Texte de Diane Gagnon - Auteur, Coach, Conférencière Beaucoup de gens cherchent à découvrir quelle est leur mission. Pourtant, je crois que c'est notre mission qui nous trouve! Mais si nous sommes impatients qu'elle se montre enfin à nous, nous pouvons...
Beaucoup de gens cherchent à découvrir quelle est leur mission. Pourtant, je crois que c’est notre mission qui nous trouve!
Mais si nous sommes impatients qu’elle se montre enfin à nous, nous pouvons l’attirer à nous en nous demandant chaque matin : « Comment puis-je servir aujourd’hui? » ou encore, « Comment puis-je aider, comment puis-je mieux aimer? »
Dès lors, il n’y a qu’à laisser la Vie nous guider le reste de la journée. Trop simple, vous croyez? Et pourtant, c’est souvent tout un défi! Car si notre demande est sincère, nous serons certes appelés à mieux aimer, entre autres ce patron en colère qui nous reproche une erreur. Ou nous serons confrontés à une situation où, même si nous sommes pressés, nous devrons prendre le temps d’aider une personne qui a eu un malaise ou un accident.
Le véritable défi, c’est de savoir dire oui quand la Vie répond à notre demande de servir, d’aider, de mieux aimer. Pas seulement quand cela fait notre affaire ou que nous avons le temps, mais tout le temps, chaque fois que la Vie nous le demande.
Nous nous mettons ainsi à l’écoute de la Vie, de ce qu’il y a de plus grand que nous, et nous apprenons petit à petit à accepter les choses que nous ne décidons pas, ouvrant ainsi notre cœur, et notre esprit, à ce que la Vie attend de nous.
C’est dans ce lâcher prise, dans cette maîtrise de l’ego que nous aurons plus de chances d’être contactés par notre mission, dans l’humilité et la sagesse qu’elle demande. Dans la simplicité parfois, dans la complexité pour certains.
Être au service de la Vie, c’est la meilleure manière de lui dire OUI!
Texte de Diane Gagnon - Auteur, Coach, Conférencière Même si parfois, tout ce qui nous entoure semble indiquer le contraire, la Vie ne nous abandonne jamais ! Il y a toujours un message, une leçon ou un cadeau dans chaque événement que nous vivons. La...
Même si parfois, tout ce qui nous entoure semble indiquer le contraire, la Vie ne nous abandonne jamais !
Il y a toujours un message, une leçon ou un cadeau dans chaque événement que nous vivons. La difficulté provient du fait que nous ne savons pas pourquoi nous vivons cet événement, mais la Vie le sait !
Cette relation qui se termine, c’est peut-être un cadeau que nous fait la Vie pour nous guider vers quelque chose de mieux, que ce soit dans la solitude pour nous réaliser pleinement, ou vers une nouvelle relation qui nous élèvera plus haut.
Cet emploi que nous perdons, ce peut être le message de la Vie que celui-ci n’était plus aligné avec ce que nous sommes ou que nous n’y étions plus vraiment heureux. Un coup dur peut cacher une nouvelle opportunité dans laquelle nous nous épanouirons comme jamais.
Ces problèmes de santé ont peut-être le mandat de nous enseigner une leçon fondamentale, celle de prendre soin de nous avec plus d’Amour, de mieux équilibrer notre vie, de faire la paix avec de vieilles histoires qui nous rendent malades.
Bien entendu, lorsque nous vivons ces situations, il est difficile de rester zen et d’accueillir ces difficultés avec ouverture.
Pourtant, c’est ce que la Vie nous demande. Lui faire confiance, c’est savoir chaque fois que rien n’arrive pour rien, que tout arrive pour notre bien et que la Vie sait mieux que nous ce dont nous avons besoin.
À partir du moment où nous savons que la Vie ne nous abandonne jamais, nous pouvons dès lors nous ouvrir aux messages qu’elle tente de nous communiquer, peu importe ce qu’elle met sur notre route.
Faire confiance à la Vie, c’est aussi se faire confiance.
