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21 septembre 2024 6 21 /09 /septembre /2024 09:36

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Bonjour mes chers abonnées et abonnés.

Je suis navrée mais un oubli de ma part pour mettre le texte samedi dernier, un oubli de ma part, ma mémoire est faible à 83 ans le mois prochain, c’est normal, et plus beaucoup de textes ...

Je pense que je vous mettrai un texte tous les 15 jours si je n’en ai pas beaucoup.

Je vous souhaite u très bon week-end.

 

 

Le texte de Diane Gagnon ;

 

cette superbe phrase de Pierre Leré Guillemet dans l’un de ses récents satsangs est porteuse de toutes les Vérités.

En effet, que pourrait-il y avoir de plus important que Maintenant?

Le bonheur ne se trouve que Maintenant. La Paix habite tout Maintenant. La Joie, l’Amour, tout ne se trouve que dans le Maintenant.

Et pourtant, on passe « notre temps » (comme si le temps nous appartenait!) à nous projeter dans le futur : on a hâte d’avoir un amoureux, on sera heureux quand on pourra acheter une maison, quand on aura des enfants, quand on aura cette promotion, quand on prendra notre retraite. La Vie sera plus simple quand la maison sera payée, quand les enfants auront grandi, quand les guerres seront finies, quand la matrice s’effondrera, quand les gens seront éveillés, quand nous serons guéris…

Et pendant « ce temps » que nous passons à attendre, à espérer, à désespérer, nous oublions de vivre Maintenant car nous ne sommes pas présents à Ce qui est, là, Maintenant. Nous résistons à ce que la Vie nous offre maintenant car nous voulons autre chose, quelque chose de mieux, croyons-nous, quelque chose qui répondra à nos besoins, qui seront conforme à nos attentes, qui marcheront à notre goût. Nous croyons encore pouvoir contrôler ce qui se passera!

Il n’y a qu’ici, Maintenant, que tout se vit. Attendre que ça aille mieux, c’est se priver du meilleur de la Vie. Qui nous dit que ce que nous vivons actuellement, qui ne fait peut-être pas notre affaire, n’est pas exactement ce dont nous avons besoin en ce moment? En fait, évidemment, si c’est ce que nous vivons, c’est ce que nous avons besoin.

Plus nous attendons après quelque chose, plus nous passons à côté de la Vie, à côté du seul Maintenant que nous ayons.

Tout, absolument Tout, est contenu dans ce Maintenant.

Toute attente de quelque chose d’autre est un refus de la Vie Maintenant. Tout espoir de changer les choses démontre que nous nous croyons supérieurs à Ce qui est. Est-ce que cela veut dire de ne rien faire? Bien sûr que non! Mais toute action juste doit être posée sans attente du résultat.

Suivre les élans de son cœur à chaque instant, c’est vivre pleinement. Suivre la Joie en toute chose, c’est être totalement présent Maintenant. Toutes les autres voies sont des détours. Et bien que ceux-ci puissent être nécessaires pour nous ramener finalement exactement à la Joie, n’est-il pas plus simple de suivre ce qui nous met en Joie Maintenant? N’est-il pas plus simple d’être présent à ce qui est et d’en goûter toutes les saveurs?

Ce Maintenant est tout ce que nous avons : savourons-le.

 

 

 

 

Pensée de la semaine

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

La croissance est en elle-même secondaire par rapport à  l'établissement d'un équilibre entre les aspirations de tous et d'une "harmonie durable" qui tienne compte du sort des générations à venir et n'est concevable que dans le contexte de la coopération et de l'altruisme.

 

 

 

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7 septembre 2024 6 07 /09 /septembre /2024 08:47

 

 

 

Chers abonnées ès.

 

Après cette agréable pause estivale, je suis ravie de vous retrouver avec de nouveaux bulletins. J'espère que vous avez passé un bel été et que vous vous portez bien. Bien que ce message soit un peu long et plutôt formel, il est important,...

 

 

 

Une amie très proche m’a envoyé ce texte et je le trouve tellement vrai que j’ai le désire de le partager avec vous.

