Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 février 2023 6 25 /02 /février /2023 10:24

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

La plupart d’entre nous passons notre vie dans l’inconscience. Pas dans le sens où nous l’entendons habituellement (manque de sens des responsabilités, ignorance, manque de jugement, etc.) mais plutôt dans le sens où nous nous « oublions » trop souvent la Vie qui nous traverse, la Présence que nous sommes.

Nous passons notre vie à croire nos pensées, à adopter des conditionnements qui nous éloignent de ce que nous sommes, à souffrir parce que nous croyons qu’il ne peut en être autrement. Dès qu’une embûche se présente, nous faisons encore plus de ce qui ne fonctionne pas, nous sommes en mode réaction, plutôt qu’action, et nous jugeons continuellement plutôt que de VOIR enfin ce qui est.

Ainsi, comme le dit Eckhart Tolle, la souffrance est nécessaire jusqu’à ce que nous comprenions qu’elle n’est pas nécessaire. Nous souffrons parce que nous sommes inconscients du fonctionnement de la Vie. Nous souffrons parce que nous refusons constamment l’instant présent, parce qu’il ne correspond pas à nos attentes, parce que « le futur sera mieux », parce « le passé était mieux », parce que l’herbe est plus verte à côté, croyons-nous. Nous demeurons ainsi inconsciemment dans le refus de la Vie maintenant et nous nous identifions totalement à notre corps, nos pensées, nos conditionnements, malgré toute la souffrance qu’ils engendrent.

Cette inconscience nous fait fonctionner sur le pilote automatique, réagissant toujours de la même manière aux mêmes frustrations, nous emportant toujours pour les mêmes raisons, jugeant tous et chacun  sans voir que ce que nous jugeons c’est précisément ce que nous refusons de VOIR en nous-mêmes.

Nous nourrissons notre mental plus que notre âme, nous empilons les activités distrayantes plus que les moments de silence, essentiels pour se retrouver, et nous sommes pétris de prétendues obligations que nous remettons rarement en question, car la vérité risque de défaire nos fausses croyances et de nous secouer passablement.

Mais nous pouvons cesser d’être inconscients en revenant constamment à ici maintenant, en observant nos pensées avec un peu de recul, en apprenant à nous accorder des moments de silence, malgré l’inconfort, la peur et le sentiment de culpabilité qui risquent de nous envahir les premières fois.

Quand survient un moment que nous pourrions qualifier de souffrant, nous pouvons apprendre à l’accueillir pour ce qu’il est : un formidable outil pour devenir de plus en plus conscients que la Vie sait toujours ce qu’elle fait et que nous créons nous-mêmes nos expériences en croyant nos pensées. Nous pouvons aussi nous rappeler comment certaines souffrances du passé nous ont transformés, se révélant souvent des bénédictions que nous n’avons pas su voir au moment de leur occurrence.

Être conscients, c’est s’observer réagir et plutôt que de mordre, laisser passer ce qui se présente. C’est s’accorder un délai avant de sauter aux conclusions ou de retomber dans nos conditionnements habituels. C’est voir que tout est en place pour nous ramener à la Présence que nous sommes.

Plus nous devenons conscients, moins la souffrance persiste, car nous savons y déceler toute la sagesse de la Vie. Je ne dis pas que la souffrance disparaît, mais elle est de moins en moins forte et de plus en plus courte, car nous ne la nourrissons plus de nos pensées de victimes, de malchance, d’injustice. Nous cessons de résister, nous nous laissons traverser par tout ce que la Vie met sur notre chemin. Et plutôt que de ressentir de l’amertume, nous arrivons même à être dans la gratitude.

Être conscients, c’est vivre dans le « Maintenant », sachant au plus intime de notre Être que la Vie s’exprime à travers nous, sans que nous puissions nous y opposer sans souffrir. Toute la Conscience et la Paix résident dans notre capacité à ouvrir notre cœur et à accueillir Ce qui est.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2022 6 15 /10 /octobre /2022 08:36

 

 

 

Diane Gagnon

 

 Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout est terreau pour notre éveil. Tout est divinement orchestré pour que l’humanité s’éveille à sa vraie nature.

Il nous semble pourtant extrêmement difficile de s’accorder avec ces énoncés lorsque nous vivons personnellement quelque chose qui nous semble injuste, difficile, inacceptable, révoltant. Nous aurions envie de nous révolter justement et de crier que ces phrases sont creuses et bien naïves.

Et pourtant… Qu’on le veuille ou non, que cela fasse notre affaire ou pas, qu’on accueille ou qu’on résiste, rien de tout cela ne changera quoi que ce soit au Grand plan qui est en place pour que nous nous rappelions tous et chacun de Ce que nous sommes, en réalité.

Ce que nous appelons des drames peuvent s’avérer des bénédictions si nous avons la sagesse d’y voir le Grand Plan à l’œuvre. Si nous restons focalisés sur notre personnalité, sur ce qu’on appelle le personnage, nous perdons de vue l’invitation à voir plus Grand, à lâcher toute résistance, à se laisser traverser par ce que « la Vie » a prévu pour que nous nous réalisions le Soi.

