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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 21:59

lLES 4 BOUGIES

 

Que dire également des modes que l’on impose régulièrement aux jeunes ou qu’ils s’imposent entre eux, que ce soit dans le domaine de la musique, de l’habillement, du langage, des mœurs, etc. ? Là aussi, qu’ils se posent la question de savoir à qui ou à quoi profite cette manipulation. Il est naturel de vouloir s’individualiser et s’affirmer, mais avoir de la personnalité, ce n’est pas imiter les autres ou suivre la mode, dans quelque domaine que ce soit. Ce n’est pas non plus “prendre le pied inverse” et se démarquer exagérément des autres dans un souci de marginalité. C’est tout simplement être soi-même et vivre en accord avec ses propres valeurs et ses goûts personnels. Et contrairement à ce que semblent penser de nombreux jeunes, rien n’est plus respectable et même admirable que d’être conforme aux choix qui nous sont propres, fussent-ils “normaux”, plutôt que d’adopter ceux que l’on nous impose de l’extérieur pour être ou paraître “à la mode”.

Comme c’est le cas pour la religion, le rapport des jeunes avec la politique a lui aussi beaucoup changé. Précisons tout d’abord qu’elle fait partie intégrante de la société et qu’elle est une nécessité pour gouverner l’État comme la cité, et ce, depuis le plus petit village jusqu’à la plus grande mégalopole. Il n’y a encore que quelques décennies, elle était au centre des conversations entre jeunes, chacun se sentant une âme de “contestataire”, parfois d’ailleurs sans trop savoir si ce qu’ils contestaient était vraiment contestable. De nos jours, beaucoup s’en désintéressent. Pourquoi ? Parce qu’ils ont le sentiment qu’elle est impuissante à résoudre les problèmes qui se posent aux citoyens de base et incapable de rendre le monde meilleur. C’est ce qui explique que dans nombre de pays, le pourcentage d’abstention aux votes est très important chez les jeunes, excepté peut-être dans les élections locales, où ils se sentent davantage concernés.

À l’image des hommes, la politique est imparfaite ; elle est donc sujette à la critique. Mais si l’on admet que dans toute démocratie véritable on a les dirigeants que l’on mérite, elle est à l’image, certes de ceux qui nous gouvernent, mais également de ceux qui sont gouvernés. Face aux problèmes qui se posent à la collectivité, il est donc à la fois trop simple et trop facile de s’en prendre exclusivement à ceux et à celles qui exercent des fonctions politiques. Indépendamment du fait que nous sommes libres de notre vote, nous pouvons et même devons faire un bon usage de notre libre arbitre et agir pour rendre la société meilleure. Comment ? En nous évertuant à devenir des «êtres humains accomplis», pour reprendre les termes de Coménius, éminent Rose-Croix du XVIIe siècle, considéré comme le père spirituel de l’U.N.E.S.C.O. En cela, j’ai toujours pensé que la politique, au sens philosophique du terme, est d’abord et avant tout l’art de se gouverner soi-même.

De mon point de vue, la solution à la crise actuelle réside davantage dans l’éthique que dans la politique, l’une n’excluant pas l’autre. Mais qu’est-ce que l’éthique ? En quelques mots, c’est l’attitude qui consiste à se respecter soi-même, à respecter autrui et à respecter la nature, ce qui n’a rien de moralisateur. Malheureusement, ce respect manque cruellement de nos jours, car les parents et les adultes en général ne l’ont pas transmis aux enfants. Durant les dernières décennies, on les a conditionnés à revendiquer des droits. Cela ne serait pas dommageable si, parallèlement, on les avait familiarisés avec les devoirs correspondants. Cela n’a pas été fait, d’où le déséquilibre actuel et ses conséquences dans la société : violence, corruption, intolérance, vols, viols, trafics en tous genres, etc. ; autant de com- portements négatifs qui traduisent l’absence de non-violence, d’intégrité, de tolérance, d’honnêteté, de bienveillance, etc. Il devient donc urgent de revenir à ces fondamentaux, et c’est aux jeunes de relever ce défi. Étant donné qu’ils sont plutôt victimes que coupables du laxisme qui sévit depuis trop longtemps dans ce domaine, leur mérite n’en serait que plus grand…

En relation avec la notion de devoirs, les jeunes qui liront cette lettre ouverte trouveront peut-être un guide dans la «Déclaration rosicrucienne des devoirs de l’Homme», proposée par l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix en 2006. À noter que cette déclaration a été publiée en pleine page dans des revues et des journaux de premier plan, et que sa parution a été saluée par nombre de personnalités civiles, politiques et religieuses. L’Épilogue parle de lui-même : « Si tous les individus s’acquittaient de leurs devoirs fondamentaux, il resterait peu de droits à revendiquer, car chacun bénéficierait du respect qui lui est dû et pourrait vivre heureux dans la société. C’est pourquoi toute démocratie ne doit pas se limiter à promouvoir un “État de droit”, auquel cas l’équilibre évoqué dans le Prologue ne peut être maintenu. Il est impératif également qu’elle prône un “État de devoir”, afin que tout citoyen exprime dans son comportement ce que l’homme a de meilleur en lui. Ce n’est qu’en s’appuyant sur ces deux piliers que la civilisation pourra assumer pleinement son statut d’humanité. » Assurément, de tels propos n’ont rien de réactionnaire, mais traduisent ce qui devrait sembler évident à tous.

