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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 09:31

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

Sauf exception due généralement à des troubles psychologiques ou à des désordres mentaux, tous les êtres humains aspirent au bonheur, et ce, indépendamment de leur race, de leur nationalité, de leur culture, de leurs opinions politiques et de leur religion s’ils en suivent une. Cette aspiration semble innée en eux et les pousse à vivre et même à survivre, et ce, en dépit des difficultés, des vicissitudes et des épreuves de l’existence. En cela, le bonheur est indissociable de l’espoir, d’où l’adage « l’espoir fait vivre ».

 

Il n’existe aucune “recette miracle” pour connaître le bonheur. Cela dit, certains facteurs y contribuent : être en bonne santé, disposer d’un certain confort matériel, avoir suffisamment d’argent (du moins dans les sociétés “modernes”), aimer et être aimé, exercer une profession qui plaît, avoir une passion, se sentir utile aux autres, avoir des projets, etc., sont autant de conditions qui contribuent à rendre heureux. Il est à noter que leur ordre de priorité varie d’un individu à l’autre, car chacun diffère de par sa personnalité, son caractère, son tempérament et l’idée qu’il se fait de la vie en général.

 

Comme le montre l’observation, il y a de nombreuses personnes qui ont la chance de réunir la plupart des conditions précitées et qui, pourtant, ne sont pas vraiment heureuses. Il en est même qui avouent être malheureuses. Or, on constate qu’elles sont généralement athées, ce qui est naturellement leur droit, et qu’elles cherchent le bonheur dans les plaisirs purement matériels. De mon point de vue, elles ne le trouveront jamais, car l’être humain ne se limite pas à un corps physique doté d’une conscience cérébrale. Il possède également une âme qui aspire à des joies plus subtiles, de nature spirituelle.

 

À l’inverse, et exception faite, peut-être, de ceux et de celles qui en ont fait le choix dans le cadre d’une vocation religieuse, je pense qu’une personne qui se consacre uniquement à la spiritualité, au point de rejeter les plaisirs terrestres et de vivre en marge de la société, ne peut pas non plus être vraiment heureuse. Qu’elle en ait conscience ou non, il manque une dimension à sa vie, de sorte qu’une partie d’elle-même est insatisfaite et aspire à autre chose. D’une manière générale, cela signifie que le bonheur réside dans un équilibre aussi parfait que possible entre ce qui contribue au bien-être du corps et ce qui contribue au bien-être de l’âme.

 

Est-ce à dire qu’un bon équilibre entre le matériel et le spirituel est un gage de bonheur permanent ? Malheureusement, non. En effet, aucun être humain n’est à l’abri des difficultés et des épreuves inhérentes au monde terrestre. Aussi favorables que soient les conditions de notre existence, il est donc impossible d’être heureux et serein en permanence. En fait, nous ne pouvons que connaître des moments de bonheur, dont il faut profiter pleinement et qui sont autant de plaisirs et de joies qui nous font aimer la vie et la compagnie des autres. Et lorsqu’ils se produisent, nous devons, comme l’a écrit Frédéric Lenoir, « prendre conscience de cette sensation, l’accueillir pleinement, et la cultiver le plus longtemps possible ». Cela suppose d’y croire, de le vouloir et d’agir en conséquence

 

 

https://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-du-bonheur/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 09:03

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

 

 

Benoît Allemane, comédien, est allé à la rencontre de Serge Toussaint, Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix. De cette rencontre est né « Quête de sens », un documentaire qui résonne comme un hymne à la spiritualité, à l’humanisme et à l’écologie.

 

 

C’est ainsi que Benoît Allemane, connu également pour prêter sa voix à de grands acteurs internationaux (dont Morgan Freeman) et à divers documentaires, interroge Serge Toussaint sur sa conception de Dieu, de l’âme humaine, du bien et du mal, du pourquoi et du comment de l’existence, etc.

 

 

Au cours de leurs pérégrinations, d’autres questions ont émergé : la souffrance est-elle une nécessité pour évoluer spirituellement ? La vie a-t-elle un sens ? Existe-t-il d’autres mondes habités ? Peut-on être optimiste pour l’avenir de l’humanité et de notre planète ? etc.

