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1 avril 2023 6 01 /04 /avril /2023 09:12

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Pratiquement toute la psychologie moderne et le développement personnel nous incitent à travailler sur soi pour résoudre ce qui bloque notre bien-être, pour nous délester de certains traits moins désirables, pour devenir la fameuse « nouvelle version de nous-mêmes ».

Et donc à coup d’efforts, d’analyses, de réflexions, souvent de souffrances aussi, parfois de culpabilité de ne pas « avancer » assez vite, on s’astreint à une correction des aspects de nous que nous aimons moins, ou pas du tout, afin de nous en débarrasser.

La plupart d’entre nous avons passé par cet étroit chenal d’incessantes exigences pour améliorer, croyions-nous, ce qui avait besoin de l’être. Et c’est ok… tant que nous ne connaissons pas mieux, tant que nous ne découvrons pas un autre chemin.

Car bien que certaines blessures souffrantes doivent être vues pour être libérées, ce chemin d’évolution n’est pas obligé d’être en lui-même un chemin de souffrances auquel nous rajoutons une dureté envers nous-mêmes, parfois même une violence, afin d’améliorer ou de corriger ce qui nous semble inadéquat.

Deux choses ici : inadéquat aux yeux de qui? Si c’est le regard des autres qui nous incite à « travailler » sur nous, alors c’est presque perdu d’avance car la motivation n’est pas intrinsèque et procède du mental et de l’ego, pour être accepté, aimé ou par peur du rejet.

Deuxio, on ne travaille pas sur soi : on prend soin de soi.

C’est là toute la différence entre être parfois un bourreau pour soi-même, pétri d’exigences irréalistes, et être pour soi-même comme un parent bienveillant, supportant, compréhensif et surtout aimant.

Toutes les actions qui décrivent « prendre soin de soi » sont pratiquement à l’opposé de celles qui suivent « travailler sur soi ». La bonté, la douceur, la tendresse, la bienveillance, la compassion font partie des outils nécessaires pour prendre soin de soi. À mon avis, se bercer est toujours mieux que de se flageller.

Voir avec compassion ce qui a besoin d’être vu en nous, accueillir les émotions qui accompagnent ces vieilles blessures, les traiter comme on bercerait un bébé font bien plus pour dénouer ce qui nous fait souffrir que tous les efforts mentaux que nous pourrions mettre en faisant un travail sur soi. Et ce, sans se taper dessus. Juste en étant là, pour soi, dans l’Amour de ces parties de nous qui ont besoin d’être accueillies, qui ont besoin d’être aimées.

Voir avec Amour ce qui a besoin d’être vu, sans intervenir autrement que d’accueillir tout ce qui est là, en nous, permet de dissoudre en douceur cela même que nous aurions autrefois combattu avec force.

Se traiter soi-même avec bienveillance et Amour fait bien plus pour ce monde que toute autre action entreprise par le mental.

Soyez bienveillants envers vous-mêmes. En tout temps. Ce sera votre contribution à la Paix sur terre.

Diane Gagnon

www.dianegagnon.net

Pratiquement toute la psychologie moderne et le développement personnel nous incitent à travailler sur soi pour résoudre ce qui bloque notre bien-être, pour nous délester de certains traits moins désirables, pour devenir la fameuse « nouvelle version de nous-mêmes ».

Et donc à coup d’efforts, d’analyses, de réflexions, souvent de souffrances aussi, parfois de culpabilité de ne pas « avancer » assez vite, on s’astreint à une correction des aspects de nous que nous aimons moins, ou pas du tout, afin de nous en débarrasser.

La plupart d’entre nous avons passé par cet étroit chenal d’incessantes exigences pour améliorer, croyions-nous, ce qui avait besoin de l’être. Et c’est ok… tant que nous ne connaissons pas mieux, tant que nous ne découvrons pas un autre chemin.

Car bien que certaines blessures souffrantes doivent être vues pour être libérées, ce chemin d’évolution n’est pas obligé d’être en lui-même un chemin de souffrances auquel nous rajoutons une dureté envers nous-mêmes, parfois même une violence, afin d’améliorer ou de corriger ce qui nous semble inadéquat.

Deux choses ici : inadéquat aux yeux de qui? Si c’est le regard des autres qui nous incite à « travailler » sur nous, alors c’est presque perdu d’avance car la motivation n’est pas intrinsèque et procède du mental et de l’ego, pour être accepté, aimé ou par peur du rejet.

Deuxio, on ne travaille pas sur soi : on prend soin de soi.

C’est là toute la différence entre être parfois un bourreau pour soi-même, pétri d’exigences irréalistes, et être pour soi-même comme un parent bienveillant, supportant, compréhensif et surtout aimant.

