Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 juin 2024 6 22 /06 /juin /2024 10:04

 

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencièr

 

 

 

 

 

 

Si vous croyez que la véritable spiritualité c’est sérieux, détrompez-vous!

C’est le mental qui veut du sérieux. Il veut que tout soit fait correctement, avec rigueur, sans déroger des lignes directrices établies par d’autres.

S’il est bien un indice d’Éveil, de « maturité spirituelle », à défaut de mots plus justes, c’est bien celui de ne plus se prendre au sérieux et surtout d’Être dans la Joie! Tout est spirituel, alors pourquoi devenir sérieux sur le chemin?

Plus Ce qui est se dévoile, plus la Joie s’installe. Plus nous réalisons Ce que nous sommes, plus les événements, les choses, les gens perdent de leur caractère sérieux. Nous en arrivons même à rire de beaucoup de choses qui autrefois nous préoccupaient. Nos pensées angoissantes sont tout de suite vues pour des pensées mensongères, ce qui fait que nous les laissons passer en souriant.

Ce qui nous semblait dramatique autrefois est maintenant vu sous un nouvel angle, sans histoire, sans jugement, sans drame, sans souffrance, ou si peu.

Tout ce que l’on prenait tant au sérieux auparavant, le travail, les promotions, l’argent, les voyages, les relations, l’éducation des enfants, notre image, nos avoirs, notre histoire, tout cela nous fait sourire quand les voiles sont tombés et qu’il y a eu retournement de la Conscience vers Soi. Nous réalisons que tout cela n’a pas vraiment d’importance, puisque ce que nous avons tant cherché à travers toutes ces choses, la Joie, le Bonheur, la Paix, l’Amour, sont là en permanence. C’est juste que nous ne regardions pas au bon endroit.

Le rire spontané s’installe, l’émerveillement de la moindre petite chose nous semble permanent, le regard s’adoucit. Même le traitement que nous nous réservions quand nous voulions nous dépasser, devenir meilleurs, progresser, tout cela n’a plus de sens puisque nous sommes déjà heureux! Nous nous traitons désormais avec plus de douceur, de bienveillance, de simplicité, de tendresse même. Nos attentes diminuent, s’effacent car tout est déjà là.

Alors pourquoi se prendre au sérieux? Pourquoi tout prendre au sérieux puisque la VIE elle-même est Pure Joie. Délectons-nous de tout ce qui est là, savourons tout ce qui nous met en Joie, rions de bon cœur et de grâce, cessons de nous prendre au sérieux!

 

 

 

 

J

 

 

 

e suis navrée mais c’est le dernier article que je mets sur le blog.

Je viens de le trouver ce matin.

 

De tout cœur, je vous souhaite de bonnes vacances, même si vous ne partez pas.

Profitez bien ce ces vacances, surtout si vous travaillez.

On se retrouve en septembre, avec toute mon amitié.

Harmonie et gros bisous.

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
15 juin 2024 6 15 /06 /juin /2024 09:05

 

de Mere Teresa

 

Pour définir la vie il est opportun de citer ce que Mère Teresa, pris Nobel de la Paix en 1979 en a dit ;

 

« La vie est une chance, saisis-la.

La vie est beauté, admire-la.

La vie est un rêve, fais-en une réalité.

La vie est un défi, fais lui face.

La vie est un devoir, accompli-le

La vie est un jeu, joue-le.

La vie est précieuse, prends-en soin.

La vie est une richesse, conserve-la.

La vie est amour, jouis-en.

La vie est un mystère, perce-le.

La vie est promesse, remplis-la.

La vie est tristesse, surmonte-la.

La vie est un hymne, chante-le.

La vie est un combat, accepte-le.

La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps.

La vie est une aventure, ose-la.

La vie est bonheur, mérite-le.

La Vie est la Vie, défends-la »

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

  En ce qui me concerne, j'ai toujours l'œil aux aguets et, de temps en temps, une         une situation, un paysage, voire une lumière, la beauté d'un ciel ou d'un visage s'imposent

avec évidence.    

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
8 juin 2024 6 08 /06 /juin /2024 09:41

 

Bonjour à chacun de vous, je suis navrée plus de texte.

J’espère que je pourrai mettre un texte avant juillet et août, période de grandes vacances.

