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16 février 2024 5 16 /02 /février /2024 11:15

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Ce sont nos difficultés, nos problèmes, les crises que nous traversons, les drames que nous vivons, les conflits qui nous submergent, qui le plus souvent agissent comme déclencheurs pour nous donner envie de vivre dans la Paix.

Ces moments sont précieux car ils nous invitent à revenir en nous : ils sont souvent l’élan qui nous poussent à chercher dans notre cœur la plénitude que nous ne trouvons pas à l’extérieur. C’est souvent la souffrance qui guide nos pas vers la recherche d’une autre manière de voir la Vie. C’est quand nous avons l’humilité de mettre un genou par terre que nous avons le cœur le plus grand ouvert car nous sommes alors à l’écoute de la Présence, de ce qui peut nous permettre de vivre dans plus de douceur.

C’est en honorant ces situations confrontantes que nous serons en mesure d’accueillir toute la sagesse de leur enseignement car elles nous invitent à chercher en nous cet espace de Paix auquel nous aspirons tant. Elles finissent par avoir raison de notre résistance à ce qui est et de notre entêtement à vouloir que les choses fonctionnent à notre manière.

Honorer ne veut toutefois pas dire se complaire dans ces situations. Il ne s’agit ni de les rechercher, ni de les maintenir, ni de les afficher comme étant la preuve de notre prétendue résilience. Il s’agit plutôt d’être reconnaissant envers ces messagers de la souffrance comme voie d’accès au sacré de notre cœur.

Nous pouvons tous nous rappeler de ces moments douloureux de notre existence qui nous ont amené à entamer notre quête spirituelle et qui, en ce sens, nous ont servis de guides pour enfin poser un autre regard sur la Vie. Une fois que leur mission est accomplie, nous n’avons plus besoin de souffrir autant pour demeurer présents à la Vie et garder le cœur ouvert en permanence.

Honorons les moments difficiles : ils sont nos éveilleurs de Conscience.

www.dianegagnon.com

 

 


 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

Les images de souffrance, de persécution, d'abus et de maltraitance abondent et sont nécessaires pour éveiller les consciences. Mais il faut maintenir un équilibre pour le pas tomber dans le " syndrome du mauvais monde " qui mine notre espoir et nous convainc que l'être humain est foncièrement mauvais. En vérité, nous avons au plus profond de nous, à la manière d'une pépite d'or dans sa gangue, un extraordinaire potentiel de bonté, de connaissance et d'éveil. Il importe de prendre conscience de ce potentiel, de l'actualiser et de l'amener à son point optimal...

 

 

 

 

 

 

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9 février 2024 5 09 /02 /février /2024 11:44

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

Pour poursuivre  et approfondir le sujet de mon texte précédent, on réalise un jour que tout se joue d’abord dans l’invisible. Tout ce qu’on crée, ce qu’on vit, se crée d’abord dans l’invisible, se soigne dans l’invisible, se règle dans l’invisible. Si nous faisons la paix en nous par rapport à un conflit, une relation, cela se transposera inévitablement, tôt ou tard, souvent immédiatement, dans le visible.

Ainsi une relation tendue doit d’abord et avant tout être pacifiée en nous avant de tenter de la régler avec l’autre personne. Ce qui est tendu en nous doit être débusqué, vu et pacifié afin que la source de la tension puisse s’estomper par elle-même en nous d’abord, par le seul fait d’avoir vu ce que nous, nous portions en nous qui a créé cette tension.

Pour cesser de subir nos propres peurs, c’est d’abord en nous qu’elles doivent être rencontrées, accueillies, aimées et que leur origine, une fausse pensée crue vraie, soit mise au jour afin d’être tellement éclairée qu’elle en perdra sa substance.

La majorité de nos peurs, sinon la totalité, proviennent du fait que nous nous croyons séparés de La Source et que nous croyons devoir lutter seuls pour survivre. Quand il est enfin vu que nous sommes La Source, aucune peur ne peut plus tenir la route! Et même si elles peuvent parfois ressurgir, après toutes ces années de conditionnements et de réflexes, elles sont vues rapidement à la Lumière de ce que nous sommes et finissent par se dissoudre.

Il en est de même pour cet Amour que nous cherchons tant à rencontrer dans notre vie : nous devons d’abord reconnaître cet Amour en nous, le vivre, le goûter, le laisser guider chacune de nos paroles, chacun de nos gestes pour que l’Amour, par affinité, attire l’Amour au cœur de notre existence.

