Tout d’abord, il est clair qu’ils ont gardé leur individualité et sont loin d’être standardisés, encore moins des robots ! Leur caractère et leur tournure d’esprit demeurent, même s’ils ont évolué. Certains sont fougueux (et le demeurent), d’autres calmes et paisibles, d’autres très actifs, d’autres absolument inactifs…
- La paix intérieure, dans les épreuves comme dans les joies de l’existence. Cette paix n’est pas menacée par les drames, les maladies, ni même les tortures. Appelée apatheia dans le monde orthodoxe, elle est aussi la « Paix qui dépasse tout sentiment » (Saint Paul).
- L’absence de peur, en particulier celle de la mort, qui n’est pour eux qu’une formalité administrative ! Elle concerne aussi les autres peurs existentielles telles que la peur de manquer, la peur du lendemain, la peur de ceci ou de cela.
- La conscience ancrée dans l’éternel présent. Le passé ne les taraude pas et l’avenir ne les inquiète pas.
- L’absence de volonté propre. Le « je veux » a disparu au profit de « ce qui doit être ».
- L’abandon à la volonté divine, à la divine Providence, à ce qui est.
- La bienveillance envers tous. Même s’ils peuvent avoir des préférences au niveau relatif, leur amour s’écoule d’une manière uniforme sur tout et sur tous.
- La non-violence, le respect des êtres et des choses. Une attitude globale de non-agression : ne pas nuire à quiconque. Ceci inclut bien sûr les animaux, les plantes, tous les règnes de la Nature.
- La tolérance, basée sur la conscience que la Vérité ultime s’exprime de multiples manières, suivant les sensibilités individuelles et qu’elle revêt donc divers visages tout aussi respectables les uns que les autres.
- La joie intérieure, inaliénable, intarissable, que nulle tragédie ne peut effacer, même si des chagrins sont ressentis au niveau simplement psychologique. « Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? », demande Jésus au Jardin des Oliviers en référence à sa psyché, mais il ajoute aussitôt la parole qui émane de son Moi profond, toujours en lien avec le Père : « Non pas ma volonté, mais la Tienne, je remets mon esprit entre Tes mains. » Cette qualité s’épanouit sur la base de la plénitude du cœur, la béatitude intérieure qui ne peut être ni augmentée ni diminuée par les aléas de l’existence. Les « bonnes choses » sont cependant appréciées à leur niveau, et les « mauvaises » ne peuvent perturber en profondeur l’océan de la plénitude.
Par Daniel Maurin
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http://www.urantia-gaia.info/2012/02/02/portrait-robot-des-sans-ego/#more-3705
Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès d'un Vieux Sage.
- Éclaire-moi sur le Sentier de la Vie, demanda le Prince.
- Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t'en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi.
Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea sur le Chemin de la Vie.
Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire :
"CHANGE LE MONDE"
- C'était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d'autres ne me conviennent pas.
Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant, mais pas l'apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent. Bien des années passèrent.
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :
- Qu'as-tu appris sur le chemin ?
- J'ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas.
- C'est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise.
Et il disparut.
Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire :
"CHANGE LES AUTRES"
- C'était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume et de frustration.
Et il s'insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
- Qu'as-tu appris sur le chemin ?
- J'ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n'en sont que le révélateur ou l'occasion. C'est en moi que prennent racine toutes ces choses.
- Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Sois reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir.
Et le Vieil Homme disparut.
Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots :
"CHANGE-TOI TOI-MÊME"
- Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c'est bien ce qui me reste à faire, se dit-il.
Et il entama son troisième combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut quelques succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :
- Qu'as-tu appris sur le chemin ?
- J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à briser.
- C'est bien, dit le Sage.
- Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ? J'ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise.
- C'est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru.
Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la troisième porte et s'aperçut qu'elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait :
"ACCEPTE-TOI TOI-MEME"
Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l'autre sens.
- Quand on combat, on devient aveugle, se dit-il.
Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :
- Qu'as-tu appris sur le chemin ?
- J'ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c'est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J'ai appris à m'accepter moi-même totalement, inconditionnellement.
- C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la troisième porte.