Un gros bisou du fond du coeur.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 juin 2024 6 01 /06 /juin /2024 09:23

 

 

 

Texte de Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

L’être humain est tout de même un curieux phénomène! Bien qu’il possède en lui toutes les réponses et toutes les solutions, quand quelque chose va mal dans sa vie, il est très souvent porté à blâmer les autres, sa mauvaise étoile, un karma difficile ou une passe souffrante qui s’éternise.

Pourtant, si seulement nous pouvions voir que tout ce qui arrive (nous disons souvent ce qui NOUS arrive, mais c’est juste la Vie qui se vit ainsi, jamais contre nous, toujours pour nous), si nous pouvions voir donc, que ce qui arrive n’est toujours que le reflet de notre état d’esprit, de notre niveau de conscience, de notre courage à aller voir en nous ce qui crée cela même que nous déplorons, tout serait réglé assez facilement et assez rapidement.

Au lieu de cela, quand surgit un inconfort ou une souffrance, plutôt que d’aller voir en nous ce qu’il y a en dessous comme croyances, comme peurs, comme besoin inconscient, nous rajoutons des couches par-dessus en nous croyant victime, en nous décourageant, en faisant encore plus de ce qui ne marche pas.

Être en Conscience nous invite à prendre un moment en soi pour laisser monter, humblement et sans attente, sans pensée et sans analyse, ce qui cherche à s’exprimer comme source fondamentale de notre situation. Souvent c’est une fausse croyance tellement incrustée en nous que nous croyons qu’elle fait partie de nous : « je dois mériter ma place, je suis en survie, je dois prouver que je vaux quelque chose, je dois performer, je ne dois pas lâcher et me montrer fort/e, etc. ».

Parfois, c’est une peur d’enfance qui est à l’origine de notre comportement qui crée les situations douloureuses : « je dois être à la hauteur de ce que papa/maman attend de moi sinon je ne serai plus aimée, si je ne suis pas assez aimable, on me rejettera, je dois me montrer compréhensif/ve même si on me bafoue car je crois que la spiritualité doit toujours viser la perfection, sinon je n’en suis pas digne, » etc.

Souvent, c’est une fuite par en avant pour ne pas nous rencontrer dans nos profondeurs, comme si un monstre s’y cachait, alors que nous ne sommes qu’Amour, intrinsèquement.

Enfin, d’autres fois, c’est un rejet fondamental, mais inconscient, de ce que nous croyons être de peur de ce que ce sur quoi nous sommes bâtis, ne s’effondre et que nous perdions nos repères. Et pourtant, c’est à ce moment-là, dans cette grande vulnérabilité, que nous pourrons nous rencontrer vraiment et découvrir Ce que nous sommes, de tout temps et pour toute éternité.

Ça bouscule fort dans notre vie? Et bien bravo! Cela signifie que Ce que nous sommes vraiment, cette Présence, cette Paix que nous sommes, nous appelle afin que tout ce qui est faux, tout ce qui n’est pas nous, soit vu vraiment et s’effondre pour ne laisser la place, toute la place, qu’à ÊTRE, enfin. Sans artifices, sans croyances, sans peurs et sans souffrance.

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 Matthieu Ricard 

Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

 

 

Le voyage spirituel revient à voyager d'une vallée à l'autre : le passage de chaque col dévoile un paysage plus magnifique que le précédent. [...] Au sein de l'Eveil, au-delà de l'espoir et du doute, le mot "bonheur" lui-même n'a plus aucun sens. Les ombres des concepts se sont évanouies au lever du jour de la non-dualité. [...] Celui qui a réalisé la nature ultime des choses est comme le navigateur qui aborde une île entièrement faite d'or fin : même s'il cherche des cailloux ordinaires, il n'en trouvera pas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
26 mai 2024 7 26 /05 /mai /2024 08:50

 

 

 

 

Bonne fête à toutes les mamans abonnées , ainsi qu'aux mamans qui liront ce texte , sans oublier toutes les mamans de la terre .

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
25 mai 2024 6 25 /05 /mai /2024 09:01

 

 

 

 

 

 

 

Chacun d’entre nous a ses propres traversées du désert. Des périodes plus ou moins intenses où il semble que nous perdions nos repères, que plus rien, ou presque, ne fonctionne comme avant, que nous nous perdons devant un amas considérable de choses à régler, de problèmes à résoudre, de relations à guérir.