Tout ce que nous cherchons, le bonheur, la Paix, l’Amour, la Joie, sont déjà présents en nous : dès que nous nous y retrouvons, dès que nous nous rappelons de ce que nous sommes et que nous y goûtons pleinement, nous le rencontrons alors partout autour de nous.

Tout se passe d’abord dans l’invisible, tout se résout d’abord dans l’invisible, tout se vit d’abord dans l’invisible. C’est le visible qui est l’illusion.

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

 

À mon avis, la seule façon d’être vrai, c’est d’être bon. La bonté est en harmonie avec notre état intérieur profond, libre de confusion et de toxines mentales comme la malveillance, l’arrogance et la jalousie.

 

 

 

 

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2 février 2024 5 02 /02 /février /2024 10:52

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

Il y a un proverbe soufi qui dit : « La Vie te brise le cœur encore, et encore et encore, jusqu’à ce qu’il demeure ouvert ».

Mais nous pouvons décider de le garder ouvert sans avoir besoin d’y être forcé!

En cette période plus que jamais, mais pas seulement pour cette période, pouvons-nous cesser de juger les autres et garder le cœur ouvert? Même si notre belle-famille, notre voisin, nos parents font des choses qui, d’habitude, nous énervent, ce serait tellement plus facile pour nous et pour les autres si nous pouvions aborder chaque rencontre avec ces personnes comme si c’était la première fois que nous les rencontrions. La Vie est neuve à chaque instant. Tout le monde évolue. Ne mettons pas d’étiquettes sur l’attitude de l’un, la personnalité de l’autre, les comportements des autres. Soyons juste ouverts à ce qui est réveillé en nous par ces rencontres. Qu’est-ce que la Vie tente de nous apprendre?

Et ces inconnus dont l’allure peut nous faire réagir, pouvons-nous nous libérer du mépris que nous avons parfois pour ce qui nous est inconnu? Ouvrir les yeux et le cœur sur ce qui se vit devant nous pourrait être riche d’expériences d’amour sans conditions. Aller à la rencontre de cet autre qui nous fait peut-être peur est un grand pas sur le chemin de l’éveil.

Si nous nous surprenons à juger ou à éprouver du mépris ou de la peur envers l’autre, rappelons-nous que cela n’est que de la projection de ce que nous ne voulons pas rencontrer en nous. Et que justement, l’autre est précisément là pour nous aider à nous libérer de ce qui entrave encore notre paix intérieure.

Rappelons-nous surtout que nous avons créé ces rencontres, que nous ne sommes qu’Un et que la séparation d’avec les autres n’est qu’une illusion dans ce grand rêve qu’on appelle notre vie.

Apprenons à aimer, apprenons à dire oui, apprenons la bienveillance envers soi comme envers les autres puisque nous ne sommes qu’Un. Et si d’aventure nous pouvons nous observer lors de certains manques d’amour envers les autres, ouvrons notre cœur sans attente, sans se juger, juste en étant totalement présents à Soi, aux autres, à ce qui se vit dans l’instant. La Paix, l’Amour ne peuvent s’installer dans un cœur fermé. Mais la Paix l’Amour peuvent émaner d’un cœur ouvert autant que s’y installer à demeure.

Je vous souhaite de douces et lumineuses retrouvailles en cette période des Fêtes et surtout, d’avoir le cœur ouvert en permanence. L’humain n’est beau que lorsqu’il a le cœur ouvert!

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 

Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

S’affranchir de l’appréhension à l’égard du futur n’implique pas que l’on soit incapable d’aborder l’avenir avec lucidité, mais que l’on ne se laisse pas entraîner dans des tourments inutiles.

 

 

 

 

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26 janvier 2024 5 26 /01 /janvier /2024 11:05

Bonjour à vous .

Je met un jour plus tôt car problémes avec les mots de passe.

Comme ça fonctionne ce matin, j'en profite .

Bon week-end à chacun de vous  , et à samedi prochain avec grand plaisir.

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

Nous passons un temps fou à tenter de solutionner nos problèmes, et dès qu’un est résolu, un autre se présente, comme un mouvement éternel qui nous épuise et nous laisse dans la souffrance.