Toutes les actions qui décrivent « prendre soin de soi » sont pratiquement à l’opposé de celles qui suivent « travailler sur soi ». La bonté, la douceur, la tendresse, la bienveillance, la compassion font partie des outils nécessaires pour prendre soin de soi. À mon avis, se bercer est toujours mieux que de se flageller.

Voir avec compassion ce qui a besoin d’être vu en nous, accueillir les émotions qui accompagnent ces vieilles blessures, les traiter comme on bercerait un bébé font bien plus pour dénouer ce qui nous fait souffrir que tous les efforts mentaux que nous pourrions mettre en faisant un travail sur soi. Et ce, sans se taper dessus. Juste en étant là, pour soi, dans l’Amour de ces parties de nous qui ont besoin d’être accueillies, qui ont besoin d’être aimées.

Voir avec Amour ce qui a besoin d’être vu, sans intervenir autrement que d’accueillir tout ce qui est là, en nous, permet de dissoudre en douceur cela même que nous aurions autrefois combattu avec force.

Se traiter soi-même avec bienveillance et Amour fait bien plus pour ce monde que toute autre action entreprise par le mental.

Soyez bienveillants envers vous-mêmes. En tout temps. Ce sera votre contribution à la Paix sur terre.

Diane Gagnon

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

J’ai trouvé un texte dans une revue philosophique un article sur « la compassion », je vous donne un résumé sur le texte.

 

 

« La compassion est l’une des plus belles vertus que l’être humain  peut exprimer à l’égard de ses semblables.

Il ne faut pas confondre « COMPASSION » et «  APITOIEMENT ».

 

En effet, s’apitoyer sur le sort d’autrui traduit souvent une certaine forme de condescendance à son égard, comme si celui-ci était d’une condition inférieur ou dans une position moins élevée. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 mars 2023 6 25 /03 /mars /2023 09:30

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Chaque fois que nous nous installons devant la télé, devant l’ordi, ou que nous courbons notre tête vers notre téléphone « intelligent », non seulement nous gaspillons notre énergie, mais surtout nous nous coupons de ce que nous sommes puisqu’à ces moments-là, l’attention est toute absorbée par ce qui est extérieur à nous. Nous oublions même que nous sommes là et nous nous « robotisons » nous-mêmes. Nous nous « perdons » dans un film, sur le fil d’actualité, dans l’exposition de la vie des autres ou des nouvelles de ce monde d’illusions.

Peut-être avons-nous des « passe-temps », comme si nous devions « passer » le temps plutôt que de vivre intensément. Il est bien connu que la plupart d’entre nous préférons « nous changer les idées » plutôt que d’avoir à faire face à notre inconfort, à affronter nos malaises intérieurs, lesquels, si nous avions le courage de les accueillir, nous permettraient de guérir de bien des vieilles blessures.

Peut-être aussi nous investissons-nous dans notre travail, au point où nous manquons de temps non seulement pour notre famille, mais pour nous-mêmes. Si nous sommes souvent fatigués, c’est qu’il y a des fuites d’énergies quelque part et que nous ne nous accordons pas suffisamment de temps pour nous ressourcer, pour revenir à la Source et nous rappeler que ce lien avec  le Soi est notre connexion la plus précieuse qui soit.

Alors que nous cherchons à créer des liens sur le web, à avoir plus de likes, plus de followers (pardonnez les anglicismes), plus de relations, nous oublions que la relation avec Soi est la plus importante de toute. De la qualité de celle-ci dépend la qualité de toutes nos relations.

Plutôt que de perdre temps et énergie sur le web, renouons avec la nature, avec le vivant, avec les humains. Si nous accordions autant de temps et de soin à nos relations avec les gens qui nous entourent que nous en mettons sur Internet, le monde s’en porterait tellement mieux!

Et puis, revenons à l’essentiel : Vivons! Vivons pleinement chaque instant, en étant intensément présents, à l’écoute. Prenons conscience de la Beauté qui nous entoure, sachons la déceler même dans ce qui ne semble pas apparent. Prenons le temps de nous arrêter pour écouter le silence, admirer le ciel, les fleurs qui apparaîtront bientôt, pour sentir le vent.

Apprenons à écouter les élans de notre cœur, même (surtout!) les plus fous, car ils sont la clé qui nous ouvre la porte de notre Bonheur intérieur. Goûtons davantage tout ce que nos cinq sens nous permettent de goûter et explorons tous les aspects de la Vie que nous remettons constamment à plus tard, ou à jamais.

Vivons la Joie de notre cœur, car c’est ce que nous sommes, même si nous ne nous en rappelons pas encore. La Joie est toujours là, en nous, et n’attends qu’à être cueillie.

