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6 novembre 2021 6 06 /11 /novembre /2021 09:28

 

 

Diane Gagnon –    

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Nous devrions porter attention à tout ce qui nous fait réagir. Chaque fois que nous réagissons, que nous nous emportons, que nous nous énervons, montons le ton, enrageons, pétons les plombs, nous devrions prendre un moment pour nous arrêter et pour observer ce qui se joue, là, à ce moment, dans notre corps.

Toutes nos réactions révèlent clairement les endroits en nous où de vieilles souffrances sont enfouies.

C’est rarement l’émotion qui apparaît spontanément qui devrait nous parler le plus mais plutôt ce qu’elle cache de plus profond. Car au fil des années, nous avons développé tant de mécanismes de protection, de fuite, d’image et de survie que nos émotions spontanées actuelles cachent une vieille souffrance, une vieille blessure qui n’a pas été résolue.

Si nous réagissons avec colère aux opinions de ceux qui pensent à l’opposé de nous, est-ce que cette colère cache la peur de perdre le contrôle, de se tromper, d’être rejetés, ridiculisés? Est-ce qu’elle nous ramène directement à une blessure d’enfance, par exemple, où nous aurions été bafoués parce que nous étions différents? Ou est-ce la peur de se tromper et de faire ou d’avoir fait le mauvais choix qui s’immisce dans nos veines et qui réveille en nous la bonne vieille peur de mourir… ou de vivre?

Si nous réagissons avec force et frustrations à la perte de nos libertés et nos droits humains, même si notre réaction peut être tout à fait justifiée, est-ce que cela ne vient pas raviver l’encadrement parental ou scolaire où nous étouffions, où nous ne pouvions jamais faire ce dont nous avions envie? Ou peut-être avons-nous été un bébé privé des soins les plus élémentaires et nous avons développé la peur de revivre un tel abandon, une telle maltraitance?

Si nous nous impatientons fortement devant un problème somme toute bénin, comme un problème informatique, est-ce que cela pourrait être parce que cela menace toutes les stratégies de survie et de contrôle que nous avons mis en place tant bien que mal pour que notre vie ait apparence d’équilibre?

Si la honte nous envahit instantanément lorsque nous faisons une erreur en public, n’est-ce pas une réminiscence de la honte ressentie un jour quand nous avons donné une mauvaise réponse au professeur et que toute la classe s’est mise à rire?

Quand nous avons le courage de creuser un peu en nous, nous découvrons que nos réactions présentes sont des répétitions du passé. Il n’est donc pas très utile de tenter de soigner la réaction actuelle mais plutôt d’aller voir au fond de soi, le plus loin que nous pouvons nous souvenir, quelle est la première fois où nous avons éprouvé ce sentiment. Ou la plus ancienne fois dont nous nous rappelons. C’est cette première fois qu’il faut soigner avec notre regard d’adulte bienveillant.

Tout excès de colère, d’impatience, de frustration est relié à une souffrance antérieure non guérie. En soignant la douleur à la source, l’intensité de nos réactions actuelles s’amenuisera car nous serons libérés d’un poids du passé que nous traînons inconsciemment dans notre présent.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 octobre 2021 6 30 /10 /octobre /2021 09:12

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

Au cours de notre Vie, nous faisons face à beaucoup de pertes : pertes matérielles, pertes d’amitiés, peines d’amour, perte de la jeunesse. Mais le deuil d’une personne qui nous est chère demeure l’une des plus grandes pertes qui soit.

 

Pourtant, la Vie est faite ainsi : nous naissons, nous vivons, nous mourrons. Nous séparer définitivement, sur terre du moins, d’une personne qui nous est chère nous demande plein de renoncements : nous renonçons à la côtoyer, à pouvoir lui parler, à rire encore avec elle, à partager des bons et des moins bons moments, à la prendre dans nos bras. Mais même en y résistant de toutes nos forces, un jour ou l’autre, nous devrons nous séparer de toutes les personnes que nous aimons tant. Elles mourront ou nous mourrons en premier.