De ce qui précède, on en déduit que la politique n’est pas l’affaire exclusive des partis et des courants qui s’y consacrent, toutes tendances confondues. En tant que gouvernance de soi-même, elle implique chacun d’entre nous et nécessite de mettre le meilleur de nous-mêmes au service des autres et de la société, ce qui nous ramène à ce que j’ai dit précédemment à propos de la spiritualité. Vue sous cet angle, la plus haute forme de politique est l’humanisme, idéal philosophique qui consiste à mettre le bien-être de tout individu au cœur des préoccupations des gouvernants et des gouvernés, sans distinction. Cela revient à faire aux autres ce qu’on aimerait qu’ils nous fassent, mais également à ne pas leur faire ce que l’on n’aimerait pas qu’ils nous fassent. Cela rappelle naturellement le commandement majeur du Maître Jésus, lequel n’est la propriété morale ou spirituelle d’aucune religion, mais une source d’inspiration pour quiconque, chrétien ou non, croyant ou athée, adhère à ce commandement. Alors, à défaut d’être spiritualistes, j’engage tous les jeunes à être humanistes.

Mais on ne peut être humaniste sans s’impliquer également dans la sauvegarde et la protection de la nature. Or, nous savons tous que notre planète est très menacée : réchauffement climatique, déforestation excessive, destruction généralisée d’écosystèmes, disparition de nombreuses espèces végétales et animales, pollutions diverses… De toute évidence, l’écologie est devenue l’enjeu majeur du XXIe siècle. Malheureusement, la crise économique et sociale qui frappe le monde depuis plusieurs décennies occulte cet enjeu, au risque que l’on ne fasse pas le nécessaire pour éviter le pire. Certes, c’est là l’héritage laissé par les générations passées, mais si les jeunes d’aujourd’hui ne se mobilisent pas, il semble évident que la Terre, chef-d’œuvre de la Création, deviendra invivable pour des millions, peut-être même pour des milliards d’êtres humains. Alors, gageons sur leur sens des responsabilités et sur leur mobilisation, avec l’idée que leurs enfants et leurs petits-enfants hériteront quant à eux d’une Terre-Mère régénérée, avec laquelle l’humanité se sera définitivement réconciliée.

Un autre danger menace l’équilibre de la société et ce que l’on appelle communément le «vivre ensemble», à savoir l’individualisme. En effet, s’il est vrai qu’Internet est une grande source d’informations et un moyen extraordinaire de communication, je regrette néanmoins que son usage soit devenu aussi excessif, au point que nombre de jeunes admettent qu’ils ne peuvent plus s’en passer. Que dire également de leur addiction aux portables et autres smart-phones ? Paradoxe des temps modernes : les êtres humains communiquent à longueur de journée d’un lieu à l’autre de la planète, mais nombre d’entre eux disent se sentir infiniment seuls. À ce propos, voici ce qu’on peut lire dans la «Positio Fraternitatis Rosae Crucis», Manifeste que l’A.M.O.R.C. a publié en 2001 sur un plan mondial : « Nous constatons par ailleurs qu’à l’ère de la communication, les individus ne communiquent pratiquement plus. Les membres d’une même famille ne dialoguent plus entre eux, tout occupés qu’ils sont à écouter la radio, regarder la télévision ou surfer sur Internet… » N’est-il pas temps de (re)privilégier les contacts directs et de (ré)humaniser la société ?

En raison de l’état chaotique du monde, nombre de personnes, notamment de jeunes, sont pessimistes quant à leur avenir personnel et à celui de l’humanité. Les Rose-Croix, de leur côté, sont et demeurent optimistes, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne sont pas réalistes. C’est ainsi que dans le texte intitulé «Prophéties des Rose-Croix», qu’ils ont publié en 2011, on peut lire : « Au regard de notre enseignement et de notre philosophie, nous sommes optimistes pour l’avenir, même si la situation actuelle peut laisser craindre le pire. Au-delà des apparences, la période troublée que nous traversons constitue un “passage obligé” qui devrait permettre à l’humanité de se transcender et de renaître à elle-même… Dans son ensemble, elle est destinée à instaurer une société idéale, que nombre de sages du passé ont appelé de leurs vœux, et en laquelle de nombreux individus espèrent plus ou moins consciemment. » Alors, confiance ! Plutôt que de se limiter à dire que «l’espoir fait vivre», agissons avec l’idée que la vie est pleine d’espérances.

En introduction à cette lettre, j’ai évoqué ma crainte qu’elle soit perçue comme étant “ringarde”, notamment par les jeunes qui la liront. Pourtant, je ne pense pas qu’il soit “ringard” de les encourager à être spiritualistes, humanistes et écologistes, de les engager à ne plus se laisser manipuler par ceux qui font commerce de la bêtise, du voyeurisme et autres dérives de la “peopolisation” des mœurs, de les mettre en garde contre l’individualisme que génèrent les nouvelles technologies, de leur recommander d’éveiller et d’exprimer ce qu’il y a de meilleur en eux, etc. En ce qui me concerne, j’en appelle à leur conscience et même à leur âme, afin qu’ils ne passent pas à côté de leur existence et fassent de l’humanité ce qu’elle est destinée à être : l’expression sur Terre de ce que la vie peut offrir de mieux aux générations présentes et futures. Aussi, qu’ils se posent la question : quelle société, quelle humanité, quel monde souhaitent-ils pour leurs enfants ?