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Texte de : Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

Il n'y a pas de limite au nombre de choses susceptibles de nous nuire, de même qu'il est impossible d'éliminer toutes les épines d'une forêt.

 Pour ne pas qu'elles nous blessent, il faut soit éviter de se rendre dans cette forêt, soit couvrir de cuir la plante de nos propres pieds.

 

 

 

 

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18 mars 2023 6 18 /03 /mars /2023 09:21

 

Texte de Ruth Sanford

 

A méditer

 

Reçu par un ami par mail.

 

Certains d’entre vous, (mes contacts) l’on reçut par mail, mais je tenais à le mettre sur mon blog pour tous mes abonnés:

 

Cette semaine, en parlant avec un ami, je me suis rappelé d’une histoire que j’ai entendu raconter cet été. Une personne compatissante, voyant un papillon lutter pour se libérer de son cocon, et voulant l’aider, écarta avec beaucoup de douceur les filaments pour dégager une ouverture. Le papillon, libéré, sortit du cocon et battit des ailes mais ne put s’envoler. Ce qu’ignorait cette personne compatissante, c’est que c’est seulement au travers du combat pour la naissance que les ailes peuvent devenir suffisamment fortes pour l’envol. Sa vie raccourcie, il la passa à terre. Jamais il ne connut la liberté, jamais il ne vécut réellement. 

                                                                

                                

Apprendre à aimer la main ouverte est une tout autre démarche. C’est un apprentissage qui a cheminé progressivement en moi, façonné dans les feux de la souffrance et les eaux de la patience. J’apprends que je dois laisser libre quelqu’un que j’aime, parce que si je m’agrippe, si je m’attache, si j’essaie de contrôler, je perds ce que je tente de garder.

Si j’essaie de changer quelqu’un que j’aime, parce que je sens que je sais comment cette personne devrait être, je lui vole un droit précieux, le droit d’être responsable de sa propre vie, de ses propres choix, de sa propre façon de vivre. Chaque fois que j’impose mon désir ou ma volonté, ou que j’essaie d’exercer une croissance et de sa maturation, je la brime et la contrecarre par mon acte de possession, même si mes intentions sont les meilleures.

Je peux brimer et blesser en agissant avec la plus grande bonté pour protéger quelqu’un. Or, une protection et une sollicitude excessives peuvent signifier à une autre personne, plus éloquemment que des mots : « Tu es incapable de t’occuper de toi-même, je dois m’occuper de toi parce que tu m’appartiens. Je suis responsable de toi. »

Au fur et a mesure de mon apprentissage et de ma pratique, je peux dire à quelqu’un que j’aime : « Je t’aime, je t’estime, je te respecte et j’ai confiance en toi. Tu as en toi ou tu peux développer la force de devenir tout ce qu’il t’est possible de devenir, à condition que je ne me mette pas en travers de ton chemin. Je t’aime tant que je peux te laisser la liberté de marcher à côté de moi, dans la joie et la tristesse. Je partagerai tes larmes, mais je ne te demanderai pas d’arrêter de pleurer. Je serai avec toi si tu as besoin de moi, mais je ne te soutiendrai pas si tu peux marcher tout seul. Je serai prête à être à tes côtés dans la peine et la solitude, mais je ne les éloignerai pas de toi. Je m’efforcerai d’écouter ce que tu veux dire, avec tes paroles à toi, mais je ne serai pas toujours d’accord avec toi. Parfois, je serai en colère, et quand je le serai, j’essaierai de te le dire franchement, de façon à ne pas avoir besoin d’être irritée de nos différences, ni de me brouiller avec toi. Je ne peux pas toujours être avec toi ou écouter ce que tu dis, parce qu’il y a des moments où je dois m’écouter moi-même, prendre soin de moi. Quand cela arrivera, je serai aussi sincère avec toi que je pourrai l’être.

J’apprends à dire cela à ceux que j’aime et qui sont importants pour moi, que ce soit avec des mots ou par ma façon d’être avec les autres et avec moi-même. Voilà ce que j’appelle aimé la main ouverte. Je ne peux pas toujours m’empêcher de mettre mes mains dans le cocon… Mais j’y arrive mieux, beaucoup mieux depuis que je me respecte aussi.

     

 

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11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 10:34

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

L’être humain qui n’a pas réalisé sa vraie nature agit presque toujours à partir du manque. Ce faisant, inconsciemment, nous focalisons notre attention sur le manque et le nourrissons davantage.