Croire que la Vie ne nous abandonne jamais, c’est aussi s’engager à ne plus jamais nous abandonner nous-mêmes.
Aimer la Vie comme elle est, c’est aussi nous aimer comme nous sommes.
La fête de l'Halloween pointait le bout de son nez. Une fête de déguisements, de bonbons et de joie. Valérie avait magasiné son costume avec sa maman. Elle se trouvait si jolie. Une gentille sorcière habillait son corps d'enfant. Petite cape noire avec...
La fête de l’Halloween pointait le bout de son nez.
Une fête de déguisements, de bonbons et de joie.
Valérie avait magasiné son costume avec sa maman.
Elle se trouvait si jolie. Une gentille sorcière habillait son corps d’enfant. Petite cape noire avec chapeau et des petits pantalons troués tout noirs aussi.
Avec sa maman, elle s’était procuré un balai.
Un balai à sa hauteur. Car il ne faut pas oublier que Valérie n’avait que six ans. Oui, son cœur d’enfant se sentait comblé.
Mais maman, je n’ai pas ma citrouille. »
Comment ta citrouille? Dis la maman.
Ma citrouille pour recevoir mes bonbons, maman. »
Ce soir là Valérie heureuse d’être une sorcière mais très gentille comme elle s’amusait à le dire se joignit à son p’tit ami Jean-Pierre pour faire la tournée des pâtés de maison.
Bien sûr leurs mamans les accompagnaient à chaque maison.
La citrouille de Valérie pesait en effet une « tonne ».
Les mamans examinèrent de près la citrouille à Valérie.
Mais c’est avec un sourire aux lèvres qu’elles découvrirent trois petits minous cachés sous les bonbons dans celle ci.
Ce soir là, Valérie et Jean-Pierre, en plus des bonbons, près de leurs lits, un p’tit minou ronronnait sur une petite douillette, bordée « d’amour. »
De Serge Toussaint, Grand Maître de L'Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix Au cours des derniers mois et des dernières années, j'ai écrit diverses lettres ouvertes, non pas dans le but de susciter des polémiques ou de faire valoir mes idées dans...
Au cours des derniers mois et des dernières années, j’ai écrit diverses lettres ouvertes, non pas dans le but de susciter des polémiques ou de faire valoir mes idées dans tel ou tel domaine, mais dans celui d’échanger sur des sujets qui me tiennent à cœur en tant que citoyen et Grand Maître de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix. À plusieurs reprises, j’ai pensé en rédiger une à l’intention des femmes, mais je me suis ravisé chaque fois, de crainte de sembler quelque peu opportuniste. En effet, on ne compte plus le nombre d’émissions, d’éditoriaux, d’articles, de débats et autres entretiens portant sur ce thème et les questions qui lui sont liées : égalité, parité, maltraitance, discrimination, etc. Après maintes hésitations, je me suis finalement décidé à rédiger cette «Lettre ouverte aux femmes», afin que ceux et celles qui la liront mesurent à quel point les Rosicruciens ont toujours été précurseurs dans ce domaine.
En premier lieu, il me semble important de préciser ou de rappeler que sur le plan traditionnel, l’Ordre de la Rose-Croix remonte aux Écoles de Mystères de l’Égypte antique. Or, les femmes étaient admises au même titre que les hommes à fréquenter ces Écoles, et certaines d’entre elles faisaient partie des maîtres qui les dirigeaient. D’une manière générale, la femme était très respectée dans la civilisation égyptienne, ne serait-ce que parce qu’elle donnait la vie (ankh), laquelle était considérée comme le bien le plus précieux qui soit. À plusieurs reprises, l’Égypte fut dirigée par des pharaons femmes qui donnèrent la preuve de leur intelligence et de leurs compétences, parmi lesquelles Hatshepsout et Cléopâtre. Nombre de reines furent également connues pour avoir joué un rôle très positif sur les plans social et politique, à l’instar de Khenet-Kaous, Tiyi, Nefertiti, Mouttouya, Nefertari, etc.
