Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
À travers tous les méandres de la Vie, les montagnes russes d’émotions, d’événements, à travers les petits désagréments comme les grands dérangements, la Vie nous fait toujours la même invitation.
Peu importe ce que les autres semblent faire qui nous irritent, nous chagrinent ou nous mettent en colère, une seule invitation : aimer!
Même si nos enfants ne semblent pas prendre la voie qui nous paraît la plus optimale et que des tensions naissent de ces différends, une seule invitation : aimer!
Nous apprenons une mauvaise nouvelle, bien que nous puissions être dévastés, la seule invitation qui nous est faite à ce moment-là : aimer. Aimer encore plus, aimer mieux, aimer sans condition, aimer malgré les malgré.
Parce que si nous acceptons cette invitation d’aimer, peu importe l’événement, la colère, la mauvaise nouvelle ou le comportement de l’autre, de cette posture d’Amour naîtra une solution, une réflexion, une action encore plus juste et plus harmonieuse face à ce qui est vécu. Nous ne restons pas dans l’inaction, nous restons dans l’Amour.
Certains opposeront sans doute qu’il est naïf de croire que l’on puisse aimer ce qui n’a pas de sens, ou celui qui pose une action inacceptable. Effectivement, du point de vue humain, il nous semble impossible de tout aimer. Mais du point de vue de Ce que nous sommes réellement, il n’y a qu’une seule invitation et une réponse possible : aimer, puisque nous sommes faits d’Amour, nous sommes l’Amour même.
Alors, à notre prochain défi, notre prochain désaccord, notre prochain outrage, saurons-nous répondre à cette grande invitation en choisissant l’Amour, quelle que soit la question?
Diane Gagnon
Et pour ceux qui doutent de la puissance de cette invitation, je vous invite à visionner l’entrevue que j’ai réalisée récemment avec Heidi Dupre : https://youtu.be/F4yd_skYdUo
Pensée de la semaine
Un jour je contemplais longuement un papillon posé sur une fleur qui oscillait doucement sous la brise. Il butinait, puis, sans raison apparente, s’envolait, voletait de-ci, de-là, et revenait déployer ses belles ailes bleues sur le pistil orange. Ce manège, répété à plusieurs reprises, évoqua en moi les instructions sur la façon de stabiliser l'esprit : "lorsque tu t'aperçois que tu es distrait par des pensées nouvelles, reviens encore et encore vers l'objet de ta concentration. Si ton esprit se fatigue et que ta concentration se relâche, laisse-le simplement reposer dans son état naturel, préservant cette liberté intérieure, sans encourager les pensées ni tenter de les supprimer.".