Nous travaillons plus parce que nous ne voulons pas manquer d’argent. Nous alimentons bien des relations par peur de la solitude. Nous prenons des assurances pour être protégés en cas de problèmes. Nous achetons en double par peur de manquer de certaines denrées. Nous accumulons les formations par peur de ne pas en savoir assez. Nous nous hâtons pour ne pas manquer de temps. Nous accumulons des biens, de l’argent pour ne manquer de rien. Nous cherchons à restés informer par peur de manquer des informations importantes.

Bien entendu, nous croyons que nous agissons ainsi parce que nous sommes prévoyants, cultivés, érudits, travaillants, sociables, curieux, intéressés. Mais derrière ces justifications que nous négocions avec nous-mêmes, il y a presque toujours cette peur du manque. Et ce qui est créé à partir du manque crée toujours plus de manque.

Même au niveau spirituel, nous sommes à la recherche de notre vraie nature car nous croyons qu’il nous manque quelque chose. Le chercheur crée ainsi la recherche et la recherche nourrit le chercheur. Nous devenons ainsi tellement identifiés à notre quête de la Vérité que l’ego s’en empare, subtilement, et devient le Chercheur. Il ne veut pas que la recherche se termine, car alors c’en serait fini pour lui par la même occasion. Et nous pouvons alors passer des années à chercher ce qui pourtant se trouve déjà là, complet, infini.

Il y a quelques années, alors que je travaillais dans un laboratoire scientifique et que j’avais entre autres responsabilités d’engager des chercheurs, le patron me disait toujours : « je ne veux pas plus de chercheurs, je veux des trouveurs! »

Et si au lieu de chercher, nous faisions le ménage afin de nous désencombrer?

Ainsi, nous pourrions nous désencombrer :

• Du superflu, à tous les niveaux

• Des fausses croyances

• Des pensées limitantes

• Du mental hyperactif

• Des objets inutiles

• Des activités en trop

• Du bruit assourdissant

• Des choses qui dorment dans nos placards

• Des relations superficielles

• Des relations maintenues sur le respirateur artificiel

• Du personnage que nous incarnons quotidiennement et de ses trop multiples rôles

Déjà ces allègements nous permettrait de faire plus de place à ce que nous sommes vraiment et que nous avons encombré, enseveli sous des tonnes de choses inutiles, superflues et qui nous éloignent de cela même que nous cherchons.

Au lieu de chercher ce que nous sommes, nous pouvons alors le laisser émerger naturellement, sans effort, sans quête à partir du manque mais plutôt dans une confiance absolue que tout concourt à notre éveil et que nous n’avons rien à faire pour y arriver, rien d’autre que d’être présents et ouverts.

Chaque fois que nous désirons, voulons, cherchons quelque chose, demandons-nous si nous partons d’un espace de manque en nous, de cet espace en nous qui manque de confiance en la Sagesse de la Vie.

Si c’est le cas, repositionnons-nous sur cette Foi inébranlable en la Vie, en ce que nous sommes, en l’Amour qui anime toute chose et abandonnons-nous dans les bras de la Sagesse ultime. Tout est déjà là, tout nous est offert en permanence, tout, absolument tout concourt à notre éveil. Laissons-nous porter, guider, bercer et ramener à la Maison, sans forcer, sans interférer, sans résister. Laissons-nous aimer par la Vie. La Vie n’est pas manque, elle est Abondance.

www.dianegagnon.net

 

 

 

Photo rare d'un arc-en-ciel complet

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

de : Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

 

 

Notre manière de percevoir le monde ne doit pas être figée, et nous nous devons d’agir sur ce monde pour offrir un meilleur avenir à tous et toutes. Le bouddhisme nous enseigne qu’il est important de construire une société plus altruiste, et plus égalitaire, d’un point de vue économique, social et écologique. Nous avons le devoir de ne pas délaisser ceux et celles qui souffrent et même si nous ne pouvons empêcher les inégalités de se produire, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter qu’elles perdurent.

 

 

 

 

 

 

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4 mars 2023 6 04 /03 /mars /2023 08:21

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

C’est le sage indien Ramana Maharshi qui a dit : « Tout ce qui doit arriver arrivera, quels que soient vos efforts pour l’éviter. Tout ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas, quels que soient vos efforts pour l’obtenir. »

Pourtant, qu’est-ce qu’on peut s’entêter parfois (souvent!) à vouloir que les choses fonctionnent à notre façon! Et qu’est-ce qu’on entretient des peurs à vouloir éviter ce qui doit se produire de toute façon!

Dans le premier cas, malgré tous les signes apparents, les obstacles répétitifs, le niveau d’efforts exigés, nous continuons souvent de faire plus de ce qui ne marche pas, continuant d’espérer un résultat différent car à la sueur de notre front, n’est-ce pas, nous finirons bien par avoir le dernier mot et à obtenir enfin ce que nous voulons, ce que nous croyons mériter. Et pourtant, nos efforts ne constituent pas une garantie de quoi que ce soit.