 

Face à la perte d’un être cher, l’essentiel de la Vie nous apparaît soudainement si gros que nous nous sentons presque coupables de ne pas l’avoir vu plus tôt, quand il était encore temps : entretenir des relations saines avec les gens que nous aimons n’a pas de prix. Le temps perdu à courir à droite et à gauche, celui qui nous prive de passer des moments privilégiés avec ceux qu’on aime, ce temps est perdu à jamais et trop souvent vécu en vain.

 

Comme la Vie se vit dans l’instant présent, quelles sont les personnes que nous aimons et que nous ne voyons pas assez souvent? Qu’attendons-nous pour leur rendre visite, leur écrire, leur téléphoner? Est-ce que toutes les activités que nous nous efforçons de faire chaque jour sont plus importantes que les relations et l’amour qui nous unit à ceux qui nous sont précieux?

 

Et si aujourd’hui, nous prenions contact avec ceux qui nous manquent, avec ceux que nous n’avons pas vu depuis longtemps, à ces membres de notre famille ou de notre cercle d’amis que nous apprécions mais que nous ne trouvons jamais le temps de rencontrer?

 

N’attendons pas qu’ils soient partis pour nous dire « j’aurais donc dû aller les voir plus tôt, plus souvent ». Ce que nous faisons de notre vie est entre nos mains. Quand ce sera notre tour de partir, regretterons-nous de ne pas avoir été assez occupés, ou de ne pas nous être assez occupés de ceux que nous aimons?

 

Prenons contact dès aujourd’hui avec quelqu’un qui nous est cher. Ça aussi, c’est une manière de bien prendre soin de soi… et de l’autre.

 

https://www.facebook.com/DianeGagnon.Auteur.Coach

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 octobre 2021 6 23 /10 /octobre /2021 08:58

 

 

Diane Gagnon - Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

Il est impossible de se faire aimer de tout le monde! Et pourtant, nous continuons d’agir comme si tous nos efforts finiraient par faire en sorte que nous y arriverons un jour.

 

Aucun grand prophète, Jésus, Bouddha, Mahomet, etc., malgré la beauté du message d’amour qu’ils diffusaient partout, malgré leurs grandes qualités de cœur et même s’ils ont traversé des siècles jusqu’à nous, aucun n’a réussi à se faire aimer de tout le monde. Et nous espérons y arriver, nous?

 

Des statistiques scientifiques nous indiquent que dans un groupe de 100 personnes, 40 vont nous aimer d’emblée, 40 ne nous aimeront pas et 20 seront indifférents. Alors agissons pour les 40% déjà gagnés à notre cause et laissons les autres vivre leurs choix comme ils l’entendent!

 

Plus vite nous acceptons ce fait, celui de ne pouvoir être aimés de tous, plus vite nous nous sentirons libérés du poids énorme de chercher à plaire à tous.

 

S’aimer, c’est se choisir et choisir de qui nous nous entourons. Ceux qui sont bons pour nous, qui nous sont favorables, qui nous font du bien, qui nous élèvent, qui nous font sortir le meilleur en nous, avec qui une relation égalitaire et réciproque est toujours possible, ceux-là même méritent d’être dans notre vie.

 

À l’inverse, avez–vous vraiment besoin des personnes qui vous rabaissent, qui vous manipulent, qui vous maltraitent, vous mentent, qui vous laissent toujours avec un goût amer après les avoir rencontrées, qui font ressurgir le pire de vous, qui sont contre vous? Pourquoi garder ces personnes dans votre environnement? Elles nuiront toujours au développement de votre estime de vous-même.

 

C’est assez simple de savoir si une personne est bonne pour nous ou pas. Si après une rencontre avec elle, nous nous sentons bien, légers, joyeux, détendus, alors les chances sont bonnes que la relation le soit aussi! Mais si nous nous sentons déprimés, frustrés, si nous nous remettons en doute, si nous nous sentons négatifs, lourds, épuisés, alors ces personnes ne sont pas favorables à notre plein épanouissement, à notre estime de soi.

