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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 23:58

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix.

 

 

 

 

 

 

 

 

A propos de la fraternité

 

 

 

 

La fraternité, au même titre que la paix, fait partie des idéaux communs à la grande majorité des êtres humains, sans pour autant exister réellement sur Terre. Certes, il est relativement courant d’entendre dire ou de lire que «tous les hommes sont des frères», mais la réalité quotidienne montre qu’ils sont encore loin de se comporter comme tels. Pour s’en convaincre, il suffit de penser aux guerres et aux conflits qui, pour des raisons diverses et variées, ravagent encore le monde. Sans aller jusqu’à ces extrêmes, combien de familles ont cédé aux fâcheries, aux dissensions et aux ruptures ?

 

Comme chacun sait, on ne compte plus le nombre de frères et sœurs « de sang » qui ne se fréquentent et ne se parlent plus. Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que tout être humain a tendance à privilégier son bien-être et son intérêt personnels, et à croire que sa manière de penser et de faire est la meilleure. Si l’on ajoute à cela l’influence de l’éducation, de la culture, de la religion, de la politique, etc., les mauvaises raisons de s’opposer les uns aux autres sont malheureusement nombreuses. Dès lors, la fraternité reste un vain mot et cède rapidement la place à l’intolérance, avec tout ce qui en résulte en termes de rejet, d’exclusion et de discrimination. En l’état actuel des choses, l’humanité donne plutôt un triste exemple de « fratricité ».

 

Est-ce à dire que la fraternité n’existe pas du tout en ce monde ? Non, mais il faut bien reconnaître qu’on la trouve surtout entre des personnes qui ont la même nationalité, la même culture, la même religion, les mêmes opinions politiques, etc., ou qui appartiennent à la même association, la même corporation, le même club, la même institution, la même confrérie, etc. Or, chacun comprendra que la fraternité n’a vraiment de sens que si elle inclut tous les êtres humains, quels qu’ils soient. Dans l’absolu, elle est l’accomplissement de l’unité dans la diversité ou, ce qui revient au même, de la diversité dans l’unité.

 

Depuis toujours, l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix est une authentique fraternité. En effet, il réunit des Chrétiens, des Juifs, des Musulmans, des Bouddhistes…, et même des personnes qui ne suivent aucune religion. Par ailleurs, il compte parmi eux des hommes et des femmes qui ont des idées politiques différentes, voire opposées. Naturellement, il est représentatif de toutes les races, de toutes les ethnies et de toutes les nationalités. Or, si l’A.M.O.R.C. est capable d’entretenir et de maintenir des liens aussi fraternels entre ses membres, pourquoi l’humanité n’y parviendrait-elle pas ?

 

Chacun connaît la devise : «Liberté, Egalité, Fraternité», qui est apparue en France au moment de la Révolution Française de 1789. De l’idéal correspondant à chacun de ces trois mots, on peut se demander quel est le plus facile à réaliser sur Terre ? De mon point de vue, c’est la fraternité, car elle repose essentiellement sur la volonté individuelle, alors que la liberté et l’égalité font appel à des facteurs multiples, dont certains ne sont pas du seul ressort de l’individu, mais dépendent de décisions prises par

d’autres que lui.

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-de-la-fraternite/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A propos de la fraternité

 

 

 

 

 

Dans la vie, il n’y a ni prix ni punitions, seulement des conséquences.

 

Robert Green Ingersoll

 

 

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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 23:12

 

 

 

 

Tout d'abord  hommage aux victimes belge

A propos de l’islamisme

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

 

A propos de l’islamisme

 

 

 

 

Désormais, il semble évident, aux yeux d’un très grand nombre de personnes, que l’islamisme est un danger qui menace l’équilibre du monde, la paix entre les peuples, et l’entente entre citoyens d’un même pays. Les attentats, les prises d’otages, les exécutions et autres crimes commis au nom de l’Islam en maints endroits en sont la preuve évidente. La folie meurtrière des islamistes de Daesh, Boko Haram et autres sectes mortifères paraît sans limite et sème la terreur sur tous les continents. Quoi qu’on en dise, ses adeptes mènent une guerre ouverte et frontale contre tous ceux qui ne pensent et ne vivent pas comme eux.

 

Face à ce danger planétaire, on constate que la Communauté internationale est à la fois désemparée et hésitante sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour le surmonter et protéger les populations. Par ailleurs, elle est très divisée sur le “jeu” des alliances, ceci en raison d’intérêts politiques et économiques, auxquels s’ajoute le poids de l’histoire. Il est évident que de telles divisions profitent à l’islamisme et accroissent son pouvoir de nuisance. À la plus grande satisfaction des marchands d’armes, l’option militaire bat son plein dans les pays supposés être des foyers de radicalisation. Mais cela suffira-t-il ? Est-ce la bonne solution ?