Nous nous enorgueillissons de ne jamais abandonner, de ne jamais baisser les bras, de travailler plus fort, de vouloir plus, d’élever nos objectifs chaque fois que l’un d’eux est atteint, de ne jamais arrêter. Et bien que cela semble louable comme attitude et détermination, avons-nous seulement envisagé la perspective que nous n’aurons jamais le dernier mot sur la Vie? Que ce n’est pas nous qui décidons mais bien la Vie qui orchestre tout selon ce que nous avons à vivre, à expérimenter, à apprendre parfois pour nous rappeler qui nous sommes. Avons-nous seulement le courage de faire confiance, totalement et inconditionnellement, à l’infinie puissance de la Vie, à son Amour infini? Qu’est-ce qui nous dit que ce que nous désirons tant est vraiment bon pour nous? À quoi bon dépenser toute notre énergie à nous battre pour gagner alors qu’il n’y a rien à gagner, rien à perdre, juste la Vie à vivre?

Dans le second cas, beaucoup d’entre nous sommes, sans en prendre conscience, en mode survie depuis toujours, tentant de nous protéger tant bien que mal du monde extérieur, des autres, de la Vie, quoi! Nous adoptons des mécanismes de défense pour ne pas nous faire avoir, nous érigeons des murs entre nous et les autres pour nous protéger, nous prenons des assurances, des garanties, des serrures à double tour, des mots de passe compliqués pour tenter d’éviter que ce que nous considérons comme néfaste ne nous arrive.

Encore là, nous croyons que ce que nous mettons en place pour assurer notre survie va nous empêcher de vivre ce que nous ne voulons pas vivre, comme si nous avions un quelconque pouvoir extérieur sur les événements. Nous voulons nous protéger des événements ou situations que nous jugeons négatives, mais qui nous dit que ce n’est pas justement de ces situations-là dont nous avons besoin pour nous ouvrir le cœur, pour lâcher prise, pour faire confiance, pour apprendre à mieux aimer?

Ce n’est toujours que notre ego qui juge si un événement est bon ou mauvais pour nous; ce n’est toujours que notre ego qui croit qu’il doit lutter constamment, être en mode hyper vigilance, survie et protection.

Ce que nous sommes réellement n’est jamais menacé. Le jour où nous acceptons enfin cette réalité, nous récupérons une immense quantité d’énergie car nous lâchons prise sur pratiquement tout : plus besoin de se protéger, plus besoin de lutter, plus besoin de fixer des objectifs plus élevés, plus besoin de rien!

Cette immense liberté est alors goûtée avec Joie à chaque instant. Nous savons alors que tout ce qui doit arriver arrivera et ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas, que nous forcions ou non, que nous résistions ou non. C’est la Sainte Paix!

C’est ça dire un grand OUI inconditionnel à tout ce que la Vie met sur notre chemin, ou ne met pas! C’est la Foi profonde que tout est accueilli, que tout est parfait, que nous ne faisons qu’un avec la Vie. Nous savons alors, au plus profond de nous-mêmes, que nous sommes aimés inconditionnellement. Nous voyons enfin que cet Amour que nous passons notre vie à chercher, c’est ce que nous sommes.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

Lorsque l'éthique est le reflet de nos qualités intérieures et guide notre comportement, elle s'exprime naturellement dans nos pensées, nos paroles et nos actes, et devient une source d'inspiration pour les autres.

 

 

 

 

 

 

 

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25 février 2023 6 25 /02 /février /2023 10:24

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

La plupart d’entre nous passons notre vie dans l’inconscience. Pas dans le sens où nous l’entendons habituellement (manque de sens des responsabilités, ignorance, manque de jugement, etc.) mais plutôt dans le sens où nous nous « oublions » trop souvent la Vie qui nous traverse, la Présence que nous sommes.

Nous passons notre vie à croire nos pensées, à adopter des conditionnements qui nous éloignent de ce que nous sommes, à souffrir parce que nous croyons qu’il ne peut en être autrement. Dès qu’une embûche se présente, nous faisons encore plus de ce qui ne fonctionne pas, nous sommes en mode réaction, plutôt qu’action, et nous jugeons continuellement plutôt que de VOIR enfin ce qui est.

Ainsi, comme le dit Eckhart Tolle, la souffrance est nécessaire jusqu’à ce que nous comprenions qu’elle n’est pas nécessaire. Nous souffrons parce que nous sommes inconscients du fonctionnement de la Vie. Nous souffrons parce que nous refusons constamment l’instant présent, parce qu’il ne correspond pas à nos attentes, parce que « le futur sera mieux », parce « le passé était mieux », parce que l’herbe est plus verte à côté, croyons-nous. Nous demeurons ainsi inconsciemment dans le refus de la Vie maintenant et nous nous identifions totalement à notre corps, nos pensées, nos conditionnements, malgré toute la souffrance qu’ils engendrent.

