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1 octobre 2022 6 01 /10 /octobre /2022 09:13

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

Coach, Conférencière

 

 

 

 

Laissons tomber tous les rôles que nous jouons depuis tant d’années et qui nous éloignent de ce que nous sommes. Nous sommes bien plus que la somme de tous ces rôles.

Laissons tomber nos blessures d’orgueil : elles ne servent qu’à nous éloigner les uns des autres et nous isolent dans un ego campé sur ses positions.

Laissons tomber notre besoin d’avoir raison : cela nuit à toutes nos relations alors que ce n’est pas important d’avoir raison!

Laissons tomber tout ce qui n’est pas nous, tout ce que nous montrons qui est moins que la lumière et cessons de jouer à être ce que nous ne sommes pas.

Laissons tomber les combats pour gagner et avoir le dessus sur les autres : ils nous éloignent de notre paix intérieure et usent nos forces pour si peu de résultats.

Laissons tomber nos jugements sur nous-mêmes, sur les autres, sur les événements : ils nous éloignent de l’Amour, de la bienveillance, de la tendresse.

Laissons tomber notre besoin de prouver que nous méritons d’être aimés, que nous sommes une bonne personne, que nous sommes compétents et performants : ces besoins inassouvis nous épuisent depuis toujours et dès que nous les pensons comblés, ils se réactivent immédiatement, créant une roue sans fin où nous ne sommes plus vrais à cause de ce trop grand besoin d’être aimés.

Laissons tomber notre souci de perfectionnisme, l’antidote parfait au bonheur et à la joie de vivre : il nous prive de notre légèreté, de notre créativité et de notre joie.

Laissons tomber notre besoin de sécurité pour lequel nous érigeons tant de mécanismes de protection que nous gardons les autres à distance.

Laissons tomber nos résistances face aux événements et à la Vie elle-même : ces résistances nous font souffrir inutilement, créent des blessures en nous qui se réactivent continuellement. Accueillons la Vie dans tout ce qu’elle offre.

Laissons tomber ces discussions stériles, ces conflits incessants, ces divisions inutiles : que nous le voulions ou non, nous sommes tous UN et nous sommes condamnés à vivre dans l’Amour, tôt ou tard!

Laissons tomber tous ces bagages que nous portons depuis tant d’années; laissons tomber ces rancunes qui ne nous amènent que souffrances et divisions. Choisissons de vivre dans l’harmonie et la Paix, peu importe les histoires que nous nous racontons à propos de notre passé.

Laissons tomber tout ce qui est superflu dans notre vie, ce qui est inutile, ce qui ne vibre plus à la même fréquence que nous et délestons-nous du matériel en trop afin de vivre plus légers.

Laissons tomber le besoin de bien paraître car il n’est qu’un masque de plus sur notre personnage déjà bien encombré! Soyons vrais, authentiques, simples et montrons notre vrai visage.

Laissons tomber la surenchère d’obligations que nous nous créons : plus de choses, de projets, d’argent, de relations n’est pas mieux que moins! Plus nous nous dégageons de ce qui ne nous appartient pas et de ce qui pèse trop lourd dans notre vie, plus nous pouvons commencer à respirer librement.

Laissons tomber l’exigence d’être sérieux et amusons-nous! Retrouvons la candeur de notre enfance, la légèreté et la joie qui nous animaient alors. Retrouvons notre sens de l’humour et laissons le rire reprendre toute sa place dans notre vie.

Laissons tomber nos fausses croyances, nos vieux apprentissages, nos vieux comportements. Apprenons autrement, découvrons la face cachée de la réalité et soyons ouverts aux révélations et à d’autres connaissances.

Laissons tomber le besoin de faire plus pour juste Être. C’est quand même curieux que nous ayons plus de mal à juste Être qu’à faire encore plus, alors qu’être ne demande aucun effort!