 

Filmé dans un cadre inspirant, accompagné de musiques de Michel Pépé et de Logos, ce documentaire ne peut laisser indifférent quiconque s’interroge sur lui-même, la vie en société et le sens profond de l’existence.

 

 

Vidéo.

 

Dialogue entre Serge Toussaint et Benoît Allemane

 

 

https://www.youtube.com/watch?time_continue=476&v=IsFdXH11wTw

 

 

 

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29 août 2018 3 29 /08 /août /2018 09:47

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

 

 

Comme chacun sait, le monde est confronté à une crise économique et sociale très grave, qui se traduit notamment par un taux de chômage très important, et par un niveau de vie de plus en plus précaire pour un nombre croissant d’individus, y compris parmi ceux qui ont un emploi. La situation est telle que la pauvreté s’étend non seulement dans les pays pauvres, mais également dans les pays riches. En ce début de XXIe siècle, de plus en plus de personnes survivent plus qu’elles ne vivent.

 

 

Beaucoup pensent que cette crise économique et sociale est la conséquence de la crise financière survenue en 2008. Il est évident que ce “crash“ financier n’a fait qu’aggraver la situation et mis en évidence les pratiques malhonnêtes, immorales et indécentes de la haute finance, dont la cupidité semble sans limite. Malheureusement, ceux qui la contrôlent et l’entretiennent donnent l’impression de ne vouloir changer, ni d’état d’esprit ni de méthode. À croire qu’ils vivent dans un autre monde et qu’ils sont insensibles à la détresse humaine.

 

 

Cela étant, la crise économique et sociale qui sévit depuis plusieurs années, et la crise financière qui est apparue plus récemment, ne sont-elles pas les signes d’une crise de civilisation ? Et n’avons-nous pas, chacun à notre niveau, une part de responsabilité ? Dans les pays industrialisés, «le chacun pour soi» est devenu une culture, et «l’avoir» un idéal, pour ne pas dire une religion. Dans toutes les classes de la société, la morale la plus élémentaire est sacrifiée sur l’autel de l’argent, et le culte des apparences a atteint son paroxysme.

 

 

Si l’humanité veut sortir définitivement de la crise qui sévit actuellement, et comme cela était déjà expliqué dans la «Positio Fraternitatis», Manifeste que l’Ordre de la Rose-Croix a publié en 2001, elle n’a pas d’autre solution que de se régénérer à travers des valeurs à la fois humanistes et spiritualistes. Pour cela, il faut absolument que la grande majorité des êtres humains prennent conscience que le bonheur qu’ils recherchent à titre individuel n’est possible qu’en incluant celui des autres. Parallèlement, ils doivent plus que jamais s’interroger sur le sens profond de l’existence, c’est-à-dire sur le but même de la vie. Malheureusement, trop peu de responsables politiques et autres tiennent ce discours.

 

 

Certes, il est impossible de vivre heureux sans un minimum d’argent et de confort matériel. Mais faire de leur acquisition un but en soi nous éloigne des valeurs auxquelles notre âme aspire, ce qui explique pourquoi l’individualisme et le matérialisme ne peuvent rendre quiconque heureux à long terme. La crise à laquelle le monde est confronté ne doit donc pas nous faire réfléchir uniquement sur le “modèle” économique, social et financier qu’il faudrait mettre en place pour en sortir. Comme je l’ai dit précédemment, elle est aussi et surtout une opportunité de se questionner sur le sens profond de la vie et d’agir en conséquence.

 

 

 https://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-de-la-regeneration-de-l-humanite/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 08:16

 

 

 

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

 

 

 

 

Par définition, l’honneur est « l’ensemble des principes moraux qui incitent à ne jamais accomplir une action qui fasse perdre l’estime que l’on a de soi ou celle qu’autrui nous porte ». A priori, cette notion est liée à la morale, qui elle-même se définit comme « la science du bien et du mal ». Vu sous cet angle, le sens de l’honneur est indissociable du sens de l’éthique et traduit la volonté de se conformer à certaines valeurs, notamment l’intégrité, la droiture, la responsabilité et le respect de la parole donnée. Il faut bien reconnaître que ces valeurs sont devenues rares de nos jours. En cause : le manque, voire l’absence d’éducation, et le manque de repères.