 

Le choix est simple, mais passer à l’action est parfois difficile. Cependant, il faut accepter de laisser s’éloigner ce qui nous nuit pour faire de la place à ce qui nous fait du bien.

 

 

https://www.facebook.com/DianeGagnon.Auteur.Coach

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 octobre 2021 6 16 /10 /octobre /2021 08:43

 

 

Diane Gagnon –

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

Dans notre quête de mieux être, nous compensons parfois nos manques par de l’accumulation : de biens, de relations, d’amis, d’activités, de toutes sortes de choses.

 

 Et nous réalisons un jour que tout ce que nous accumulons nous demande du temps, de l’entretien, de travailler plus, de diviser notre emploi du temps en petites cases pour arriver à tout y entrer.

 

 Le mieux-être que nous cherchions dans cette accumulation semble nous échapper de plus en plus, puisqu’il semble que nous ayons de moins en moins de temps pour nous en occuper… de la bonne manière!

 

 La paix d’esprit, le mieux-être, la pleine conscience, la spiritualité ne peuvent se développer que dans la simplicité, dans le silence, dans le temps que nous leur accordons, que nous nous accordons.

 

 Pour être mieux, déblayons! Pour vivre plus sainement, débarrassons-nous de tout ce qui nous encombre, de tout ce qui ne nous sert pas ou plus, des relations stériles, des obligations futiles, des activités qui ne nous font pas de bien, des choses en trop qui encombrent notre environnement et notre esprit, qui nous bouchent la vue sur l’horizon, qui prennent trop de place dans notre vie, qui grugent notre temps.

 

 Le secret d’une vie plus calme, plus zen, réside principalement dans le calme que nous y mettons nous-mêmes. En enlevant ce qui est superflu, inutile, nuisible ou qui ne nous rend pas heureux, il nous restera l’essentiel.

 

 La Vie ne s’encombre jamais inutilement. Suivons son exemple et apprenons à vivre sans encombrement, plus librement.

https://www.facebook.com/DianeGagnon.Auteur.Coach

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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9 octobre 2021 6 09 /10 /octobre /2021 08:56

 

Texte de Matthieu Ricard

Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

Je suis né le 12 juin 1967, à l’âge de vingt et un ans. Ce jour-là, j’ai rencontré Kangyour Rinpoché, mon premier maître spirituel.

 

Une route sinueuse et défoncée d’un peu plus de trois kilomètres menait en pente raide à Lébong, petit village en contrebas de Darjeeling. Au nord, à la frontière du Sikkim, du Népal et du Tibet, à près de huit mille six cents mètres d’altitude, s’élevaient les sommets enneigés du Kangchenjunga, le « Grand Glacier aux Cinq Trésors ». Le conducteur coupait le contact dans la descente. Dans un pays où la majorité de la population vit avec l’équivalent d’un ou deux euros par jour, on acquiert rapidement le sens des économies. Le trajet se faisait donc, ce jour-là comme à chaque fois, essentiellement en roue libre et tenait du parcours acrobatique. Une dizaine de villageois et moi-même étions entassés avec les ballots de marchandises, quelques poules et deux chèvres dans un Land Rover maintes fois rafistolé et qui effectuait le service régulier de navette. Une petite plaque près du volant, « Progressively manufactured by Mahindra and Mahindra * », évoquait bien la façon dont les choses se font en Inde : petit à petit et grâce au concours du plus grand nombre. À l’extérieur, trois ou quatre passagers debout sur les pare-chocs arrière s’accrochaient de leur mieux dans les virages tout en tenant leurs parapluies multicolores pour se protéger des averses.