Laissons tomber le bruit et retrouvons le silence. Laissons tomber les chiffres et redécouvrons la musique. Laissons tomber le ménage et retrouvons la nature. Laissons tomber les heures supplémentaires et retrouvons le plaisir d’être avec ceux qu’on aime. Laissons tomber la course à l’argent et retrouvons le bonheur d’admirer le paysage.

Laissons tomber ce qui nous éloigne de l’Amour et de la Vie. Accueillons tout ce qui vient mais ne nous accrochons pas. Tout est Amour, tout est Paix, tout est Joie. Cela emprunte parfois des déguisements qu’on apprécie moins, mais c’est là toute l’invitation à vivre dans l’accueil de tout ce qui est, à vivre dans l’Amour. Cela est la Joie, Cela est la Paix.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 septembre 2022 6 24 /09 /septembre /2022 08:42

 

 

Diane Gagnon - Auteur

 

Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

La plupart d’entre nous passons la plus grande partie de notre vie à protéger ce qui n’existe pas! Nous dépensons des quantités considérables d’énergie, d’efforts, de temps à protéger notre image, notre ego, notre personnage, ce que les autres pensent de nous… Nous nous sommes tellement identifiés à ce corps, ce mental, ce personnage que nous croyons être que nous tentons par tous les moyens de le mettre à l’abri de toute critique, toute atteinte à son image, toute blessure…

Et ça ne fonctionne pas!

C’est une tâche incommensurable que pendant toute notre vie, on tente de faire exister ce qui n’existe pas; tellement que l’on meurt d’épuisement!

Nous ne sommes pas ce que nous croyons être. Tout ce que nous tentons de protéger n’est qu’une illusion car nous ne sommes pas ce personnage qui s’appelle Diane, Louis, Xavier, Sylvie….

Effectivement, toute notre vie nous tentons d’ériger des murs de protection pour éviter d’être blessés à nouveau, croyant ainsi nous protéger des autres. Nous développons une panoplie de mécanismes de défense : colère, sautes d’humeur, fuite, fermeture, victime, impression d’indifférence, jugement, sarcasme, etc. pour tenir les « autres » à distance.

Et ça, ça fonctionne!

Mais pas comme nous le voudrions.

Car tenir les autres à distance, c’est aussi se fermer à l’Amour, à la tendresse, à la douceur. C’est vivre dans la peur plutôt que de rester dans sa Joie profonde. C’est dessécher son cœur et s’isoler dans une tristesse et une rancune qui nous tue à petit feu.

Un jour, nous finissons par comprendre que nous n’avons rien à protéger. Nous n’avons rien de quoi avoir peur. Ce que nous sommes réellement est intouchable, immuable, parfait et éternel.

Plusieurs d’entre nous avons passé notre vie à avoir peur d’avoir mal, d’être rejetés, abandonnés, jugés, critiqués. Nous nous sommes épuisés à tenter de toujours présenter une belle image de ce que nous croyons être, à être gentils, performants, aimables. À faire attention à ce que nous faisions, ce que nous disions, ce que nous montrions, de peur de ne pas être aimés. On passe notre vie à tenter d’esquiver les coups, quitte à y perdre notre authenticité, quitte à oublier Ce que nous sommes réellement. Mais tout ça, ce sont des peurs de l’ego.

Personne ne peut rejeter ou critiquer Ce que nous sommes vraiment. Ce que nous sommes est au-delà du personnage que nous jouons depuis notre enfance. Rien ne peut l’affecter. Ce que nous sommes ne peut pas mourir : la Conscience est éternelle.

Quand notre âme comprend enfin que cela est vrai, c’en est fini de tous ces efforts pour faire survivre notre petit personnage. Fini de toujours être sur nos gardes. Fini de faire des courbettes pour être aimés. C’est le Grand Repos, la Paix de l’Esprit, le « Rien faire » parfait. La guerre est terminée! C’est le Lâcher prise Suprême. La Joie nous submerge car nous sommes enfin libérés de tous ces jeux de rôles dans cette grande pièce de théâtre que nous avons prise pour la Vie.