Fidèle à sa Tradition, l’A.M.O.R.C. a toujours été ouvert aux femmes comme aux hommes, à tel point qu’elles sont quasiment aussi nombreuses (40 %). Dans la juridiction francophone, le deuxième Grand Maître fut une femme (Jeanne Guesdon). D’autres juridictions sont ou ont été dirigées par une femme. Il en est également qui sont chargées de superviser une région ou qui, sur un plan local, sont responsables d’une Loge, lieu où les Rosicruciens qui le souhaitent peuvent se réunir pour mener des travaux collectifs. L’Ordre de la Rose-Croix n’a donc pas attendu que l’on s’interroge sur l’égalité et la parité homme/femme pour les admettre sans distinction et leur accorder les mêmes droits et les mêmes prérogatives. De même, il a toujours été ouvert à toutes les races, toutes les nationalités, toutes les classes sociales et toutes les religions, étant entendu qu’il est totalement apolitique. En cela, il constitue une fraternité (les femmes pourraient dire une «sororité») universelle et cosmopolite.
La question qui se pose est de savoir pourquoi les femmes, depuis des millénaires et de nos jours encore, ne sont pas considérées comme les égales des hommes et subissent diverses discriminations et oppressions. Je pense que la cause essentielle de cette situation provient d’une interprétation littérale des textes qui ont servi de fondement au Judaïsme, au Christianisme et à l’Islam, religions que par ailleurs je respecte dans ce qu’elles offrent de meilleur à leurs fidèles pour vivre leur foi. Si l’on en croit la Genèse, Adam a été chassé du Paradis à cause d’Ève qui, influencée par le serpent (le diable), l’incita à manger la pomme (le fruit de la connaissance), ce que Dieu leur avait interdit de faire. D’après la Bible, ce «péché originel» entraîna la «chute de l’homme», et avec elle la vie d’épreuves et de souffrances à laquelle le genre humain semble condamné. Vue sous cet angle, c’est la femme qui serait responsable de la condition actuelle de l’humanité. Pour ce qui est du Coran, il est dit dans la sourate 4 (34) : «Les hommes ont autorité sur les femmes en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et en raison des dépenses qu’ils font de leurs biens [pour elles]».
D’un point de vue rosicrucien, la chute de l’homme, telle qu’elle est expliquée dans la Genèse, est un récit allégorique qui ne doit pas être interprété littéralement. Adam et Ève ne peuvent correspondre au premier homme et à la première femme ayant vécu sur Terre, car sous l’effet de la consanguinité, une dégénérescence se serait nécessairement produite au terme de quelques générations successives et aurait abouti à une “humanité” dégénérée, pour ne pas dire “tarée”. Par ailleurs, comment concevoir qu’il ait pu exister un paradis terrestre, alors que l’on connaît désormais les grandes étapes qui ont marqué la formation de notre planète (depuis son état igné jusqu’à son refroidissement et l’émergence des continents) et l’apparition de la vie (depuis les êtres unicellulaires jusqu’aux premiers hominidés, en passant par les amphibiens, les dinosaures, les oiseaux et les mammifères). Enfin, le diable n’existe pas et n’a jamais existé en tant que tel ; s’il fallait lui trouver une correspondance, ce serait l’homme lui-même, lorsqu’il applique son libre arbitre d’une manière négative, au point de commettre des actes destructeurs et barbares.
Sans entrer dans les explications détaillées qui sont données sur ce sujet dans l’enseignement de l’A.M.O.R.C., Ève symbolise l’Âme universelle, Adam le Genre humain, et la chute de l’homme le processus cosmologique et cosmogonique qui permit à la première d’animer le second, suite au Fiat Lux dont il est fait mention dans la Bible et que l’on peut assimiler au Big Bang des scientifiques. Appliqué à tout être humain, ce processus correspond à celui grâce auquel son âme (Ève) s’incarne (chute) dans son corps (Adam). Précisons que d’un point de vue rosicrucien, cela se produit au moment, non pas de la conception, comme l’enseignent les religions, mais de la naissance, lorsque l’enfant prend son premier souffle. En termes allégoriques, cela veut dire qu’une chute a lieu chaque fois qu’une maman met un bébé au monde, ce qui, au-delà des souffrances qui accompagnent souvent l’accouchement, n’a rien d’un châtiment divin. Au contraire, c’est un événement heureux pour les parents et ceux qui en sont les témoins.