 

Avant de descendre à Lébong, nous étions passés au marché prendre des fruits et quelques autres denrées pour les offrir à Kangyour Rinpoché et à sa famille. J’étais accompagné par Tulkou Péma Wangyal, le fils aîné, qui fut mon premier ami et interprète. Mon anglais rudimentaire et ma totale méconnaissance du tibétain ne me permettaient pas de dialoguer directement avec Kangyour Rinpoché, qui deviendrait bientôt mon maître en dépit de la barrière de la langue. Par chance, Tulkou Péma était monté à Darjeeling rendre visite au père Vincent Curmi, un jésuite canadien dont on m’avait donné l’adresse et qui m’avait offert l’hospitalité à mon arrivée la veille au soir.

 

Après avoir traversé une forêt de cryptomères dont les fûts majestueux s’élevaient à plus de vingt mètres de hauteur, le Land Rover nous déposa au bord de la route, quelques kilomètres après le village de Lébong. Des escaliers en pierres glissantes, verdies de mousse, puis un petit chemin raviné par l’érosion nous menèrent à un hameau d’une dizaine de maisonnettes en bois couvertes de tôles ondulées peintes en brun ou vert et sous lesquelles de grands tonneaux recueillaient l’eau de pluie qui ruisselait des gouttières. Vite remplis par les pluies torrentielles de la mousson, ils débordaient dans le caniveau. Des enfants couraient de-ci de-là dans un joyeux chahut. Au-dessus de la porte basse de l’une de ces maisonnettes, un volant de bandes de tissu bleues, rouges et jaunes indiquait la présence d’une famille tibétaine en ce village principalement peuplé de Népalais.

 

La porte basse franchie, je descendis quelques marches en bois et pénétrai dans une petite pièce au plancher vermoulu qui servait de cuisine et d’antichambre. J’entrevis quelques personnes souriantes, mais l’esprit déjà absorbé par la rencontre imminente que j'attendais, je garde peu de souvenirs précis de l’accueil que je reçus. Dans la deuxième pièce, à peine plus grande, se tenait Kangyour Rinpoché, assis sur un lit constitué sommairement de planches et recouvert d’un tapis tibétain jaune et rouge aux tons passés. Le long des murs, une cinquantaine de gros ballots en cuir étaient empilés jusqu’au plafond. Ils contenaient - je devais l’apprendre plus tard – la précieuse bibliothèque que Kangyour Rinpoché avait rapportée à grand-peine du Tibet. Il la sauva ainsi d’une destruction certaine par les gardes rouges de la « Grande Révolution culturelle », de la « libération pacifique du Tibet », slogans de propagande chinoise qui désignent en réalité l’invasion du Tibet par la République populaire de Chine de Mao, en 1950, et qui aboutit à l’exil du Dalaï-lama en 1959. Une table carrée, quelques coffres, un deuxième lit et une grosse horloge complétaient le mobilier. Je présentai au maître mes modestes offrandes et, ne sachant trop que faire, m’assis à ses pieds sur un petit tapis, à même le sol.

 

Ainsi commença l’aventure qui allait inspirer le reste de mon existence.

 

« Fabriqué progressivement par Mahindra et Mahindra »

 

 

 

Nous vous souhaitons une belle journée,

et vous remercions de votre présence à nos côtés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Texte de Matthieu Ricard

Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 08:33

 

 

 

Diane Gagnon –    

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Dans ce climat d’incertitude, d’intolérance, de flou, de peur, d’incohérences actuelles, il est de notre devoir de nous protéger des influences négatives qui peuvent nous perturber et nous éloigner de notre Paix intérieure.

Ne laissons pas la peur s’immiscer dans notre subconscient car elle ira jusqu’à torturer chaque cellule de notre corps.

Ne laissons pas la colère, la haine, la violence et l’intolérance nous faire oublier nos qualités d’humanité. Cessons de juger en manquant de jugement.

Ne laissons pas les événements faire table rase de l’oasis de Paix que nous nous sommes créé dans notre demeure et dans notre for intérieur.

Ne cédons pas à la panique ambiante même si notre ego aimerait tout savoir tout le temps tout ce qui va se passer.