Alors à quoi bon tenter de protéger ce qui n’existe pas réellement, ce qui n’est qu’une illusion? Plus nous serons nombreux à nous rappeler Ce que nous sommes, à faire tomber les voiles de l’illusion, plus nous vivrons dans la Paix, réalisant que nous ne sommes tous qu’Un.

 

www.dianegagnon.net

 

 

   

 

       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 septembre 2022 1 19 /09 /septembre /2022 08:49

Bonjour à chacun de vous mes chers abonnés (ées)

Des soucis avec mon adresse mail d'AOL .

Mon nouveau mail est : canion.micheline@orange.fr.

 

j'espère que ça va fonctionner.

Si vous avez un soucis mettez-moi un petit mot en guise de commentaire .

Par avance merci à vous . 😊

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17 septembre 2022 6 17 /09 /septembre /2022 08:13

 

 

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

C’est une perspective plutôt inconfortable, pour dire le moins, lorsque nous réalisons à quel point nous devons désapprendre ce que nous avons tenu pour vrai pendant si longtemps. Le mental tient mordicus à ses histoires, à ses précieuses connaissances dont il s’enorgueillit avec panache, à ses rôles de victimes ou de sauveur, qu’il ne peut imaginer devoir laisser tomber tout ce qui, selon lui, lui confère tant de prestige et d’autorité.

En fait, moins nous nous identifions au mental et au personnage que nous avons endossé depuis des années, plus les voiles s’estompent et nous permettent de voir que tant de choses ne sont pas du tout ce qu’elles semblent être, ou ce qu’on nous avait fait croire qu’elles étaient. Et chaque fois qu’un voile tombe, il crée un effet domino sur les suivants qui s’affaissent les uns après les autres, à un rythme de plus en plus rapide. C’est le premier voile obscur qui est le plus difficile à laisser tomber : celui de croire que nous « savons » tellement de choses, alors qu’en fait, le personnage ne sait rien, alors que la Présence, la Conscience, possède la connaissance de tout.

Il nous faut donc accepter que le mental ne peut pas tout comprendre, ne peut pas maitriser des connaissances qui le dépassent. Nous devons renoncer à vouloir tout contrôler par le biais du mental en cherchant à comprendre, à apprendre encore plus, à interpréter ce qui se passe et surtout à croire que nous savons. Quand enfin nous renonçons à vouloir tout saisir, tout comprendre, nous laissons enfin les événements se dérouler avec légèreté car nous n’essayons plus d’intervenir pour que ceux-ci correspondent à ce que nous voulons. Nous acceptons de ne pas tout comprendre, et curieusement, cela nous libère d’un poids énorme, celui de ne rien vouloir échapper.

Ainsi, il y a tant de choses qu'on a mal comprises et que nous devons désapprendre.

Le mental n’est pas tout-puissant : alors que nos sociétés le valorisent tellement, il est souvent le plus grand obstacle à l’éveil de la Conscience car il veut tout saisir pour garder son contrôle.

Les choses extérieures ne sont jamais comme elles semblent être. Le règne du métro boulot dodo tire à sa fin : nous ne sommes pas incarnés sur terre pour étudier pendant 15-20 ans, puis travailler pendant 30 ans tout en nous créant des obligations, des responsabilités pour peut-être commencer à vivre à 65 ans. Nous sommes sur terre pour expérimenter cette Vie magnifique et ainsi nous rappeler que nous ne sommes pas limités à ce corps ni ce mental mais que nous sommes la Conscience Absolue qui est en tout. Nous ne sommes pas ici pour consommer mais pour savourer la Vie sous toutes ses formes.