Mais l’ego, avec lequel nous tentons de résoudre nos problèmes, est incapable de comprendre le problème essentiel d’où provient sa propre souffrance. Il croit que les problèmes à résoudre se trouvent à l’extérieur, alors il consacre la majeure partie de ses énergies à vouloir résoudre à l’extérieur tous ces problèmes qu’il perçoit. Mais le problème principal est justement là : tenter de résoudre ce qui est perçu à l’extérieur alors que tout se résout en Soi.

Si nous acceptions de consacrer autant de temps à aller voir en Soi ce qui a besoin d’être vu, soldé, guéri ou simplement conscientisé, si chacun d’entre nous retournions notre regard à l’intérieur, nous n’aurions plus autant de problèmes à résoudre à l’extérieur! Et bien que ces problèmes ne disparaîtraient peut-être pas, nous ne porterions plus sur eux le même regard.

Prenons l’exemple d’une blessure que nous n’aurions pas soignée et qui nous amène une susceptibilité ou une fragilité dans un aspect particulier de notre vie. Ainsi, si nous nous sommes sentis abandonnés ou ridiculisés pendant notre enfance, nous souffrirons à l’âge adulte chaque fois que nous aurons l’impression que l’on nous abandonne, qu’on nous rejette ou que l’on rit de nous. Mais si nous avons pu poser sur ces blessures un regard intérieur aimant d’adulte bienveillant et que nous sommes allés au bout de ces traumatismes, nous ne serons plus affectés par ce que les autres diront ou feront : nous ne verrons plus l’abandon car nous comprendrons que chacun est libre, nous ne souffrirons plus à la moquerie car elle ne nous touchera plus. Et souvent ces expériences cessent de se répéter puisque la guérison a été complétée.

Il en est de même pour ce que nous observons à l’extérieur dans le monde. N’oublions pas que notre perception du monde est le reflet de notre état de conscience. Plus nous nous rappelons notre véritable nature, plus nous découvrons la beauté de ce qui nous entoure : le monde n’a pas changé mais notre regard sur le monde lui a changé. Peu importe ce qui se vit, tout est accueilli dans le moment présent.

Ce que nous percevons comme négatif à l’extérieur a besoin d’être rencontré en nous afin d’être vu et de nous en libérer. Dès lors, la compassion, la bienveillance peuvent s’exprimer plus librement puisque l’Amour que nous sommes ne peut que voir l’Amour à l’œuvre dans tout.

Pour cela, seul Maintenant peut nous ramener à la Paix du cœur. Pour citer Jeff Foster : « Le paradis c'est maintenant. L'enfer est le désir ardent que ce moment soit différent. C'est aussi simple »

 

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

Quand des rayons de soleil frappent un cristal, on voit surgir des lumières de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Pourtant, il n'y a aucune substance saisissable. Il en est ainsi de l'infinie variété des pensées.

Dilgo Khyentsé Rinpoché

 

 

 

 

 

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20 janvier 2024 6 20 /01 /janvier /2024 12:49

 

J'ai eu quelques problémes pour pouvoir mettre le texte .

Je suis ravie je peut le faire .

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

Une des façons les plus simples de moins souffrir, c’est de ne pas ajouter de commentaires sur tout.

L’ego est toujours à la recherche de quelque chose à critiquer, juger, commenter, condamner, évaluer, comparer. Bref, il commente sans répit à longueur de journée. Heureusement que dans le sommeil profond, il se tait complètement sinon nous serions envahis par son monopole 24 heures sur 24! Et même, parfois, il ne veut tellement pas lâcher qu’il nous empêche de dormir!

En fait, chaque fois que nous ajoutons un commentaire sur ce qui se passe, ce qui pourrait se passer, ce qui aurait pu se passer ou ce qui s’est déjà passé, nous nous faisons vivre des émotions inutilement, la plupart desquelles nous font souffrir, tout aussi inutilement.

Récemment, quelqu’un me disait qu’il avait pleuré aux funérailles d’une personne qui était seulement une connaissance parce qu’il s’imaginait comment ce serait quand ce serait son père à lui qui partirait : ça l’a mis à l’envers plusieurs jours. Beaucoup d’entre nous avons sans doute déjà fait ça. Même si je lui suggérais avec amour de revenir au moment présent, où tout va bien, où son père est en forme, il, ou plutôt son mental, me répétait « oui mais ça va arriver un jour ». Sans doute, oui, mais pourquoi se faire souffrir maintenant? Pourquoi se faire souffrir d’avance pour quelque chose qui n’est pas encore arrivée? Pourquoi gâcher ce moment présent avec une souffrance créée de toute pièce pour un événement dont on ne sait rien et qui n’arrivera pas comme on se l’imaginait? S’inquiéter ne nous permet pas d’éviter pas les problèmes du futur, s’inquiéter nous fait perdre la paix d’aujourd’hui.