Considérant que la femme est responsable de la chute de l’homme et de la condition actuelle de l’humanité, avec son lot de souffrances, d’épreuves et de malheurs, les religions juive et chrétienne l’ont très longtemps associée à un être à la fois influençable, corrupteur et enclin à faire le mal. L’Église catholique alla même jusqu’à postuler, sinon qu’elle n’avait pas d’âme, du moins qu’elle était une proie facile pour Satan, d’où les nombreuses condamnations pour hérésie et les non moins nombreux supplices pour sorcellerie. Pourtant, les condamnées et les suppliciées n’avaient rien de diabolique ; elles furent victimes de l’ignorance, de l’intégrisme et du fanatisme de ceux qui, au nom de Dieu, les livrèrent aux inquisiteurs et aux bourreaux. Assurément, les femmes possèdent et ont toujours possédé une âme, et cette âme a la même origine et la même nature que celle des hommes. En effet, toutes sont des émanations de l’Âme universelle.
Un autre facteur a conduit les religions à inférioriser les femmes : leur conception de Dieu. En effet, la plupart d’entre elles l’ont présenté durant des siècles comme un Surhomme siégeant quelque part dans le ciel et se comportant à l’égard des hommes comme un père envers ses enfants. Dans le prolongement de ce paternalisme divin, les clergés successifs firent du patriarcat le fondement de leur autorité et en exclurent les femmes. De nos jours encore, il leur est quasiment impossible, toutes religions confondues, d’exercer des fonctions sacerdotales et de transmettre les sacrements. Dans certaines d’entre elles, elles n’ont même pas le droit de pénétrer dans des lieux considérés comme sacrés et ne peuvent se mêler aux hommes lors de certains offices. Rappelons également qu’il y a des “Fraternités” traditionnelles ou philanthropiques qui refusent encore que les femmes participent à leurs activités.
À propos de Dieu, il me semble utile de rappeler l’idée que les Rosicruciens en ont. Pour eux, il s’agit d’une Intelligence, d’une Conscience, d’une Énergie, d’une Force à la fois absolue et impersonnelle : autant de mots féminins pour désigner le Créateur, pour ne pas dire la Créatrice. Est-ce à dire que les fidèles des religions devraient parler de «Dieu la Mère» plutôt que de «Dieu le Père» ? N’étant pas un Être anthropomorphique, Dieu, Yaveh, Allah, Brahma ou Autre n’est ni masculin, ni féminin. Par extension, Il n’est ni paternaliste, ni maternaliste à l’égard de l’humanité. Et une chose est certaine : quelle que soit la conception que l’on peut en avoir, Il n’a jamais décrété que l’homme était supérieur à la femme, et encore moins qu’elle devait se soumettre à lui pour quelque raison que ce soit. Ce sont les clergés successifs qui sont allés dans ce sens, contribuant ainsi à l’inférioriser au cours des âges.
Comme le prouvent nombre d’études et de découvertes anthropologiques, des sociétés matriarcales ont existé sur tous les continents depuis la plus haute Antiquité. Indépendamment des croyances religieuses qu’elles entretenaient, elles avaient en commun d’être pacifistes, de privilégier l’intérêt général, de répondre autant que possible aux besoins de chacun, et de respecter la nature. La plupart lui vouaient d’ailleurs un culte à travers la Terre-Mère, qu’elles associaient à la Mère divine, Divinité ultime qui, d’après les traditions ancestrales, avait enfanté l’univers et tout ce qu’il contient. Parmi les plus connues, citons les Ibères, les Étrusques, les Harapéens, les Karakoum, les Minoens, les Naxis, les Iroquois, les Arawak, les Khasis, les Wayuu, les Buthanais, etc. Certes, ces sociétés matriarcales ne furent pas parfaites, mais dans nombre d’aspects, elles furent beaucoup plus avancées que la plupart de celles qui étaient fondées sur le patriarcat.