Nous devons désapprendre les discours nous incitant à toujours nous améliorer : ces discours font vendre mais ne nous rendent pas plus heureux. Se nourrir de développement personnel, c’est nourrir le personnage et non pas l’âme. Acquérir des connaissances intellectuelles, c’est nourrir le mental et nous éloigner de ce que nous sommes. Vouloir être riche et posséder tous les biens que notre ego désire, c’est encombrer notre vie et nous créer des obligations additionnelles inutiles et épuisantes. Tandis que le dépouillement personnel permet de voyager léger et avec souplesse. Croire tout savoir c’est se limiter à un carré de sable bien défini, alors que déclarer « je ne sais pas » nous libère de cette obligation de performance intellectuelle et nous ouvre le champ de toutes les possibilités.

Tant de choses doivent être désapprises : l’histoire telle qu’on l’a apprise, les principes scientifiques erronés, la définition rapetissée de ce que nous sommes, les croyances que l’on nous a inculquées à propos de nous, des autres, du monde, l’importance accordée à tant de choses futiles et si peu accordée à la Vie, croire que ce corps et ce mental, ce personnage, c’est nous alors qu’ils ne sont que des véhicules pour notre expérience terrestre. Des véhicules merveilleux, certes, mais qui ne se comparent pas à Ce que nous sommes réellement.

Nous ne sommes pas ici pour sauver qui que ce soit, ni pour devenir une "meilleure version de nous-mêmes" ni pour changer le monde, ni pour éveiller les consciences. Rien de tout ça. Nous sommes ici sur terre juste pour nous rappeler qui nous sommes et vivre pleinement, hors de cette matrice, tout en étant sur terre; pour incarner pleinement la Lumière que nous sommes, sans avoir besoin de faire quoi que ce soit, comme le phare sur son île qui éclaire les bateaux mais ne court pas après eux pour les aviser. Nous n'avons rien à faire d'autre que de revenir à Soi et de nous souvenir de l’Amour que nous sommes. C'est tout, c'est peu et immense à la fois. C'est rien et c'est tout. Et puis cessons de regarder le chaos au-dehors : tout se déroule comme il se doit. Laissons le chaos réveiller les âmes et revenons à Ce que nous sommes. Il n'y a pas de mission à proprement parler, il n'y a que des élans du cœur, des élans de la grande Sagesse de la Conscience. Il n’y a rien d’autre à faire que d’aimer.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 septembre 2022 6 10 /09 /septembre /2022 08:33

 

Notre époque est confrontée à de nombreux désastres socio-économiques et écologiques. Johan Rockström, codirecteur de l'Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact climatique, définit la crise environnementale comme une urgence de premier plan dans le sens où l’enjeu est extrêmement important et le temps pour agir est limité.

Nous sommes, pour la plupart, préoccupés et conscients de ces bouleversements écologiques provoqués par les activités humaines qui entrainent actuellement la sixième extinction de masse des espèces depuis l’apparition de la vie sur Terre. Les solutions existent. Il nous reste encore quelques années pour prendre des mesures draconiennes et décisives.

 

Face au manque de volonté et d’engagement de la part du politique, que pouvons-nous faire pour initier et contribuer au changement afin d’éviter l’émergence de nombreux troubles et souffrances ?

 

Matthieu Ricard propose quelques clés de compréhension au sujet de la crise climatique:

 

https://www.youtube.com/watch?v=wEpVJsQcvuA

Pour sortir de l’ornière des recommandations sans effet, il est tout d’abord indispensable de prendre la pleine mesure des alertes lancées par les scientifiques et de suivre les courants d’idées qui promeuvent l’altruisme et le bien-être véritable en tant qu’authentiques guides dans nos prises de décisions. Il ne s’agit pas simplement de survivre, mais de vivre mieux avec moins, en harmonie avec notre écosystème. S’informer permet de mieux appréhender l’importance du vivant et la nécessité de sa protection. Face aux menaces écologiques, énergétiques et économiques, il est primordial d’agir en considération des autres espèces, des générations futures, de l’environnement.