 

 

LA DOUCEUR DE L’AMITIÉ

 

Le philosophe italien Giorgio Agamben définit l’ami comme « un autre soi avec lequel on partage la douceur même d’exister ».Cette définition de l’amitié est au premier abord surprenante. Dans l’Ethique à Nicomaque, Aristote définit avant tout l’ami comme celui qui nous permet de réaliser nos potentialités, de progresser, de devenir meilleur. Agamben ne contredit pas cette définition, mais il trouve dans le chef d’œuvre d’Aristote une idée selon lui plus importante et passée inaperçue : un ami, c’est quelqu’un qui nous rend la vie plus douce. Voilà pourquoi nous pouvons rester silencieux en sa compagnie sans ressentir de gêne, discuter des heures en oubliant le temps qui passe, se laisser aller à des confidences.L’ami, par sa présence, nous permet d’éprouver la douceur de vivre même dans les moments les plus difficiles. L’expérience est universelle : nous ne nous sentons pas bien, appelons un ami et marchons vers le lieu de rendez-vous, l’esprit pesant de ce que nous avons sur le cœur et qui nous absorbe tout entier. À peine l’avons nous retrouvé, à peine sommes-nous assis en face de lui, que la vie semble soudain plus légère, plus douce.Le problème n’est pas résolu, mais quelque chose a changé. Il n’a pas encore parlé, mais il est là, sa présence suffit.  Avant même que le dialogue s’engage, nous retrouvons la chaleur de ce lien, quelque chose qui est à nous, entre nous, et qui nous réconforte : une douceur de vivre qui ne peut s’éprouver dans la solitude.

 

Charles Pépin, La Rencontre, une philosophie, Allary Éditions.

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

Pardonner, ce n’est pas dire : « Ce n’est rien, je te pardonne. »

C’est dire : « J’ai souffert, mais je te pardonne. »

 

 

 

 

 

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22 juin 2024 6 22 /06 /juin /2024 10:04

 

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencièr

 

 

 

 

 

 

Si vous croyez que la véritable spiritualité c’est sérieux, détrompez-vous!

C’est le mental qui veut du sérieux. Il veut que tout soit fait correctement, avec rigueur, sans déroger des lignes directrices établies par d’autres.

S’il est bien un indice d’Éveil, de « maturité spirituelle », à défaut de mots plus justes, c’est bien celui de ne plus se prendre au sérieux et surtout d’Être dans la Joie! Tout est spirituel, alors pourquoi devenir sérieux sur le chemin?

Plus Ce qui est se dévoile, plus la Joie s’installe. Plus nous réalisons Ce que nous sommes, plus les événements, les choses, les gens perdent de leur caractère sérieux. Nous en arrivons même à rire de beaucoup de choses qui autrefois nous préoccupaient. Nos pensées angoissantes sont tout de suite vues pour des pensées mensongères, ce qui fait que nous les laissons passer en souriant.

Ce qui nous semblait dramatique autrefois est maintenant vu sous un nouvel angle, sans histoire, sans jugement, sans drame, sans souffrance, ou si peu.

Tout ce que l’on prenait tant au sérieux auparavant, le travail, les promotions, l’argent, les voyages, les relations, l’éducation des enfants, notre image, nos avoirs, notre histoire, tout cela nous fait sourire quand les voiles sont tombés et qu’il y a eu retournement de la Conscience vers Soi. Nous réalisons que tout cela n’a pas vraiment d’importance, puisque ce que nous avons tant cherché à travers toutes ces choses, la Joie, le Bonheur, la Paix, l’Amour, sont là en permanence. C’est juste que nous ne regardions pas au bon endroit.

Le rire spontané s’installe, l’émerveillement de la moindre petite chose nous semble permanent, le regard s’adoucit. Même le traitement que nous nous réservions quand nous voulions nous dépasser, devenir meilleurs, progresser, tout cela n’a plus de sens puisque nous sommes déjà heureux! Nous nous traitons désormais avec plus de douceur, de bienveillance, de simplicité, de tendresse même. Nos attentes diminuent, s’effacent car tout est déjà là.

Alors pourquoi se prendre au sérieux? Pourquoi tout prendre au sérieux puisque la VIE elle-même est Pure Joie. Délectons-nous de tout ce qui est là, savourons tout ce qui nous met en Joie, rions de bon cœur et de grâce, cessons de nous prendre au sérieux!

 

 

 

 

J

 

 

 

e suis navrée mais c’est le dernier article que je mets sur le blog.

Je viens de le trouver ce matin.