Un adage que vous connaissez tous énonce : «Si jeunesse savait ; si vieillesse pouvait», ce qui laisse supposer que les jeunes ont l’énergie voulue pour améliorer le monde, mais n’ont pas l’expérience nécessaire. Je suis convaincu que s’ils en ont la volonté, ils peuvent y parvenir, au-delà même de nos espérances. Alors, ayons foi en eux…

C’est sur ces paroles d’espoir que je conclurai cette lettre, non sans exprimer tous mes vœux de bonheur et de succès à tous les jeunes qui en prendront connaissance, qu’ils l’aient d’ailleurs appréciée ou non.

 

Avec mes meilleures pensées.

 

Serge Toussaint  Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

http://www.blog-rose-croix.fr



 

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 22:00

00 FLEURS

 

 

Si je comprends le désintérêt des jeunes à l’égard de la religion, notamment en Occident, je regrette néanmoins que ce désintérêt les ait éloignés de la spiritualité. En effet, cet éloignement va à l’encontre de leur bien-être, car il crée un vide au plus profond d’eux-mêmes. Étant donné que «la nature a horreur du vide», nombre d’entre eux comblent celui-ci par des activités qui accaparent et même exacerbent leurs sens physiques et leur mental, parfois jusqu’à l’extrême, au détriment de leur vie intérieure. Il en résulte un déséquilibre psychique qui explique en grande partie pourquoi beaucoup ne sont pas vraiment heureux et souffrent d’un mal-être évident. Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler que dans les pays dits développés, le nombre de suicides chez les jeunes ne cesse d’augmenter, au point de devenir très préoccupant.

Comment ne pas être affecté par un tel constat ?

 

 

 

Mais comment reprocher aux jeunes de manquer de spiritualité, alors que leurs aînés ont contribué à rendre la société de plus en plus matérialiste ? De nos jours, et comme chacun sait, c’est l’argent qui mène le monde. Certes, il a toujours exercé une grande influence sur les êtres humains, mais cette influence semble avoir atteint son paroxysme et donne lieu à une avidité et à une cupidité apparemment sans limite. Vénéré tel un dieu, il sert de fondement à une religion sans âme, avec ses fidèles et ses serviteurs. Son credo est on ne peut plus simple et se résume en un mot : «avoir» (toujours plus). Sur son autel, les valeurs morales les plus élémentaires sont sacrifiées : honnêteté, intégrité, équité, générosité, partage, etc. Cela étant, nous avons tous besoin d’argent, de sorte que ce n’est pas lui qui est à blâmer, mais la trop grande importance qui lui est accordée aujourd’hui. De «serviteur» qu’il devrait être, il est devenu un bien «mauvais maître», et ce, dans toutes les catégories sociales.

 

 

En quoi consiste donc la spiritualité qui fait défaut à la plupart des jeunes et dans laquelle ils pourraient puiser une source de bien-être ? Précisons tout d’abord qu’elle ne nécessite pas de suivre l’une des religions qui existent actuellement, d’autant plus, comme je l’ai dit précédemment, qu’ils ont tendance à s’en détourner. En quelques mots, elle est fondée sur l’idée que tout être humain possède une âme et que le but de la vie est de rendre cette âme meilleure. Comment ? En travaillant librement à son développement personnel, ou plus exactement au perfectionnement de sa personnalité. C’est dans ce travail de perfectionnement que se trouve le fondement de la spiritualité, au sens, non pas religieux du terme, mais mystique. Vu sous cet angle, Dieu n’est pas seulement l’Intelligence, la Conscience, l’Énergie, la Force (peu importe le terme) qui œuvre à travers l’univers et la nature ; Il est aussi en l’homme ce que nous appelons communément «la voix de sa conscience».

 

 

 



L’influence grandissante que l’argent exerce sur la société a donné naissance à une sous-culture dont la télévision est actuellement le vecteur majeur. Que d’émissions ineptes, vulgaires et avilissantes, sans parler de la violence qui s’affiche continuellement sur les écrans ! Nombre d’entre elles sont conçues pour les jeunes, ce qui laisse supposer que ceux et celles qui les financent, les réalisent, les programment et les animent, considèrent que la jeunesse se complaît dans la bêtise et la vulgarité, et qu’elle prend plaisir à s’avilir. Face à un tel mépris à son égard, qu’attend-elle pour s’affirmer et opter pour des programmes dignes de sa sensibilité et de son intelligence ? Ne se grandirait-elle pas en refusant et même en s’opposant à cette manipulation éhontée des esprits ? À l’instar d’Internet, la télévision est le reflet de la société ; elle en exprime le meilleur et le pire. À tous en général, et aux jeunes en particulier, d’en faire un support d’élévation culturelle et morale plutôt que d’abêtissement.