Notre machine à commentaires dans notre tête passe son temps à nous pourrir la vie. L’ego maugrée sur tout. En commentant tout ce qui se passe, il nous empêche d’accueillir ce qui est là, juste devant soi. Nous perdons ainsi la beauté de ce qui est là, nous ne voyons pas les miracles, trop occupés que nous sommes à les commenter.

Ainsi, plutôt que d’admirer une fleur, le mental commente : « ah oui, quelle belle couleur cette tulipe, mais je préfère les roses. Elle est un peu fanée celle-ci, je me demande depuis combien de temps elle est éclose ? je devrais en planter chez moi ce serait chouette devant la maison, ah mais c’est vrai, il faudrait que j’ajoute de la terre et puis, et puis…. » Sans arrêt. Pour tout! C’est épuisant!

Est-ce qu’on pourrait tout simplement vivre ce qui est là sans commenter? Ou à tout le moins, commenter le moins possible? Il pleut? Il pleut. Une douleur physique émerge? Il y a douleur, point. Notre enfant est de mauvaise humeur? C’est comme ça, point. Il y a un accident sur la route, je vais arriver en retard au boulot : je serai en retard, point.

Les commentaires, le stress, l’inquiétude, la projection dans le futur nous volent notre présent. En faisant taire les commentaires, déjà on réduit le stress et l’anxiété. En faisant taire les commentaires, on revient ici maintenant, là où il n’y a que ce qui est. Et c’est ce qui est le plus important. Tout le reste nous éloigne de la paix et du bonheur.

www.dianegagnon.com

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

Le Dalaï-Lama dit que le désarmement extérieur ne peut s'effectuer sans le désarmement intérieur. Si l'individu ne devient pas pacifique, une société qui est la somme de ces individus ne le deviendra jamais.

 

 

 

 

 

 

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13 janvier 2024 6 13 /01 /janvier /2024 10:04

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Plus la Conscience se reconnaît, moins les vœux du Nouvel An semblent pertinents! Pourtant, il est bon de faire un temps d’arrêt et de partager cet élan du cœur pour nous tous. À l’aube de cette nouvelle année qui s’amorce, je nous souhaite à tous de : 

• Découvrir la merveilleuse Joie d’Être, simplement!

• Retourner notre attention vers Soi, puisque tout ce que nous souhaitons s’y trouve déjà. Regardons moins à l’extérieur, plus à l’intérieur.

• Changer de regard sur la Vie : choisir de voir la beauté en toutes choses

• Incarner l’Amour autour de nous, sans juger ni étiqueter.

• Rayonner sans limite, comme un phare dans ce monde

• Accueillir la Vie comme elle vient, dire un grand OUI à ce qui est, même quand cela ne nous plaît pas

• Revenir à notre Paix intérieure, à Ce que nous sommes plusieurs fois par jour, jusqu’à ce que nous nous y installions à demeure

• Faire tomber les voiles de l’illusion qui subsistent encore et Voir enfin la Réalité

• Faire de la bienveillance notre signature

• Cesser de croire nos pensées

• Arrêter de vouloir devenir une meilleure version de soi-même et voir enfin que Ce que nous sommes est de toute beauté, ce que nous sommes est déjà parfait dans l’Absolu et que ce n’est que l’ego qui n’en est jamais satisfait

• Ralentir! Impossible de trouver la paix au début si nous sommes constamment dans l’agitation. Une fois que la Paix est reconnue et vécue en nous, toute activité est alors faite à partir de cette Paix. Nous pouvons être dans l’action mais non plus dans l’agitation.

• Préserver des moments de silence chaque jour, pour entendre cette voix intérieure qui murmure à notre cœur.

• Faire taire le mental le plus souvent possible, afin d’en venir à nous en désidentifier. Ne plus croire tout ce qu’il nous dit est déjà un excellent début.