 

De tout cœur, je vous souhaite de bonnes vacances, même si vous ne partez pas.

Profitez bien ce ces vacances, surtout si vous travaillez.

On se retrouve en septembre, avec toute mon amitié.

Harmonie et gros bisous.

 

 

 

 

 

 

 

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1 juin 2024 6 01 /06 /juin /2024 09:23

 

 

 

Texte de Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

L’être humain est tout de même un curieux phénomène! Bien qu’il possède en lui toutes les réponses et toutes les solutions, quand quelque chose va mal dans sa vie, il est très souvent porté à blâmer les autres, sa mauvaise étoile, un karma difficile ou une passe souffrante qui s’éternise.

Pourtant, si seulement nous pouvions voir que tout ce qui arrive (nous disons souvent ce qui NOUS arrive, mais c’est juste la Vie qui se vit ainsi, jamais contre nous, toujours pour nous), si nous pouvions voir donc, que ce qui arrive n’est toujours que le reflet de notre état d’esprit, de notre niveau de conscience, de notre courage à aller voir en nous ce qui crée cela même que nous déplorons, tout serait réglé assez facilement et assez rapidement.

Au lieu de cela, quand surgit un inconfort ou une souffrance, plutôt que d’aller voir en nous ce qu’il y a en dessous comme croyances, comme peurs, comme besoin inconscient, nous rajoutons des couches par-dessus en nous croyant victime, en nous décourageant, en faisant encore plus de ce qui ne marche pas.

Être en Conscience nous invite à prendre un moment en soi pour laisser monter, humblement et sans attente, sans pensée et sans analyse, ce qui cherche à s’exprimer comme source fondamentale de notre situation. Souvent c’est une fausse croyance tellement incrustée en nous que nous croyons qu’elle fait partie de nous : « je dois mériter ma place, je suis en survie, je dois prouver que je vaux quelque chose, je dois performer, je ne dois pas lâcher et me montrer fort/e, etc. ».

Parfois, c’est une peur d’enfance qui est à l’origine de notre comportement qui crée les situations douloureuses : « je dois être à la hauteur de ce que papa/maman attend de moi sinon je ne serai plus aimée, si je ne suis pas assez aimable, on me rejettera, je dois me montrer compréhensif/ve même si on me bafoue car je crois que la spiritualité doit toujours viser la perfection, sinon je n’en suis pas digne, » etc.

Souvent, c’est une fuite par en avant pour ne pas nous rencontrer dans nos profondeurs, comme si un monstre s’y cachait, alors que nous ne sommes qu’Amour, intrinsèquement.

Enfin, d’autres fois, c’est un rejet fondamental, mais inconscient, de ce que nous croyons être de peur de ce que ce sur quoi nous sommes bâtis, ne s’effondre et que nous perdions nos repères. Et pourtant, c’est à ce moment-là, dans cette grande vulnérabilité, que nous pourrons nous rencontrer vraiment et découvrir Ce que nous sommes, de tout temps et pour toute éternité.

Ça bouscule fort dans notre vie? Et bien bravo! Cela signifie que Ce que nous sommes vraiment, cette Présence, cette Paix que nous sommes, nous appelle afin que tout ce qui est faux, tout ce qui n’est pas nous, soit vu vraiment et s’effondre pour ne laisser la place, toute la place, qu’à ÊTRE, enfin. Sans artifices, sans croyances, sans peurs et sans souffrance.

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 Matthieu Ricard 

Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

 

 

Le voyage spirituel revient à voyager d'une vallée à l'autre : le passage de chaque col dévoile un paysage plus magnifique que le précédent. [...] Au sein de l'Eveil, au-delà de l'espoir et du doute, le mot "bonheur" lui-même n'a plus aucun sens. Les ombres des concepts se sont évanouies au lever du jour de la non-dualité. [...] Celui qui a réalisé la nature ultime des choses est comme le navigateur qui aborde une île entièrement faite d'or fin : même s'il cherche des cailloux ordinaires, il n'en trouvera pas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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18 mai 2024 6 18 /05 /mai /2024 09:20

 

 

 

Texte de Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Depuis plus de 13 ans que je vous écris ici et que je lis tous vos commentaires. C’est magnifique et touchant d’observer comment nous tous évoluons ensemble vers toujours plus de conscience, de responsabilisation, d’ouverture du cœur et d’Amour.