Peu importe ce qui se passe à l’extérieur, rien n’est fait contre nous. Tout semble se produire pour que nous revenions à la Source, notre vraie Nature, et que nous voyions enfin l’illusion dans laquelle nous vivons depuis trop longtemps.

Tout ce que nous vivons, ce que nous semblons vivre, ce ne sont que des expériences. Que nous les qualifions de positives, de neutre ou d’extrêmement négatives, rien n’est le fruit du hasard et tout nous serre de terreau pour que nous puissions abandonner tous les voiles qui obscurcissent notre vision de la réalité. Tout n’est qu’expérience ici-bas, fut-elle difficile, voire inacceptable. Si nous pouvions prendre conscience que tout n’est expérience, créée par la Source pour nous ramener à Elle, nous pourrions plus aisément nous laisser traverser par ce qui arrive plutôt que d’en faire une histoire additionnelle à notre histoire personnelle. Rien ne nous arrive À nous, tout arrive POUR nous, pour notre Éveil. Comprendre cela nous relie à cette gratitude infinie que tout est toujours pour le mieux, même quand cela semble être le pire.

Certains sages affirment que la Conscience joue à se reconnaître. Mais peut-être aussi la Conscience met-elle tout en place pour que nous nous souvenions que l’Amour est fondamentalement Ce que nous sommes. Tout ce que nous agitons autour de notre personnage ne sert qu’à retarder le moment où nous redeviendrons, si tant est que nous l’avions oublié, cette Lumière-Amour que nous sommes.

Il est grandement temps de rentrer à la Maison.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

                       De Paul Ricard

 

"La Sagesse ne s'achète, ni se vend, car la Lumière vient d'en Haut et non d'en bas..."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 11:19

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2018 5 30 /11 /novembre /2018 09:46

 

Texte de Diane Gagnon –

                            

Auteur, Coach, Conférencière

 

De toutes les choses dont nous sommes appelés à devenir conscients, la dépendance affective est certes parmi celles qui se cache le plus efficacement!

 

En effet, combien d’entre nous sommes prêts à admettre que nous sommes dépendants affectifs? Possible même qu’en lisant ce début de texte, vous vous disiez « mais moi je ne suis pas dépendant affectif! »

 

Ah non?

 

Faites-vous beaucoup de choses pour faire plaisir aux autres, au risque de vous épuiser?

 

Vous laissez-vous facilement charmer par les belles paroles, les petites attentions, les compliments?

 

Êtes-vous blessé lorsqu’on vous fait un reproche?

 

Êtes-vous irrités lorsque l’on vous contredit?

 

Craignez-vous l’abandon?

 

Avez-vous l’impression que ce n’est pas « correct » de refuser d’aider quelqu’un même quand vous n’en pouvez-plus?

 

Faites-vous toujours passer les besoins des autres avant les vôtres?

 

Avez-vous de la difficulté à être heureux seul? Croyez-vous que seule la Vie à deux est intéressante?

 

Sentez-vous que vous avez constamment besoin de plaire aux autres?

 

Faites-vous souvent des choses contre votre gré pour ne pas déplaire?

 

Craignez-vous de passer pour une personne égoïste, paresseuse, méchante ou désagréable?

 

Êtes-vous de ceux qui ne se fâchent à peu près jamais, malgré une grande frustration intérieure?

 

Est-ce que vous vous emballez rapidement et facilement pour quelqu’un ?

 

Avez-vous l’impression d’aimer l’autre plus que l’autre vous aime?

 

Craignez-vous constamment de faire quelque chose qui va déplaire à l’autre et briser la relation?

 

Aimez-vous aider, sauver l’autre?

 

Avez-vous besoin d’être souvent rassuré? Vous inquiétez-vous pour l’autre ou pour la relation facilement?

 

Avez-vous l’impression que l’autre n’en fait pas assez pour vous?

 

Avez-vous souvent peur que l’autre se fatigue de vous?

 

Vous arrive-t-il de ne pas vous sentir à la hauteur de l’autre, de ne pas comprendre pourquoi l’autre vous aime, ou même de ne pas croire qu’il ou elle vous aime vraiment?

 

Pensez-vous constamment à l’autre?

 

Vous sentez-vous frustré ou jaloux si l’autre a des intérêts ailleurs?

 

Avez-vous besoin de connaitre l’emploi du temps de l’autre?

 

Tolérez-vous parfois l’intolérable?

 

Avez-vous besoin que l’autre vous rassure en vous complimentant, en vous regardant, en vous définissant?

 

Est-ce que l’une de vos relations vous fait souffrir?

 

Avez-vous besoin d’augmenter votre estime de soi?

 

Avez-vous déjà eu une ou plusieurs relations toxiques dans votre vie?

 

Attirez-vous des manipulateurs pervers narcissiques dans votre environnement?

 

Car oui, si vous avez répondu oui à plusieurs de ces questions, il est possible que vous soyez une proie de choix pour les manipulateurs pervers narcissiques qui utilisent chacun de ces points pour vous attirer dans leurs filets.