 

 

Le sens de l’honneur ne se limite pas à se conformer aux valeurs qui concourent à l’estime de soi ; il suppose également de reconnaître ces valeurs chez ceux qui les ont éveillées, au point de les honorer en leur témoignant notre estime et notre considération. En vertu de ce principe, il est vrai qu’il y a des personnes honorables, en ce sens qu’elles méritent, en raison de leur sagesse, de leurs connaissances ou de leurs œuvres, ou de ce qu’elles ont accompli au service d’une cause utile et noble, le respect et la reconnaissance de leurs concitoyens, de leur pays, voire de l’humanité dans son ensemble. Nous devons alors nous sentir honorés lorsque l’occasion nous est donnée de rencontrer de telles personnes et de partager un moment d’intimité avec elles. Qu’elles soient célèbres ou non, elles font généralement figure d’exemple.

 

 

 

Comme vous le savez, il existe dans certains pays des procédures qui permettent de rendre un hommage officiel à telle ou telle personne jugée honorable et respectable. En France, par exemple, il y a l’élévation au statut de Chevalier, d’Officier ou de Commandeur de la Légion d’honneur, selon l’importance et la nature du mérite accordé au récipiendaire. Sans vouloir polémiquer, je pense néanmoins que cette élévation, que je respecte dans le principe, repose parfois sur des critères très éloignés de ceux qui devraient la justifier. Mais rien n’étant parfait en ce monde, une telle institution a sa raison d’être, car elle permet de perpétuer la notion d’honneur et d’en faire une valeur citoyenne.

 

 

 

Pour en revenir à l’honneur lui-même, il arrive parfois que celui-ci soit « mal placé », comme on le dit familièrement. Tel est le cas lorsqu’il est fondé, non pas sur le sens de l’éthique, mais sur une réaction excessive de l’ego. À titre d’exemple, il était fréquent, dans les siècles passés, que certains nobles demandent à « laver leur honneur », sous prétexte qu’ils s’étaient sentis offensés par telle insulte. Ils exigeaient alors d’obtenir réparation au moyen d’un duel dont ils n’étaient pas certains de sortir victorieux. Sans aller jusque-là, il est fréquent, de nos jours encore, que des individus réagissent très mal dans des situations où ce n’est pas vraiment leur honneur qui est mis en cause, mais leur ego ou, pour être plus précis, leur manque d’humilité.

 

 

 

Il peut arriver que l’on soit effectivement atteint dans son honneur, c’est-à-dire mis en cause injustement, en privé ou en public. Dans le second cas, il est souvent difficile d’obtenir réparation, tant il est vrai que « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». Il faut dire aussi que les médias sont toujours prompts à répandre la calomnie et la rumeur, mais beaucoup moins à réhabiliter ceux qui en ont été à tort les victimes. S’il en est ainsi, c’est précisément parce que ceux et celles qui travaillent dans ce domaine manquent parfois d’honneur et qu’il est toujours difficile de reconnaître que l’on s’est trompé ou que l’on a transigé avec l’éthique.

 

 

https://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-de-lhonneur/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 avril 2018 7 08 /04 /avril /2018 11:56

 

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

Comme chacun sait, l’être humain a des facultés physiques. Celles-ci concernent son corps et son aptitude à marcher, courir, grimper, sauter, ramper, nager, danser… Elles font intervenir le squelette, les muscles, les nerfs, etc., et sont régies par le cerveau. Nous possédons également des facultés sensorielles, en l’occurrence la vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat, lesquelles sont reliées à une zone cérébrale chargée de répondre aux stimuli correspondants. D’une manière générale, ces facultés rentrent dans le cadre des fonctions dites psychomotrices pour les premières, et perceptrices pour les secondes.