 

Étant donné que les islamistes utilisent le prétexte de l’Islam pour justifier leur folie, il me semble que c’est aussi et peut-être surtout sur le terrain islamique qu’il faut agir. Pour être plus précis, je pense que les Musulmans ont un rôle majeur à jouer dans ce que d’aucuns qualifient de «guerre de civilisation». On évalue leur nombre à environ 1,6 milliards dans le monde. S’ils s’unissaient pour condamner sans appel et rejeter massivement l’idéologie islamiste suivie par les fanatiques et les intégristes qui se réclament de leur religion, on peut supposer que ces derniers se sentiraient plus isolés et moins forts. Or, jusqu’à ce jour, force est de constater que cette mobilisation militante reste très insuffisante, ce qui est d’autant plus regrettable que cela alimente l’idée selon laquelle «Qui ne dit mot consent» (même un peu).

 

Depuis la montée de l’islamisme dans le monde, de nombreuses voix s’élèvent pour dire qu’il est l’œuvre d’une infime minorité de “fous furieux”, et que la majorité des Musulmans sont «modérés». Personnellement, je n’en doute pas, mais l’expression «Musulmans modérés» n’a pour moi aucun sens dans l’absolu. Ou alors, il faudrait parler également des «Juifs modérés», des «Chrétiens modérés», des «Hindouistes modérés», etc., pour les dissocier des fidèles “extrémistes” que l’on trouve dans toute religion. Qualifier de «modéré» un Musulman qui vit sa foi paisiblement et dans le respect des lois du pays où il réside est presque une insulte, en ce sens que cela laisse supposer qu’il pourrait a priori ne pas être modéré, et même être extrémiste.

 

Comme vous peut-être, j’ai entendu des Musulmans déclarer qu’ils ne voyaient pas pourquoi ils devraient se démarquer des islamistes, prétextant qu’ils n’ont pas à se justifier de leur bonne manière de pratiquer l’Islam. Bien que je respecte ce point de vue, je ne le partage pas, car, précisément, cela entretient le doute et la confusion. Quoi qu’il en soit, il y a des Musulmans parmi les membres de l’A.M.O.R.C. (tout comme il y a des Juifs, des Chrétiens, des Bouddhistes, etc.), et je sais qu’ils ont à cœur de dénoncer l’islamisme ouvertement et sans concession. Je les en remercie très sincèrement, car c’est le meilleur service qu’ils puissent rendre à leur religion et à l’humanité.

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-de-l-islamisme/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A propos de l’islamisme
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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 23:17

 

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

 

 

 

A propos de la pudeur

 

 

 

 

 

 

Dans le cadre de ce que l’on a appelé «La libération des mœurs», qui s’est produite à la fin des années 60 dans de nombreux pays et s’est poursuivie dans les décennies suivantes, on en est venu à considérer la pudeur comme une fausse valeur, une posture sclérosante, une pruderie annihilante, la marque d’un individu « coincé », etc. C’est ainsi qu’il est devenu courant de s’exhiber nus sur les écrans de télévision, les places publiques, les terrains de sport, etc., sans parler de l’exploitation que les médias, la publicité, Internet, etc., font de l’impudeur en général.

 

Mais l’impudeur ne se limite pas à l’exposition de l’intimité physique ou de la nudité corporelle ; elle s’étend de plus en plus à la vie privée et sentimentale. Désormais, il est courant de rendre publics ses états d’âme, ses problèmes psychologiques, ses querelles familiales, ses fantasmes, etc. Autant d’épanchements qui me semblent impudiques et qui alimentent une tendance en vogue : le voyeurisme. De mon point de vue, cette forme d’exhibitionnisme n’apporte rien de positif à ceux qui s’y adonnent, pas plus qu’à ceux qui la regardent ou l’écoutent.

 

Je pense que la pudeur est quelque chose d’inné et de naturel. C’est ainsi qu’un enfant devient pudique à partir d’un certain âge et évite d’être vu nu, y compris par ses proches. De même, en grandissant, il est enclin à garder pour lui ce qu’il sait être intime, personnel et privé. S’il en est ainsi, c’est parce que tout être humain est doué d’une conscience qui l’incite à se protéger du jugement des autres et à chercher en lui la solution à ses problèmes personnels. Cela ne veut pas dire que l’on doit tout garder pour soi et ne jamais se confier, mais de là à se confesser publiquement, sans aucune retenue !

 

Si vous admettez comme moi que l’être humain est pudique par nature, alors pourquoi cette dérive qui pousse de plus en plus de personnes à exhiber leur nudité à la moindre occasion ? Je pense qu’elles voient là le moyen de se faire remarquer et d’attirer l’attention. Pourtant, qu’y a-t-il d’admirable, de respectable, de méritoire, etc., à s’exhiber ainsi ? De même, n’est-il pas pathétique de voir ou d’entendre des personnes qui, pour faire parler d’elles, vont jusqu’à livrer au public les aspects les plus intimes de leur vie familiale et privée ? Malheureusement, la société actuelle favorise et exploite ce genre d’exhibition qu’elle a même érigé en mode.