 

Une action simple et efficace que nous pouvons tous mener à notre échelle est de ne plus consommer de produits animaux. L’élevage industriel notamment est un désastre tant pour l’environnement, que pour la santé et l’accroissement de la pauvreté dans le monde. Tous les deux mois le même nombre d’animaux qu’il y a eu d’Homo sapiens sur terre depuis son origine sont abattus (environ 110 milliards). Jane Goodall, grande primatologue, me confia lors d’une de nos conversations : « Ce qui me choque le plus, c’est que les gens paraissent presque schizophrènes dés lors que vous évoquez les conditions terribles qui règnent dans les élevages intensifs, l’entassement cruel d’êtres sensibles dans des espaces minuscules — des conditions tellement horribles que l’on est obligé de leur administrer sans cesse des antibiotiques pour les garder en vie, sinon ils se laisseraient mourir. Je décris souvent le cauchemar du transport – s’ils tombent pendant le transport, on les hisse par une jambe, qui se casse — et des abattoirs où tant d’animaux ne sont même pas étourdis avant d’être écorchés vifs ou plongés dans l’eau bouillante. C’est évidemment atrocement douloureux. Lorsque je raconte tout ceci aux gens, ils répondent souvent : “Oh, s’il vous plait, ne m’en parlez pas, je suis trop sensible et j’adore les animaux.” Et je me dis : “Mais qu’est-ce qui a bien pu dérailler dans ce cerveau ?!”».

 

À l’aspect intrinsèquement éthique de ne pas consommer de viande, s’ajoutent des considérations morales et environnementales déterminantes. De nombreux rapports scientifiques des Nations unies (GIEC et FAO), de l’Institut Worldwatch et d’autres encore, alertent sur les graves impacts environnementaux de la production industrielle d’animaux. L’élevage intensif, la production de viande et d’autres produits dérivés de l’élevage (laine, œufs et produits laitiers) sont, quantitativement, la deuxième cause de pollution dans le monde. Au total, l’élevage industriel contribue à 14,5%1 des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines, après le secteur du bâtiment et avant celui du transport.

 

Ne plus consommer de produits issus de l’élevage intensif est un engagement immédiat, très concret et efficace de bienveillance envers les animaux, mais aussi d’action pour la préservation de l’environnement que nous pouvons tous mener. Selon un rapport du GIEC, ce facteur à lui seul permettrait de rester en dessous du 2°C de réchauffement climatique.

 

La bienveillance comme considération authentique du sort d’autrui est le seul concept de reliance qui puisse nous permettre d’œuvrer ensemble de manière effective, éthique et durable à un monde meilleur. Un état d’être altruiste rend possible à court terme de remédier aux inégalités et injustices sociales, à moyen terme de favoriser le bien-être de la population, à long terme de prendre en compte sérieusement le sort des générations à venir et des 8 millions d’autres espèces qui sont nos concitoyens.

 

Une autre action efficace que nous pouvons tous mener est de cultiver au quotidien notre qualité naturelle de compassion. Respecter et prendre soin de l’environnement naturel et des êtres vivants dans leur ensemble est une véritable source d’espoir dans l’intention de prendre conscience de notre interdépendance et de restaurer la confiance dans la nature humaine. Raviver notre émerveillement devant la part sauvage du monde à lui seul ne règlera pas la crise écologique, mais il est inhérent au processus de prise de conscience nécessaire à la protection du vivant. La beauté du monde chaque jour renouvelée, que ce soit dans le sourire d’un enfant, d’un paysage grandiose ou encore dans l’expérience immédiate d’un flocon qui se pose dans la paume de notre main, est un bien précieux que nous voulons préserver. L’émerveillement mène au respect. Le respect conduit au désir de prendre soin. Et ce désir à l’action directe et durable.