 

 

 

Parmi les manipulations les plus pernicieuses à laquelle se livre la téléréalité auprès des jeunes, il y a l’exaltation de la célébrité. À grand renfort d’exhibitionnisme et de voyeurisme, on leur fait croire que l’un des buts majeurs dans la vie est de devenir célèbre, et par là même d’être admiré et adulé, pour ne pas dire vénéré. À quoi peut mener un tel culte de l’ego, sinon à la désillusion et au désenchantement ? Comme le montre l’expérience, la célébrité ne suffit pas pour être épanoui et heureux ; dans de nombreux cas, elle est même une source d’angoisses, de craintes et de stress. Ce n’est pas dans le regard des autres que nous devons rechercher le bonheur, mais dans celui que nous portons sur nous-mêmes. Cela revient à dire qu’il faut avant tout apprendre à être une bonne compagnie pour soi. Quiconque en est une n’éprouve aucunement le désir d’être célèbre, pas plus qu’il ne se laisse aller à aduler telle ou telle “star”, au point de donner l’impression de vivre à travers elle par procuration.

 





Serge Toussaint

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

  http://www.blog-rose-croix.frLa suite et fin demain

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 22:09

0 FLEUR ET CAILLOUX

 

 

« Plus que jamais, le monde de demain sera ce que les jeunes d’aujourd’hui en feront individuellement et collectivement… »

 

Depuis longtemps, je souhaitais m’adresser aux jeunes par le biais d’une lettre ouverte, mais j’ai sans cesse reporté ce projet, de crainte qu’une telle initiative leur semble présomptueuse ou qu’ils la jugent “ringarde” ; sans parler de ceux qui pourraient y voir l’œuvre d’un “gourou” souhaitant attirer l’attention. Mais chacun connaît l’adage : «la peur n’évite pas le danger !» Par ailleurs, j’ai toujours pensé qu’il fallait avoir le courage de ses opinions, au risque d’être incompris, mal jugé ou même moqué. Je me suis donc décidé à écrire cette lettre, étant entendu que mon but n’est en aucun cas d’alimenter la moindre polémique, mais, peut-être, de susciter la réflexion des uns et des autres.

 

En préambule, je voudrais dire que j’aime sincèrement les jeunes, ce qui n’a rien d’original en soi, d’autant que peu de personnes oseraient prétendre ou avouer le contraire. Cela  étant, je n’ai jamais cédé au “jeunisme”, qui constitue pour moi une forme de démagogie et un aveu de  “vieillisme”. Bien que je me sente jeune d’esprit et que je m’emploie à conserver mon âme d’enfant, j’ai parfaitement conscience que l’essentiel de ma vie présente est derrière moi et que ma jeunesse appartient désormais aux souvenirs. Si je précise «de ma vie présente», c’est parce que, comme la plupart des Rose-Croix, j’adhère au principe de la réincarnation. Mais ceci est un autre sujet…

 

 

Serge Toussain

Sans vouloir jouer sur les mots, il me semble préférable d’aimer plutôt les jeunes que la jeunesse. En effet, nombre de personnes disent aimer les jeunes, alors qu’en réalité, elles aiment à travers eux le souvenir qu’elles ont de leur propre jeunesse. Cela étant, il est naturel, lorsqu’on a la chance d’avoir eu une jeunesse heureuse, d’en éprouver une certaine nostalgie. Toujours est-il qu’aimer les jeunes, c’est avoir de l’empathie pour eux, ce qui suppose d’être à leur écoute et de vouloir leur bonheur, de préférence avec eux et non malgré eux. Tel est mon cas, ce qui ne veut pas dire pour autant que j’approuve ou apprécie tout ce qu’ils disent et font, ce que les “jeunistes” ont tendance à faire ou à faire croire pour paraître jeunes aux yeux des autres.

 

 

Ayant l’occasion de beaucoup voyager dans le cadre de ma fonction, je voudrais d’abord dire aux jeunes combien je suis heureux de constater que la très grande majorité d’entre eux ne sont ni racistes ni nationalistes, ce qui est très appréciable. De même, ils sont ouverts à toutes les cultures. C’est probablement la première fois dans l’histoire que la jeunesse, sur un plan mondial, est aussi universelle. Cela s’explique en grande partie par le fait que les moyens de transports et de communications, auxquels est venu s’ajouter Internet, ont fait de la Terre un seul pays. Il y a une autre explication à cette émergence de l’universalisme : qu’ils en aient conscience ou non, et parfois au-delà des apparences, les êtres humains évoluent intérieurement de génération en génération, pour ne pas dire d’incarnation en incarnation.

 

 

Du fait que les jeunes ont une ouverture d’esprit de plus en plus grande sur le monde, ils sont beaucoup plus pacifistes que ne l’étaient les générations passées. Jadis, le patriotisme, le nationalisme, la peur de l’autre, les préjugés raciaux, etc., favorisaient la guerre. Une fois déclenchée, la spirale de la haine, alimentée par le désir de vengeance, conduisait même les moins belliqueux à tuer et à massacrer. De nos jours, la plupart des jeunes sont, non pas nécessairement antimilitaristes, mais antiguerre, ce qui est en soi plus positif. Nous ne pouvons que nous en mentalement et spirituellement, plus cet idéal s’exprimera à travers les comportements individuels et collectifs réjouir, car la paix est l’un des idéaux les plus nobles qui soient. En fait, elle est un archétype qui fait partie intégrante de l’âme humaine. Cela veut dire que plus l’humanité évoluera.