• Cesser de faire des histoires avec ce qui arrive. Peu importe ce que c’est, ne créons pas d’histoire pour nous rendre intéressants ou pour nous positionner en victimes ou en héros car c’est ainsi que nous nourrissons notre ego.

• Mettre l’accent sur tout ce qui va bien plutôt que sur ce qui va mal, car nous créons notre réalité en fonction de ce sur quoi nous mettons notre attention.

• Laisser tomber tout jugement, sur soi, sur les autres, sur les événements

• Cesser de tout étiqueter, bien ou mal, bons ou méchants, heureux ou malheureux, etc. Cette dualité est appelée à être transcendée pour tous.

• Faire davantage connexion avec la nature, les animaux, les humains et moins avec la technologie. Décrochons de ce qui n’est pas vivant.

Apprendre à écouter vraiment, et à regarder l’autre dans les yeux, car il n’y pas de plus grand cadeau que nous puissions faire que d’être totalement présents à l’autre, le cœur ouvert

• Voir dans tout ce qui nous dérange une occasion de guérir ce qui n’a pas encore été nettoyé en nous.

• Accepter le fait que la Vie agit toujours POUR nous, jamais contre. Dans ce sens, tout ce qui arrive est orchestré par la grande sagesse de la Vie pour nous éveiller à ce que nous sommes.

• Être dans la gratitude pour tout ce qu’il nous est donné de vivre, même si nous trouvons cela difficile parfois. Tout concourt à notre Éveil. Nous sommes ici pour expérimenter, pas pour souffrir, sauf si nous résistons.

• Découvrir ce que nous sommes vraiment. C’est notre plus grande mission sur terre.

Que cette année soit pour vous celle de la Conscience qui se révèle à elle-même. Puissions-nous tous sortir de cette illusion, nous éveiller à Ce que nous sommes et vivre dans la Paix ultime.

Avec tout mon Amour et ma Gratitude,

Diane

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

Un adage bouddhiste dit : " Il n'est pas de grande tâche difficile qui ne puisse être décomposée en petites tâches faciles".

 

 

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6 janvier 2024 6 06 /01 /janvier /2024 10:27

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

À travers tous les méandres de la Vie, les montagnes russes d’émotions, d’événements, à travers les petits désagréments comme les grands dérangements, la Vie nous fait toujours la même invitation.

Peu importe ce que les autres semblent faire qui nous irritent, nous chagrinent ou nous mettent en colère, une seule invitation : aimer!

Même si nos enfants ne semblent pas prendre la voie qui nous paraît la plus optimale et que des tensions naissent de ces différends, une seule invitation : aimer!

Nous apprenons une mauvaise nouvelle, bien que nous puissions être dévastés, la seule invitation qui nous est faite à ce moment-là : aimer. Aimer encore plus, aimer mieux, aimer sans condition, aimer malgré les malgré.

Parce que si nous acceptons cette invitation d’aimer, peu importe l’événement, la colère, la mauvaise nouvelle ou le comportement de l’autre, de cette posture d’Amour naîtra une solution, une réflexion, une action encore plus juste et plus harmonieuse face à ce qui est vécu. Nous ne restons pas dans l’inaction, nous restons dans l’Amour.

Certains opposeront sans doute qu’il est naïf de croire que l’on puisse aimer ce qui n’a pas de sens, ou celui qui pose une action inacceptable. Effectivement, du point de vue humain, il nous semble impossible de tout aimer. Mais du point de vue de Ce que nous sommes réellement, il n’y a qu’une seule invitation et une réponse possible : aimer, puisque nous sommes faits d’Amour, nous sommes l’Amour même.

Alors, à notre prochain défi, notre prochain désaccord, notre prochain outrage, saurons-nous répondre à cette grande invitation en choisissant l’Amour, quelle que soit la question?

Diane Gagnon

www.dianegagnon.com

 

Et pour ceux qui doutent de la puissance de cette invitation, je vous invite à visionner l’entrevue que j’ai réalisée récemment avec Heidi Dupre : https://youtu.be/F4yd_skYdUo

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

 

Un jour je contemplais longuement un papillon posé sur une fleur qui oscillait doucement sous la brise. Il butinait, puis, sans raison apparente, s’envolait, voletait de-ci, de-là, et revenait déployer ses belles ailes bleues sur le pistil orange. Ce manège, répété à plusieurs reprises, évoqua en moi les instructions sur la façon de stabiliser l'esprit : "lorsque tu t'aperçois que tu es distrait par des pensées nouvelles, reviens encore et encore vers l'objet de ta concentration. Si ton esprit se fatigue et que ta concentration se relâche, laisse-le simplement reposer dans son état naturel, préservant cette liberté intérieure, sans encourager les pensées ni tenter de les supprimer.".

