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20 mai 2023 6 20 /05 /mai /2023 09:12

 

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes certainement mis au défi ces temps-ci de revoir tout notre système de croyances, de conditionnements, de programmations. Pour certains, cela se fait assez facilement, pour d’autres, le défi est de taille.

Plus l’ego est fort, plus il est possible que la personne perçoive les autres comme étant la source de ses problèmes et qu’elle-même rende parfois la vie difficile aux autres. Mais cela lui est difficile de s’en rendre compte car pour elle, ce sont les autres qui semblent lui rendre la vie difficile.

L’ego aime être victime et sauveur, car cela le fait sentir important et lui permet d’attirer l’attention. Quand on se perçoit comme victime, on analyse tout sous cet angle. Quand on se croit sauveur, on perçoit tout sous l’angle du monde à sauver. Ainsi, on attire ce que nous émettons.

C’est ainsi qu’il y une corrélation directe entre notre état de conscience et ce qui semble être la réalité externe. Quand les croyances, les pensées obnubilent notre mental sous un certain état d’esprit, comme la guerre ou la manipulation, toutes les perceptions deviennent alors très sélectives et déformées. Nous ne verrons alors que tout ce qui rappelle la guerre ou la manipulation ou toute autre croyance à laquelle nous adhérons et que nous n’avons pas encore débusquée. Si nous nous concentrons à voir la Beauté en toutes choses, nous verrons que la Beauté est partout. C’est pourquoi il est dit que nous créons notre monde extérieur.

Si nous portons constamment notre attention sur ce qui semble mal aller, nous créerons plus de cela. Si nous mettons notre attention sur notre paix intérieure, nous émanerons plus de cette paix autour de nous et attirerons plus de paix dans notre vie. Il en va de même pour tout ce sur quoi nous mettons notre attention.

Plus nous apprenons à prendre la responsabilité de notre état intérieur en tout temps, plus nous épurons le monde de ce qui le pollue.

Il devient ainsi tellement évident que plus nous revenons en nous, plus nous revenons à la Paix, l’Amour, la Joie que nous sommes, plus nous contribuons à répandre la Paix, la Joie et l’Amour autour de nous en l’éveillant chez « les autres » afin que nous nous souvenions tous de ce que nous sommes vraiment.

Le temps est venu de nous délester de tout ce que nous ne sommes pas : tout ce qui n’est pas Joie, Paix et Amour, ce n’est pas nous. Et quelle extraordinaire Liberté émerge alors !

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 08:50

 

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

Drôle de titre et drôle de question, en effet! Il nous arrive tous de « mordre » dans certains événements, certaines situations, face à certains comportements, certains commentaires. Par exemple, si quelqu’un nous blesse, volontairement ou non, nous pouvons mordre dans cette situation et nous créer toute une histoire qui ne dérougira pas pendant des heures, voire des jours, des semaines, des années même!

Si nous lisons une nouvelle ou un article qui nous désole sur l’état du monde, nous pouvons nous retrouver là aussi à mordre dans ce qui nous semble une folie mondiale et nous raconter des histoires, nous forger des opinions, nous outrer de ces aberrations, nous décourager devant ce qui semple désespérant.

Ces « morsures » peuvent aller de l’événement le plus banal, comme par exemple une auto qui nous coupe la voie, jusqu’aux situations les plus terribles, comme une catastrophe, une perte d’emploi.

Pourtant, chaque fois que nous mordons, chaque fois que nous créons une accroche face à un événement, nous nous faisons souffrir. Chaque fois que nous mordons, c’est que nous croyons les pensées qui se présentent à nous, nous les montons en épingle, nous les renforçons par d’autres pensées de même acabit, nous inventons une histoire, un scénario, un mélodrame, une condamnation. Nous y pensons, les ressassons, en parlons et nous souffrons.

Nous faisons cela à cœur de jour, sans nous en rendre compte. Nous croyons vraies toutes nos pensées sans les remettre en question. À plus de 60 000 pensées par jour, combien sont vraies?

Chaque fois que nous réagissons sans en être conscients, nous nous éloignons de nous-mêmes et nous nous laissons entraîner dans le cirque des pensées et des fausses croyances. Notre réactivité pourrait pourtant être vue pour ce qu’elle est : une réaction temporaire à un stimulus externe. Chaque fois que nous arrivons à avoir un pas de recul sur nos réactions, c’est un grand pas en avant dans notre « évolution »! Lorsque, plutôt que de mordre dans l’événement, nous nous ramenons au neutre et observons la situation d’un point de vue de témoin, nous avons déjà plus de discernement pour percevoir la réalité telle qu’elle est, et non telle que voudraient nous le faire croire les pensées qui s’agglutinent autour de nous.