 

 

La seconde partie  demain

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

http://www.blog-rose-croix.fr

 

 

 

 

 

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 22:19
0 FOND HIVER
 
 
Jugement
 
Après avoir lu deux ou trois paraboles à ses élèves, un vieux moine leur dit :
 
 
« Si je vous dis qu'elles sont du Bouddha, vous les considérez comme sacrées et vous voilà pleins de vénération et de crainte.
 
 
 Si je vous dis qu'elles sont d'un prophète, vous voilà pleins d'admiration et de respect.
 
 
Si je vous dis qu'elles sont d’acète inconnu, vous ne savez plus ce qu’il faut penser et vous voilà remplis de doutes.
Si je vous qu’elles viennent du moinillon des cuisines, vous éclatez de rire en pensant que je viens de vous jouer un bon tour. »
 
Ainsi, comment peut-on espérer voir l’Esprit originel par soi-même, si l’on pense et juge d’après l’opinion de ceux qui l’on placé au-dessus de nos têtes ? »
 
 
http://www.phene.eu/blog/
 
                                  BARRE AUTOMNE MAYA
 
 
 
Le pouvoir de notre créativité
 
Les fondements mêmes de nos civilisations sont aujourd’hui remis en question et nombre de nos contemporains sont conscients qu’un autre système de valeurs doit émerger.

L’avenir est à imaginer, donc à créer…

Le pouvoir créatif des hommes et des femmes est ainsi sollicité pour satisfaire leur besoin existentiel.

Pourtant, la plupart d’entre nous semblent en difficulté pour définir en quoi consiste ce pouvoir et son fonctionnement propre reste pour le moins énigmatique.

Les psychologues ont bien sûr exprimé leurs position, mais au-delà de leurs travaux, c’est bien la vision spiritualiste qui met en lumière des approches de réponses novatrices.

Trois questions fondamentales :

Quelles définitions peut-on donner des termes « créativité » et « création » ?
Toute démarche créative est-elle réellement utile à l’évolution de l’humanité ?
Faut-il obligatoirement être un génie pour être un véritable créateur ?
 
 
 
Tiré d’un texte U.R.C.I. (A.M.O.R.C.)
 
 
 
 
      FOND D HIVER POUR BANNIERE
 
 
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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 22:23
1 ECUREUIL
 
 
 
Une jeune femme, partant en vacances, voulut nettoyer l’aquarium dans lequel un poisson rouge tournait en rond. Elle le mit dans la baignoire, et constata avec étonnement que dans sa vaste et nouvelle demeure, le poisson rouge continuait à tourner en rond…
 
 
 
« C’est ainsi que j’ai compris, me dit-elle, que nous nous enfermons dans des limitations que nous créons nous-mêmes. J’ai passé alors mon existence en revue et reconnu que, par crainte, par timidité, par manque d’élan et de générosité, par croyance en des obstacles que je fabriquais de toutes pièces, je tournais dans la vie comme mon poisson dans la baignoire, bien que je sois plongée comme lui dans un vaste univers où je suis décidée à évoluer à l’aise, maintenant que je me sais libre. »
 
 
 
Étant donné qu’il est beaucoup plus aisé de voir une paille dans l’œil de notre voisin qu’une poutre dans le nôtre, faites un tour d’horizon et voyez combien de gens, parmi ceux que vous connaissez, semblent s’être volontairement limités, rétrécis et condamnés à l’échec. Combien n’ont pas utilisé leurs dons ! Combien se contentent, en tout, de la médiocrité, alors qu’il leur suffirait d’un effort, d’une vision plus large et plus exigeante de la vie, en même temps que le souci de la perfection dans la plus humble des tâches quotidiennes, pour s’épanouir magnifiquement ! Cela demande, évidemment, un peu plus d’initiative que n’en possède un poisson rouge, ou un être humain ligoté par la peur, encroûté dans sa routine.
 
 
 
La vie est généreuse. Mais pour un cadeau, il faut être deux : celui qui donne et celui qui reçoit. Or, nous gâchons presque toujours ce que la vie met à notre portée, ou nous refusons ses dons. Apprenez à accepter ce que vous offre l’existence. Osez sortir du cercle que forment autour de vous vos égoïsmes, vos peurs, vos idées fausses sur vous-même et sur les autres, supprimez toute pensée de limitation et vous connaîtrez l’admirable liberté de ceux qui vivent en accord avec leur Moi réel invisible et parfait.
 