 

Naturellement, il ne s’agit pas de prôner une pudeur excessive en toutes circonstances, car cultiver l’inhibition n’est pas mieux qu’encourager l’exhibition. Comme de nombreux Rose-Croix, je pense néanmoins que l’impudeur traduit une absence de respect à l’égard de soi-même et des autres. Dans les cas extrêmes, elle est une forme exacerbée d’égotisme, voire de narcissisme. Quoi qu’il en soit, elle ne devrait pas être banalisée, et encore moins encouragée, comme c’est le cas de nos jours.

 

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-de-la-pudeur/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A propos de la pudeur

 

 

 

 

 

PENSÉE DU JOUR

 

« S’il est vrai que la confiance en soi mérite d’être développée, il faut prendre garde à ne pas se montrer trop sûr de soi.

 

En effet, l’excès d’assurance est lui-même une faiblesse de l’ego et doit être sublimé, notamment s’il s’exprime à travers l’orgueil et la vanité. »

 

(L’idéal éthique des Rose-Croix)

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3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 23:15

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

 

 

 

A propos des péchés

 

 

 

Comme vous le savez certainement, la plupart des religions intègrent dans leur enseignement la notion de péché, qu’elles définissent généralement comme un acte contraire à leur credo, et par extension comme opposé à la Volonté divine. En règle générale, on distingue deux sortes de péchés : les péchés véniels, peu graves et aisément pardonnables ; et les péchés mortels, graves au point d’entraîner éventuellement la damnation du pêcheur. Parmi ces derniers, sept sont considérés comme capitaux dans le Christianisme : l’avarice, la colère, l’envie, la gourmandise, la luxure, l’orgueil et la paresse.

 

Considérant que les péchés sont une offense à Dieu, qu’ils avilissent l’âme de l’être humain et qu’ils compromettent son accès au paradis après la mort, les religions concernées dissuadent leurs fidèles d’en commettre et, lorsqu’ils le font, les engagent à se confesser auprès d’un membre du clergé. À l’issue de cette confession effectuée sous le sceau du secret, le pécheur est généralement absous, non sans avoir fait acte de contrition à travers quelques prières et s’être engagé à ne plus pécher.

 

Si je respecte ceux et celles qui croient à la notion de péché, je n’y adhère pas, pas plus que la plupart des Rose-Croix. En effet, cette notion est fondée sur l’idée que les religions concernées se font, non seulement de ce qui est bien et mal dans le comportement humain, mais également de ce qui plaît ou déplaît à Dieu à travers ce comportement. Elle est donc subjective et arbitraire. On notera d’ailleurs que ce qui est considéré comme un péché dans tel credo ne l’est pas dans tel autre, ce qui prouve qu’elle ne repose pas sur une ontologie universelle, mais sur une théologie spécifique à chaque religion.

 

Certes, il y a des comportements fondamentalement bons, et d’autres fondamentalement mauvais. Mais peut-on mettre au même niveau le fait d’être gourmand, qui ne nuit en fait qu’à soi-même, et le fait de tuer, qui constitue une atteinte on ne peut plus grave à l’intégrité d’autrui ? Quant aux péchés dits “mortels”, je vois mal comment et pourquoi ils pourraient faire mourir le corps, d’autant plus qu’ils concernent l’âme et que celle-ci est immortelle par nature. Par ailleurs, je pense qu’aucune personne ayant péché, même très gravement, ne peut être damnée, fut-ce temporairement ou éternellement.

 

D’un point de vue rosicrucien, les êtres humains que nous sommes ne commettent pas des péchés, mais des erreurs et des fautes plus ou moins graves. Chacune d’elles met en action la loi karmique et donne lieu à des épreuves plus ou moins difficiles, destinées à nous faire comprendre en quoi elles ont été préjudiciables à nous-mêmes ou à autrui. Je suis convaincu également qu’aucune personne extérieure à nous, fût-elle un membre éminent de tel ou tel clergé, ne peut les effacer et nous absoudre. Un tel pouvoir irait à l’encontre de notre évolution spirituelle, laquelle est fondée sur l’obligation pour chacun d’assumer le karma négatif qu’il se crée lui-même par une mauvaise application de son libre arbitre.