En fait, le truc, c’est de cesser de mordre dans tout ce qui se présente à nous et qui ne fait pas notre affaire. Les émotions et les réactions spontanées sont normales mais si nous ne nous y accrochons pas, ce qui nous heurte est vu mais non maintenu : on le laisse passer sans mordre et l’action juste à poser se présente dans le calme, sans perte d’énergie, sans stress. Nous devenons alors de plus en plus conscients de nos programmations, de nos croyances et nous commençons à vivre davantage dans la réalité, telle qu’elle est vraiment et non telle que nos pensées et nos accroches semblent nous le faire croire.

C’est une approche qui demande une pratique quotidienne, mais plus nous nous exerçons, plus le tout devient facile. Jusqu’au jour où nous réalisons que nous ne réagissons que brièvement aux événements dérangeants, et même parfois plus du tout. Et quelle libération!

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

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6 mai 2023 6 06 /05 /mai /2023 08:50

 

 

 

Bonjour chers abonnés

 

Bon week-end à vous et navrée d’avoir manqué le 29 avril .

 

Aujourd’hui, je suis à la télé l’histoire anglaise avec le couronnement du roi Charles trois.

 

A samedi prochain.

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

La plupart d’entre nous ne réalisons pas à quel point nous ne vivons pas pleinement notre vie. Nous ne sommes souvent même pas conscients de ce qui guide nos actions, nos réactions, nos désirs et nos opinions chaque jour. Nous croyons être en contrôle alors que nous ne contrôlons rien. Nous croyons décider alors que nous ne décidons pas grand-chose.

Beaucoup d’entre nous sont en survie depuis la petite enfance, à cause de traumatismes, d’abandons, de sentiments de rejets, de perceptions erronées que nous ne valons pas grand-chose; alors nous passons la majeure partie de notre vie à tenter de faire valoir notre valeur aux yeux des autres. Nous tentons de nous protéger de leurs jugements « négatifs » et sommes constamment en mode protection afin de ne pas souffrir. Nous travaillons fort afin de survivre dans ce monde qui nous dépasse.

D’autres ont peur de ce que les autres diront d’eux, feront, penseront ou comment ils les traiteront. Ils ont peur du futur et tentent encore là de s’en protéger. Ils ont peur de revivre une souffrance déjà vécue. Ils vivent ainsi dans la peur, le besoin de protection et l’état de survie.

D’autres encore ne réalisent pas qu’ils vivent dans la peur du manque. Ils accumulent, travaillent plus fort, économisent pour plus tard et ne font pas de folie. Ils participent à tout de peur de manquer quelque chose. Ils ont peur du silence qui représente un vide pour eux qu’il faut combler, comme si le vide était un manque de quelque chose. Ils réalisent rarement leurs rêves, de peur de trop dépenser en prévision de leurs vieux jours.

La grande majorité d’entre nous portons presque tous ces éteignoirs de vie : la peur du manque, l’état de survie, le besoin de protection, la peur sous toutes ses formes. Et souvent nous n’en sommes même pas conscients. Toute contraction dans le corps, toute inquiétude mentale sont des signes que ces peurs nous habitent et nous limitent dans l’épanouissement complet de ce que nous sommes.

Un peu comme si nous vivions au dixième de notre potentiel de Vie.

Nous sommes tous appelés en ces temps à faire le grand ménage de nos peurs. Nous sommes invités parfois fortement à les regarder en face et pour cela, la Vie ne ménage pas d’efforts en nous y plongeant de manière brus que et inattendue! Tout ce qui est inconscient doit remonter à la surface pour être vu, accueilli et dissout. Quand bien même nous tenterions d’y résister ou d’y échapper, cela ne fera qu’accroitre la souffrance car cela nous sera représenté autant de fois que nécessaire pour qu’enfin nous ayons assez d’amour pour nous-mêmes pour nous accueillir dans tout ce que nous portons, tout ce que nous sommes. Et plus tôt nous faisons face à ce que nous avons tenté vainement de nous cacher, plus vite nous nous en libérons.

Est-ce que nos décisions et actions sont guidées par la peur ou par l’élan du cœur? Par la contraction ou par l’expansion? Par le besoin de sécurité ou par l’audace de vivre? Par la routine asphyxiante ou par la découverte des merveilles de la Vie? Par la peur du manque ou par une Vie bien remplie? Par le tenir ferme ou par le lâcher prise? Par la lutte ou par la liberté? Par le besoin de protection ou par la confiance totale envers la Vie? Par la méfiance ou par la Joie? Par le besoin du bruit ou par la Joie du Silence?

À la fin de nos jours sur cette terre, serons-nous plus fiers de ce que nous aurons mis de côté, incluant nous-mêmes, ou des élans du cœur que nous aurons suivis jusqu’au bout?