Cette inconscience nous fait fonctionner sur le pilote automatique, réagissant toujours de la même manière aux mêmes frustrations, nous emportant toujours pour les mêmes raisons, jugeant tous et chacun  sans voir que ce que nous jugeons c’est précisément ce que nous refusons de VOIR en nous-mêmes.

Nous nourrissons notre mental plus que notre âme, nous empilons les activités distrayantes plus que les moments de silence, essentiels pour se retrouver, et nous sommes pétris de prétendues obligations que nous remettons rarement en question, car la vérité risque de défaire nos fausses croyances et de nous secouer passablement.

Mais nous pouvons cesser d’être inconscients en revenant constamment à ici maintenant, en observant nos pensées avec un peu de recul, en apprenant à nous accorder des moments de silence, malgré l’inconfort, la peur et le sentiment de culpabilité qui risquent de nous envahir les premières fois.

Quand survient un moment que nous pourrions qualifier de souffrant, nous pouvons apprendre à l’accueillir pour ce qu’il est : un formidable outil pour devenir de plus en plus conscients que la Vie sait toujours ce qu’elle fait et que nous créons nous-mêmes nos expériences en croyant nos pensées. Nous pouvons aussi nous rappeler comment certaines souffrances du passé nous ont transformés, se révélant souvent des bénédictions que nous n’avons pas su voir au moment de leur occurrence.

Être conscients, c’est s’observer réagir et plutôt que de mordre, laisser passer ce qui se présente. C’est s’accorder un délai avant de sauter aux conclusions ou de retomber dans nos conditionnements habituels. C’est voir que tout est en place pour nous ramener à la Présence que nous sommes.

Plus nous devenons conscients, moins la souffrance persiste, car nous savons y déceler toute la sagesse de la Vie. Je ne dis pas que la souffrance disparaît, mais elle est de moins en moins forte et de plus en plus courte, car nous ne la nourrissons plus de nos pensées de victimes, de malchance, d’injustice. Nous cessons de résister, nous nous laissons traverser par tout ce que la Vie met sur notre chemin. Et plutôt que de ressentir de l’amertume, nous arrivons même à être dans la gratitude.

Être conscients, c’est vivre dans le « Maintenant », sachant au plus intime de notre Être que la Vie s’exprime à travers nous, sans que nous puissions nous y opposer sans souffrir. Toute la Conscience et la Paix résident dans notre capacité à ouvrir notre cœur et à accueillir Ce qui est.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 février 2023 6 04 /02 /février /2023 11:03

 

 

Bonjour à chacun de vous Chers visiteurs (es)

Je vous souhaite de très belles vacances.

Je mettrai un texte le 25 février  pour la reprise.

Merci de faire partie de ma vie

 

L’aventure de vieillir

(resumé de de ce livre )

Dans ce livre, Marie de Hennezel nous invite à considérer le vieillissement comme une chance, un dernier chapitre de la vie plein de promesses. La vieillesse, nous dit-elle, dépend de notre état d'esprit : nous pouvons vivre cette expérience comme une aventure où la curiosité d'esprit, la volonté d'explorer son intériorité et de s'ouvrir à des émotions nouvelles donnent tout son sens à cet âge. 

N'attendons pas, nous dit-elle, le grand âge pour nous préparer à vieillir. Elle nous apporte des clés précieuses pour que nous vivions cet ultime voyage avec la jeunesse du cœur, avec dynamisme et curiosité, et en sachant contempler et apprécier les choses. 

Un livre beau et profondément humaniste.

 

PRIX : 17,00 €

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28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 10:32

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

 

L’allégement de ce que nous traînons comme bagages passe par un dépouillement personnel et par la déconstruction de nos conditionnements appris depuis notre naissance. Découvrir, reconnaître et nous défaire de ces conditionnements est sans doute l’une des « tâches » qui demandent le plus de présence à Soi, à l’instant présent.

Ainsi, chaque fois que nous sommes outrés de quelque chose, voyons le conditionnement derrière notre réaction comme étant un conditionnement appris dans la famille ou la société reflétant que ce quelque chose n’est pas admissible, que nous jugeons.

Chaque fois que nous sommes dans les reproches, voyons le conditionnement appris que l’autre devrait se conformer à 100% de nos attentes ou répondre à tous nos besoins.

Chaque fois que nous sommes dans la peur, voyons le conditionnement que nous sommes en danger et que nous devons nous méfier et nous protéger des autres.