 

 

 

 

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 09:44

 

Je vous souhaite à chacun de vous un super réveillon de Noël , pour ceux qui le font, et un joyeux jour de Noël  

 

 

Je vous souhaite une lumineuse année de présence et de paix. Pour cette année 2024

 

 

 

 

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

À l’aube de cette nouvelle année qui s’amorce bientôt, je nous souhaite à tous devenir entièrement présents, pleinement conscients à chaque instant. Dès que nous sommes totalement présents à ce qui est, ici maintenant, c’est la Paix qui se manifeste en nous et, par ricochet autour de nous. Si nous souhaitons la Paix dans le monde, commençons d’abord par la vivre pleinement en nous.

Pour incarner cette Paix que nous sommes et qui semble parfois difficile à atteindre, je nous souhaite en 2023 de :

• Ralentir! Impossible de trouver la paix au début si nous sommes constamment dans l’agitation. Une fois que la Paix est reconnue et vécue en nous, toute activité est alors faite à partir de cette Paix. Nous pouvons être dans l’action mais non plus dans l’agitation.

• Préserver des moments de silence chaque jour, pour entendre cette voix intérieure qui murmure à notre cœur.

• Faire taire le mental le plus souvent possible, afin d’en venir à nous en dés identifier. Ne plus croire tout ce qu’il nous dit est déjà un excellent début.

• Cesser de faire des histoires avec ce qui arrive. Peu importe ce que c’est, ne créons pas d’histoire pour nous rendre intéressants ou pour nous positionner en victimes ou en héros car c’est ainsi que nous nourrissons notre ego.

• Mettre l’accent sur tout ce qui va bien plutôt que sur ce qui va mal, car nous créons notre réalité en fonction de ce sur quoi nous mettons notre attention.

• Laisser tomber tout jugement, sur soi, sur les autres, sur les événements. Gardons cette énergie pour aimer mieux tout ce qui vient à nous.

• Cesser de tout étiqueter, bien ou mal, bons ou méchants, heureux ou malheureux, etc. Cette dualité est appelée à être transcendée pour tous.

• Faire davantage connexion avec la nature, les animaux, les humaines et moins avec la technologie. Décrochons de ce qui n’est pas vivant.

• Lever les yeux et admirer le ciel, les nuages, les variations, les éclats de beauté, la nature. Respirer dehors à pleins poumons, consciemment et lentement, ne serait-ce que pour se sentir vivants!

• Apprendre à écouter vraiment, et à regarder l’autre dans les yeux, car il n’y pas de plus grand cadeau que nous puissions faire que d’être totalement présents à l’autre. Cela implique de faire taire son mental et d’ouvrir son cœur.

• Voir dans tout ce qui nous dérange une occasion de guérir ce qui n’a pas encore été nettoyé en nous.

• Accueillir tout ce qui est, sans résistance, parce que tout ce qui est là sert notre évolution, que nous aimions cela ou pas.

• Cesser de mordre dans les événements extérieurs qui ne manqueront pas en cette nouvelle année et concentrons-nous sur notre Paix intérieure. Rien ne peut nous atteindre lorsque nous sommes cette Paix parfaite. Ne regardons pas à l’extérieur, regardons à l’intérieur.

• Ouvrir notre cœur aux autres, à la Vie, à Soi, sans attentes, sans résistance, sans limites

• Accepter le fait que la Vie agit toujours POUR nous, jamais contre. Dans ce sens, tout ce qui arrive est orchestré par la grande sagesse de la Vie pour nous éveiller à ce que nous sommes.

• Être dans la gratitude pour tout ce qu’il nous est donné de vivre, même si nous trouvons cela difficile parfois. Tout concourt à notre Éveil. Nous sommes ici pour expérimenter, pas pour souffrir, sauf si nous résistons.

• Découvrir ce que nous sommes vraiment. C’est notre plus grande mission sur terre.

• Voir le divin en toutes choses et en toutes personnes, car c’est là notre réalité ultime. C’est ainsi que la Lumière se répand autour de nous, car elle part de nous.