 

Évidemment, il y a différents degrés de dépendance affective et à mon avis, peu de gens en sont complètement exempts. Et une certaine interdépendance entre nous est saine et fait partie de toute relation. Mais si certaines de vos relations vous font souffrir plus qu’elles vous font du bien, peut-être êtes-vous plus dépendants que vous ne le croyez ou que vous voulez bien le voir.

 

Ce n’est pas un jugement, ce n’est pas un défaut : il s’agit de l’une de nos plus grandes blessures dont nous devons prendre soin. Et elle est d’importance car c’est elle le plus souvent qui détruit le plus nos relations. Car avec elles viennent la jalousie, le besoin de contrôler, le sentiment du « jamais assez », l’étouffement, les mauvais choix, la peur, le sentiment d’incompétence, la mauvaise image de soi, les conflits, les crises, etc…

 

 

C’est possible d’aider cette blessure à guérir, en travaillant sans relâche sur notre estime de soi. Mais pour cela, il faut d’abord admettre que nous sommes dépendants affectifs. Et c’est l’étape la plus difficile pour la majorité d’entre nous. Oui, c’est douloureux d’admettre que nous pouvons être dépendants affectifs, mais beaucoup moins que de le rester toute notre vie.

 

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2016 4 22 /12 /décembre /2016 22:01

 

 

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

Coach, Conférencière

 

CÉLÉBRONS DIFFÉREMMENT!

Ecoutez ce sublime Ave Maria en lisant le texte.

 

 

 

 

 

 

Plus nous avançons sur le chemin de la conscience,

plus nous réalisons que ce qui sonne faux ou obligé ne nous

ressemble plus.

 

Et si, au lieu de vouloir que tout soit parfait, on créait un peu de magie pour nous et pour les autres en ces temps de réjouissances et tout au long de l’année?

 

Nous sommes le magicien de notre propre vie mais nous pouvons aussi créer de la magie dans la vie des autres.

 

Dans cette période des Fêtes déjà bien amorcée, nous mettons tant d’efforts à tout préparer comme il faut, à recevoir à souper comme si notre vie en dépendait, à exiger que les autres fassent comme nous leur demandons, à vouloir tout contrôler, à mettre toute son énergie pour que les choses, et parfois aussi les gens, soient exactement comme on voudrait qu’ils soient. Bref, à vouloir que tout soit parfaitement parfait!

 

Si, à la place de ce besoin inutile de contrôle, nous consacrions nos efforts à créer de la magie dans nos actions, dans nos relations? À poser le petit geste qui fait toute la différence? À offrir un sourire gratuit, à écrire un petit mot plein de reconnaissance ou d’amour? À organiser des chasses aux trésors plutôt qu’à trouver le cadeau parfait? À écrire une véritable lettre d’amour et de reconnaissance à ceux qui nous sont chers? À parler d’amour plutôt que de matériel?

 

Si, plutôt que d’entretenir des conversations superficielles, nous apprenions à mieux connaître les gens que nous croyons connaître depuis longtemps, avec des questions différentes, une écoute différente, une ambiance spontanée plutôt que toute planifiée?

 

Que croyons-nous que les autres vont retenir : la propreté de notre maison, les repas, les cadeaux? Ou la magie du moment, le plaisir, la folie des fous rires, les échanges nourrissants, les confidences échangées, l’amour partagé?

 

Vos plus beaux souvenirs sont-ils liés à un objet reçu ou à un moment vécu?

 

Semons de la magie dans notre vie et dans celle des autres!

 

Prêtons attention aux autres. Choisissons la qualité du moment plutôt que le prix du cadeau!

 

Rebranchons-nous sur l’amour que nous portons plutôt que de consacrer nos énergies à vouloir bien paraître ou à tolérer ce qui ne nous convient pas.

 

Ne nous imposons pas des rencontres qui minent notre estime de soi ou notre bien-être : recherchons plutôt des occasions de retrouver ceux que nous aimons, qui nous font du bien, ceux dont nous avons le goût de prendre soin parce que cela se fait sans obligation mais dans le don de soi.

 

Ayons un geste envers les personnes qui sont seules, celles qui ont perdu des êtres chers, celles qui souffrent en silence : s’il est un temps où elles ont besoin de nous, c’est bien maintenant.

 

Cette année, célébrons différemment :

 

dans la simplicité de l’amour!

 

https://www.facebook.com/DianeGagnon.Auteur.Coach

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : cheminphilosophique
  • : Je suis passionnée de philosophie, je partage avec vous ces textes et citations qui font partie de moi.
  • Contact

Bienvenue sur mon blog!

Entrer chez moi, c'est découvrir mes idéaux, mes créations personnelles et d'autres thèmes qui me passionnent.
 

Bonne visite !

 

 

Ce blog a été créé le 22-08-2010 par mon adorable petit-fils Maxime


 

1 NOUVELLE SEPARATION

 

***

hobbies

 

  compteur pour blog