Chaque fois que nous luttons contre quelque chose ou quelqu’un, voyons le conditionnement de la survie qui s’active et qui nous fait croire que nous sommes plus forts que la Vie même.

Chaque fois que nous sommes dans la performance, voyons le conditionnement que nous devons faire nos preuves pour être aimés, avoir du succès pour être admirés, avoir de l’argent pour être en sécurité.

Bref, vous aurez compris que les conditionnements, encore plus nombreux que ceux énoncés ici, sont ces pensées-maîtresses qui dirigent notre vie, que nous leur laissons le contrôle de nos actions et de nos réactions et que nous sommes tellement envahis par ces conditionnements que nous ne les voyons pas… jusqu’à ce qu’ils nous fassent souffrir ou que nous comprenions qu’ils n’ont aucun sens.

Ce sont tous ces conditionnements qui offrent les plus grandes résistances à la Vie elle-même. Ce sont eux qui nous éloignent de la réalité, qui nous rendent malheureux, jamais satisfaits, toujours en lutte et épuisés de tant forcer. Enfin, ce sont ces conditionnements qui nourrissent notre ego et que notre ego nourrit, dans un cercle vicieux sans fin.

Nous ne sommes pas ces conditionnements. Au contraire, ils semblent nous éloigner de ce que nous sommes vraiment, en créant des voiles opaques qui masquent notre splendeur.

Comment en sortir, alors? D’abord, en en prenant conscience, en les voyant à l’œuvre, en ne les jugeant pas (car alors ils se renforceraient) et en observant nos réactions lorsque ces conditionnements apparaissent… c’est-à-dire presque tout le temps! Dès que la Lumière éclaire l’un de nos conditionnements, il perd de son pouvoir. Ce qui est vu ne peut plus ne pas être vu. Il finit par se dissoudre, par la puissance de notre Présence.

Ce déconditionnement aura lieu pour tous, tôt ou tard, soit en luttant contre lui dans la souffrance, soit en faisant équipe avec lui pour faciliter et accélérer le processus.

Chaque fois que nous prenons conscience de l’un de nos conditionnements, un voile se lève, le poids sur notre cœur s’allège un peu plus et la Vie semble encore plus belle. Jusqu’à ce que nous découvrions que tous ces conditionnements n’étaient que des pensées fausses que nous avons crues vraies. Alors, ce que nous sommes se révèle enfin à Soi-même.

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

Admiration

 

Matthieu Ricard


Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

La sagesse est comme un œil sans défaut

Dont la vision pénètre tous les phénomènes sans les confondre.

Préserve ce flambeau du chemin de la libération :

Tel est le conseil de mon cœur.

 

Si nous nous préoccupons davantage des autres, nous agirons tous en vue de remédier à l’injustice, à la discrimination et à la pauvreté.

 

Nous vous souhaitons une belle journée,

et vous remercions de votre présence à nos côtés.

 

 

 

 

 

 

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21 janvier 2023 6 21 /01 /janvier /2023 10:28

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

Il semble que les prochaines semaines, les prochains mois amèneront de grands bouleversements dans nos vies. Et pourtant, nous ne sommes pas obligés de vivre tout ça de plein fouet!

Plutôt que de continuer nos routines habituelles, nous pouvons commencer dès maintenant à créer des moments de calme dans notre vie, en laissant tomber certaines habitudes qui grugent notre énergie et en les remplaçant par des moments de silence ou de contact avec la nature.

Plutôt que de subir le stress quotidien, nous pouvons, plusieurs fois par jour, penser à détendre nos épaules : juste ce petit geste fait toute une différence dans notre bien-être. Au moment du coucher, voyons comment détendre encore plus notre corps en relâchant ce qui est encore contracté.

Dans notre maison, créons un espace de vie, même tout petit s’il le faut, qui nous apaise et nous ramène immédiatement en contact avec le moment présent : une photo qui nous est chère, une plante, un tableau qui nous inspire, un fauteuil devant la fenêtre, peu importe en autant que nous l’installions de manière à avoir envie d’aller s’y recueillir souvent.

Mais surtout, créons un oasis de paix en nous, en écoutant ce Silence qui nous habite, en laissant passer nos pensées sans nous y accrocher, en laissant tomber toutes nos rancunes, notre stress, nos soucis, nos inquiétudes, nos angoisses.

Cet oasis de paix en nous est le plus sûr rempart qui nous protège des événements extérieurs. Bien que ceux-ci se produisent, les regarder à partir de cet espace de Paix que nous sommes change tout. Nous ne sommes plus ébranlés par ce qui se passe car nous savons que rien ne peut nous atteindre quand nous sommes cette Paix. Bien sûr, les événements peuvent bousculer âprement notre quotidien, bien sûr nous pouvons devoir prendre des décisions que nous pourrions qualifier de difficiles autrement, mais à partir de la Paix, tout se fait sans que nous résistions à la Vie. Plus de paix en nous amène plus de paix dans ce monde.