Et si on vivait dès maintenant notre Vie intensément, dans toute sa richesse, sa lumière, sa Joie, sans mécanisme de protection, sans peur, les bras et le cœur ouverts, pleinement confiants que nous sommes ici pour expérimenter toutes les facettes de la Vie et non pas pour l’enfermer dans une petite boite. Suivons nos élans du cœur, nos envies de liberté, notre besoin de Paix, notre envie de lâcher prise et de se laisser vivre pleinement par la Vie elle-même. Ayons Foi que tout se déroule toujours parfaitement et abandonnons-nous dans les bras de la Présence aimante. Il n’y a rien d’autre que la Vie et l’Amour qui comptent.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Texte de : Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

 

Je ne m'irrite pas contre la bile

Ni les autres grandes causes de souffrance.

Alors pourquoi m'emporté-je contre les êtres ?

Ils sont, eux aussi, soumis aux circonstances.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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9 avril 2023 7 09 /04 /avril /2023 09:03

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Cette expression bien québécoise pourrait se traduire par « laisse aller », « relâche la pression », « donne de l’espace » ou même « dégage! »!

Le mental humain cherche toujours à tout contrôler : le passé, le présent et le futur. Il veut des solutions immédiates à des problèmes potentiels. Il veut que le tout fonctionne à SA manière, selon SES critères, ses prétendues valeurs (qu’il ne respecte pas lui-même la plupart du temps!). Il exige que les autres se comportent comme il juge qu’ils le devraient, peu importe si lui ne fait pas la même chose. Il s’attend à ce que chacun de ses efforts soient récompensés, que chacun de ses buts soit atteints dans le délai qu’il a lui-même fixé et que le futur qu’il a imaginé se réalise à la virgule près.

Et c’est là qu’intervient « donne du lousse un peu! »

Relâchons la pression que nous nous mettons constamment sur les épaules, celle que nous mettons sur les dos des autres. Relâchons ces exigences que nous avons, de façon fort péremptoire, envers la Vie et ses événements. Arrêtons de croire que si nous faisons A, nous aurons toujours le résultat B, ce qui est impossible à prévoir tout autant qu’à réaliser. Cessons de nous illusionner de la toute puissance de notre mental en croyant que c’est ce que nous « faisons » qui nous permettra d’atteindre des buts quelconques.

Ainsi, souvent l’émergence d’un problème ne se fait pas toujours de façon synchrone que l’apparition de la solution correspondante. Parfois le temps de la solution n’est pas le même que celui du problème. Il faut alors accepter de ressentir l’inconfort jusqu’à ce qu’une solution émerge de notre Cœur plutôt que de notre mental et pour cela, il nous faut de la patience et de la Foi. Le mental est toujours dans l’urgence, le Cœur est toujours dans la Foi. Le mental panique quand il n’a pas de solution, le Cœur sait avec confiance absolue qu’elle émergera de sa sagesse tôt ou tard.

On nous a fait croire qu’il nous fallait des buts, des objectifs, une planification, des règles, une structure, des étapes, des critères, des comparables alors que la Vie se vit simplement, sans RIEN de tout cela. Oh bien sûr on peut continuer à se fixer des objectifs et à travailler comme des forcenés pour les atteindre, mais on finira bien par se rendre compte un jour que c’est la Vie qui décide de notre trajectoire, de notre évolution en tant qu’humain, des miracles qu’elle met en place pour que nous finissions par nous éveiller, sans que nous puissions lui imposer notre point de vue, nos peurs, notre manière de faire.

Nous croyons que nous récoltons le fruit de nos efforts alors que nous n’avons pas besoin de forcer, que la Vie se déploie sans notre consentement et que moins nous intervenons dans le cours de la Vie, mieux nous nous en portons. La prétention du mental qui croit tout savoir, tout contrôler est parfois incroyable! C’est le mental qui doit être au service de la Vie, pas la Vie au service du mental. On ne peut pas imposer quelque condition que ce soit à la vie, et tous nos efforts pour ce faire malgré tout ne peuvent que nous amener souffrance et épuisement.

Alors donnons du lousse, faisons confiance à la Vie et dégageons du chemin pour lui permettre de prendre toute son expansion infinie dans notre existence. La Vie est simple quand on n’essaie pas de s’en mêler! Elle est magnifique quand on n’essaie pas de la contrôler. Et elle est merveilleuse quand on la laisse s’exprimer à travers soi sans y résister.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

 

Texte de : Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

 

 

 

 

Si c'est le bonheur que tu cherches,

Supporte d'abord la souffrance.

Sans avoir goûté aux larmes,

Tu n'apprécierais pas le rire.

 

 

Bonnes vacances Pascales à chacun de vous.

 Rendez-vous le samedi 29 avril pour le nouveau texte.

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1 avril 2023 6 01 /04 /avril /2023 09:12

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Pratiquement toute la psychologie moderne et le développement personnel nous incitent à travailler sur soi pour résoudre ce qui bloque notre bien-être, pour nous délester de certains traits moins désirables, pour devenir la fameuse « nouvelle version de nous-mêmes ».

