A ce propos, voici ce qu’enseignait un maître tibétain :

«  Dieu n’est ni un juge, ni un roi, qui puisse vous imposer sa présence et vous traduire devant un tribunal de justice.

Il n’est jamais tortionnaire ni coléreux, ni découragé.

Dieu ne détruit jamais, ne blesse jamais ne gène jamais aucun de ses enfants ni aucune matière.

S’Il le faisait, Il ne serait pas Dieu.

Un Dieu qui juge, détruit, refuse une bonne chose à ses enfants n’est que l’évocation d’un penseur ignorant.

Dieu est Amour. L’amour de Dieu ressemble à une eau pure jaillissant d’une montagne.

Le ruisseau est pur à sa source mais se trouble et se salit au long de sa route. Il entre enfin dans l’océan tellement souillé qu’il ne ressemble en rien à ce qu’il était à son origine.

Dés son entrée dans l’océan, l’argile et la boue commencent à se déposer au fond.

L’eau pure remonte à la surface, incorporée à la mère heureuse et libre, disponible pour régénérer la source.

Telle est l’existence de l’homme.

Il naît pur.

Pendant toute la trame de son existence, il commet des erreurs, certes utiles à son évolution personnelle.

Après sa transition, ou si vous voulez après sa mort, il intègre le niveau de conscience spirituelle qui est le sien, en attendant, tranquille, un retour certain sur Terre pour poursuivre son apprentissage jusqu’à l’Illumination, but ultime de son existence ».

Texte prit sur un de mes livres de philosophie.