 

Toutes ces périodes d’inconfort, de souffrances, de tourbillons ne doivent pas être vécues seulement comme étant des aléas de la Vie. Elles ne doivent pas nous servir à nous positionner en victimes et à nous croire sous le joug d’un mauvais sort. Ces situations ne nous sont pas présentées pour rien : elles sont toutes porteuses d’un cadeau plus grand encore que l’inconfort qu’elles engendrent.

 

Chaque disharmonie, chaque inconfort, chaque souffrance est un cadeau mal emballé pour nous réveiller à nous, pour nous faire prendre conscience que NOUS devons changer quelque chose en nous, que nous devons revoir nos croyances pour mieux les aligner avec une vie plus douce que celle que nous croyons être en train de vivre.

 

Chaque inconfort est une occasion de grandir, de guérir, d’aimer. Si nous ne comprenons pas le message, le niveau d’inconfort ira en augmentant chaque fois. Si nous refusons de changer, nous souffrirons de plus en plus.

 

Certaines souffrances parfois nous semblent n’avoir aucun sens. Mais c’est à NOUS de leur en donner un en faisant en sorte que nous ne les vivions pas en vain, en nous servant de chacune d’entre elles comme d’un levier pour nous élever, pour grandir, pour apprendre ce que nous devons changer, pour faire preuve d’humilité. Quelques perles précieuses pour s’aimer toujours plus !

 

Regardez toutes les occasions où vous avez été inconfortables : quelle partie de vous a réussi à grandir grâce à cet événement, même si sur le moment, vous en vouliez à l’univers entier ?

 

Rien ne nous est présenté en vain. Aucun inconfort n’est inutile.

 

Dans le grand Jeu de la Vie, apprenons les règles du jeu : quand c’est inconfortable, quand ça fait mal, c’est qu’il y a quelque chose que nous devons changer en nous.

 

Quand nous accueillons cette philosophie de vie, nous réagissons beaucoup plus sereinement face à ce qui se présente car nous savons que c’est à notre tour d’avancer notre pion !

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

 

Le vrai bonheur procède d’une bonté essentielle qui souhaite du fond du cœur que chacun trouve un sens à son existence. C’est un amour toujours disponible, sans ostentation ni calcul. La simplicité immuable d’un cœur bon.

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2024 6 18 /05 /mai /2024 09:20

 

 

 

Texte de Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Depuis plus de 13 ans que je vous écris ici et que je lis tous vos commentaires. C’est magnifique et touchant d’observer comment nous tous évoluons ensemble vers toujours plus de conscience, de responsabilisation, d’ouverture du cœur et d’Amour.

Mais ce qui est encore plus merveilleux, c’est de constater que de plus en plus de gens s’ouvrent à leur véritable Nature, s’intéressent à l’Éveil, touchent à la Réalisation du Soi.

Un grand tournant semble se dessiner de plus en plus clairement : le monde change (même s’il est illusion!) et l’Éveil collectif en cours n’est plus un souhait mais une Réalité. Bien entendu, tout n’est pas encore visible dans la matière, mais dans l’Absolu, c’est déjà réalisé.

Nous sommes partis de loin, chers amis, laissant peu à peu tomber ce qui était inutile pour nous tourner vers Soi, vers ce qui est là de toute éternité et qui ne bouge pas. Les souffrances que nous avons connues ont fini par avoir raison de nos résistances et ont accéléré notre « lâcher prise » car nous avons constaté que nous n’avons justement pas de prise sur quoi que ce soit!

Les nombreux questionnements font peu à peu place à une grande clarté, les tourments s’effacent devant la Paix intérieure et les difficultés ne font pas le poids face à une Joie profonde immuable et tellement pure.

Nos prises de conscience créent des moments extraordinaires et modifient nos parcours de façon souvent spectaculaire. Notre accueil de la Vie devient plus large, plus doux, plus simple.

De plus en plus de gens s’éveillent, réalisent le Soi ou sont en chemin. C’est d’une telle Beauté!

Merci à toutes celles et tous ceux qui partagent généreusement pour offrir leur vécu au monde. Et j’ai une immense gratitude pour vous tous qui suivez vos élans du cœur qui vous ramènent à la Maison. Vous êtes inspirants! La Conscience que nous sommes n’est qu’Une, mais il n’en demeure pas moins que de voir s’allumer toutes ces petites étincelles est un spectacle merveilleux.

Plein d’Amour vers vous tous!

Diane

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

 

 

Telle la brume argentée

Qui se lève dans le vide du ciel,

La forme du gracieux maître

Apparaîtra dans l'immensité omniprésente.