Et donc à coup d’efforts, d’analyses, de réflexions, souvent de souffrances aussi, parfois de culpabilité de ne pas « avancer » assez vite, on s’astreint à une correction des aspects de nous que nous aimons moins, ou pas du tout, afin de nous en débarrasser.

La plupart d’entre nous avons passé par cet étroit chenal d’incessantes exigences pour améliorer, croyions-nous, ce qui avait besoin de l’être. Et c’est ok… tant que nous ne connaissons pas mieux, tant que nous ne découvrons pas un autre chemin.

Car bien que certaines blessures souffrantes doivent être vues pour être libérées, ce chemin d’évolution n’est pas obligé d’être en lui-même un chemin de souffrances auquel nous rajoutons une dureté envers nous-mêmes, parfois même une violence, afin d’améliorer ou de corriger ce qui nous semble inadéquat.

Deux choses ici : inadéquat aux yeux de qui? Si c’est le regard des autres qui nous incite à « travailler » sur nous, alors c’est presque perdu d’avance car la motivation n’est pas intrinsèque et procède du mental et de l’ego, pour être accepté, aimé ou par peur du rejet.

Deuxio, on ne travaille pas sur soi : on prend soin de soi.

C’est là toute la différence entre être parfois un bourreau pour soi-même, pétri d’exigences irréalistes, et être pour soi-même comme un parent bienveillant, supportant, compréhensif et surtout aimant.

Toutes les actions qui décrivent « prendre soin de soi » sont pratiquement à l’opposé de celles qui suivent « travailler sur soi ». La bonté, la douceur, la tendresse, la bienveillance, la compassion font partie des outils nécessaires pour prendre soin de soi. À mon avis, se bercer est toujours mieux que de se flageller.

Voir avec compassion ce qui a besoin d’être vu en nous, accueillir les émotions qui accompagnent ces vieilles blessures, les traiter comme on bercerait un bébé font bien plus pour dénouer ce qui nous fait souffrir que tous les efforts mentaux que nous pourrions mettre en faisant un travail sur soi. Et ce, sans se taper dessus. Juste en étant là, pour soi, dans l’Amour de ces parties de nous qui ont besoin d’être accueillies, qui ont besoin d’être aimées.

Voir avec Amour ce qui a besoin d’être vu, sans intervenir autrement que d’accueillir tout ce qui est là, en nous, permet de dissoudre en douceur cela même que nous aurions autrefois combattu avec force.

Se traiter soi-même avec bienveillance et Amour fait bien plus pour ce monde que toute autre action entreprise par le mental.

Soyez bienveillants envers vous-mêmes. En tout temps. Ce sera votre contribution à la Paix sur terre.

Diane Gagnon

www.dianegagnon.net

Pratiquement toute la psychologie moderne et le développement personnel nous incitent à travailler sur soi pour résoudre ce qui bloque notre bien-être, pour nous délester de certains traits moins désirables, pour devenir la fameuse « nouvelle version de nous-mêmes ».

Et donc à coup d’efforts, d’analyses, de réflexions, souvent de souffrances aussi, parfois de culpabilité de ne pas « avancer » assez vite, on s’astreint à une correction des aspects de nous que nous aimons moins, ou pas du tout, afin de nous en débarrasser.

La plupart d’entre nous avons passé par cet étroit chenal d’incessantes exigences pour améliorer, croyions-nous, ce qui avait besoin de l’être. Et c’est ok… tant que nous ne connaissons pas mieux, tant que nous ne découvrons pas un autre chemin.

Car bien que certaines blessures souffrantes doivent être vues pour être libérées, ce chemin d’évolution n’est pas obligé d’être en lui-même un chemin de souffrances auquel nous rajoutons une dureté envers nous-mêmes, parfois même une violence, afin d’améliorer ou de corriger ce qui nous semble inadéquat.

Deux choses ici : inadéquat aux yeux de qui? Si c’est le regard des autres qui nous incite à « travailler » sur nous, alors c’est presque perdu d’avance car la motivation n’est pas intrinsèque et procède du mental et de l’ego, pour être accepté, aimé ou par peur du rejet.

Deuxio, on ne travaille pas sur soi : on prend soin de soi.

C’est là toute la différence entre être parfois un bourreau pour soi-même, pétri d’exigences irréalistes, et être pour soi-même comme un parent bienveillant, supportant, compréhensif et surtout aimant.

Toutes les actions qui décrivent « prendre soin de soi » sont pratiquement à l’opposé de celles qui suivent « travailler sur soi ». La bonté, la douceur, la tendresse, la bienveillance, la compassion font partie des outils nécessaires pour prendre soin de soi. À mon avis, se bercer est toujours mieux que de se flageller.

Voir avec compassion ce qui a besoin d’être vu en nous, accueillir les émotions qui accompagnent ces vieilles blessures, les traiter comme on bercerait un bébé font bien plus pour dénouer ce qui nous fait souffrir que tous les efforts mentaux que nous pourrions mettre en faisant un travail sur soi. Et ce, sans se taper dessus. Juste en étant là, pour soi, dans l’Amour de ces parties de nous qui ont besoin d’être accueillies, qui ont besoin d’être aimées.

