Le pardon est la puissance qu’on retire
du fait de savoir qu’une injustice passée n’a pas à nous blesser aujourd’hui.
Quand nous vivons de belles expériences, comme des moments de beauté ou d’amour, nous oublions pendant ce temps les personnes qui nous ont blessés.
Des sept péchés capitaux, la colère est probablement celui qui procure le plus de plaisir.
Lécher ses blessures, se pourlécher les babines en pensant à de vieilles rancunes, tourner la langue dans sa bouche à la perspective des rudes batailles à venir, savourer jusqu’à la dernière bouchée la douleur qu’on nous inflige, et celle que nous infligeons en retour – de bien des manières, il s’agit là d’un festin digne d’un roi.
Pardonner à quelqu’un est,
en partie, une question d’autosatisfaction.
Lorsque vous dites à quelqu’un : « Je te pardonne », vous lui dites que vous lui teniez
rigueur de quelque chose.
Vous étiez le roi ou la reine, et par ce « décret de pardon », vous le déclarez « libéré »
de votre ressentiment.
Si vous vous sentez coincé dans n’importe quel domaine de votre vie, si vous n’attirez pas la voiture, la maison, le partenaire, ou une chose que vous désirez vraiment, cela pourrait fort probablement être attribuable à une
absence de pardon.
Peut-être n’avez-vous pas pardonné à quelqu’un. Peut-être ne vous êtes-vous pas pardonné à vous-même.
Peu importe.