Si la religion en général n’a pas favorisé l’épanouissement des femmes et les a même maintenues dans un état de dépendance et de soumission envers les hommes, la politique ne s’est jamais empressée de les en libérer et de leur permettre d’exprimer pleinement leur potentiel d’intelligence et de créativité. Durant des siècles et jusqu’à une époque relativement récente, elles furent systématiquement écartées du pouvoir, sous prétexte qu’elles manquaient de réalisme et d’autorité. Confortés par la religion, aveuglés par la haute opinion qu’ils avaient d’eux-mêmes, convaincus de la supériorité naturelle de la gent masculine, les hommes impliqués en politique furent très longtemps enclins à faire preuve, au mieux de condescendance, au pire de mépris à l’égard des femmes qui osaient avoir ne serait-ce que des opinions dans ce domaine. Rappelons qu’il fallut attendre le début du XXe siècle pour qu’elles soient autorisées à voter (1945 en France). Et de nos jours encore, y compris dans les démocraties, il est beaucoup plus difficile à une femme qu’à un homme de s’imposer dans la gouvernance. De même, l’accès au savoir leur fut longtemps interdit.
En ce qui me concerne, et comme pourraient en témoigner nombre d’amis et de connaissances, j’ai toujours pensé que la femme était au moins l’égale de l’homme. Outre que l’intelligence n’est pas et n’a jamais été l’apanage des hommes, les femmes ont des qualités que nombre d’entre eux n’ont pas, dont le courage. En effet, il en faut pour mener de front la vie familiale et l’activité professionnelle, comme beaucoup d’entre elles le font, parfois seules et dans des conditions difficiles. Autres vertus (pour reprendre les termes de Socrate) plutôt féminines : la patience, la persévérance, la générosité, l’abnégation, sans oublier l’intuition, cette faculté que les Rosicruciens attribuent à l’âme qui nous est propre, ce qui pourrait laisser entendre que la femme est virtuellement plus spirituelle que l’homme. Dans cet ordre d’idée, il est intéressant de noter que les mystiques en sont venus à personnaliser la sagesse sous les traits de Sophia, que les philosophes grecs assimilaient également à l’Âme du monde.
Puisque je viens de me référer aux mystiques, peut-être est-il utile de préciser que les Rosicruciens se sont toujours employés à rendre hommage aux femmes qui ont œuvré et œuvrent encore au service de la connaissance et de la sagesse. L’A.M.O.R.C. comme l’U.R.C.I. (Université Rose-Croix Internationale) ont d’ailleurs publié de nombreux articles et plusieurs livres sur ce thème, dans lesquels sont présentées la vie et l’œuvre de femmes qui ont marqué l’histoire du mysticisme, de la spiritualité et de la philosophie : Gargi Vachaknavi, Maria Hebraea, Arignote, Hypatie, Rabia al-Adawiyya, Jahanara, Hildegarde de Bingen, Esclarmonde de Foix, Dame Pernelle, Tiphaine de Raguenel, Margery Kempe, Tarquinia Molza, Jane Lead, Helena Blavatsky, Marie Corelli, Helena Roerich, Mâ Ananda Moyi, etc. D’autres femmes, dans bien d’autres domaines, ont également contribué à l’élévation des consciences et à l’évolution des mentalités. Mais l’Histoire, longtemps écrite par des hommes, les a laissées dans l’anonymat.