Voir avec Amour ce qui a besoin d’être vu, sans intervenir autrement que d’accueillir tout ce qui est là, en nous, permet de dissoudre en douceur cela même que nous aurions autrefois combattu avec force.

Se traiter soi-même avec bienveillance et Amour fait bien plus pour ce monde que toute autre action entreprise par le mental.

Soyez bienveillants envers vous-mêmes. En tout temps. Ce sera votre contribution à la Paix sur terre.

Diane Gagnon

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

J’ai trouvé un texte dans une revue philosophique un article sur « la compassion », je vous donne un résumé sur le texte.

 

 

« La compassion est l’une des plus belles vertus que l’être humain  peut exprimer à l’égard de ses semblables.

Il ne faut pas confondre « COMPASSION » et «  APITOIEMENT ».

 

En effet, s’apitoyer sur le sort d’autrui traduit souvent une certaine forme de condescendance à son égard, comme si celui-ci était d’une condition inférieur ou dans une position moins élevée. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 mars 2023 6 25 /03 /mars /2023 09:30

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Chaque fois que nous nous installons devant la télé, devant l’ordi, ou que nous courbons notre tête vers notre téléphone « intelligent », non seulement nous gaspillons notre énergie, mais surtout nous nous coupons de ce que nous sommes puisqu’à ces moments-là, l’attention est toute absorbée par ce qui est extérieur à nous. Nous oublions même que nous sommes là et nous nous « robotisons » nous-mêmes. Nous nous « perdons » dans un film, sur le fil d’actualité, dans l’exposition de la vie des autres ou des nouvelles de ce monde d’illusions.

Peut-être avons-nous des « passe-temps », comme si nous devions « passer » le temps plutôt que de vivre intensément. Il est bien connu que la plupart d’entre nous préférons « nous changer les idées » plutôt que d’avoir à faire face à notre inconfort, à affronter nos malaises intérieurs, lesquels, si nous avions le courage de les accueillir, nous permettraient de guérir de bien des vieilles blessures.

Peut-être aussi nous investissons-nous dans notre travail, au point où nous manquons de temps non seulement pour notre famille, mais pour nous-mêmes. Si nous sommes souvent fatigués, c’est qu’il y a des fuites d’énergies quelque part et que nous ne nous accordons pas suffisamment de temps pour nous ressourcer, pour revenir à la Source et nous rappeler que ce lien avec  le Soi est notre connexion la plus précieuse qui soit.

Alors que nous cherchons à créer des liens sur le web, à avoir plus de likes, plus de followers (pardonnez les anglicismes), plus de relations, nous oublions que la relation avec Soi est la plus importante de toute. De la qualité de celle-ci dépend la qualité de toutes nos relations.

Plutôt que de perdre temps et énergie sur le web, renouons avec la nature, avec le vivant, avec les humains. Si nous accordions autant de temps et de soin à nos relations avec les gens qui nous entourent que nous en mettons sur Internet, le monde s’en porterait tellement mieux!

Et puis, revenons à l’essentiel : Vivons! Vivons pleinement chaque instant, en étant intensément présents, à l’écoute. Prenons conscience de la Beauté qui nous entoure, sachons la déceler même dans ce qui ne semble pas apparent. Prenons le temps de nous arrêter pour écouter le silence, admirer le ciel, les fleurs qui apparaîtront bientôt, pour sentir le vent.

Apprenons à écouter les élans de notre cœur, même (surtout!) les plus fous, car ils sont la clé qui nous ouvre la porte de notre Bonheur intérieur. Goûtons davantage tout ce que nos cinq sens nous permettent de goûter et explorons tous les aspects de la Vie que nous remettons constamment à plus tard, ou à jamais.

Vivons la Joie de notre cœur, car c’est ce que nous sommes, même si nous ne nous en rappelons pas encore. La Joie est toujours là, en nous, et n’attends qu’à être cueillie.

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Texte de : Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

Il n'y a pas de limite au nombre de choses susceptibles de nous nuire, de même qu'il est impossible d'éliminer toutes les épines d'une forêt.

 Pour ne pas qu'elles nous blessent, il faut soit éviter de se rendre dans cette forêt, soit couvrir de cuir la plante de nos propres pieds.

 

 

 

 

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11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 10:34

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

L’être humain qui n’a pas réalisé sa vraie nature agit presque toujours à partir du manque. Ce faisant, inconsciemment, nous focalisons notre attention sur le manque et le nourrissons davantage.

Nous travaillons plus parce que nous ne voulons pas manquer d’argent. Nous alimentons bien des relations par peur de la solitude. Nous prenons des assurances pour être protégés en cas de problèmes. Nous achetons en double par peur de manquer de certaines denrées. Nous accumulons les formations par peur de ne pas en savoir assez. Nous nous hâtons pour ne pas manquer de temps. Nous accumulons des biens, de l’argent pour ne manquer de rien. Nous cherchons à restés informer par peur de manquer des informations importantes.