Que cette année soit pour vous celle de la Conscience qui se révèle à elle-même. Puissions-nous tous nous éveiller à ce que nous sommes et vivre dans la Paix ultime.

Avec tout mon Amour,

Diane .

 

 

 

 

 

 

 

Conte de Noël 

(offert par Monique)

 

D’une écrivaine des Seigneuriales

 

« Claude Hausdortf »

 

« C’est étrange, se disait le Père Noël, chaque année en décembre, j’ai l’impression de revivre, après 11 mois d’oubli au fond des cartons et des placards : ce doit être tous ces petits enfants qui, pensant tellement fort à moi arrivent à me redonner forme et vie.

 

 

Aussi de mon côté je dois chaque mois de décembre, créer, un bel espace pour engranger tous les jouets, cadeaux, souhaits des uns et des autres. Heureusement il me suffit de penser très fort en remuant ma moustache à un immense igloo scintillant  et hop j’ai mon igloo, à un palais féerique et chouette, j’ai mon palais, à un grand chapiteau multicolore et le voila, à une cathédrale toute neuve et elle apparait, et de même pour un palais comme lui de l’Alhambra en Espagne, un château en verre, un aéroport fleuri, une gare ferroviaire internationale et lumineuse, un théâtre aux nombre de places illimitées. »

 

« Mais ce matin, je suis soucieux : des êtres malfaisants ont cassé mon traineau cette nuit et mon téléphone cellulaire ne marche pas dans cet endroit reculé du monde pour appeler le réparateur de traineau, aussi vais-je essayer de me concentrer très fort et d’envoyer un appel à l’aide à tous mes copains Père Noël. On envoie bien la voix humaine avec le téléphone, je ne vois pas pourquoi  on ne pourrait pas envoyer la pensée de cerveau à cerceau, sans aucune technologie.

 

Bon je fonce les sourcils, je tire sur ma moustache et je pense très fort à mes copains et… les voilà ! je savais que je pouvais compter sur eux car ils m’amènent un superbe traineau avec des grelots argentés de Suède et des couvertures rouges bien chaudes de Sibérie,  tout ce que je souhaitais. 

 

Ils eurent tous droit à un vin de Noël des plus corsés, à une grande accolade et de chaleureux remerciements et ils repartirent en zigzagant un peu certes mais tout contents de leurs escapade et d’avoir pu sortir un copain de l’embarras ».

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 décembre 2023 6 16 /12 /décembre /2023 10:22

 

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Je suis toujours estomaquée de la rudesse, de l’incivilité et souvent de la violence avec laquelle certaines personnes interagissent sur les réseaux sociaux. Dès qu’une personne ne pense pas comme elle ou « ose » émettre un commentaire différent, elle se fait « ramasser », varloper et juger avec le plus grand des mépris par certains qui ne se gênent pas pour y aller des pires épithètes. S’ensuivent des argumentations acrimonieuses, des accusations malsaines et inutiles et des jugements infantiles et destructeurs.

Mais où est donc passée notre gentillesse? Où est donc passée notre humanité individuelle et collective? Que s’est-il passé pour que tant de haine se déchaîne soudainement sur les réseaux sociaux à propos d’une émission, d’une photo, d’une nouvelle de sport ou de tout autre sujet qui, autrefois, ne prêtait pas flanc à ce genre de défoulement?

Je constate qu’il y a eu beaucoup de division depuis 2020, beaucoup de reproches, de clivages, de mépris même entre inconnus. Des groupes se sont soulevés les uns contre les autres, des accusations de part et d’autres ont surgi comme un volcan en éruption. Et depuis, nous n’avons pas encore retrouvé notre bonté, notre gentillesse, notre humanité. C’est d’une tristesse parfois!

Car le monde extérieur est le parfait reflet de notre monde intérieur, alors peut-on vraiment s’étonner des guerres qui sévissent sur la planète quand nous entretenons nous-mêmes la guerre sur les réseaux sociaux ou en nous? Oserions-nous donner ces mêmes répliques à ces personnes si nous étions face à face? Manquons-nous à ce point d’Amour pour vivre dans tant d’agressivité?

Le monde est à notre image. Si nous voulons un monde de paix, il est impératif d’être en paix soi-même et de semer la paix autour de nous. Pas la zizanie, pas la haine, pas le conflit. La Paix.