 

Telle la douce ondée qui drape lentement

Le cintre de l'arc-en-ciel,

Le maître fera pleuvoir ses instructions profondes

Sous un dais de lumières iris

 

Partager cet article
Repost0
11 mai 2024 6 11 /05 /mai /2024 09:06

 

 

 

Texte de Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Beaucoup de gens n’osent pas faire face aux situations difficiles, aux discussions inconfortables, aux désagréments importants. Souvent, on préfère nier, fuir, faire semblant que ça n’existe pas ou provoquer un autre conflit qui sert de diversion pour ne pas avoir à affronter ce qui nous rend si inconfortables, vulnérables, dépourvus.

Avez-vous déjà remarqué comment se tiennent les oiseaux les jours de grands vents? Ils se mettent face au vent car c’est ainsi qu’ils sont le plus solides.

C’est ainsi que nous pourrions être face à ce qui est mis sur notre chemin.  Car chaque fois que nous nous voilons le visage pour ne pas regarder en face une situation difficile, quelle qu’elle soit, nous maintenons la souffrance active, même si nous faisons semblant de ne pas la voir. Chaque fois que nous fuyons une situation, nous la laissons perdurer.

La clarté peut se faire seulement quand nous abordons franchement une situation et que nous osons une communication sincère. La résolution de bien des difficultés peut se faire lorsque nous la regardons bien en face et que nous laissons monter l’élan du cœur qui nous indique l’action juste à faire, que ce soit dans le non-faire conscient ou dans le geste concret permettant de dénouer l’impasse ou d’avancer vers sa résolution.

Derrière toute situation qui nous fait peur se trouve un espace de paix qui nous libère des voiles qui cachent notre vraie Nature. Et puis on se rend compte qu’il devient de plus en plus facile de faire face aux choses difficiles. Car au lieu de les fuir ou de les combattre, nous les accueillons et leur permettons de nous enseigner ce qui a besoin d’être vu en nous.

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

Il ne faut pas sous estimer le pouvoir des idées et ceux qui les mettent en action ! En transformant notre propre esprit et notre vision du monde, peu à peu nous pouvons activement contribuer a changer nos priorités et transformer nos cultures. Bien des changements majeurs qui se sont produits dans les sociétés paraissaient improbables à première vue. ''Satyagraha'', le principe qui inspira la résistante non violente instaurée par Gandhi, signifie ''la force de la vérité''. C’est elle qui agit et déplace des montagnes.

 

 

Partager cet article
Repost0
4 mai 2024 6 04 /05 /mai /2024 10:19

 

 

 

 

Texte de Nicole Charest

 

C’est à toi que je veux dire aujourd’hui combien je te remercie de m’avoir accompagné.e si longtemps sur les chemins de ma vie.

 

Je ne t’ai pas accordé l’intérêt, l’affection ou plus simplement le respect que tu mérites.

 

Souvent, je t’ai même maltraité, matraqué de reproches violents, ignoré par des regards indifférents, rejeté avec des silences pleins de doutes.

 

Tu es le compagnon dont j’ai le plus abusé, que j’ai le plus trahi. Et aujourd’hui, au mi-temps de ma vie, un peu ému.e, je te redécouvre avec tes cicatrices secrètes, avec tes lassitudes, avec tes émerveillements et tes possibilités.

 

Je me surprends, surprends à t’aimer, mon corps, avec des envies de te câliner, de te choyer ou te donner du bon.

 

J’ai envie de te faire des cadeaux uniques, de dessiner des fleurs et des rivières sur ta peau, de t’offrir du Mozart, de te donner les rayons du soleil et de t’introduire aux rêves des étoiles.

 

Tout cela à la fois dans l’abondance et le plaisir.

 

Mon corps, je te suis fidèle.

 

Oh, non pas malgré moi, mais dans l’acceptation profonde de ton amour.

 

Oui, j’ai découvert que tu m’aimais, mon corps. Que tu prenais soins de moi, que tu respectais ma présence.

 

Combien de violences as-tu affrontées pour me laisser naître, pour me laisser être, pour me laisser grandir avec toi !

 

Combien d’accidents as-tu traversés pour me sauver la vie !

 

Mon corps, maintenant que je t’ai rencontré, je ne te lâcherai plus. Nous irons jusqu’au bout de notre vie commune….