Si nous pouvons aller toucher, aller goûter cette Paix le plus souvent possible, ne serait-ce que quelques secondes au début, puis quelques minutes par jour, viendra un temps où nous pourrons y rester à demeure.

Alors, cet oasis, en tant que lieu, disparaîtra pour ne laisser que la Paix que nous sommes et que nous reconnaîtrons enfin. Non plus vivre dans la paix, mais Être la Paix.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Serge Toussaint

 

« L’âme ne se situe pas dans le sang, le cerveau, le cœur ou tout autre organe.

En tant qu’énergie spirituelle, elle imprègne tout notre corps, à la manière dont l’air imprègne toutes les pièces d’une maison ». 

 

 

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14 janvier 2023 6 14 /01 /janvier /2023 10:09

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

La presque totalité de nos souffrances provient de notre mental, des histoires qu’il se raconte concernant un événement quelconque, histoires qu’il traîne pendant des jours, des années, des vies entières même parfois. Une pensée vient, le mental la capture, la tricote et en fait une longue écharpe avec laquelle il nous étouffe!

Le jour où nous prenons enfin conscience que nous sommes responsables de la souffrance que nous vivons parce que nous restons accrochés aux histoires que le mental nous raconte est un grand jour de libération. On comprend alors que la Vie est simple et belle quand nous ne laissons pas le mental nous la rendre compliquée et souffrante.

Parmi les histoires que ce mental menteur nous raconte, il y a les drames du passé qu’il « commémore », qu’il se rappelle dans les moindres détails, souvent en ajoutant plus de drame encore afin de rendre le tout encore plus intéressant, ou plus souffrant. Il y a les situations où nous avons cru que l’autre voulait nous faire du mal : nous avons mordu dans ce supposé outrage et n’en démordons pas depuis, d’où trop souvent le refus de pardonner, de lâcher prise, de laisser aller. Tant de gens s’offusquent et s’outrent pour la moindre chose, ne voyant pas qu’en réagissant ainsi ce sont eux qui se font souffrir et se rendent malheureux. Il y a les interprétations, les jugements, les scénarios que le mental a créé pour se donner continuellement le bon rôle en se mettant en opposition avec les autres. Il y a le besoin d’avoir raison, de convaincre, de vouloir changer l’autre. Il y a la culpabilité, la honte, l’anxiété, les peurs, toutes des histoires développées à outrance en monopolisant notre énergie vitale pour nous rendre malheureux! Il y a toutes ces croyances, ces notions de bien et de mal, ces valeurs qu’on nous a imposées, ces traditions que nous poursuivons sans nous demander si cela nous convient. Bref, il y a tant d’histoires que le mental crée que nous prenons pour acquis que c’est comme ça et que c’est normal.

La souffrance est ainsi liée aux pensées que nous croyons. Si nous mettons fins aux pensées inutiles, nous mettons fin à la souffrance. Chaque fois que nous faisons quelque chose pour éviter de souffrir, nous attirons cette même souffrance.

Curieusement, quand on arrête de s’inventer des histoires, qu’on embrasse la réalité comme elle est, sans fioritures ajoutées, les événements, comportements des autres, frustrations habituelles, peurs et anxiétés perdent énormément de leur pouvoir et nous permettent de rester dans la Paix, dans presque toutes les situations.

Il est terminé le temps où, pour ne pas faire face à ce qu’il y a en nous, nous essayions de nous protéger ou de fuir. Ça prend une quantité phénoménale de notre énergie pour tenter de ne pas souffrir, pour être constamment en état de survie, pour nous protéger, pour maintenir notre personnalité même si elle nous fait souffrir. Pourtant, ça ne demande aucune énergie que d’être pleinement Soi.

On meurt lentement à force de survivre et pourtant, nous ne sommes jamais aussi vivants que lorsque notre personnalité disparaît et qu’il ne reste que la Présence, notre véritable Soi.

La souffrance est toujours, toujours, une invitation à une profonde acceptation de ce qui est, sans faire d’histoires, sans résistance. Il n’y a jamais d’autre histoire que celles que nous nous racontons car la Vie, elle, ne fait pas d’histoire.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Serge Toussaint

 

« Le karma n’a pas pour but de sanctionner par une épreuve les erreurs de comportement que nous pouvons commettre.

Sa finalité est plutôt de nous en faire prendre conscience, de manière à les réparer si possible et à ne plus les renouveler. »

 

 

 

 

 

 

 

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