Source : Auclair, Marcelle. Le livre du bonheur, p. 24
 
  
« Les seules limites, comme toujours, sont celles de la vision. »
James Broughton
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Vidéo: Lâcher prise à la culpabilité
    de Nicole Charest
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 22:27

0-LE-DICERNEMENT.jpg

 

 

 

Le discernement est la faculté de l’esprit qui constate que tout est unique et qui amène un être à vivre en conséquence. Discerner implique une découverte, non un jugement. C’est ce qui fait du discernement une perle précieuse dans la vie quotidienne. Le discernement est la clé de voûte du bon sens ou sens commun. C’est la qualité maîtresse de celui qui a les deux pieds sur terre. Discerner est divin.

 

Mais que veut dire vivre en conséquence? L’Unité est un fait spirituel. L’unicité des réalités est une évidence intellectuelle, scientifique. Le moment présent en est l’illustration la plus simple, la plus tangible et, pourtant, la moins vécue. C’est une réalité trop simple. Cette vie quotidienne, ce moment présent, sont tiens, Homme-Dieu, pour aimer et pour vivre dans le discernement.

 

 

 

Que dire du sacré règne matériel? Y vivre sans discernement, c’est y vivre sans abondance. Il existe un principe d’économie (l’Harmonie) qui régit la communion de l’être humain avec la matière. Tout est besoin. Tout ce dont on se sert pour glorifier Dieu, on l’a; on l’aura toujours. Le luxe, ce que nous n’utilisons pas, l’envie de posséder, ce qui pourrit, ce que l’on perd, le fait qu’on se perde aussi si on refuse de comprendre, cela est bien, cela est juste, la Loi est ainsi. Chaque chose à sa place et à son heure pour servir l’être humain et l’aider à servir son prochain. C’est le discernement vécu dans l’univers matériel.

 

 

 

Et si une brebis s’égare, qu’on conduise son troupeau en sécurité et qu’on aille ensuite chercher cette brebis. Qu’on la guide vers le troupeau, si elle veut bien se laisser guider, si elle n’a pas pris goût à son égarement. Sinon, qu’on retourne au troupeau et que, sans remords, on assume son rôle de pasteur. Chacun est bon, Pasteur. Qu’il sache ce qu’il veut, qu’il choisisse le moyen pour le vivre, le manifester aux yeux des hommes et qu’il soit responsable, maître, non pas esclave. Et s’il veut le Royaume des Cieux, il ne peut avoir d’amis ou de famille qu’en ce Royaume. Cela est bien, cela est juste, c’est la Loi. Le discernement, c’est ce qui amène un homme à éviter de vivre sa vie en vain.

 

LAVOIX-VOIEDESSAGES.com

 

http://www.choix-realite.org

 

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 22:23

0 IRENA SENDLER

 

 

Irena  Sendler.  Récemment  décédée à 98 ans.

 

Elle demanda  pendant la 2ème guerre mondiale à aller  travailler dans le Ghetto de Varsovie, comme  plombier, serrurier.   

 

 

Elle avait  une motivation bien  particulière.   

> > Elle  connaissait les plans d'extermination des nazis  envers les juifs, elle était  allemande.                   

> > Irena a caché des enfants dans le fond de sa boite à  outils qu'elle transportait à l'arrière de son  véhicule ainsi qu'un grand sac (pour les enfants plus grands) 

> > Elle avait aussi un chien à l'arrière qu'elle a entrainé à aboyer quand les soldats allemands la contrôlait  à l'entrée et à la sortie du  ghetto. 

 

 

Les soldats  ne pouvaient rien contre le chien qui couvrit en  fait le bruit que pouvait faire les  enfants.

 

 

Elle sauva  2500 enfants en les cachant ainsi.                   

> > Elle fut  arrêtée et les nazis lui brisèrent les jambes,  les bras et la torturèrent très sévèrement. Irena garda tous les noms des  enfants qu'elle avait fait partir du Ghetto et garda ces noms dans une jarre en verre enterrée derrière un arbre au fond de son jardin derrière  sa maison. 

 

 

Après la guerre, elle essaya de  localiser tous les parents qui avaient pu survivre et tenta de réunir les familles; mais  la plupart avaient été gazés.   

 

 

Les enfants qui  avaient été sauvés ont été placés dans des  familles d'accueil ou ont été  adoptés. 

 

 

L'année  dernière elle a été proposée pour le prix Nobel  de la Paix, mais n'a pas été  retenue;

 

c'est Al Gore  qui fut primé pour son film sur le  réchauffement de la planète.  

 

 En sa mémoire 63 ans plus tard, Je participe à cet anniversaire, très modestement en faisant suivre ce  message.  

 

J'espère que vous ferez de  même..                    

> > Nous espérons  que cet article sera lu par plus de 40 millions de  personnes dans le monde entier! 

 

Rejoignez-nous  pour le transmettre autour du monde en le  faisant suivre à tous ceux que vous  connaissez

> >

> > Ne le  détruisez pas !

 Cela vous prendra une minute pour  le faire suivre ! 

 

 

 

 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 21:57

0 GOUTTES DE PLUIE ARBRE

 

 

Si vous restez en résonance avec cette vibration qui s'éveille en vous, celle-ci peut alors se dissoudre dans le silence de votre écoute.

Cette qualité intérieure qui se dévoile est le plus beau des cadeaux qui peut être offert à ceux ou celles qui expérimentent la souffrance sans pouvoir se libérer

de l'identification qui la maintient en vie.