 

Et quoi qu’il arrive, nous vieillirons ensemble. »

 

Jacques Salomé, psychologue et écrivain

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

 

A l'heure actuelle, la majorité des économistes définissent la croissance en termes d'augmentation des richesses - voire d'accumulation des richesses comme un but en soi - et d'exploitation des ressources naturelles. Or ce type de croissance n'est plus adapté aux réalités d'aujourd'hui.

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
27 avril 2024 6 27 /04 /avril /2024 09:43

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

Aujourd’hui, au-dessus de chez nous, alors que nous étions confortablement assis sur notre terrasse, nous avons pu admirer cette éclipse totale du soleil. Un phénomène exceptionnel qui n’arrive qu’aux 150 à 200 ans sur un territoire donné.

On qualifie ce phénomène de grandiose, d’exceptionnel à cause de sa rareté. Mais pourtant, toute beauté, toute forme de vie n’est-elle pas exceptionnelle et grandiose?

Les premières fleurs qui sortent de terre au printemps, si petites et tellement fortes à la fois, ne nous prouvent-elle pas à quel point la Nature est exceptionnelle, à quel point la Vie est forte?

Les premiers insectes qui apparaissent après les grands froids de l’hiver: par quel miracle survivent-ils à nos froids polaires québécois et comment savent-ils quand se remettre à voler? N’est-ce pas grandiose chaque fois?

L’oiseau qui coupe de petites branches d’arbre pour construire son nid, qui le solidifie à coup de patience, à coup de bec, à coup de sagesse innée, qui sait comment, quand et où le construire, n’est-ce pas exceptionnel?

La Vie nous enseigne ici que tout se fait de soi-même, sans que nous ayons besoin de faire un planning détaillé sur Excel, un budget serré, un contrôle des opérations et des coûts.

La Vie se vit, d’elle-même, et nous n’avons pas besoin d’intervenir pour la rendre meilleure : elle est déjà parfaite, même si notre mental ne peut adhérer à cette idée car il juge erroné tout ce qu’il estime non-conforme à ses attentes, à ce qu’il croit que ça devrait être. Pourtant, aucun d’entre nous ne peut prétendre savoir mieux que la Vie ce qui est juste et bon, en ce moment précis, même ce qui nous semble inacceptable.

Or, dès lors que nous admettons que tout se déroule parfaitement, au-delà de notre volonté mentale, nous accueillons ce qui vient sans résistance, sans souffrance. Nous nous abandonnons dans les bras de cette Conscience aimante, infinie, et nous ne faisons qu’un avec elle, puisque c’est ce que nous sommes.

Nous nous mettons alors à danser avec la Vie, à co-créer, à explorer, expérimenter, goûter, toucher, jouer! Nous redevenons un enfant car eux n’ont pas encore oublié Ce qu’ils sont, la Vie, la Conscience, la Présence. Ils s’émerveillent de tout, goûtent à tout, jouent, découvrent, explorent, rigolent. Les émotions peuvent survenir mais elles ne font que passer, contrairement aux adultes qui les ressassent sans fin. Nos enfants sont de grands maîtres, quand notre ego se tait et que notre cœur s’ouvre.

Redécouvrir les beautés du monde, la bonté des gens, la douceur du vent, la lumière des astres, le chant des oiseaux. Trouver le grandiose, l'exceptionnel partout où notre regard se pose...…Redevenir comme ces enfants pour qui tout est exceptionnel, pour qui tout est fascinant, n’est pas là le meilleur chemin pour rentrer chez Soi?

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

Nous vivons dans la méconnaissance de ce que nous infligeons aux animaux et nous entretenons une forme de schizophrénie morale qui nous fait prendre grand soin de nos animaux de compagnie tout en plantant nos fourchettes dans des porcs que l'on envoie à l'abattoir par millions, alors qu'ils ne sont pas moins conscients, sensibles à la douleur et intelligents que nos chiens et nos chats.

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : cheminphilosophique
  • : Je suis passionnée de philosophie, je partage avec vous ces textes et citations qui font partie de moi.
  • Contact

Bienvenue sur mon blog!

Entrer chez moi, c'est découvrir mes idéaux, mes créations personnelles et d'autres thèmes qui me passionnent.
 

Bonne visite !

 

 

Ce blog a été créé le 22-08-2010 par mon adorable petit-fils Maxime


 

1 NOUVELLE SEPARATION

 

***

hobbies

 

  compteur pour blog