 

Les gouvernants annoncent souvent des mesures à long terme pour atteindre la neutralité carbone, mais faute de mesures et d’engagements forts à court terme, ils se contentent d’éviter le problème et de remettre au gouvernement suivant la responsabilité de prendre les mesures nécessaires. Winston Churchill disait qu’ « un homme d’État pense aux prochaines générations, un homme politique aux prochaines élections. » Il est temps que les politiciens fassent preuve d’un minimum de courage pour ne pas être considérés comme des traîtres par les générations à venir.

 

Karuna-Shechen

 

Karuna, l’association fondée par Matthieu Ricard, propose des solutions concrètes aux populations qu’elle soutient en Inde et au Népal, afin qu'elles s'adaptent au mieux aux défis climatiques. Avec des projets environnementaux, entrepreneuriaux et éducatifs, Karuna favorisant l’accès à l’eau, à l’électricité solaire ou même à l’agriculture biologique. Pour en savoir plus, cliquez ici.

 

Nous vous souhaitons une belle journée,

et vous remercions de votre présence à nos côtés.

 

 

 

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3 septembre 2022 6 03 /09 /septembre /2022 07:56

Bonjour à tous  en espérant que vous avez passé de bonnes vacances.

Samedi prochain je vous écrirez plus longuement .

Voici le texte de ce retour : 

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

Il y a toujours un tribut à payer pour tous nos choix et décisions. Parfois nous prenons nos décisions en fonction de considérations monétaires sans voir que les répercussions émergeront dans d’autres sphères de notre vie car la Vie est toujours à la recherche d’équilibre.

Ainsi, tous les efforts que nous faisons pour gravir les échelons dans notre carrière seront payés en temps, en absences de la maison, souvent même au détriment de notre santé.

Cette décision difficile que nous reportons sans cesse aura des conséquences sur notre bien-être, notre niveau de stress, notre paix intérieure, nos possibilités de bonheur même parfois.

Cette nouvelle maison plus grande que nous acquérons aura son prix à payer en devant travailler davantage, plus longtemps, au détriment de notre liberté et de notre temps libre.

Cette année de travail de plus avant de prendre notre retraite pour obtenir quelques dizaines de dollars de plus de rentes mensuelles sera peut-être l’année de trop où nous finirons notre carrière aigris, épuisés, peut-être même écoeurés ou malades.

Cette relation toxique que nous tolérons pour ne pas briser la famille ou l’amitié ou même notre image se paie aussi en souffrances, en stress, en risques pour notre santé, en déceptions successives, en peurs viscérales, souvent en détresse psychologiques, en frais de thérapie.

Ce report constant à plus tard de prendre soin de notre vie spirituelle aura peut-être la conséquence que nous passerons la majeure partie de notre vie à chercher le bonheur à l’extérieur alors que tout ce temps-là, il était là, en nous.

Ce refus de pardonner pour une vieille histoire que nous nourrissons de rancune depuis des années pourra avoir des répercussions catastrophiques sur notre santé, sur toutes nos relations, sur les gens que nous attirons, sur notre paix d’esprit, sur notre ouverture à la Vie et surtout sur notre bonheur.

Ce manque d’activités physiques par manque de temps ou par négligence aura tôt ou tard des impacts importants sur notre santé, sur notre mobilité, sur notre longévité.

Tout comme notre ouverture du cœur aura comme impacts d’attirer des personnes plus lumineuses, plus aimantes, plus en phase avec ce que nous sommes.

Comme ce lâcher prise que nous avons enfin intégré impactera fortement et positivement la qualité de toute notre vie et nos réactions aux événements qui s’y produisent.

Comme cet accueil inconditionnel que nous avons envers la Vie, les autres et soi-même aura comme conséquence une Vie plus douce, plus simple, moins réactive, plus dégagée.