 

 

 

Mais le cerveau est aussi le siège de nos facultés mentales. Parmi les plus importantes, je citerai le raisonnement, qui nous permet de réfléchir sur l’instant ; la mémoire, grâce à laquelle nous pouvons nous rappeler le passé ; et l’imagination, qui nous est utile, non seulement pour imaginer ce que bon nous semble et nous évader par la pensée, mais également pour prévoir l’avenir et l’anticiper. Ainsi, ces trois facultés mentales, que l’on qualifie également de «subjectives» en psychologie, couvrent les trois dimensions du temps : le passé, le présent et le futur.

 

 

Au-delà de nos facultés mentales, nous possédons des facultés que l’on peut qualifier de «transcendantales», «subliminales» ou, pour reprendre le terme de Sri Aurobindo, de «supra mentales». L’une des plus importantes est l’intuition, que nous avons tous expérimentée un jour ou l’autre. C’est cette faculté qui explique le fait que, soudainement, nous savons l’heure sans avoir regardé notre montre, qui nous a écrit une lettre que nous venons de recevoir avant même de l’avoir lue, qu’une amie est enceinte alors qu’elle l’ignore encore, qu’un événement s’est produit à tel endroit avant qu’il ne soit relaté, etc.

 

 

 

Étant donné que l’intuition n’est pas une faculté mentale, elle ne dépend pas du cerveau. On notera d’ailleurs qu’elle ne fait jamais appel au raisonnement. Les impressions qu’elle fait naître dans notre conscience sont aussi soudaines que fugitives, et toutes ont un caractère de vérité. Cela veut dire  qu’une intuition digne de ce nom ne peut être que bonne, en ce sens qu’une “mauvaise intuition” n’est pas une intuition, mais une idée qui, bien qu’apparemment intuitive, prend sa source dans un faux “micro” raisonnement.

 

 

D’un point de vue rosicrucien, l’intuition est une faculté spirituelle. Pour être plus précis, elle prend sa source dans la dimension la plus divine de notre âme, ce qui explique pourquoi elle a un caractère de vérité. Cela étant, elle ne se manifeste pas “naturellement” et doit donc être éveillée. Comment ? En la sollicitant régulièrement et en apprenant à tenir compte des impressions qu’elle génère en nous. Sachant qu’elle est aussi utile que la raison pour mener à bien notre existence, nous aurions tort de négliger cette faculté, à propos de laquelle Anne Barratin a déclaré :

 

«L’intuition est un éclair que Dieu (tel qu’on Le conçoit) nous prête.»

 

 

 

https://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-de-l-intuition/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 mars 2018 3 07 /03 /mars /2018 08:45

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

 

Depuis toujours, le secret, dans quelque domaine que ce soit, suscite la méfiance et la suspicion, car on pense a priori qu’il sert à dissimuler ou à cacher des choses mauvaises, négatives ou dangereuses. De nombreuses personnes l’associent à la «théorie du complot» et sont convaincues qu’il existe des organisations secrètes qui s’emploient à influer sur l’orientation du monde dans des domaines aussi variés que la politique, l’économie, la science, l’art, etc. Cette idée est d’autant plus répandue qu’elle est entretenue sur les réseaux sociaux et par certains médias, sans parler des films et des livres qui exploitent régulièrement ce thème.

 

 

Comme vous le savez, nous vivons une époque qui incite à tout dire, tout montrer, tout dévoiler, et ce, au nom du droit à l’information et de la «transparence». Faut-il s’en réjouir ? Je ne le pense pas, car cette tendance extrême en est venue à porter atteinte à la liberté individuelle et à la vie privée. Certes, il est nécessaire d’informer et de clarifier certains faits d’actualité, mais à condition qu’il y ait un intérêt réel à le faire, et non pas dans le but d’alimenter le voyeurisme, qui correspond selon moi à l’exact opposé du secret. L’idéal en la matière est donc de trouver un juste milieu.

 

 

 

Tout être humain a des secrets qu’il garde et souhaite garder au plus profond de lui, d’où la notion de « jardin secret ». Certains concernent des événements liés à sa vie privée ou à celle de ses proches ; d’autres se rapportent à des confidences qu’on lui a faites un jour ; d’autres encore sont liés à des situations dont il a été le témoin et dont il ne souhaite pas parler. Il en est également qui correspondent tout simplement à ses réflexions les plus intimes. En fait, il existe autant de secrets que de choses qu’il nous semble nécessaire de ne pas rendre publiques, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’elles sont inavouables. Les garder secrètes est-il un crime ?