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-des-peches/

 

 

 

 

 

 

A propos des péchés
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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 02:46

 

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

 

 

 

A propos de l’Expérience de Mort Imminente (EMI)

 

 

 

 

 

 

Comme vous le savez certainement, de plus en plus de scientifiques s’intéressent à l’EMI. Si tel est le cas, c’est parce qu’ils ne peuvent plus ignorer les milliers de témoignages recueillis à travers le monde auprès de personnes ayant vécu une telle expérience. Dans tous les cas, la description qui en est faite est quasiment la même : alors qu’elles sont dans un état de « coma dépassé » ou considérées comme « mortes cliniquement » à la suite d’un accident, d’une maladie ou d’une opération chirurgicale, elles ont le sentiment de quitter leur corps physique, d’entendre et de voir ce qui se dit et ce qui se passe dans la pièce où elles se trouvent, et même au-delà de cette pièce. Puis vient le moment où elles se sentent comme attirées vers un monde qui transcende le plan terrestre. C’est alors qu’elles ont l’impression de traverser ce fameux tunnel de lumière, au bout duquel les attendent des êtres chers qu’elles avaient connus ici-bas.

 

S’il est un fait que de plus en plus de scientifiques s’intéressent à l’EMI, la majorité d’entre eux demeurent sceptiques et ne voient dans cette expérience qu’un ensemble d’impressions générées par une zone du cerveau. Autrement dit, il s’agit pour eux d’un phénomène purement physiologique qui ne prouve ni l’existence de l’âme ni celle de l’après vie. Mais alors, on peut se demander pourquoi la nature, qui ne fait rien pour rien et ne cherche pas à nous duper, aurait fait en sorte que l’homme, lorsqu’il est sur le point de mourir, vit un état de conscience qui le conforte dans l’idée que la mort ne marque pas la fin définitive de notre existence. On peut se demander également pourquoi ceux et celles qui ont vécu cet état en reviennent radicalement transformés et, si ce n’était déjà le cas, mènent par la suite une existence empreinte d’humanisme et de spiritualité.

 

Parmi les nombreuses expériences rapportées sur le sujet, il faut revenir sur celles où les personnes concernées ont entendu et vu des choses qui se disaient ou se faisaient dans d’autres pièces ou d’autres lieux que celle ou celui où elles se trouvaient physiquement. De mon point de vue, c’est la preuve que la conscience humaine n’est pas limitée au corps physique, mais peut s’étendre bien au-delà. C’est la preuve également qu’elle n’est pas le produit exclusif du cerveau, puisque dans la plupart des cas répertoriés, il ne fonctionnait plus (électro-encéphalogramme plat). Comment expliquer, par exemple, qu’à l’issue d’une opération chirurgicale très longue et très complexe, nombre de sujets aient pu décrire ensuite les phases de cette opération, les instruments utilisés, la disposition des pièces adjacentes au bloc opératoire, etc. ? Quoi qu’ils en disent, les scientifiques sont incapables d’expliquer une telle perception qui, en tout état de cause, est extra-sensorielle.

 

En ce qui me concerne, il est évident que l’EMI est l’antichambre de ce que l’on appelle improprement «la mort». Pour être plus précis, elle correspond à la première étape d’un processus mystique qui en comporte plusieurs, et que les Rose-Croix désignent sous le nom de «transition». Au cours de cette première étape, l’âme quitte graduellement le corps et perçoit avec acuité tout ce qui se passe autour de lui. Mais au lieu de s’en libérer définitivement et de poursuivre sa transition vers le monde spirituel, elle le réintègre (parfois brutalement) et réactive l’ensemble de ses fonctions vitales, dont l’activité cérébrale. La personne que l’on croyait morte revient alors à la conscience, gardant le souvenir de ce qu’elle a perçu durant cette expérience, au point de pouvoir décrire ce qu’elle a vu et entendu.

 

D’un point de vue rosicrucien, la conscience est un attribut de l’âme et non une fonction exclusive du cerveau. Lorsqu’elle quitte momentanément le corps à l’occasion d’une EMI, elle perçoit les choses indépendamment des facultés cérébraux-sensorielles. Libérée des limites liées au temps, à l’espace et à la matière, elle peut même « voir » et « entendre » ce que notre vue et notre ouïe physiques sont incapables de percevoir. Autrement dit, elle expérimente provisoirement l’état spirituel qui sera le sien au moment de la mort, lorsqu’elle franchira le seuil de l’après-vie.

 

http://www.blog-rose-croix.fr/experience-de-mort-imminente/

 

 

 

 

CI-DESSOUS VIDEO

 

Ou va-t-on aprés la mort?

 

 

 

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=u4tuObnMdhc

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16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 09:34

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

A propos de la résilience

 

 

On entend parfois des philosophes, des psychologues et des sociologues parler de résilience à propos de tel individu, de telle communauté, de tel peuple ou de telle nation. Bien que ce terme leur semble familier et revête dans leur esprit un sens précis et évident, il recouvre une notion qui n’est pas si courante et même, probablement, dont beaucoup ignorent la signification. Il me semble donc intéressant de l’expliciter et de voir brièvement ce que l’on peut en dire à la lumière de la philosophie rosicrucienne.