La compassion est une résonance à la souffrance.

 C'est votre propre expérience de la souffrance qui vous

fait vibrer lorsque vous êtes en contact avec un être qui l'expérimente aussi.

 

 

Cette vibration a le pouvoir d'éveiller des mémoires, tant qu'elles n'ont pas été complètement "digérées" par l'acceptation.

Cet éveil de mémoire est une auto-guérison, puisque seul ce qui émerge dans la lumière de la conscience peut être résorbé en elle.

 

 

Vous devenez alors l'exemple vivant qu'il est possible

d'être libre de la souffrance, ce qui signifie en fait d'être libre du moi qui souffre, sans pour autant se

couper du monde par un mouvement de refus négativiste.

La tendresse est ce partage du cœur, qui n'est pas de nature émotive, mais une union dans la conscience,

un écho de la conscience à la conscience. En vous sachant une dans votre essence, vous n'êtes plus distraite par le pouvoir des projections.

C'est en effet la projection confondue avec la réalité qui est la racine-même de la souffrance.

 

La compassion vous amène ainsi à ne plus vous vivre comme étant séparé(e) de l'autre, à vous savoir uni(e)s dans vos natures profondes.

 

C'est ce qui manque au bourreau qui ferme son cœur

pour pouvoir accomplir sa tâche et se coupe ainsi de la joie sans fin de la nature véritable de l'être.

C'est ce qui irradie du saint ou du sage, dont l'esprit épuré n'est plus encombré par les attentes et projections diverses.

 

 

 

Qu'est-ce que l'amour entre deux personnes ?

 

Dans certaines rencontres, il se produit une reconnaissance particulière, une familiarité inexplicable

qui fait que vous vous sentez en territoire connu.

C'est un phénomène de résonance qui échappe à toute logique.

Cette résonance se fait en premier lieu par le regard, ou même par le champ vibratoire qui précède l'échange de regard.

L'amour se nourrit de cette reconnaissance.

 

La tendresse est la manifestation la plus éclatante de l'amour désencombré de l'idée d'être quelqu'un.

Elle ne peut être cultivée comme un but en soi, mais émane de l'être comme le parfum de la fleur.

 A l'instant où votre esprit se libère de la projection

, et donc de l'attente, le terrain est libre, vierge de

contenu, et permet à l'amour de fleurir sous sa forme la plus délicate.

 

 

 

Jean-marc Mantel

Source

LAMESANGE.com

Si vous désirez lire la suite de ce texte :

http://www.choix-realite.org/6391/ce-que-lamour-nest-pas

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 22:14

0 QUEL QUE SOIT TON ENVOL TU ES AIME

 

 

Qu'est-ce que cela veut dire prendre son envol ? Cela sous entend qu'on doit se détacher, se libérer de tout blocage, attache, ne plus être sous l'emprise de qui ou quoi que ce soit. Quel genre d'envol souhaitons-nous ? Si nous sommes attachés à la personnalité de l'Ego, qu'arrive-t-il ? L'envol se trouve limité, quand l'être perçoit et voit un monde qui est toujours dans la dualité et dans la confrontation des croyances de tous et chacun.

                                                                           

Le vrai envol se passe par le cœur, être libéré de la personnalité pour enfin prendre de plus en plus de hauteur, ce qui permet de changer son regard envers ce monde, ne plus être dans la confrontation mais dans la contemplation.

                                                      

L'envol permet de voir d’autres mondes, d'autres cieux. Prendre conscience que l'envol fait aussi partie de l'apprentissage et de l'évolution.

 

C'est en changeant sa propre perception qu'il y a un processus de changement, c'est ainsi que l'être découvre d'autres réalités. Galilée a découvert que la terre est ronde, cela a bouleversé les croyances de ce monde et apporté une nouvelle lumière. L'envol permet de prendre conscience de son immensité, chaque découverte apporte son lot de connaissances et d'apprentissages.

 

Qu'est-ce que l'envol apporte à l'être? Il lui apporte la lumière, dans le but de comprendre sa propre nature et le lien qui l'unit à tout ce qui est. L'être continue à croître dans ce qu'il pense et perçoit de sa réalité.

 

Il y a un tout autre envol, mais celui-là demande plus d'attention, c'est le retour à la source, à l'origine de tout ce qui est, avant que le verbe devienne chair. Que faut-il faire pour revenir à la source? Tout simplement, tout lâcher prise, ne plus faire abstraction à quoi que ce soit, juste être dans le vide et le silence. Ne plus avoir la sensation d'être dans un corps, ne plus être dans les émotions, ne plus faire référence à la personnalité de l'Ego. Se contenter de juste être, sentir et ressentir la paix, une béatitude que tout est accompli, qu'il n'y a que l'amour en ce lieu divin et cela est l'essence originelle. Elle est incommensurable, indéfini, infini, il n'y aucun mot pour la décrire.