Protégeons-nous des énergies négatives, qu’elles proviennent des autres ou de nos propres pensées. Ayons un peu plus de discipline pour ne pas perdre notre temps à chercher à tout savoir ce qui se passe en ce moment ou ce qui arrivera bientôt. La Vie se chargera bien de nous indiquer ce que nous avons besoin de savoir pour vivre notre vie quotidienne.

Ne cherchons pas à régler d’avance ce que nous ne savons même pas si cela se produira. Quand nous agissons ainsi, nous nous créons un stress additionnel que nous aurions pu éviter en nous concentrant sur ce moment présent, le plus important..

Prenons du temps pour nous, malgré la crise externe. Gardons-nous des moments de douceur, de paix, de lecture inspirante, de repos. Prenons soin de nous, de notre enfant intérieur qui est peut-être affolé de la perte de repères que nous vivons. Changeons nos activités s’il le faut pour nous adapter à ce changement d’énergie. Il est plus important de préserver notre énergie et notre paix que de poursuivre quelque chose qui ne répond plus à nos nouveaux besoins.

Soyons doux pour nous et pour nos proches, dans le confort douillet de notre foyer, préservons ce que nous avons de plus cher en y consacrant tout notre amour, plus que jamais. Prenons soin les uns des autres, sans nous laisser happer par l’ambiance actuelle.

Tout ce qui nous perturbe devrait être éloigné de nous chaque fois que cela est possible. Oui, nous serons peut-être moins informés, mais nous serons plus en paix. Qu’est-ce qui compte le plus?

Nous avons le devoir de nous protéger de tout ce qui limite notre Joie, notre Paix, notre Liberté. Et ça commence avec nous-mêmes, avec ce que nous choisissons de laisser entrer ou pas dans notre champ énergétique. Parfois, il faut même se protéger de nous, afin de ne pas céder à la tentation de lire tout ce qui passe devant nous : soyons sélectifs, choisissons ce qui nous élève.

Plus que jamais, nous devons choisir avec soin nos pensées, nos lectures, nos activités, notre entourage, ce que nous écoutons et regardons. Coupons le plus possible ce qui nous semble faux, mensonger, anxiogène, incohérent, injuste, paniquant. Il en viendra quand même jusqu’à nous de ces choses indésirables, mais au moins nous limiterons les dégâts pour nous-mêmes et pour tous ceux qui nous sont chers. Et pendant ce temps, nous pourrons nous solidifier intérieurement pour faire face à la musique, le moment venu.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 septembre 2021 6 25 /09 /septembre /2021 08:46

 

 

Diane Gagnon –    

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

Si notre mental est encombré d’informations toutes plus angoissantes les unes que les autres, alors la paix ne peut pas s’y installer. Si notre espace de vie est rempli de choses inutiles, alors la simple beauté ne peut pas y trouver sa place. Si notre discours et nos opinions sont sans cesse énoncés, alors les autres ne peuvent pas communiquer avec nous. Si nos pensées se succèdent à un rythme accéléré, alors nous ne pouvons pas penser clairement. Si nous sommes constamment ensevelis sous le poids des obligations et des activités, alors nous ne pouvons pas trouver le repos. Si nous sommes constamment dans le bruit, alors nous ne pouvons pas entendre le chuchotement de notre âme.

C’est le temps du grand ménage! Celui où on se débarrasse de tout ce qui nous nuit, ne nous est plus utile ou ne vibre plus au même diapason que nous. La planète elle-même semble faire son grand ménage en ce moment, il est donc temps pour nous aussi de faire le nôtre. Faisons la liste des choses dont nous ne voulons plus en ce moment, comme nos mauvaises habitudes, des relations toxiques, des pertes de temps, etc. et nettoyons notre vie un peu plus chaque jour, pour la rendre encore plus belle et plus lumineuse.

Pour recevoir clairement nos intuitions, prenons le temps de nous arrêter et de faire silence. Pour vivre en paix, allons respirer dans cette paix à l’intérieur de nous. Pour diminuer le stress et l’angoisse, offrons une pause à notre mental et cessons de lire tout discours anxiogène, coupons la télé, réduisons notre temps sur tous les médias et même, si possible, prenons des vacances des médias.