 

 

 

Au risque de vous étonner, voire de vous choquer, je pense que nombre de secrets ont leur utilité, notamment ceux qui concernent des faits ou des événements qui, s’ils étaient révélés, causeraient inutilement du tort, de la peine ou d’autres préjudices aux personnes qui en prendraient connaissance. Quoi qu’on en dise, toute vérité n’est pas bonne à savoir. À titre d’exemple, un secret de famille peut préserver sa cohésion et éviter de la voir se disloquer. Dans un tout autre ordre d’idée, un secret d’État permet parfois de protéger la population contre un danger, d’éviter une guerre civile, etc. Quant aux journalistes, si prompts à dévoiler les secrets des autres, ils considèrent comme une nécessité absolue de garder leurs “sources” secrètes.

 

 

De mon point de vue, ce n’est pas le secret en tant que tel qui pose vraiment  problème, mais la raison pour laquelle il est tenu. Dès lors que ce n’est pas dans le but délibéré de nuire à autrui ou d’occulter des comportements qui portent gravement atteinte à autrui ou à la société, en quoi est-ce condamnable ou blâmable ? Je pense qu’il existe de beaux secrets, des secrets utiles, des secrets nécessaires, des secrets du cœur, des secrets de l’âme… Vous-même en avez certainement ! Et cela ne fait pas de vous une personne indigne pour autant, ce qui fit dire à Jean-François Deniau : «Le plus terrible secret de ce monde serait qu’il n’y ait aucun secret».

 

 

 

https://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-secret/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 12:56

 

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

« Dieu de tous les hommes, Dieu de toute vie,

 

 

Toutes les religions se réfèrent à Toi, mais Tu n’appartiens à aucune.

 

 

Tous les croyants Te vénèrent, mais aucun ne sait vraiment qui Tu es.

 

 

On s’adresse à Toi sous des noms divers et variés, mais aucun d’eux n’a Ta préférence.

 

 

On dit que Moïse T’a vu, que Jésus T’a parlé et que Mahomet T’a entendu, mais pour le commun des mortels, Tu demeures invisible et silencieux.

 

 

 

Juifs, Chrétiens, Musulmans et Autres se réclament de Toi, mais Tu ne fais aucune distinction entre eux et n’accorde pas Tes faveurs aux uns plutôt qu’aux autres.

 

 

Qui que Tu sois, inspire aux croyants comme aux athées des pensées, des paroles et des actions bienveillantes, afin qu’ils expriment le meilleur d’eux-mêmes.

 

 

Qu’ils s’éveillent à une spiritualité fondée davantage sur la connaissance que sur la croyance, et cultivent entre eux le respect et la tolérance.

 

 

 

Qu’ils fassent de leur vie une quête de sagesse, et de la sagesse le fondement du bonheur auquel ils aspirent.

 

 

 

Qu’ils comprennent que l’humanité est une en essence, qu’ils sont des âmes-sœurs, et qu’ils sont destinés à s’aimer.

 

 

 

Qu’ils fassent en sorte que l’harmonie, la fraternité et la paix règnent entre tous les êtres, tous les peuples et toutes les nations.

 

 

Qu’ils considèrent la nature comme le plus beau des sanctuaires, et les animaux comme leurs frères d’évolution.

 

 

 

Qu’ils voient dans la Terre un chef-d’œuvre de la Création, dans la Création une émanation du Divin, et dans le Divin la source même de leur existence. »

 

https://www.blog-rose-croix.fr

 

 

 

 

 

 

 

Hymne à la fraternité

 

 

Vidéo produite par l'Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

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28 janvier 2018 7 28 /01 /janvier /2018 11:47

 

 

 

Textes de Serge Toussaint

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

 

D’une manière générale, on appelle «art divinatoire» toute technique ou pratique ayant pour but de prédire l’avenir. Il en existe plusieurs centaines, allant des plus connus aux plus secrets : cartomancie, cléromancie, chiromancie, oniromancie, onycomancie, ornithomancie, ologymancie, numérologie, etc. Nombre d’entre eux remontent à la plus haute Antiquité. Certains étaient l’apanage des Initiés ; d’autres étaient employés par des gens du peuple. À titre d’exemple, l’oniromancie (divination par les rêves) était pratiquée dans les temples égyptiens, grecs et romains, alors que la chiromancie (divination à partir des lignes de la main) l’était à chaque coin de rue.