Mais en définitive, à qui la faute si les femmes ont été et sont encore sous-considérées dans nombre de domaines, sinon aux hommes ? Ce sont eux qui, à travers la religion, la politique et la société en général, ont refusé et refusent encore de voir en elles leurs égales. Que craignent-ils ? Qu’elles soient plus efficaces, plus perspicaces, plus inspirées ? Qu’elles prennent leur place ? Qu’elles les dominent ? Est-ce uniquement par pur machisme, cet orgueil de certains “mâles” qui en sont encore à penser qu’ils leur sont supérieurs sous prétexte qu’ils sont (a priori) plus forts physiquement et qu’ils sont “géniteurs-reproducteurs” ? Pourtant, qu’y a-t-il d’admirable et de méritoire à être celui qui féconde ? En revanche, porter un enfant en son sein, le mettre au monde et l’éduquer le mieux possible (sur ce point le père a lui aussi un rôle important à jouer) est digne d’admiration.
Comme chacun peut le constater, les femmes se sont grandement émancipées (au sens positif du terme) et sont en voie d’obtenir la place qui leur revient dans la société, tout du moins dans les pays démocratiques et laïcs. Cela prouve que les consciences et les mentalités ont beaucoup évolué avec le temps, ce dont chacun devrait se réjouir. Mais cette évolution ne s’est pas faite d’elle-même ; elle s’est produite grâce à la détermination et l’action de quelques femmes (soutenues par trop peu d’hommes) qui ont lutté et luttent encore contre le patriarcat et le machisme ambiants, parfois au péril de leur vie. Certes, comme tout combat mené contre ce qui est profondément injuste, celui de ces femmes a connu et connaît encore des excès, notamment dans la forme. Mais malheureusement, c’est souvent là une nécessité pour attirer l’attention et se faire entendre.
S’il est légitime que les femmes veuillent être égales aux hommes en droits, et d’une manière générale dans tout ce qui a trait à la vie citoyenne, il me semble néanmoins qu’elles doivent veiller à ne pas chercher à leur ressembler ou à s’identifier à eux, non pas parce qu’ils sont dépourvus de dons, de talents et autres qualités, mais tout simplement parce qu’une femme n’est pas un homme et qu’un homme n’est pas une femme. La nature a fait d’eux des êtres complémentaires, et je pense qu’ils perdraient leur âme s’ils sacrifiaient cette complémentarité au nom d’une égalité excluant toutes différences. Il est vrai, comme Jung l’a enseigné, que toute femme a en elle une part de masculinité (l’animus) et tout homme une part de féminité (l’anima), mais cela ne veut pas dire pour autant qu’ils doivent se ressembler dans ce qu’ils font et dans ce qu’ils sont, au point de s’uniformiser.
Outre l’égalité homme/femme, on parle beaucoup de parité depuis quelque temps. En vertu de cette préoccupation sociétale relativement récente, les institutions, les sociétés, les entreprises, les associations, etc., sont censées faire en sorte qu’il y ait autant de femmes que d’hommes dans les instances dirigeantes. Compte tenu du déséquilibre évident qui persiste à ce niveau, sans parler des différences de salaire pour un même travail, on peut comprendre que la législation soit tentée d’intervenir. Mais dans l’absolu, la parité homme/femme, ou plutôt l’équilibre homme/femme, devrait se faire naturellement, sur le seul critère de la compétence. Il faudra encore des années, peut-être même des décennies, pour qu’il en soit ainsi, mais cela se fera. Et lorsque l’on se retournera sur le passé, on se demandera comment l’humanité a pu mettre autant de temps à respecter cet équilibre et à en faire une évidence.
À l’instar du machisme, la misogynie a malheureusement beaucoup d’adeptes. En plus de se croire supérieurs aux femmes, ils bafouent leur dignité. Autrement dit, ils ajoutent la méchanceté à la bêtise. S’il est difficile, pour ne pas dire impossible, d’amener les individus concernés à se libérer de leurs préjugés, voire de leurs blocages psychologiques, on doit éduquer les enfants dans le respect de la femme et, d’une manière générale, de la personne humaine. C’est donc aux parents, en particulier au père, de montrer l’exemple. Mais cela ne peut suffire ; il faut également que la société dans son ensemble s’interdise de porter atteinte à l’image de la femme, et ce, dans quelque domaine que ce soit. Inutile de dire que nous n’en sommes pas là, tant l’être humain est encore sous la domination de ses instincts les plus primaires, parfois même pervers. Mais là aussi, l’évolution des consciences et des mentalités accomplira son œuvre.