 

Le mot «résilience» revêt des significations différentes, selon le contexte dans lequel il est employé :

 

En écologie : «Capacité d’un écosystème, d’une espèce ou d’un individu à récupérer un fonctionnement ou un développement normal après avoir subi une perturbation».

 

En économie : «Capacité à revenir sur la trajectoire de croissance après avoir encaissé un choc».

 

En psychologie : «Capacité à revenir d’un état de stress post-traumatique», etc.

 

D’où cette définition générale : «capacité d’un corps, d’un organisme, d’une organisation ou d’un système quelconque à retrouver ses propriétés initiales après une altération».

 

En extrapolant quelque peu, on peut dire que la résilience est l’aptitude d’une personne ou d’un groupe de personnes à surmonter une épreuve ou à se ressaisir, et à renouer avec l’harmonie et le bien-être.

 

Appliquée à l’être humain, que ce soit d’ailleurs à titre individuel ou collectif, la résilience est donc une aptitude positive, pour ne pas dire une vertu. En effet, elle fait appel à ce qu’il y a de meilleur dans la nature humaine. Au regard de la philosophie rosicrucienne, elle prend sa source dans ce qu’il y a de plus divin en chacun de nous et fait appel à ce que l’on désigne couramment sous le nom de «force intérieure». Chaque fois que nous sommes éprouvés ou que nous souhaitons nous ressaisir, c’est dans cette force qu’il faut puiser la volonté et le courage d’agir en conséquence.

 

Quand on parle de résilience, il est difficile de faire abstraction du verbe «résilier». En termes de convention, on peut établir un lien entre ces deux mots et dire que la résilience consiste à résilier nos mauvais comportements, c’est-à-dire à y mettre fin, au profit de bons comportements. Vue sous cet angle, elle s’apparente à l’alchimie mentale et spirituelle si chère aux Rose-Croix, laquelle consiste à transmuter nos faiblesses et nos défauts en leurs qualités opposées, afin de devenir meilleur sur le plan humain et, par voie de conséquence, d’améliorer le monde. La résilience implique également l’aptitude à respecter la nature et à vivre en harmonie avec elle.

 

Chacun peut constater que l’humanité va mal et qu’elle donne le sentiment de courir à sa perte. Le seul moyen de se sauver d’elle-même et de s’ouvrir à un bel avenir consiste à faire acte de résilience, c’est-à-dire à rompre avec les fausses valeurs qui prédominent actuellement. Cela suppose d’adopter des mœurs fondés sur le désir individuel et collectif de manifester ce que les sages du passé ont toujours exalté dans le comportement humain : tolérance, non-violence, humilité, intégrité, bienveillance, générosité, etc. Autrement dit, nous devons plus que jamais faire de l’éthique le fondement de nos choix et de nos agissements.

 

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-de-la-resilience/

 

 

 

 

 

A propos de la résilience
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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 08:42

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

 

 

 

 

A propos de la Franc-Maçonnerie

 

 

 

 

Assez régulièrement, des internautes profitent de ce blog pour me demander ce qu’il en est des relations existant entre la Rose-Croix et la Franc-Maçonnerie. Il m’a donc semblé utile d’aborder ce sujet particulier.

 

 

En premier lieu, il est peut-être utile de rappeler que sur le plan purement historique, les Rose-Croix sont apparus au XVIIe siècle, en Allemagne, en France et en Angleterre, avec la publication de trois Manifestes : la «Fama Fraternitatis», la «Confessio Fraternitatis» et les «Noces chymiques de Christian Rosenkreutz», parus respectivement en 1614, 1615 et 1616. De nos jours, nous savons que ces Manifestes furent rédigés par un Collège de mystiques, le Cercle de Tübingen, dont faisaient notamment partie Jean Valentin Andreae (1586-1654). Quelques années plus tard, en 1623, les Rose-Croix se firent connaître davantage encore avec le placardage d’affiches dans les rues de Paris : «Nous, Députés du Collège principal de la Rose-Croix…». Depuis cette époque, le Rosicrucianisme s’est perpétué à travers divers mouvements, chacun transmettant son propre enseignement.

 

La Franc-Maçonnerie, de son côté, a fait son apparition au XVIIIe siècle, en Angleterre. L’un de ses textes fondateurs est la «Constitution d’Anderson», qui fut rédigée en 1721 par le révérend James Anderson, à l’initiative de John Montagu, qui était alors le Maître de la Loge de Londres, fondée en 1717. Ce texte fut publié pour la première fois en 1723, après avoir été passé en revue par une commission de «frères érudits». Considéré comme «la loi fondamentale de la Franc-Maçonnerie Universelle», il définit en plusieurs chapitres les «anciennes obligations des Maçons francs et acceptés». Depuis, la Franc-Maçonnerie s’est elle aussi perpétuée jusqu’à nos jours et a donné naissance à divers mouvements, appelés généralement «obédiences».