Pour retrouver l’harmonie dans nos relations, apprenons à nous taire et à écouter, à nous intéresser sincèrement à nos proches, nos voisins, les gens que nous croisons, même les inconnus. Prenons le temps de nous arrêter et de faire connaissance plus approfondie avec ceux qui croisent notre chemin. Redécouvrons le plaisir de faire de nouvelles rencontres, de découvrir les histoires des autres, de renouer avec la solidarité, la fraternité, la compassion, la socialisation, l’affection, l’Amour des gens.

Le grand nettoyage nous permet de faire de la place pour la générosité et la beauté de la Vie. En nous délestant des basses vibrations, nous faisons de la place pour les plus hautes énergies dans notre vie. Malgré, ou plutôt grâce à tout ce que nous vivons en ce moment, redécouvrons plus que jamais l’Humain en soi et chez l’autre. Ramenons l’Humain dans nos relations humaines. Tissons une nouvelle toile d’Amour sur notre terre blessée.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 09:01

 

 

Matthieu Ricard

Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

 

 

 

Sommes-nous en mesure d’agir contre le vieillissement de notre cerveau, et ainsi de lutter contre le déclin cognitif, de la même manière que nous pouvons agir contre le vieillissement du reste de notre corps ? Au cours des dernières décennies, des études scientifiques se sont intéressées aux conséquences de la pratique de l’entraînement de l’esprit - la méditation - sur le corps et l’esprit.

 Nous savons déjà, grâce à de nombreuses recherches scientifiques, que la pratique de la méditation agit directement sur l’activité cérébrale immédiate et sur la structure même du cerveau à plus long terme. Nous avons la capacité de nous transformer nous-mêmes grâce à la neuroplasticité, c’est-à-dire grâce aux mécanismes par lesquels le cerveau est en mesure de se modifier. La neuroplasticité se produit lors des processus de neurogenèse dès la phase embryonnaire ou lors d’apprentissages. Elle se manifeste par l’aptitude du cerveau à créer, défaire ou réorganiser les réseaux de neurones et leurs connexions. Ainsi, la plasticité neuronale est présente tout au long de la vie. Mais qu’en est-il de l’impact de cette pratique méditative sur le cerveau de personnes âgées, potentiellement sujettes à un déclin cognitif ?

 La dégénérescence cognitive en fin de vie est fréquente : elle est naturelle tout d’abord. Dès l’âge de 40 ans, notre cerveau commence lentement à perdre certaines de ses capacités et à vieillir structurellement. Ces changements peuvent être accélérés par nos conditions de vie, liées notamment au regard des autres, à l’image de soi mais aussi au fait que l’on soit davantage confronté aux décès de proches et à la solitude. Par suite, les troubles du sommeil augmentent de façon exponentielle, atteignant 50 % des plus de 65 ans. De même pour les maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer.

 Ces processus pathologiques qui engendrent du stress et de l’anxiété ont un impact négatif considérable sur la qualité de vie et la santé des personnes âgées qui, sujettes au ressassement, sont fréquemment victimes de syndrome dépressif : « Quand on observe le processus de la rumination, il est facile de voir à quel point elle constitue un facteur de perturbation. Il est impératif de se libérer des chaînes de réactions mentales que le ressassement entretient sans cesse. Il faudrait apprendre à laisser les pensées s’élever et se dissiper dès qu’elles apparaissent, au lieu de les laisser envahir notre esprit. »

 La faculté de laisser « les pensées s’élever et se dissiper dès qu’elles apparaissent, au lieu de les laisser envahir notre esprit » s’acquiert, comme toutes compétences et connaissances, avec de l’entraînement. Il est donc possible de s’émanciper de certaines des chaînes du vieillissement cognitif et ainsi de contribuer à prévenir ou ralentir les maladies dégénératives dues à l’âge grâce à la pratique de la pleine conscience.

