pierre Leré Guillemet : « En Occident, quelqu’un assis à ne rien faire est vu comme un paresseux. En Inde, quelqu’un assis à ne rien faire est un grand Sage! »
Ou comme le dit Gregory Mutombo : « Celui qui est assis dans sa paix intérieure fait souvent plus pour le bien de l’humanité que celui qui s’agite en tous sens. »
Ne nous trompons pas, ce n’est pas parce qu’une personne ne semble pas dans l’action qu’il ne se passe rien! C’est dans le silence de ne rien faire que viennent les plus belles inspirations. C’est dans cette Paix que nous nous reconnectons à ce que nous sommes. C’est souvent dans le vide de ce rien que Tout se vit, que la Vie se manifeste avec le plus d’intensité et que nous la vivons avec le plus d’acuité.
Ne rien faire, souvent mal perçu par les autres, est souvent même vécu par nous-mêmes avec un sentiment de culpabilité, d’inaction, d’incomplétude, voire même d’inutilité.
Et pourtant, c’est dans ce temps d’arrêt VITAL pour chacun d’entre nous que nous pouvons enfinentendre la voix de notre cœur, que nous pouvons mettre au repos, parfois même à l’arrêt,notre mental hyperactif.
Il s’agit du principal déconditionnement à accueillir dans notre vie, celui d’être toujours dans l’action, de faire, de penser, de planifier, d’agir, de réagir. C’est l’un de nos plus grands défis, car nous avons appris à forcer, lutter, persévérer, se dépasser sans arrêt, faire plus, faire mieux, tellement que nous avons perdu de vue la véritable nature de notre être : être! Nous sommes pourtant des êtres humains, pas des faire humains!
Les premières fois que nous nous permettons de ne rien faire, malgré la liste interminable et perpétuelle de choses à faire qui nous attend, nous nous sentons coupables, pas adéquats, pas en paix, avec un sentiment de malaise diffus de perdre notre temps. Mais en continuant de s’accorder ces moments de grâce, quotidiennement, de plus en plus longs, nous découvrons toute la richesse qu’il y a dans le rien faire.
Petit à petit, nous renouons contact avec la Vie en nous, avec la Vie autour. Nous nous mettons à voir ce que nous ne voyions plus, trop occupés à faire. Nous redécouvrons la joie de s’asseoir en silence et de savourer ce moment béni. Et nous y prenons tellement goût que nous avons de moins en moins envie de liste de « faire » et de plus en plus envie… de rien! Mais de ce rien riche de sens, qui nous remet en contact avec la vraie nature des choses, qui nous permet de nous déposer dans le moment présent, qui nous fait apprécier chaque petit détail autour de nous, comme autant de petits miracles qui se déroulent tout à coup sous nos yeux.
C’est dans ce rien faire qu’émergent des prises de conscience importantes, que des voiles tombent pour nous permettre de voir avec plus de clarté la réalité, que d’immenses élans d’Amour nous submergent pour tout ce qui vit autour de nous. C’est dans ce silence qu’apparaissent les solutions attendues, que les pardons s’accomplissent, que le lien aux autres se montre avec moins de dualité, plus de tendresse. C’est dans ce repos que le corps peut se ressourcer, que le mental peut se calmer, que les tensions peuvent disparaître, que les décisions les plus éclairées surgissent spontanément, amenant l’impulsion de l’action juste au moment opportun.
S’accorder ces moments de vide est l’un des plus précieux cadeaux que nous puissions nous faire. Ce vide apparent est rempli de Vie, de Présence, de Paix et de Joie. Il est notre autel personnel pour nous ressourcer en nous reconnectant, justement, à la Source. Il est notre havre de Paix, notre cocon personnel, notre Source de Joie. C’est dans ce vide que nous pouvons sentir battre notre cœur, que nous pouvons toucher notre âme du bout des doigts.
Ne rien faire est une grande richesse. Car quand il n’y a plus le faire, il y a l’Être.
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe.
Un des aspects importants de l’amour altruiste est le courage. Un vrai altruiste est prêt à se déplacer sans hésitation et sans peur vers les autres. Les sentiments d’insécurité et de peur sont des obstacles majeurs à l’altruisme.
Je suis navrée mais un oubli de ma part pour mettre le texte samedi dernier, un oubli de ma part, ma mémoire est faible à 83 ans le mois prochain, c’est normal, et plus beaucoup de textes ...
Je pense que je vous mettrai un texte tous les 15 jours si je n’en ai pas beaucoup.
Je vous souhaite u très bon week-end.
Le texte de Diane Gagnon ;
cette superbe phrase de Pierre Leré Guillemet dans l’un de ses récents satsangs est porteuse de toutes les Vérités.
En effet, que pourrait-il y avoir de plus important que Maintenant?
Le bonheur ne se trouve que Maintenant. La Paix habite tout Maintenant. La Joie, l’Amour, tout ne se trouve que dans le Maintenant.
Et pourtant, on passe « notre temps » (comme si le temps nous appartenait!) à nous projeter dans le futur : on a hâte d’avoir un amoureux, on sera heureux quand on pourra acheter une maison, quand on aura des enfants, quand on aura cette promotion, quand on prendra notre retraite. La Vie sera plus simple quand la maison sera payée, quand les enfants auront grandi, quand les guerres seront finies, quand la matrice s’effondrera, quand les gens seront éveillés, quand nous serons guéris…
Et pendant « ce temps » que nous passons à attendre, à espérer, à désespérer, nous oublions de vivre Maintenant car nous ne sommes pas présents à Ce qui est, là, Maintenant. Nous résistons à ce que la Vie nous offre maintenant car nous voulons autre chose, quelque chose de mieux, croyons-nous, quelque chose qui répondra à nos besoins, qui seront conforme à nos attentes, qui marcheront à notre goût. Nous croyons encore pouvoir contrôler ce qui se passera!
Il n’y a qu’ici, Maintenant, que tout se vit. Attendre que ça aille mieux, c’est se priver du meilleur de la Vie. Qui nous dit que ce que nous vivons actuellement, qui ne fait peut-être pas notre affaire, n’est pas exactement ce dont nous avons besoin en ce moment? En fait, évidemment, si c’est ce que nous vivons, c’est ce que nous avons besoin.
Plus nous attendons après quelque chose, plus nous passons à côté de la Vie, à côté du seul Maintenant que nous ayons.
Tout, absolument Tout, est contenu dans ce Maintenant.
Toute attente de quelque chose d’autre est un refus de la Vie Maintenant. Tout espoir de changer les choses démontre que nous nous croyons supérieurs à Ce qui est. Est-ce que cela veut dire de ne rien faire? Bien sûr que non! Mais toute action juste doit être posée sans attente du résultat.
Suivre les élans de son cœur à chaque instant, c’est vivre pleinement. Suivre la Joie en toute chose, c’est être totalement présent Maintenant. Toutes les autres voies sont des détours. Et bien que ceux-ci puissent être nécessaires pour nous ramener finalement exactement à la Joie, n’est-il pas plus simple de suivre ce qui nous met en Joie Maintenant? N’est-il pas plus simple d’être présent à ce qui est et d’en goûter toutes les saveurs?
Ce Maintenant est tout ce que nous avons : savourons-le.
Pensée de la semaine
Matthieu Ricard
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe
La croissance est en elle-même secondaire par rapport à l'établissement d'un équilibre entre les aspirations de tous et d'une "harmonie durable" qui tienne compte du sort des générations à venir et n'est concevable que dans le contexte de la coopération et de l'altruisme.