Nous n’aurons jamais trop de bienveillance les uns envers les autres. Et si on commençait nous tous ici à choisir l’Amour plutôt que le conflit, la bienveillance plutôt que les répliques assassines, la douceur plutôt que la violence, le silence plutôt que l’argumentation, le respect plutôt que la haine? Nous ferions déjà une énorme différence dans ce monde. Et cette vague de bienveillance que nous pouvons créer ensemble pourrait inonder des territoires entiers, goutte à goutte s’il le faut, mais inexorablement.

Plutôt que d’alimenter une discussion stérile ou agressive, choisissons la bonté envers l’autre, que ce soit dans le silence ou la compassion; la bienveillance envers soi, car notre paix d’esprit dépend des choix que nous faisons et des gestes que nous posons; et l’Amour, car c’est ce qui semble manquer le plus cruellement partout en ce moment.

 

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

 

En choisissant de continuer à encourager la croissance comme si de rien n'était, es économistes font un très mauvais pari pour les générations à venir. Le rapport présenté par l'un de leurs plus éminents collègues, Sir Nicholas Stern, a en effet montré de manière convaincante que les coûts économiques de l'inaction matière de prévention du réchauffement climatique seront très largement supérieurs aux investissements qui permettraient de modérer ou d'empêcher ce réchauffement. Stern prévoit entre autres, le déplacement de plus de 200 millions de personnes d'ici à 2050, en raison des changements climatiques.

 

 

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9 décembre 2023 6 09 /12 /décembre /2023 10:09

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Tous, nous rencontrons régulièrement des problèmes, ou ce qui semble être des problèmes. Souvent même, l’ego aime croire que ses problèmes sont plus graves ou plus importants que ceux des autres, comme s’il y avait une course à qui aurait le plus gros problème ou la plus grande quantité de problèmes à la fois.

Certains aiment d’ailleurs énumérer la liste de leurs problèmes, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dès que vous les rencontrez. Plusieurs même s’identifient à leurs problèmes, inconsciemment bien sûr, et seraient probablement désœuvrés si, du jour au lendemain, leurs problèmes disparaissaient. Évidemment, les gens ne font pas ça pour être désagréables, c’est juste qu’il semble que notre époque valorise les problèmes et notre capacité à nous en sortir, ou non.

Nous avons l’impression de devoir régler nos problèmes au fur et à mesure de leur occurrence, mais dès qu’un problème est réglé, un autre surgit et attire notre attention. Et c’est comme ça jour après jour. Nous croyons que nous devons résoudre tous les problèmes dès qu’ils apparaissent. Nous avons l’impression que chaque problème nécessite une solution différente, une réponse différente et immédiate.

Mais même si nous avons l’impression que nous faisons face à une panoplie de problèmes multiples et différents, au fond, il n’y a qu’un seul problème : c’est de se croire séparé de la Source.

Tous les conflits surgissent parce que nous accusons l’autre en nous croyant séparés de lui. Toutes les peurs apparaissent parce que nous croyons vivre dans un monde hostile coupé de la Source. Toutes les difficultés que nous vivons proviennent du fait que nous pensons devoir être seuls à les solutionner, croyant que nous sommes séparés de la Source que nous sommes.

Il ne s’agit pas ici de minimiser la nature de nos problèmes, ni même d’en nier l’existence. Il ne s’agit pas non plus de faire fi de la souffrance que certains de ces problèmes semblent nous faire vivre. Il s’agit de voir le tout sous une perspective différente, globale, non-duelle.

Nos souffrances sont issues du fait que nous nous croyons séparés de la Conscience, de la Source que nous sommes tous. Or, dès que nous nous rappelons Ce que nous sommes pour de vrai, dès que nous réalisons que la séparation n’existe pas, c’en est fini de la souffrance causée par l’oubli de l’Unité. Si nous pouvons voir l’autre comme nous-mêmes, si nous pouvons voir les événements comme étant neutres, nous constaterions que les problèmes ne sont que des rappels créés par la Conscience pour que nous nous souvenions de Ce que nous sommes et que nous réalisions enfin que nous ne sommes pas séparés de quoi que ce soit.

Diane Gagnon

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

Aiguiser son attention pour prendre conscience des émotions négatives au moment même où elles surgissent. On éteint mieux une étincelle qu’un feu de foret.

Matthieu Ricard

 

 

 

 

 

 

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