Bien loin des idées reçues, la méditation est une pratique active et consciente. C’est au fur et à mesure du temps, à force d’exercices et de persévérance, que la méditation façonne notre esprit et développe notre capacité de contrôle, de discernement et de lucidité́. Nous passons beaucoup de temps à améliorer les conditions extérieures de notre vie, mais en fin de compte, c’est toujours l’esprit qui crée notre expérience au monde et la traduit en bien-être ou en souffrance. Être en capacité d’agir en conscience sur notre mode de perception, c’est pouvoir transformer la qualité de notre vie. C’est ce type de transformation qu’apporte l'entraînement de l’esprit, que l’on appelle « méditation, » un exercice qui est loin d’être limité à l’attention et à ce que l’on appelle aujourd'hui la « pleine conscience. »

« La plupart de nos capacités innées demeurent à l’état latent, à moins que nous ne fassions quelque chose pour les porter à leur point de fonctionnement optimal, en ayant recours, en particulier, à l’entraînement de l’esprit. En se fondant sur une approche empirique, avec un esprit bien entraîné, les contemplatifs ont trouvé des méthodes efficaces pour accomplir une transformation graduelle des émotions, des humeurs et des traits de caractère, ainsi que pour éroder les tendances ataviques les plus enracinées qui sont autant d’obstacles à un mode d’être optimal. Réaliser un tel accomplissement change la qualité de chaque instant de notre vie en renforçant des caractéristiques humaines fondamentales, telles que la bonté, la liberté, la paix et la force intérieure. »

Développer le potentiel de notre esprit tout au long de la vie par la pratique améliore de manière significative la santé tant physique que cognitive. Les résultats des recherches scientifiques indiquent que la pratique de la méditation a le potentiel de favoriser la santé mentale et le bien-être de la population vieillissante. Une récente étude, réalisée par la Dr Gaëlle Chételat, chercheuse à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), et dont nous n’avons que les résultats préliminaires à ce jour, étudie l’impact de la pratique méditative comme prévention à la maladie d’Alzheimer.

De manière concrète, Gaëlle Chételat analyse par imagerie médicale les cerveaux de 259 seniors3 : 67 d’entre eux n’ont jamais pratiqué la méditation contre 6 qui ont à leur actif entre 15 000 et 30 000 heures de méditation sur l’attention, la bienveillance et autres qualités. En s’intéressant au volume de matière grise présent dans le cerveau des patients, la plus grande quantité a été retrouvée chez les 6 méditants réguliers. Plus précisément, les zones du cerveau dédiées à l’attention et à la régulation des émotions présentent un bien meilleur métabolisme que celles des autres sujets. Bien que les scientifiques préfèrent ne pas avancer des affirmations trop générales, il semblerait que le cerveau des méditants à long terme est structurellement et métaboliquement 10 à 15 ans plus jeunes que la moyenne de sujets du même âge.

 Avec la méditation, une voie est donc offerte pour agir contre le vieillissement cellulaire et prévenir des dégradations cognitives. De la même manière que nous entretenons nos capacités physiques par des exercices, l’esprit doit être entraîné à chaque instant de l’existence en cultivant une présence attentive et bienveillante au monde. La méditation est une pratique qui rassemble corps et esprit dans une discipline qui, bien employée, favorise le sentiment de plénitude et la santé.

https://www.matthieuricard.org/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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11 septembre 2021 6 11 /09 /septembre /2021 08:46

 

 

Diane Gagnon –    

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Si chacun d’entre nous aujourd’hui se réconciliait avec une seule personne avec qui il est en brouille, imaginez comment le monde pourrait être différent.

Si chacun d’entre nous aujourd’hui rendait service à son voisin, un ami ou un membre de sa famille, imaginez comment nous pourrions tous élever nos vibrations.

Si chacun d’entre nous aujourd’hui postait une belle photo de la nature avec des mots d’encouragement et d’amour, imaginez comment ce réseau serait transfiguré l’espace d’une journée.