 

 

La plupart des historiens de l’ésotérisme s’accordent à dire que dès le XVIIIe siècle, certains Francs-Maçons s’inspirèrent de l’héritage rosicrucien, ce qui explique l’existence du degré «Rose-Croix» dans certaines obédiences actuelles. D’autres se sont démarqués du rosicrucianisme et ont élaboré leur propre doctrine spirituelle. D’autres encore ont opté pour une démarche plutôt socio-politique. Ces diverses tendances existent toujours au sein de la Franc-Maçonnerie, de sorte qu’elle est plus ou moins spiritualiste, selon les obédiences d’une part, et selon les Francs-Maçons qui les fréquentent d’autre part. À cela s’ajoute le fait que certaines sont mixtes, d’autres (plutôt) masculines, d’autres (plutôt) féminines.

 

 

Depuis toujours, l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix est fondamentalement spiritualiste, totalement apolitique et résolument mixte. Pour ce qui est de ses relations avec la Franc-Maçonnerie, elles sont conformes à sa devise : «La plus large tolérance dans la plus stricte indépendance». Il n’y a donc ni proximité ni antagonisme entre ces deux mouvements traditionnels, chacun œuvrant selon les règles, les moyens et les buts qui lui sont propres. Cela étant, tout comme il y a des Rosicruciens chrétiens, juifs, musulmans, etc., il y a des Rosicruciens francs-maçons, et par conséquent des Francs-Maçons rosicruciens. Rappelons également que l’A.M.O.R.C. parraine l’Ordre Martiniste Traditionnel depuis le début du XXe siècle.

 

Un autre point mérite peut-être d’être signalé : quel que soit le pays où ils résident, tous les membres de l’A.M.O.R.C. reçoivent un enseignement écrit qui leur est adressé chaque mois sous forme de fascicules, d’une manière confidentielle (il est possible d’y avoir accès par Internet). Parallèlement, ceux qui le souhaitent peuvent se rendre dans une Loge et participer à des travaux collectifs qui complètent l’étude individuelle. À ma connaissance, la Franc-Maçonnerie ne dispense pas de formation écrite à ses membres.

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-de-la-franc-maconnerie/

 

 

 

 

 

 

A propos de la Franc-Maçonnerie

 

 

 

 

 

Pensée de Bernard  werber

 

"Le moment le plus important c'est le présent

 

car si on ne s'occupe pas de son présent

 

on manque son futur".

 

 

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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 04:58

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

 

 

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

 

 

 

Prière universelle

 

 

 

 

 

 

 

 

« Dieu de tous les hommes, Dieu de toute vie,

 

Toutes les religions se réfèrent à Toi, mais Tu n’appartiens à aucune.

 

Tous les croyants Te vénèrent, mais aucun ne sait vraiment qui Tu es.

 

On s’adresse à Toi sous des noms divers, mais aucun d’eux n’a Ta préférence.

 

On dit que Moïse T’a vu, que Jésus T’a parlé et que Mahomet T’a entendu, mais pour le

 

commun des mortels, Tu demeures invisible et silencieux.

 

Juifs, Chrétiens, Musulmans et Autres se réclament de Toi, mais Tu ne fais aucune

 

distinction entre eux et n’accorde pas Tes faveurs aux uns plutôt qu’aux autres.

 

Qui que Tu sois, inspire aux croyants comme aux athées des pensées, des paroles et

 

des actions bienveillantes, afin qu’ils expriment le meilleur d’eux-mêmes.

 

Qu’ils s’éveillent à une spiritualité fondée davantage sur la connaissance que sur la

 

croyance, et cultivent entre eux le respect et la tolérance.

 

Qu’ils fassent de leur vie une quête de sagesse, et de la sagesse le fondement du

 

bonheur auquel ils aspirent.

 

Qu’ils comprennent que l’humanité est une en essence, qu’ils sont des âmes-sœurs, et

 

qu’ils sont destinés à s’aimer.

 

Qu’ils fassent en sorte que l’harmonie, la fraternité et la paix règnent entre tous les

 

êtres, tous les peuples et toutes les nations.

 

Qu’ils considèrent la nature comme le plus beau des sanctuaires, et les animaux comme

 

leurs frères d’évolution.

 

Qu’ils voient dans la Terre un chef-d’œuvre de la Création, dans la Création une

 

émanation du Divin, et dans le Divin la source même de leur existence.

