Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
Pratiquement toute la psychologie moderne et le développement personnel nous incitent à travailler sur soi pour résoudre ce qui bloque notre bien-être, pour nous délester de certains traits moins désirables, pour devenir la fameuse « nouvelle version de nous-mêmes ».
Et donc à coup d’efforts, d’analyses, de réflexions, souvent de souffrances aussi, parfois de culpabilité de ne pas « avancer » assez vite, on s’astreint à une correction des aspects de nous que nous aimons moins, ou pas du tout, afin de nous en débarrasser.
La plupart d’entre nous avons passé par cet étroit chenal d’incessantes exigences pour améliorer, croyions-nous, ce qui avait besoin de l’être. Et c’est ok… tant que nous ne connaissons pas mieux, tant que nous ne découvrons pas un autre chemin.
Car bien que certaines blessures souffrantes doivent être vues pour être libérées, ce chemin d’évolution n’est pas obligé d’être en lui-même un chemin de souffrances auquel nous rajoutons une dureté envers nous-mêmes, parfois même une violence, afin d’améliorer ou de corriger ce qui nous semble inadéquat.
Deux choses ici : inadéquat aux yeux de qui? Si c’est le regard des autres qui nous incite à « travailler » sur nous, alors c’est presque perdu d’avance car la motivation n’est pas intrinsèque et procède du mental et de l’ego, pour être accepté, aimé ou par peur du rejet.
Deuxio, on ne travaille pas sur soi : on prend soin de soi.
C’est là toute la différence entre être parfois un bourreau pour soi-même, pétri d’exigences irréalistes, et être pour soi-même comme un parent bienveillant, supportant, compréhensif et surtout aimant.
Toutes les actions qui décrivent « prendre soin de soi » sont pratiquement à l’opposé de celles qui suivent « travailler sur soi ». La bonté, la douceur, la tendresse, la bienveillance, la compassion font partie des outils nécessaires pour prendre soin de soi. À mon avis, se bercer est toujours mieux que de se flageller.
Voir avec compassion ce qui a besoin d’être vu en nous, accueillir les émotions qui accompagnent ces vieilles blessures, les traiter comme on bercerait un bébé font bien plus pour dénouer ce qui nous fait souffrir que tous les efforts mentaux que nous pourrions mettre en faisant un travail sur soi. Et ce, sans se taper dessus. Juste en étant là, pour soi, dans l’Amour de ces parties de nous qui ont besoin d’être accueillies, qui ont besoin d’être aimées.
Voir avec Amour ce qui a besoin d’être vu, sans intervenir autrement que d’accueillir tout ce qui est là, en nous, permet de dissoudre en douceur cela même que nous aurions autrefois combattu avec force.
Se traiter soi-même avec bienveillance et Amour fait bien plus pour ce monde que toute autre action entreprise par le mental.
Soyez bienveillants envers vous-mêmes. En tout temps. Ce sera votre contribution à la Paix sur terre.
Diane Gagnon
www.dianegagnon.net
Pratiquement toute la psychologie moderne et le développement personnel nous incitent à travailler sur soi pour résoudre ce qui bloque notre bien-être, pour nous délester de certains traits moins désirables, pour devenir la fameuse « nouvelle version de nous-mêmes ».
Et donc à coup d’efforts, d’analyses, de réflexions, souvent de souffrances aussi, parfois de culpabilité de ne pas « avancer » assez vite, on s’astreint à une correction des aspects de nous que nous aimons moins, ou pas du tout, afin de nous en débarrasser.
La plupart d’entre nous avons passé par cet étroit chenal d’incessantes exigences pour améliorer, croyions-nous, ce qui avait besoin de l’être. Et c’est ok… tant que nous ne connaissons pas mieux, tant que nous ne découvrons pas un autre chemin.
Car bien que certaines blessures souffrantes doivent être vues pour être libérées, ce chemin d’évolution n’est pas obligé d’être en lui-même un chemin de souffrances auquel nous rajoutons une dureté envers nous-mêmes, parfois même une violence, afin d’améliorer ou de corriger ce qui nous semble inadéquat.
Deux choses ici : inadéquat aux yeux de qui? Si c’est le regard des autres qui nous incite à « travailler » sur nous, alors c’est presque perdu d’avance car la motivation n’est pas intrinsèque et procède du mental et de l’ego, pour être accepté, aimé ou par peur du rejet.
Deuxio, on ne travaille pas sur soi : on prend soin de soi.
C’est là toute la différence entre être parfois un bourreau pour soi-même, pétri d’exigences irréalistes, et être pour soi-même comme un parent bienveillant, supportant, compréhensif et surtout aimant.
Toutes les actions qui décrivent « prendre soin de soi » sont pratiquement à l’opposé de celles qui suivent « travailler sur soi ». La bonté, la douceur, la tendresse, la bienveillance, la compassion font partie des outils nécessaires pour prendre soin de soi. À mon avis, se bercer est toujours mieux que de se flageller.
Voir avec compassion ce qui a besoin d’être vu en nous, accueillir les émotions qui accompagnent ces vieilles blessures, les traiter comme on bercerait un bébé font bien plus pour dénouer ce qui nous fait souffrir que tous les efforts mentaux que nous pourrions mettre en faisant un travail sur soi. Et ce, sans se taper dessus. Juste en étant là, pour soi, dans l’Amour de ces parties de nous qui ont besoin d’être accueillies, qui ont besoin d’être aimées.
Voir avec Amour ce qui a besoin d’être vu, sans intervenir autrement que d’accueillir tout ce qui est là, en nous, permet de dissoudre en douceur cela même que nous aurions autrefois combattu avec force.
Se traiter soi-même avec bienveillance et Amour fait bien plus pour ce monde que toute autre action entreprise par le mental.
Soyez bienveillants envers vous-mêmes. En tout temps. Ce sera votre contribution à la Paix sur terre.
Diane Gagnon
www.dianegagnon.net
J’ai trouvé un texte dans une revue philosophique un article sur « la compassion », je vous donne un résumé sur le texte.
« La compassion est l’une des plus belles vertus que l’être humain peut exprimer à l’égard de ses semblables.
Il ne faut pas confondre « COMPASSION » et « APITOIEMENT ».
En effet, s’apitoyer sur le sort d’autrui traduit souvent une certaine forme de condescendance à son égard, comme si celui-ci était d’une condition inférieur ou dans une position moins élevée.