Si chacun d’entre nous aujourd’hui osait dire je t’aime à une personne appréciée mais à qui il ne l’a jamais dit, imaginez combien de cœurs s’ouvriraient enfin pour inonder d’amour notre monde.

Si chacun d’entre nous aujourd’hui écoutait sa voix intérieure et faisait ce qui le rend heureux, imaginez comment nous pourrions vivre plus en harmonie avec ce que nous sommes.

Si chacun d’entre nous aujourd’hui se libérait de la peur et choisissait de vivre dans l’Amour, imaginez combien notre vie à tous serait transformée et combien de masques, de faux-fuyants et de manipulations tomberaient.

Si chacun d’entre nous aujourd’hui cessait de faire des reproches et assumait sa propre vie, imaginez à quel point nos relations s’amélioreraient.

Vous et moi, aujourd’hui, pouvons, chacun d’entre nous, décider avec toute la ferveur de notre cœur de poser ces gestes d’amour : choisir la réconciliation, le service à autrui, de publier la beauté et la bonté, de dire je t’aime, d’écouter notre voix intérieure, de nous libérer de la peur et d’assumer pleinement notre vie. Juste pour aujourd’hui. Juste pour ressentir l’impact magistral que cela aura sur notre monde. Qui sait? Peut-être aurons-nous envie de répéter l’expérience demain!

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 septembre 2021 6 04 /09 /septembre /2021 08:49

 

 

 

Bonjour à tous !

 

J’espère que vous avez passés de bonnes vacances quoique le temps n’était pas idéal.

 

Je repends mes habitudes en mettant un texte chaque samedi en espérant qu’ils vous plairont.

 

Je vous souhaite une bonne lecture.

 

 

Texte de

 

Diane Gagnon –

   

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

Les situations surviennent dans notre vie pour accompagner notre éveil, notre évolution. Elles nous semblent faciles à accepter lorsque ces situations sont agréables. Mais lorsque qu’elles nous font mal, nous avons tendance à vouloir les fuir, les éviter ou leur résister.

Pourtant, tout ce qui se met en travers de notre chemin constitue NOTRE chemin. Notre chemin est composé des défis que nous avons à réaliser dans cette vie, des apprentissages que nous devons faire pour mieux œuvrer auprès des autres, des vieilles blessures dont nous avons besoin de libérer la charge émotionnelle, des lâchers prises à faire, des prises de conscience à intégrer.

Chaque fois que nous fuyons une situation difficile ou que nous évitons de faire face à une vieille peur qui remonte, nous ne faisons qu’en repousser l’échéance. Au Québec, nous appelons cela « pelleter par en avant! ». En repoussant toujours ainsi ce qui sera de toute façon tôt ou tard inéluctable, non seulement nous continuons de traîner avec nous cela même que nous voulons éviter mais nous grossissons le problème. Car tout ce qui n’est pas vu, volontairement ou non, est appelé à être de plus en plus visible, de plus en plus gros pour qu’enfin le voile tombe et que nous ouvrions les yeux sur ce qui nous est demandé.

Nous avons ainsi chacun nos défis, chacun nos peurs, chacun notre chemin, unique, exclusif, incomparable à celui des autres. Si une peur surgit, c’est vers elle que nous devons nous diriger. Si un défi semble insurmontable, c’est que c’est précisément celui que nous avons besoin de surmonter en ce moment. Si une vieille blessure continue de gâcher notre présent jour après jour et ressurgit chaque fois que nous semblons toucher au bonheur, c’est qu’il est plus que temps de la regarder en face et de nous en libérer. Chaque obstacle sur notre chemin nous montre toujours le chemin à suivre.

Alors que nous cherchons encore à l’extérieur des réponses, tout est là pour nous, à chaque instant, quelle que soit la situation. Ouvrons les yeux et avançons. Le chemin qui nous est dédié est le meilleur qui soit, malgré les apparences, et nous guide pas à pas afin que la Conscience Pure que nous sommes s’éveille enfin.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

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Ce blog a été créé le 22-08-2010 par mon adorable petit-fils Maxime


 

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