 

« Qu’il en soit ainsi ! »

 

http://www.blog-rose-croix.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pensée en image

Prière universelle

 

 

 

 

Je vous souhaite un excellent

 

 

 

Prière universelle
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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:53

 

 

Nouvelles Noces chymiques de Christian Rosenkreutz 1616-2016

 

 

 

Manifesto :

 

 

 

 

En tant qu’auteur de ce Manifeste, et avant que vous en preniez connaissance, je souhaiterais me présenter. Par le passé, j’ai été connu sous le nom de Christian Rosenkreutz, fondateur mythique de l’Ordre de la Rose-Croix, société secrète dont les historiens de l’ésotérisme situent l’origine au début du XVIIe siècle, mais dont la Tradition est beaucoup plus ancienne, puisqu’elle remonte aux Écoles de mystères de l’Égypte antique.

 

Dans la Fama Fraternitatis, publiée en 1614, il est expliqué en détail pourquoi et comment, après avoir parcouru le monde à la recherche des plus grands érudits de l’époque, j’en suis venu à créer l’Ordre de la Rose-Croix. Formé à l’origine de quelques membres versés dans l’hermétisme, l’alchimie et la kabbale, il s’est développé par la suite et a perduré jusqu’à nos jours. Étant son fondateur, j’ai continué à veiller sur sa destinée, tantôt depuis le plan spirituel, tantôt en étant incarné ici-bas.

 

 

Un deuxième Manifeste fut publié l’année suivante, en 1615 : la Confessio Fraternitatis. Sans entrer dans les détails, je dirai qu’elle constitue le prolongement de la Fama et la complète en donnant des précisions sur les règles et le fonctionnement de la Fraternité rosicrucienne, tels que je les avais établis. On y trouve également des révélations sur le Liber Mundi (le Livre du Monde), sur le but véritable de l’alchimie, et sur la Science que les Rose-Croix possèdent pour mener à bien la régénération spirituelle de l’humanité.

 

Un troisième Manifeste, publié en 1616, vint s’ajouter au deux précédents. Dans un style très différent, il relate un rêve que je fis à l’époque où j’ai fondé l’Ordre de la Rose-Croix. Durant ce rêve, je me suis vu mener un périple initiatique de sept jours, à l’issue duquel je fus convié au mariage d’un Roi et d’une Reine, célébré dans un mystérieux château. Ce rêve allégorique, jalonné de références alchimiques, a fait l’objet de nombreuses interprétations, certaines éloquentes et inspirantes, d’autres fantaisistes et même absurdes.

 

 

Dans ma vie présente, je suis né le 13 décembre 1982, à Paris, cette Ville de Lumière où les Rose-Croix se sont fait connaître en 1623 par des affiches placardées ici et là dans les rues. Permettez-moi de vous en rappeler les termes :

 

« Nous, députés du Collège principal de la Rose-Croix, faisons séjour visible et invisible en cette ville par la Grâce du Très-Haut, vers Lequel se tourne le cœur des Justes. Nous montrons et enseignons à parler, sans livres ni marques, toutes sortes de langues des pays où nous voulons être pour tirer les hommes, nos semblables, d’erreur de mort.

S’il prend envie à quelqu’un de nous voir par curiosité seulement, il ne communiquera jamais avec nous, mais si la volonté le porte réellement à s’inscrire sur le registre de notre Confraternité, nous, qui jugeons des pensées, lui ferons voir la vérité de nos pro- messes ; tellement que nous ne mettons point le lieu de notre demeure en cette Cité, puisque les pensées jointes à la volonté réelle du lecteur seront capables de nous faire connaître à lui, et lui à nous. »

 

 

Souhaitant garder l’anonymat, je ne vous dirai ni où je demeure, ni quelles sont mes activités, ni quoi que ce soit qui puisse vous mener jusqu’à moi. Conformément aux règles que mes frères et moi-même nous étions fixées jadis, je me dois de rester « invisible ». Peut-être nous rencontrerons-nous un jour, mais dans ce cas, c’est moi qui viendrai à vous. Sachez néanmoins que mon attachement à la Rose-Croix demeure absolu et qu’elle est et restera ma voie spirituelle, jusqu’à ma réintégration finale et définitive dans l’Âme universelle.

 

Croyez-le ou non : je n’aurais jamais pris ni le temps ni la peine d’écrire ces quelques pages si je n’avais éprouvé la nécessité impérieuse de le faire, suite à un rêve que j’ai fait dans la nuit du 20 mars 2015, jour du printemps, et dont la nature et le contenu m’incitèrent à en faire le récit. Jugez plutôt : après m’être mis au lit, non sans avoir pris le temps de méditer sur la journée que je venais de passer et qui, me semblait-il, avait été constructive, je m’endormis. Au plus profond de mon sommeil, je me suis vu soudainement dans un œuf en verre d’environ trois mètres de hauteur et de quelques centimètres d’épaisseur. Parfaitement translucide et symétrique, il était d’une grande beauté et d’une parfaite régularité. Je me tenais debout en son centre, comme en lévitation, et me sentais particulièrement bien.