À peine arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut :
"ACCEPTE LES AUTRES"
Lire la suite :
http://vivrelibre.free.fr/iletaitunefois.html
N'est-ce pas une magnifique représentation contemporaine de la déesse "Kuan Yin".
Elle est l'œuvre de l'artiste Vitthal Das.
"Yin" indique l'énergie terrestre (complément de l'énergie vitale "Yang") et "Kuan" qui véhicule une idée de contemplation bienveillante.
C'est la représentation chinoise de la déesse de la compassion.
Elle correspond au Japon à la Déesse "Kan'non", au Tibet à "Tchenrezy" en Inde à Tara ou à Avalokiteshvara et en Egypte ancienne à Hathor...
Contrairement à l'opinion commune, la "compassion" est une notion subtile, voire ésotérique qu'il est impossible de partager en l'expliquant!
Dans la tradition japonaise, il est dit allégoriquement que "Kan'non" possède pas moins de 33 représentations...
Certaines ont 11 têtes, d'autres 1000 bras...
C'est une manière raffinée d'exprimer qu'une compréhension "profane" (de "pro" = devant et "fanum" = le temple, c'est à dire "extérieure au temple") traduit et trahit inéluctablement la compassion par de la "pitié", de la "charité", de "l'amour"...
Seule une approche "sacrée", rendue possible par le "temple intérieur", appelé parfois le "sensorium intérieur" par certains mystiques, permet de "ressentir avec le cœur" cette "agapé" que l'intellect ne peut que déformer!
Comment ne pas y revenir bientôt!
http://www.lebistrotdelarosecroix.com/article-le-charme-de-kuan-yin-98073350.html
Je vous souhaite…
De vivre les mouvements et sensations agréables qu’offre votre corps de savoir marquer l’arrêt et de savourer de ressentir la fraîcheur en vous.
D’éprouver un sentiment de solidité de refléter le beau et la sérénité, de sentir des espaces heureux et libres en vous de vous ériger avec souplesse de vous éveiller avec le sentiment d’avoirs 24 heures toutes nouvelles à vivre, d’ensoleiller vos journées d’accueillir l’impermanence de chaque jour de vous coucher sans regrets du passé, ni craintes de l’avenir , d’accueillir vos larmes, vos peines et vos colères et de les cajoler pour les transformer en vous souvenant que sans boue il n’y a pas de lotus.
De cultiver les graines de joie de vivre des transformations dorées de ne plus avoir de peurs de boire les nuages de voir dans les feuilles des pluies nourrissantes , de vous alimenter dans le respect de la vie, avec gratitude de nourrir de calme, vos impressions sensorielles, d’amour, vos aspirations à cheminer, et de paix, votre conscience collective à marcher ensemble de vivre des partages bénéfiques d’offrir vos connaissances et vos pratiques d’envoyer le son de votre cœur et d’écouter avec votre présence aimante d’être là, les uns pour les autres.
De donner et recevoir chaleur et la lumière de rire les instants de petits bonheurs de vivre des fêtes joyeuses, des silences intérieurs, en pleine conscience, avec la concentration et la vision profonde de vivre des assises heureuses et rayonnantes respirations de faire de beaux pas sur notre terre mère d’être sensibles aux manifestations vivantes de vous émerveiller de ce qui vous entoure de dialoguer avec le vivant de vivre pleinement le moment présent de savourer consciemment le quotidien.
De lâcher prise à vos énergies d’habitudes de toucher vos ancêtres en vous et de les comprendre de guérir les blessures de votre enfant intérieur.
D’accueillir vos ombres et vos lumières est et de vous contenter de ce que vous avez déjà de voir les contrastes en toile de fond de sentir que vous pouvez toujours prendre refuge en vous de veiller à n’arroser que les bonnes graines de ressentir de la compassion pour vous et pour les autres et de savoir donner et recevoir de l’amour.
Je vous souhaite de pouvoir ajouter à vos choix les souhaits qui vous sont les plus justes pour vous.
Texte signé Véronique :
prit sur un diaporama reçu.
Entrer chez moi, c'est découvrir mes idéaux, mes créations personnelles et d'autres thèmes qui me passionnent. Bonne visite !
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