Mais ce qui est encore plus merveilleux, c’est de constater que de plus en plus de gens s’ouvrent à leur véritable Nature, s’intéressent à l’Éveil, touchent à la Réalisation du Soi.

Un grand tournant semble se dessiner de plus en plus clairement : le monde change (même s’il est illusion!) et l’Éveil collectif en cours n’est plus un souhait mais une Réalité. Bien entendu, tout n’est pas encore visible dans la matière, mais dans l’Absolu, c’est déjà réalisé.

Nous sommes partis de loin, chers amis, laissant peu à peu tomber ce qui était inutile pour nous tourner vers Soi, vers ce qui est là de toute éternité et qui ne bouge pas. Les souffrances que nous avons connues ont fini par avoir raison de nos résistances et ont accéléré notre « lâcher prise » car nous avons constaté que nous n’avons justement pas de prise sur quoi que ce soit!

Les nombreux questionnements font peu à peu place à une grande clarté, les tourments s’effacent devant la Paix intérieure et les difficultés ne font pas le poids face à une Joie profonde immuable et tellement pure.

Nos prises de conscience créent des moments extraordinaires et modifient nos parcours de façon souvent spectaculaire. Notre accueil de la Vie devient plus large, plus doux, plus simple.

De plus en plus de gens s’éveillent, réalisent le Soi ou sont en chemin. C’est d’une telle Beauté!

Merci à toutes celles et tous ceux qui partagent généreusement pour offrir leur vécu au monde. Et j’ai une immense gratitude pour vous tous qui suivez vos élans du cœur qui vous ramènent à la Maison. Vous êtes inspirants! La Conscience que nous sommes n’est qu’Une, mais il n’en demeure pas moins que de voir s’allumer toutes ces petites étincelles est un spectacle merveilleux.

Plein d’Amour vers vous tous!

Diane

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

 

 

Telle la brume argentée

Qui se lève dans le vide du ciel,

La forme du gracieux maître

Apparaîtra dans l'immensité omniprésente.

 

Telle la douce ondée qui drape lentement

Le cintre de l'arc-en-ciel,

Le maître fera pleuvoir ses instructions profondes

Sous un dais de lumières iris

 

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11 mai 2024 6 11 /05 /mai /2024 09:06

 

 

 

Texte de Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Beaucoup de gens n’osent pas faire face aux situations difficiles, aux discussions inconfortables, aux désagréments importants. Souvent, on préfère nier, fuir, faire semblant que ça n’existe pas ou provoquer un autre conflit qui sert de diversion pour ne pas avoir à affronter ce qui nous rend si inconfortables, vulnérables, dépourvus.

Avez-vous déjà remarqué comment se tiennent les oiseaux les jours de grands vents? Ils se mettent face au vent car c’est ainsi qu’ils sont le plus solides.

C’est ainsi que nous pourrions être face à ce qui est mis sur notre chemin.  Car chaque fois que nous nous voilons le visage pour ne pas regarder en face une situation difficile, quelle qu’elle soit, nous maintenons la souffrance active, même si nous faisons semblant de ne pas la voir. Chaque fois que nous fuyons une situation, nous la laissons perdurer.

La clarté peut se faire seulement quand nous abordons franchement une situation et que nous osons une communication sincère. La résolution de bien des difficultés peut se faire lorsque nous la regardons bien en face et que nous laissons monter l’élan du cœur qui nous indique l’action juste à faire, que ce soit dans le non-faire conscient ou dans le geste concret permettant de dénouer l’impasse ou d’avancer vers sa résolution.

Derrière toute situation qui nous fait peur se trouve un espace de paix qui nous libère des voiles qui cachent notre vraie Nature. Et puis on se rend compte qu’il devient de plus en plus facile de faire face aux choses difficiles. Car au lieu de les fuir ou de les combattre, nous les accueillons et leur permettons de nous enseigner ce qui a besoin d’être vu en nous.

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

Il ne faut pas sous estimer le pouvoir des idées et ceux qui les mettent en action ! En transformant notre propre esprit et notre vision du monde, peu à peu nous pouvons activement contribuer a changer nos priorités et transformer nos cultures. Bien des changements majeurs qui se sont produits dans les sociétés paraissaient improbables à première vue. ''Satyagraha'', le principe qui inspira la résistante non violente instaurée par Gandhi, signifie ''la force de la vérité''. C’est elle qui agit et déplace des montagnes.