Bien entendu, nous croyons que nous agissons ainsi parce que nous sommes prévoyants, cultivés, érudits, travaillants, sociables, curieux, intéressés. Mais derrière ces justifications que nous négocions avec nous-mêmes, il y a presque toujours cette peur du manque. Et ce qui est créé à partir du manque crée toujours plus de manque.

Même au niveau spirituel, nous sommes à la recherche de notre vraie nature car nous croyons qu’il nous manque quelque chose. Le chercheur crée ainsi la recherche et la recherche nourrit le chercheur. Nous devenons ainsi tellement identifiés à notre quête de la Vérité que l’ego s’en empare, subtilement, et devient le Chercheur. Il ne veut pas que la recherche se termine, car alors c’en serait fini pour lui par la même occasion. Et nous pouvons alors passer des années à chercher ce qui pourtant se trouve déjà là, complet, infini.

Il y a quelques années, alors que je travaillais dans un laboratoire scientifique et que j’avais entre autres responsabilités d’engager des chercheurs, le patron me disait toujours : « je ne veux pas plus de chercheurs, je veux des trouveurs! »

Et si au lieu de chercher, nous faisions le ménage afin de nous désencombrer?

Ainsi, nous pourrions nous désencombrer :

• Du superflu, à tous les niveaux

• Des fausses croyances

• Des pensées limitantes

• Du mental hyperactif

• Des objets inutiles

• Des activités en trop

• Du bruit assourdissant

• Des choses qui dorment dans nos placards

• Des relations superficielles

• Des relations maintenues sur le respirateur artificiel

• Du personnage que nous incarnons quotidiennement et de ses trop multiples rôles

Déjà ces allègements nous permettrait de faire plus de place à ce que nous sommes vraiment et que nous avons encombré, enseveli sous des tonnes de choses inutiles, superflues et qui nous éloignent de cela même que nous cherchons.

Au lieu de chercher ce que nous sommes, nous pouvons alors le laisser émerger naturellement, sans effort, sans quête à partir du manque mais plutôt dans une confiance absolue que tout concourt à notre éveil et que nous n’avons rien à faire pour y arriver, rien d’autre que d’être présents et ouverts.

Chaque fois que nous désirons, voulons, cherchons quelque chose, demandons-nous si nous partons d’un espace de manque en nous, de cet espace en nous qui manque de confiance en la Sagesse de la Vie.

Si c’est le cas, repositionnons-nous sur cette Foi inébranlable en la Vie, en ce que nous sommes, en l’Amour qui anime toute chose et abandonnons-nous dans les bras de la Sagesse ultime. Tout est déjà là, tout nous est offert en permanence, tout, absolument tout concourt à notre éveil. Laissons-nous porter, guider, bercer et ramener à la Maison, sans forcer, sans interférer, sans résister. Laissons-nous aimer par la Vie. La Vie n’est pas manque, elle est Abondance.

www.dianegagnon.net

 

 

 

Photo rare d'un arc-en-ciel complet

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

de : Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

 

 

Notre manière de percevoir le monde ne doit pas être figée, et nous nous devons d’agir sur ce monde pour offrir un meilleur avenir à tous et toutes. Le bouddhisme nous enseigne qu’il est important de construire une société plus altruiste, et plus égalitaire, d’un point de vue économique, social et écologique. Nous avons le devoir de ne pas délaisser ceux et celles qui souffrent et même si nous ne pouvons empêcher les inégalités de se produire, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter qu’elles perdurent.

 

 

 

 

 

 

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4 mars 2023 6 04 /03 /mars /2023 08:21

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

C’est le sage indien Ramana Maharshi qui a dit : « Tout ce qui doit arriver arrivera, quels que soient vos efforts pour l’éviter. Tout ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas, quels que soient vos efforts pour l’obtenir. »

Pourtant, qu’est-ce qu’on peut s’entêter parfois (souvent!) à vouloir que les choses fonctionnent à notre façon! Et qu’est-ce qu’on entretient des peurs à vouloir éviter ce qui doit se produire de toute façon!

Dans le premier cas, malgré tous les signes apparents, les obstacles répétitifs, le niveau d’efforts exigés, nous continuons souvent de faire plus de ce qui ne marche pas, continuant d’espérer un résultat différent car à la sueur de notre front, n’est-ce pas, nous finirons bien par avoir le dernier mot et à obtenir enfin ce que nous voulons, ce que nous croyons mériter. Et pourtant, nos efforts ne constituent pas une garantie de quoi que ce soit.