 

Prenez cet envol, il ne demande rien de particulier, aucun bagage, aucune croyance, aucune pensée, juste se laisser aller dans cet espace divin, là où tout prend son origine. La conscience est le verbe qui s'est fait chair et a commencé à prendre son envol pour ainsi explorer l'immensité. Tout est accompli pour l'être qui est né de nouveau, Il sait que sa personnalité lui fait vivre cette réalité illusoire, elle a sa raison d'être, celle d'apporter une toute nouvelle lumière dans le but de libérer le monde de la dualité, afin que chacun prenne son envol pour découvrir qu'il y a d'autres mondes et cieux et vivre l'unité.

 

C'est en son cœur qu'il découvre cet endroit divin, cet espace qui contient l'infiniment petit et grand, le tout, rien ne peut l'altérer, ni le corrompre. C'est à cet endroit que sont nées toutes les légendes, tous les mondes, les dimensions et les univers.

 

Toi qui lis ce message en cet instant, je te demande de prendre un instant pour faire ce voyage, tu n'as rien à faire, juste lâché prise, ne plus être conscient de quoi que ce soit, juste te centrer en silence et faire le vide. Visualise ce lieu où tout est paix, sens et ressens cette béatitude, cette sérénité et vois qu'en ce lieu tout est accompli, tout ne fait qu'Un, un peu comme si tu voyais le grand soleil central qui illumine tout ce qui est de sa lumière, de son amour divin, inconditionnel et absolu. Sans rien demander il brille sur tout et tous reçoivent sa lumière. Va un peu plus loin dans cette vision, tu es dans cet endroit divin qui anime et qui donne vie à ce grand soleil central qui de sa lumière englobe tout ce qui est.

 

Cet endroit est dans ton cœur, dans le cœur de tout, tous et chacun. Au-delà de la conscience, du verbe, il y a cet endroit divin. Lorsque tu feras ce grand voyage, tu sais il te suffit d'avoir Foi en ton cœur, ton âme s'y trouve déjà, ainsi celle de chacun, tout est accompli. Quand tu reviendras dans ta personnalité, tel que Galilée partage cette vérité, que l'être n'est pas seulement un être humain, mais il est aussi la lumière de cet endroit divin, là où tout est amour, où tout est unifié, et tout est accompli.

 

Auteur : Raphaël Juste Être

http://www.choix-realite.org

 

 

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 21:54

0 A PROPOS DES CHAKRAS

 

 

Avec l’émergence du “new âge” dans les années 70-80, il est devenu relativement courant d’entendre parler des « chakras ». De nombreux livres ont été écrits sur le sujet, certains bien documentés et sérieux, d’autres (la majorité) fantaisistes et mensongers. Parallèlement, des personnes se sont octroyées l’aptitude à “ouvrir les chakras” des autres, afin, selon leurs dires, de développer en eux des pouvoirs latents. Il faut préciser que cette façon de faire n’existe qu’en Occident, alors que la notion de chakras est propre à la tradition orientale.

 

 

À propos de l’Orient, il faut savoir qu’en Inde, au Tibet, au Népal et autres pays où l’Hindouisme et le Bouddhisme prévalent depuis des siècles, les gurûs (authentiques) qui y résident ne s’emploient jamais à “ouvrir” les chakras de leurs disciples ni à “activer” leur kundalini. Tout au plus, ils leur proposent de les stimuler au moyen d’exercices qu’ils doivent pratiquer seuls, chez eux, à leur rythme. Dès lors, on peut s’interroger sur les intentions et les motivations réelles des “chakrateurs” occidentaux.

 

Il est vrai que tout être humain possède des chakras. Mais contrairement à ce qui est dit à leur sujet dans la plupart des livres publiés en Occident, aucune autre personne extérieure à nous ne peut nous les “ouvrir”. C’est à chacun de les stimuler lui-même, en utilisant dans ce but les techniques les plus traditionnelles. À titre d’analogie, le meilleur des professeurs ne peut développer la mémoire de ses élèves ; c’est à eux de le faire par un travail personnel. Par ailleurs, “l’ouverture” des chakras ne confère pas de pouvoirs paranormaux, comme certains le prétendent. Elle permet uniquement de stimuler les énergies vitales du corps et de contribuer ainsi au maintien d’une bonne santé.

 

Comme les Rose-Croix le savent, nous possédons effectivement des centres (psychiques) dont l’éveil permet d’acquérir des facultés dites paranormales ou extra-sensorielles. Certains de ces centres coïncident avec des chakras ; d’autres non, d’où les confusions qui existent dans ce domaine. Mais là aussi, c’est à chacun de les éveiller par lui-même, car nul autre ne peut le faire à notre place. Précisons également que cela nécessite du temps et une pratique régulière. Pour reprendre l’analogie précédente, il faut plusieurs années pour acquérir une bonne mémoire, mais aussi une bonne concentration, une bonne visualisation, etc.

 

Pour en revenir aux chakras, il me semble également important de préciser que leur éveil n’a pas d’incidence sur le plan spirituel. Pour être plus précis, il ne contribue pas à rendre quelqu’un plus évolué spirituellement et ne peut faire de lui un maître, un sage. Comme je l’ai dit précédemment, ce sont des centres qui ont essentiellement pour fonction de faire circuler dans tout notre corps les énergies vitales qui lui sont propres et dont notre santé dépend.

 

Serge Toussaint

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

http://www.blog-rose-croix.fr

 

 

 

 

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