 

 

La question qui se pose est de savoir pourquoi il existe autant d’arts divinatoires. Parce que nombre de personnes sont tentées de connaître leur avenir et créent ainsi une demande que d’aucuns s’emploient à satisfaire. C’est ce qui explique pourquoi il y a pléthore de “voyants” en tous genres. Mais ont-ils vraiment le pouvoir de deviner le futur de ceux qui viennent les consulter ? Très sincèrement, et sans vouloir être désagréable envers quiconque, je pense que la très grande majorité d’entre eux ne l’ont pas et exploitent la crédulité humaine. Il s’agit pour eux d’un métier, fondé au mieux sur une analyse psychologique du consultant. Dans la plupart des cas, on lui dit ce qu’il souhaite entendre…

 

 

 

Cela étant, il y a effectivement des personnes, très peu nombreuses, qui sont capables, non pas de prédire l’avenir, mais d’avoir des visions le concernant à plus ou moins long terme. Cela s’explique par le fait que ces personnes sont capables de s’harmoniser avec la Conscience universelle, laquelle contient virtuellement le passé, le présent et le futur. S’il en est ainsi, c’est parce qu’elles ont une grande sensibilité psychique, cette sensibilité étant innée (on parle alors de don) ou le résultat d’un éveil acquis graduellement par un travail effectué dans ce but. Cela ne veut pas dire pour autant qu’elles sont évoluées spirituellement, car il ne faut pas confondre «évolution spirituelle» et «développement psychique» ; la première concerne l’âme elle-même, alors que le second se rapporte à ce que les Rosicruciens désignent sous le nom de «corps psychique».

 

 

Quel que soit l’art divinatoire concerné, les cartes, les baguettes, les runes, les os, les cailloux, les couleurs, les nombres… n’ont aucun pouvoir en eux-mêmes ; ce ne sont que des supports que le praticien utilise pour prédire l’avenir. Pour être plus précis, il interprète leur forme, leur position, leur combinaison, leur relation, leur emplacement, leur enchevêtrement…, en vue de dire ce qu’il en sera du futur de telle personne, de telle communauté, de tel peuple, de telle nation… C’est précisément parce qu’elle est fondée sur l’interprétation que la divination, telle qu’elle est employée couramment, est considérée comme un art et non comme une science. Et comme le prouve l’expérience, cette interprétation est souvent erronée ou fantaisiste. Il faut donc être prudent, pour ne pas dire méfiant, dans ce domaine.

 

 

Pour en revenir aux personnes qui ont réellement un don ou des aptitudes dans ce domaine, elles ne laissent pas entendre qu’elles sont capables de prédire l’avenir. Elles sont plutôt discrètes sur les visions qu’elles peuvent avoir et les utilisent toujours à des fins positives. Par ailleurs, elles n’en font jamais part à d’autres sans avoir l’assurance qu’ils seront capables de comprendre leurs propos et d’en faire bon usage. Une fois encore, très peu d’individus ont la capacité d’entrevoir le futur. En outre, ils n’ont nul besoin de pratiquer pour cela un art divinatoire. À leur niveau, il s’agit avant tout d’une faculté psychique ne nécessitant aucun support matériel.

 

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-des-arts-divinatoires/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 décembre 2017 5 29 /12 /décembre /2017 12:58

 

Pour ceux et celles qui peuvent le faire je vous souhaite un

 

               

 

 

 

Je vous souhaite de très joyeuses fêtes et que la vie vous soit belle et douce en 2018.

 

Je pense également aux personnes seules, aux sans abris, aux personnes hospitalisées et en maison de retraites. 

 

Merci de faire partie de ma route virtuelle.