Nous nous enorgueillissons de ne jamais abandonner, de ne jamais baisser les bras, de travailler plus fort, de vouloir plus, d’élever nos objectifs chaque fois que l’un d’eux est atteint, de ne jamais arrêter. Et bien que cela semble louable comme attitude et détermination, avons-nous seulement envisagé la perspective que nous n’aurons jamais le dernier mot sur la Vie? Que ce n’est pas nous qui décidons mais bien la Vie qui orchestre tout selon ce que nous avons à vivre, à expérimenter, à apprendre parfois pour nous rappeler qui nous sommes. Avons-nous seulement le courage de faire confiance, totalement et inconditionnellement, à l’infinie puissance de la Vie, à son Amour infini? Qu’est-ce qui nous dit que ce que nous désirons tant est vraiment bon pour nous? À quoi bon dépenser toute notre énergie à nous battre pour gagner alors qu’il n’y a rien à gagner, rien à perdre, juste la Vie à vivre?

Dans le second cas, beaucoup d’entre nous sommes, sans en prendre conscience, en mode survie depuis toujours, tentant de nous protéger tant bien que mal du monde extérieur, des autres, de la Vie, quoi! Nous adoptons des mécanismes de défense pour ne pas nous faire avoir, nous érigeons des murs entre nous et les autres pour nous protéger, nous prenons des assurances, des garanties, des serrures à double tour, des mots de passe compliqués pour tenter d’éviter que ce que nous considérons comme néfaste ne nous arrive.

Encore là, nous croyons que ce que nous mettons en place pour assurer notre survie va nous empêcher de vivre ce que nous ne voulons pas vivre, comme si nous avions un quelconque pouvoir extérieur sur les événements. Nous voulons nous protéger des événements ou situations que nous jugeons négatives, mais qui nous dit que ce n’est pas justement de ces situations-là dont nous avons besoin pour nous ouvrir le cœur, pour lâcher prise, pour faire confiance, pour apprendre à mieux aimer?

Ce n’est toujours que notre ego qui juge si un événement est bon ou mauvais pour nous; ce n’est toujours que notre ego qui croit qu’il doit lutter constamment, être en mode hyper vigilance, survie et protection.

Ce que nous sommes réellement n’est jamais menacé. Le jour où nous acceptons enfin cette réalité, nous récupérons une immense quantité d’énergie car nous lâchons prise sur pratiquement tout : plus besoin de se protéger, plus besoin de lutter, plus besoin de fixer des objectifs plus élevés, plus besoin de rien!

Cette immense liberté est alors goûtée avec Joie à chaque instant. Nous savons alors que tout ce qui doit arriver arrivera et ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas, que nous forcions ou non, que nous résistions ou non. C’est la Sainte Paix!

C’est ça dire un grand OUI inconditionnel à tout ce que la Vie met sur notre chemin, ou ne met pas! C’est la Foi profonde que tout est accueilli, que tout est parfait, que nous ne faisons qu’un avec la Vie. Nous savons alors, au plus profond de nous-mêmes, que nous sommes aimés inconditionnellement. Nous voyons enfin que cet Amour que nous passons notre vie à chercher, c’est ce que nous sommes.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

Lorsque l'éthique est le reflet de nos qualités intérieures et guide notre comportement, elle s'exprime naturellement dans nos pensées, nos paroles et nos actes, et devient une source d'inspiration pour les autres.

 

 

 

 

 

 

 

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28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 10:32

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

 

L’allégement de ce que nous traînons comme bagages passe par un dépouillement personnel et par la déconstruction de nos conditionnements appris depuis notre naissance. Découvrir, reconnaître et nous défaire de ces conditionnements est sans doute l’une des « tâches » qui demandent le plus de présence à Soi, à l’instant présent.

Ainsi, chaque fois que nous sommes outrés de quelque chose, voyons le conditionnement derrière notre réaction comme étant un conditionnement appris dans la famille ou la société reflétant que ce quelque chose n’est pas admissible, que nous jugeons.

Chaque fois que nous sommes dans les reproches, voyons le conditionnement appris que l’autre devrait se conformer à 100% de nos attentes ou répondre à tous nos besoins.

Chaque fois que nous sommes dans la peur, voyons le conditionnement que nous sommes en danger et que nous devons nous méfier et nous protéger des autres.

Chaque fois que nous luttons contre quelque chose ou quelqu’un, voyons le conditionnement de la survie qui s’active et qui nous fait croire que nous sommes plus forts que la Vie même.

Chaque fois que nous sommes dans la performance, voyons le conditionnement que nous devons faire nos preuves pour être aimés, avoir du succès pour être admirés, avoir de l’argent pour être en sécurité.

Bref, vous aurez compris que les conditionnements, encore plus nombreux que ceux énoncés ici, sont ces pensées-maîtresses qui dirigent notre vie, que nous leur laissons le contrôle de nos actions et de nos réactions et que nous sommes tellement envahis par ces conditionnements que nous ne les voyons pas… jusqu’à ce qu’ils nous fassent souffrir ou que nous comprenions qu’ils n’ont aucun sens.