 

 

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27 avril 2024 6 27 /04 /avril /2024 09:43

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

Aujourd’hui, au-dessus de chez nous, alors que nous étions confortablement assis sur notre terrasse, nous avons pu admirer cette éclipse totale du soleil. Un phénomène exceptionnel qui n’arrive qu’aux 150 à 200 ans sur un territoire donné.

On qualifie ce phénomène de grandiose, d’exceptionnel à cause de sa rareté. Mais pourtant, toute beauté, toute forme de vie n’est-elle pas exceptionnelle et grandiose?

Les premières fleurs qui sortent de terre au printemps, si petites et tellement fortes à la fois, ne nous prouvent-elle pas à quel point la Nature est exceptionnelle, à quel point la Vie est forte?

Les premiers insectes qui apparaissent après les grands froids de l’hiver: par quel miracle survivent-ils à nos froids polaires québécois et comment savent-ils quand se remettre à voler? N’est-ce pas grandiose chaque fois?

L’oiseau qui coupe de petites branches d’arbre pour construire son nid, qui le solidifie à coup de patience, à coup de bec, à coup de sagesse innée, qui sait comment, quand et où le construire, n’est-ce pas exceptionnel?

La Vie nous enseigne ici que tout se fait de soi-même, sans que nous ayons besoin de faire un planning détaillé sur Excel, un budget serré, un contrôle des opérations et des coûts.

La Vie se vit, d’elle-même, et nous n’avons pas besoin d’intervenir pour la rendre meilleure : elle est déjà parfaite, même si notre mental ne peut adhérer à cette idée car il juge erroné tout ce qu’il estime non-conforme à ses attentes, à ce qu’il croit que ça devrait être. Pourtant, aucun d’entre nous ne peut prétendre savoir mieux que la Vie ce qui est juste et bon, en ce moment précis, même ce qui nous semble inacceptable.

Or, dès lors que nous admettons que tout se déroule parfaitement, au-delà de notre volonté mentale, nous accueillons ce qui vient sans résistance, sans souffrance. Nous nous abandonnons dans les bras de cette Conscience aimante, infinie, et nous ne faisons qu’un avec elle, puisque c’est ce que nous sommes.

Nous nous mettons alors à danser avec la Vie, à co-créer, à explorer, expérimenter, goûter, toucher, jouer! Nous redevenons un enfant car eux n’ont pas encore oublié Ce qu’ils sont, la Vie, la Conscience, la Présence. Ils s’émerveillent de tout, goûtent à tout, jouent, découvrent, explorent, rigolent. Les émotions peuvent survenir mais elles ne font que passer, contrairement aux adultes qui les ressassent sans fin. Nos enfants sont de grands maîtres, quand notre ego se tait et que notre cœur s’ouvre.

Redécouvrir les beautés du monde, la bonté des gens, la douceur du vent, la lumière des astres, le chant des oiseaux. Trouver le grandiose, l'exceptionnel partout où notre regard se pose...…Redevenir comme ces enfants pour qui tout est exceptionnel, pour qui tout est fascinant, n’est pas là le meilleur chemin pour rentrer chez Soi?

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

Nous vivons dans la méconnaissance de ce que nous infligeons aux animaux et nous entretenons une forme de schizophrénie morale qui nous fait prendre grand soin de nos animaux de compagnie tout en plantant nos fourchettes dans des porcs que l'on envoie à l'abattoir par millions, alors qu'ils ne sont pas moins conscients, sensibles à la douleur et intelligents que nos chiens et nos chats.

 

 

 

 

 

 

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20 avril 2024 6 20 /04 /avril /2024 09:58

 

 

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

Le monde est toujours le reflet de ce que nous croyons. En tout temps, il nous indique nos croyances, il nous met en face des limites que nous croyons avoir, il nous apporte seulement ce que nous croyons mériter, et jamais plus, et il nous indique clairement par les aspects moins agréables de notre vie, tout ce que nous croyons à propos de nous-mêmes, des autres et de la Vie.

Ainsi, nous recevons constamment les informations à propos de nos croyances à propos de tel aspect, tel sujet puisque ce que nous vivons dans ce domaine reflète précisément ce en quoi nous croyons.