 

Votre webmestre, Micheline

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Message de Monsieur Serge Toussaint

 

« Le temps passe, et nous voici à l’aube 2018.

 

 

C’est donc avec sincérité que je vous adresse mes meilleurs vœux, avec l’espoir que cette année nouvelle vous propice sur tous les plans, ainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers.

 

 

Que la santé, le bien-être, le succès, la joie et le bonheur soient donc au rendez-vous pour chacun et chacune d’entre vous !

 

 

Ces vœux s’étendent naturellement à toute l’humanité, car les humanistes et les spiritualistes que nous sommes ne peuvent que lui souhaiter d’être heureuse et de s’accomplir, ou plutôt de se réaliser ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 décembre 2017 1 04 /12 /décembre /2017 16:29

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans certains écrits ésotériques, il est dit que l’évolution de l’humanité s’inscrit dans des cycles successifs appelés « ères ». Cette théorie est fondée sur le fait que la voûte céleste est divisée en douze constellations que le point vernal parcourt en 25920 ans, ce qui fait une durée moyenne de 2160 ans pour chaque ère. Or, chacune des douze ères, pour des raisons à la fois astronomiques, astrologiques et astrosophiques, exercerait une influence particulière sur l’humanité dans son ensemble.

 

 

 

Selon la théorie des ères, la naissance du Christ, assimilée à l’an 0 de notre calendrier actuel, a marqué le début de l’ère des Poissons (il faut noter au passage que le symbole des premiers Chrétiens n’était pas une croix, mais un poisson, appelé « ichtus »en grec). Cette ère fut précédée par l’ère du Bélier (à laquelle on associe traditionnellement le développement des civilisations égyptienne, grecque et romaine), qui fut elle-même précédée par l’ère du Taureau (que la Tradition assimile au rayonnement de la civilisation babylonienne).

 

 

 

Etant donné qu’une ère dure environ 2160 ans, on peut en déduire que l’humanité se situe actuellement entre l’ère des Poissons et l’ère du Verseau. Si l’on en croit les textes ésotériques traitant de ce sujet, l’ère du Verseau marquerait l’avènement de la Connaissance et de la Sagesse sur Terre. Autrement dit, elle correspondrait au cycle durant lequel les hommes, individuellement et collectivement, en viendraient graduellement à exprimer les idéaux les plus nobles. L’humanisme et la spiritualité (et non religiosité) seraient les deux piliers de cette ère.

 

 

 

Mais les mêmes textes indiquent également que l’ère du Verseau sera précédée d’une période au cours de laquelle les hommes seront confrontés à leur ignorance et à leur folie, et qu’avant que ne soit révélé ce qu’il y a de meilleur dans la nature humaine sera révélé aux yeux de tous ce qu’il y a de pire. Dans certains écrits, elle est même appelée « ère de la Transparence », ce qui est très significatif. Que l’on admette ou non cette théorie, il faut bien reconnaître que l’époque actuelle correspond à la description qui en est faite, avec son lot de “révélations“ quotidiennes et ses émissions de radio et de télévision où la bêtise n’a d’égale que la vulgarité, l’impudeur, la superficialité, etc., sur fond de voyeurisme.

 

 

D'après les récits liés à l’ère du Verseau, la période chaotique que le monde traverse actuellement ne serait qu’un passage obligé et correspondrait à une remise en cause totale des fausses valeurs que les hommes ont eux-mêmes cultivées au cours des siècles et des décennies passés. À l’issue de cette période devrait émerger une nouvelle humanité, régénérée sur tous les plans, avec tout ce que cela suppose de positif pour elle : la paix, la fraternité, la prospérité matérielle, l’élévation spirituelle, etc. Cela étant dit, il est évident qu’une telle perspective ne dépend pas uniquement de l’influence exercée sur les hommes par l’ère du Verseau. En application de l’adage « Aide-toi et le Ciel t’aidera », il leur appartient en effet d’agir en conséquence.

 

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-de-l-ere-du-verseau/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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  • : Je suis passionnée de philosophie, je partage avec vous ces textes et citations qui font partie de moi.
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Ce blog a été créé le 22-08-2010 par mon adorable petit-fils Maxime


 

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