Ce sont tous ces conditionnements qui offrent les plus grandes résistances à la Vie elle-même. Ce sont eux qui nous éloignent de la réalité, qui nous rendent malheureux, jamais satisfaits, toujours en lutte et épuisés de tant forcer. Enfin, ce sont ces conditionnements qui nourrissent notre ego et que notre ego nourrit, dans un cercle vicieux sans fin.

Nous ne sommes pas ces conditionnements. Au contraire, ils semblent nous éloigner de ce que nous sommes vraiment, en créant des voiles opaques qui masquent notre splendeur.

Comment en sortir, alors? D’abord, en en prenant conscience, en les voyant à l’œuvre, en ne les jugeant pas (car alors ils se renforceraient) et en observant nos réactions lorsque ces conditionnements apparaissent… c’est-à-dire presque tout le temps! Dès que la Lumière éclaire l’un de nos conditionnements, il perd de son pouvoir. Ce qui est vu ne peut plus ne pas être vu. Il finit par se dissoudre, par la puissance de notre Présence.

Ce déconditionnement aura lieu pour tous, tôt ou tard, soit en luttant contre lui dans la souffrance, soit en faisant équipe avec lui pour faciliter et accélérer le processus.

Chaque fois que nous prenons conscience de l’un de nos conditionnements, un voile se lève, le poids sur notre cœur s’allège un peu plus et la Vie semble encore plus belle. Jusqu’à ce que nous découvrions que tous ces conditionnements n’étaient que des pensées fausses que nous avons crues vraies. Alors, ce que nous sommes se révèle enfin à Soi-même.

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

Admiration

 

Matthieu Ricard


Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

La sagesse est comme un œil sans défaut

Dont la vision pénètre tous les phénomènes sans les confondre.

Préserve ce flambeau du chemin de la libération :

Tel est le conseil de mon cœur.

 

Si nous nous préoccupons davantage des autres, nous agirons tous en vue de remédier à l’injustice, à la discrimination et à la pauvreté.

 

Nous vous souhaitons une belle journée,

et vous remercions de votre présence à nos côtés.

 

 

 

 

 

 

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21 janvier 2023 6 21 /01 /janvier /2023 10:28

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

Il semble que les prochaines semaines, les prochains mois amèneront de grands bouleversements dans nos vies. Et pourtant, nous ne sommes pas obligés de vivre tout ça de plein fouet!

Plutôt que de continuer nos routines habituelles, nous pouvons commencer dès maintenant à créer des moments de calme dans notre vie, en laissant tomber certaines habitudes qui grugent notre énergie et en les remplaçant par des moments de silence ou de contact avec la nature.

Plutôt que de subir le stress quotidien, nous pouvons, plusieurs fois par jour, penser à détendre nos épaules : juste ce petit geste fait toute une différence dans notre bien-être. Au moment du coucher, voyons comment détendre encore plus notre corps en relâchant ce qui est encore contracté.

Dans notre maison, créons un espace de vie, même tout petit s’il le faut, qui nous apaise et nous ramène immédiatement en contact avec le moment présent : une photo qui nous est chère, une plante, un tableau qui nous inspire, un fauteuil devant la fenêtre, peu importe en autant que nous l’installions de manière à avoir envie d’aller s’y recueillir souvent.

Mais surtout, créons un oasis de paix en nous, en écoutant ce Silence qui nous habite, en laissant passer nos pensées sans nous y accrocher, en laissant tomber toutes nos rancunes, notre stress, nos soucis, nos inquiétudes, nos angoisses.

Cet oasis de paix en nous est le plus sûr rempart qui nous protège des événements extérieurs. Bien que ceux-ci se produisent, les regarder à partir de cet espace de Paix que nous sommes change tout. Nous ne sommes plus ébranlés par ce qui se passe car nous savons que rien ne peut nous atteindre quand nous sommes cette Paix. Bien sûr, les événements peuvent bousculer âprement notre quotidien, bien sûr nous pouvons devoir prendre des décisions que nous pourrions qualifier de difficiles autrement, mais à partir de la Paix, tout se fait sans que nous résistions à la Vie. Plus de paix en nous amène plus de paix dans ce monde.

Si nous pouvons aller toucher, aller goûter cette Paix le plus souvent possible, ne serait-ce que quelques secondes au début, puis quelques minutes par jour, viendra un temps où nous pourrons y rester à demeure.

Alors, cet oasis, en tant que lieu, disparaîtra pour ne laisser que la Paix que nous sommes et que nous reconnaîtrons enfin. Non plus vivre dans la paix, mais Être la Paix.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Serge Toussaint

 

« L’âme ne se situe pas dans le sang, le cerveau, le cœur ou tout autre organe.

En tant qu’énergie spirituelle, elle imprègne tout notre corps, à la manière dont l’air imprègne toutes les pièces d’une maison ». 

 

 

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