Tout se paye, d’une manière ou d’une autre. Ce qu’on ne paie pas en argent, nous le paierons de notre santé, de notre temps, de la qualité de nos relations, de notre bien-être, de la paix de notre cœur. Il y a toujours un coût à payer, comme un contrecoup à toutes nos décisions. Peut-être justement vaut-il mieux avant de prendre nos prochaines décisions importantes prendre le temps de nous demander avec quoi nous allons payer le contrecoup de nos choix. Vivre en conscience, c’est aussi réaliser que nous sommes responsables de nos choix, de leurs coûts et surtout de leurs impacts sur les autres pans de notre vie.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

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30 juin 2022 4 30 /06 /juin /2022 08:08

 

 

Comme nombre de vertus, la compassion n’est donc pas un sentiment religieux ; elle s’inscrit dans une démarche philosophique.

Il est évident que si cette vertu était plus répandue parmi les hommes le monde  serait infiniment meilleur, il faudrait pour cela que chacun se sente concerné par le bien-être et le bonheur des autres, sans distinction de race, d’ethnie, de nationalité, de culture ou de tout autre élément distinctif.

Malheureusement, la crise économique et sociale à laquelle nombre de pays sont confrontés  depuis plusieurs années tend à rendre les gens plutôt individualistes, ce qui malheureusement favorise la discrimination et l’exclusion.

 

Peut-être dans un souci d’être ou de paraîtres laïques, certaines personnes préfèrent parler d’empathie plutôt que de compassion, notion à laquelle elles attribuent (à tort), un caractère religieux.

 

Pourquoi pas, puisque le mot « empathie » à pour définition  « faculté de s’identifier à quelqu’un, de ressentir qu’il ressent ».

 

Cela étant, il me semble que le terme « compassion », qui se définit comme le  « sentiment qui porte à plaindre et à partager les maux d’autrui », est à la fois plus précis et plus évocateur.

 

 

Il s’agit en effet de ressentir les difficultés, les peines et les souffrances des autres, et leur venir  en aide si on le peut.

Une remarque pour conclure : il ne faut pas  confondre  COMPASSION et APTIOEMENT.

 

 

En effet s’apitoyer sur le sort  d’autrui traduit souvent une certaine forme de condescendance à son égard, comme si celui-ci était d’une condition inférieure ou dans une position moins élevée sur le plan social, culturel ou autre.

Lorsque l’on compatit sincèrement à la situation d’une autre personne, on se projette en elle d’égale à égal, de cœur à cœur, et même d’âme à âme si l’on est spiritualiste.

 

Il n’y a donc aucun jugement de valeur  en ce qui la concerne, mais simplement le désir réel de partager son affliction, et si possible de l’assister matériellement et spirituellement.

 

Texte de Serge Toussaint

 

 

                     

 

 

 

 

 

 

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29 juin 2022 3 29 /06 /juin /2022 07:49

 

 

Exceptionnellement, Je vous une première partie de ce magnifique texte avant les vacances, pour que je mette demain matin la fin  le 30 juin.   

 

 

Texte de Serge Toussaint 

 

L’une des plus belles vertus que l’être humain peut exprimer à l’égard de ses semblables est la compassion

Comme vous le savez, cette vertu consiste à compatir aux épreuves  et aux souffrances d’autrui, c’est-à-dire à s’y associer et à les partager, ne serait-ce qu’intérieurement.

Dans la mesure du possible, l’idéal est de manifester cet élan  intérieur  à des actes  d’entraide, de solidarité et de fraternité

A l’opposé de cette vertu, nous trouvons cette faiblesse, pour ne pas dire défaut, qu’est l’indifférence, avec son corollaire ; l’égoïsme.

 

 Trop souvent, on donne à la compassion  une connotation religieuse. S’il en est ainsi, c’est parce qu’elle occupe une place très importante dans la plupart des religions et des textes qui s’y rattachent.