 

 

L’étonnement passé, j’observai l’œuf avec attention. Je vis alors, dans la partie supérieure, gravés dans le verre, à égale distance sur l’ensemble de son pourtour, les symboles du sel, du mercure et du soufre […].

 

 

Voici le lien pour ceux et celles qui voudrait lire ce Manifesto.

 

http://fr.calameo.com/read/0009181462ba3cb6744e4

 

 

 

 

 

 

Manifesto :
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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 09:27

 

 

 

Texte de Serge Toussaint

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

 

 

 

A propos du paradis et de l’enfer.

 

 

 

La plupart des religions enseignent que l’âme des défunts se rend au paradis, le plus souvent après un séjour au purgatoire, ou en enfer. La première destination post-mortem est promise aux fidèles qui se sont évertués à faire le bien et à suivre le credo de ladite religion ; la seconde est celle qui attend les impies, les païens, ou ceux qui ont fait trop de mal durant leur existence. Dans le premier cas, l’âme du défunt est censée connaître une après-vie de félicité, en présence de Dieu et des anges. Dans le second, elle est condamnée à souffrir éternellement et à subir toutes sortes de tourments infligés par les démons ou le diable en personne.

 

 

De nos jours encore, des centaines de millions de personnes croient à l’existence du paradis comme de l’enfer, et agissent plus ou moins en conséquence.

 

Certes, cette croyance n’est pas négative en elle-même, mais elle repose sur une vision très manichéenne de la destinée humaine et ne correspond pas à la réalité. Cela supposerait en effet qu’il y ait quelque part dans le ciel un lieu fermé ou vivraient ensemble les âmes des défunts les plus méritants. À l’inverse, il y aurait dans les profondeurs de la Terre un endroit où seraient prisonnières toutes celles, infiniment plus nombreuses, qui auraient démérité au regard des religions concernées, et ce dans le but de les punir éternellement pour leur imperfection et leur impiété. Cela n’est-il pas en totale contradiction avec le Dieu d’Amour et de Miséricorde auquel se réfèrent les Livres dits sacrés ?

 

 

Si chacun est libre d’admettre l’existence du paradis et de l’enfer, et s’il est vrai que cela n’a pas de conséquences graves pour le commun des croyants, il faut néanmoins mentionner le dévoiement que des fanatiques religieux font de ces deux concepts. Vous savez comme moi que certains d’entre eux se portent volontaires pour mourir en martyrs afin, croient-ils ou feignent-ils de croire, d’éviter l’enfer en toute certitude, d’être admis directement au paradis, et de vivre dans la félicité aux côtés de Dieu Lui-même. Le drame, c’est qu’ils vont jusqu’à assassiner des “infidèles” ou se faire exploser au milieu d’innocents, soi-disant en Son nom.

 

 

D’un point de vue rosicrucien, l’âme des défunts ne se rend ni au paradis, ni en enfer. Lorsque survient la mort, elle quitte graduellement le corps physique qui fut le sien et retrouve l’état d’énergie-conscience qu’elle avait avant de s’incarner. Puis elle se fond progressivement dans l’Âme universelle, laquelle intègre les âmes de tous les défunts, parmi lesquelles celles des êtres chers qui l’avaient précédée dans l’“au-delà“. À un moment donné, elle en émane à nouveau pour se réincarner et commence ainsi une nouvelle vie terrestre, jusqu’au jour où, à l’issue de son évolution spirituelle, elle atteindra l’état de Sagesse. Dès lors, elle ne sera plus dans l’obligation de se réincarner et vivra définitivement et en pleine conscience dans l’Immensité divine.

 

 

En réalité, c’est ici-bas que se trouvent le paradis et l’enfer. En effet, quand on a la chance d’être en bonne santé, d’aimer et d’être aimé, de bénéficier d’un certain confort matériel, d’exercer une profession qui nous plaît, d’avoir un idéal, etc., la vie est “paradisiaque”. À l’inverse, quand on souffre, que l’on est seul, que l’on est dans le dénuement, que l’on ne mange pas à sa faim, que l’on n’a pas de logement, etc., la vie est alors “infernale”. Vu sous cet angle, c’est avant tout aux hommes de faire en sorte que la Terre devienne un paradis où il fasse bon vivre pour tous. Cela pose tout le problème du libre arbitre, tant sur le plan individuel que collectif.

 

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-du-paradis-et-de-l-enfer2/

 

 

 

 

 

 

Citation

 

«J'aime la vie.

 

J'ai parfois été éperdument, désespérément, profondément malheureuse, accablée de chagrin, mais malgré tout cela, je demeure convaincue que le seul fait d'être en vie est une chose extraordinaire.»

 

– Agatha Christie

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