En tout temps nous pouvons prendre conscience de nos croyances et des histoires que nous nous racontons à propos de tout, simplement en observant ce que nous vivons qui n’est pas parfaitement aligné avec l’Amour, avec la Puissance de Ce que nous sommes.

Nos manques apparents sont ainsi le miroir exact de notre manque de foi en l’Abondance infinie. Nos doutes nous parlent de notre oubli de la grande Sagesse de la Vie. Nos peurs illustrent le fait que nous n’avons pas encore réalisé à quel point nous sommes constamment protégés et que tout ce qui arrive est toujours pour le mieux. Nos difficultés à tolérer notre apparente solitude reflètent le fait que nous nous croyons séparés de la Source. Nos blessures qui perdurent nous indiquent que nous ne les avons pas encore pleinement accueillies. Nos découragements nous montrent que nous sommes encore inconscients que tout sert notre éveil et que nous sommes encore dans la résistance à accepter tout ce qui est.

S’observer, observer attentivement ce que nous vivons et chaque fois nous demander « Quelle est la croyance, consciente ou enfouie, que j’ai dans ce secteur de ma vie? » nous amènera à être de plus en plus conscients, de plus en plus présents et à nous libérer de plus en plus des carcans que sont nos croyances et les limites que nous nous sommes imposées et que avons crues vraies.

Avoir la Foi absolue que la Vie est bonne et belle peut tout changer : ce que nous vivons peut être bon et doux si notre Foi est pleinement incarnée.

 

www.dianegagnon.com

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

 

Il ne faut pas sous estimer le pouvoir des idées et ceux qui les mettent en action ! En transformant notre propre esprit et notre vision du monde, peu à peu nous pouvons activement contribuer a changer nos priorités et transformer nos cultures. Bien des changements majeurs qui se sont produits dans les sociétés paraissaient improbables à première vue. ''Satyagraha'', le principe qui inspira la résistante non violente instaurée par Gandhi, signifie ''la force de la vérité''. C’est elle qui agit et déplace des montagnes.

 

 

 

 

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23 mars 2024 6 23 /03 /mars /2024 10:00

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

Qui d’entre nous n’a jamais rêver de goûter la paix ou mieux, de s’y installer à demeure? Une paix douce, complète, enveloppante, aimante. Et pourtant, que faisons-nous pour vivre cette paix? Il semble qu’au contraire, pendant une grande partie de notre vie pour la plupart, nous faisons tout ce qu’il faut pour nous en éloigner, sans même réaliser que nous faisons l’inverse de ce que nous voulons!

Nous voulons la paix, mais nous remplissons notre agenda de responsabilités, de prétendues obligations, d’activités de toutes sortes qui, bien que parfois intéressantes, ne nous laissent aucun répit.

Nous voulons la paix, mais nous refusons de pardonner à nos parents, notre frère, notre sœur, un ami, qui dans le passé nous a trahis, blessés, menti ou abandonnés, oubliant que la rancune et le refus de pardonner sont des scellants hermétiques qui nous empêchent de vivre en paix.

Nous voulons la paix, mais nous laissons notre mental gober toutes les pensées qui passent, nous les ressassons, les matérialisons, les transformons en scénarios hypothétiques qui nous font vivre des émotions douloureuses et inutiles et qui, vous l’aurez deviné, nous éloignent constamment de la paix.

Nous voulons la paix, mais nous sommes inconfortables dès qu’une période d’inactivité un peu trop longue prend place dans notre vie, dès qu’un silence se prolonge, dès qu’un vide s’installe, oubliant qu’il s’agit là expressément des lieux de prédilection pour trouver, en soi,  la paix que nous cherchons.

Nous voulons la paix mais nous ne faisons rien pour lui faire de la place; nous ne changeons rien à nos vies débordantes et essoufflantes, en nous imaginant que la paix viendra miraculeusement à nous ou qu’un jour, quand nous serons vieux et épuisés, nous y toucherons enfin.