Bouddha et Jésus en particulier en on fait le fondement de leur philosophie. Si je dis « philosophie », c’est parce que cette vertu ne constituait pas pour eux un point de doctrine, mais un idéal de comportement envers ceux qui souffrent ou sont dans le besoin. Vu sous cet angle, il n’est nul besoin d’avoir la foi pour compatir à la souffrance d’autrui et agir pour essayer de la soulager ou de la faire disparaitre.

Il suffit, si l’on peut dire, d’être humaniste.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 juin 2022 6 25 /06 /juin /2022 06:42

Bonjour à tous 

Me voilà en bonne santé et j ai la joie de reprendre la recherche du texte que je vous offre sur ce blog .

Peut- être pas longtemps , car les vacances approchent , et j'espère pour vous mes chers  abonnés  partent .

A samedi prochain avec toute la joie de vous retrouver. 

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

Choisir la Joie, en tout temps, c’est aussi choisir d’incarner pleinement ce que nous sommes vraiment. C’est suivre l’élan de notre cœur qui ne se trompe jamais.

Devant des choix qui semblent difficiles, nous devrions toujours opter pour l’option qui nous met le plus en Joie. Que ce soit pour le travail, les activités, les études, le lieu de résidence, le choix de vacances, de voyage, chaque fois que nous choisissons la Joie, nous pouvons être assurés que nous sommes sur la bonne voie car c’est l’âme qui parle.

Et même au fil de la journée, à chaque instant, faire le choix de la Joie nous indique clairement ce qui a besoin de se vivre en ce moment. Évidemment, c’est difficile pour le mental de justifier le choix de la Joie : « Oui mais, il y a ceci à faire, et puis cela… oui mais, ça ne peut pas toujours être dans la Joie… Oui mais parfois certains choix sont difficiles et la Joie n’est pas apparente… ».  Et pourtant, même un choix difficile qui est guidé par la Joie nous mène directement à cet état absolu de Joie.

En fait, la Joie est notre meilleur guide pour prendre toutes nos décisions. Et même si sur le coup, certaines décisions semblent difficiles à prendre, au-delà du passage à l’acte, la Joie resplendissante nous attend.

Malheureusement, on ne nous a pas enseigné à faire nos choix en fonction de la Joie vécue : on nous a appris à être responsables, à « bien planifier », à assumer nos obligations sociales, familiales, professionnelles, financières, etc. Et il n’y a jamais eu autant d’antidépresseurs prescrits dans toute l’histoire. Si on nous avait enseigné à toujours suivre le chemin de la Joie, certes nos vies auraient été fort différentes, plus légères, plus douces, plus simples et le monde lui-même serait déjà plus lumineux.

Mais il n’est jamais trop tard pour commencer. Dès maintenant, si nous pouvons renoncer à exercer la domination de notre mental sur tous nos choix et plutôt laisser cette Joie Pure que nous sommes nous guider dans toutes nos décisions, que de problèmes nous éviterons! Que de légèreté nous amènerons dans notre vie! Que de Joie nous apporterons au monde!

Choisir la Joie est toujours le bon chemin… quoique le mental en pense!

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 juin 2022 7 05 /06 /juin /2022 09:00

 

 

Bonjour à vous tous .

 

 Je suis dans l'impossibilité de mettre un texte pour cause  d'une intervention d'une endoscopie , j'ai beaucoup de chose à faire avant , et je n'ai pas le courage de chercher un texte .

Je reprendrai après l'intervention vers le 18 juin si cela est possible , sinon ce sera le 25 juin .

Toute mon amitié à vous tous

Et à très bientôt , gros bisous .  

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Présentation

  • : cheminphilosophique
  • : Je suis passionnée de philosophie, je partage avec vous ces textes et citations qui font partie de moi.
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Entrer chez moi, c'est découvrir mes idéaux, mes créations personnelles et d'autres thèmes qui me passionnent.
 

Bonne visite !

 

 

Ce blog a été créé le 22-08-2010 par mon adorable petit-fils Maxime


 

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