Pourtant, La Paix, elle est déjà là, Présente, silencieuse, accueillante. Nous voulons l’acquérir mais c’est impossible car elle est déjà en nous. En fait, la Paix, c’est ce que nous sommes, depuis toujours et pour toujours. Ce sont toutes ces couches de croyances inutiles que nous avons mis par-dessus qui nous font croire que nous devons la trouver dans un ashram, dans un sanctuaire, dans une église ou dans la nature. Pourtant, la paix est toujours là, où que nous soyons, quoi que nous fassions, quoi que nous vivions, le pire comme le meilleur.

Cette Paix divine, sacrée, bénie est toujours là, en nous. C’est nous. Plus nous nous dépouillons, plus nous la ressentons, plus nous la vivons. Elle nous accompagne dans tout ce que nous vivons.

Un moment de silence et nous y sommes.

Et une fois que nous y avons goûté, nous voulons toujours y revenir. Dans cette Paix, rien ne nous manque, rien ne nous atteint. Cette Paix est remplie d’Amour.

Je vous souhaite la Paix, pleine et entière, douce et bienveillante, simple et riche, pure et infinie. Puissions-nous tous nous reconnaître en tant que Paix.

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

 

J'aime beaucoup ces mots de Henry David Thoreau : "simplifier, simplifier, simplifier...". Simplifier nos pensées, simplifier nos paroles et simplifier nos actes, ce n'est pas diminuer notre créativité ou rétrécir notre existence, c'est apprécier intensément la sérénité sans égale d’un esprit au repos dans son état naturel. C'est déposer le fardeau, si longtemps coltiné, des constructions artificielles et distordues qui ne cessent de foisonner dans notre esprit, de le troubler, de l'agiter en tout sens, de le fragmenter, de le comprimer, de l’enchaîner- en un mot de le tourmenter.

 

 

 

 

 

 

 

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9 mars 2024 6 09 /03 /mars /2024 10:34

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

Beaucoup d’entre nous souhaitons vivre dans plus de douceur. Nombreux sont ceux qui en ont assez de souffrir, de travailler fort et dur, de courir comme des fous, d’avoir trop de responsabilités et pas assez de moments de paix. Nous aimerions que notre vie soit plus douce, plus agréable, plus calme, plus légère.

Mais d’où vient la douceur? Curieusement, la plupart des gens attendent que leur vie devienne douce, plutôt que de s’offrir eux-mêmes la douceur de vivre. C’est pareil pour bien des choses : on veut que notre vie soit plus calme, on veut moins travailler, être moins occupés, avoir plus de temps à soi.

On est là à attendre de l’extérieur ce que nous souhaitons vivre! Mais la douceur, le calme, les moments de paix ne viendront jamais de l’extérieur! Ce n’est pas la Vie qui nous amènera tout ça. Ce n’est pas parce qu’on veut que notre vie devienne douce, calme et légère qu’elle le sera.

C’est à nous d’amener ces changements dans notre vie, pas à la vie d’amener ces changements pour nous!

C’est en étant plus doux envers nous-mêmes, en cessant d’être notre propre bourreau, en nous traitant avec bienveillance, bonté et douceur que cette douceur s’installera dans notre vie.

C’est en nous réservant des moments de calme, en ralentissant nos activités, en prenant moins d’obligations, en faisant de meilleurs choix plus sains pour nous que nous amènerons le calme dans notre vie.

C’est en revenant à notre paix intérieure, en nous éloignant du bruit, des conflits, en pardonnant, en aimant mieux que nous verrons la Paix s’installer dans notre vie.

Arrêtons d’attendre que la Vie nous donne tout alors que nous nous traitons mal, avec dureté, rigidement. La Vie répond à ce que nous sommes, à ce que nous émettons. Soyons doux envers nous, envers les autres. Donnons-nous des espaces de calme pour que la Paix puisse s’y manifester. Soyons bons pour que la Bonté nous entoure. Et aimons : ce n’est qu’à ce titre que nous vivrons dans l’Amour.

 

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Matthieu Ricard 
Moine bouddhiste, Humanitaire, Auteur et Photographe

 

 

 

Tous ceux qui sont malheureux le sont pour avoir cherché leur propre bonheur ; tous ceux qui sont heureux le sont pour avoir cherché le bonheur d'autrui.

À quoi bon tant de paroles ?

Comparez seulement le sot uniquement attaché à son propre intérêt et le Saint qui agit dans l'intérêt d'autrui.

Shantideva

 

 

 

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Ce blog a été créé le 22-08-2010 par mon adorable petit-fils Maxime


 

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