Comme chacun l’aura compris, je comprends le sentiment d’injustice que les femmes ont éprouvé au cours des décennies, des siècles et des millénaires passés, et qu’elles éprouvent encore face aux inégalités et aux brutalités dont elles sont toujours victimes. C’est pourquoi je me réjouis de les voir accéder à des fonctions et des responsabilités qui furent longtemps réservées aux hommes, et ce, en maints domaines : politique, économique, technologique, scientifique, industriel, médiatique, etc. Néanmoins, l’idéaliste et même l’utopiste que je suis ne peut que déplorer le comportement de celles qui, parmi elles, manifestent les travers les plus négatifs de certains de leurs homologues masculins : arrogance, autoritarisme, agressivité, duplicité, hypocrisie, etc. Certes, on ne peut exiger d’elles qu’elles soient parfaites (aucun homme ne l’est), mais espérer au moins qu’elles montrent un autre visage. Cela étant, je reste confiant et continue à penser que les femmes sauront rendre le monde meilleur et réussiront là où les hommes (dont je fais partie) ont plutôt échoué.
Au regard de la philosophie rosicrucienne, tout être humain vit sur Terre dans le but d’évoluer spirituellement et d’atteindre l’état de sagesse, c’est-à-dire pour conscientiser l’existence en lui d’une âme et en exprimer les vertus à travers son comportement : intégrité, humilité, générosité, bienveillance, non-violence, etc. Étant donné qu’un tel but ne peut pas être atteint en une seule vie, la plupart des Rosicruciens adhèrent au principe de la réincarnation. En application de ce principe, ou plutôt de cette loi, nous avons été et serons parfois un homme, parfois une femme, selon notre choix et ce qui, à un moment donné, nous est le plus utile pour parfaire notre évolution spirituelle. Si vous admettez cela, vous comprendrez que nous avons tous et toutes intérêt à œuvrer pour l’égalité homme / femme, l’un et l’autre étant les expressions complémentaires de cette entité qu’on appelle «être humain».
Louis-Claude de Saint-Martin, philosophe français du XVIIIe siècle, connu pour être à l’origine du Martinisme (mouvement philosophique ayant l’ésotérisme judéo-chrétien pour fondement), a prôné la nécessité de faire naître en nous le «nouvel homme», c’est-à-dire de naître à ce qu’il y a de meilleur en nous, pour ne pas dire à ce qu’il y a de plus divin. Dans son esprit, il entendait également, pour les femmes, «renaître à une nouvelle femme». (Il avait une grande affection pour sa mère, et c’est une femme, Charlotte de Boecklin, qui lui fit découvrir les œuvres de Jacob Boehme). En le paraphrasant quelque peu, je dirai qu’il devient urgent pour l’humanité actuelle de se ressaisir et d’accoucher d’une nouvelle humanité, fondée sur des valeurs qui ne doivent être ni exclusivement féminines ni exclusivement masculines, mais tout simplement humanistes. De mon point de vue, l’idéal serait qu’elles soient également empreintes de spiritualité, mais c’est là un autre sujet…
Voici donc les quelques réflexions que je souhaitais partager avec vous à travers cette lettre ouverte. J’ai bien conscience qu’elle ne contient aucune révélation particulière et qu’elle n’a rien d’original en elle-même. Il faut plutôt voir en elle un témoignage du respect que l’A.M.O.R.C. et ses dirigeants ont toujours manifesté à l’égard des femmes. Et sans aller jusqu’à dire que «la femme est l’avenir de l’homme», il me semble évident que l’homme n’a aucun avenir sans la femme.
Une fois n’étant pas coutume, je vous adresse mes pensées les plus sorornelles.
Texte de Diane Gagnon - Auteur, Coach, Conférencière Quand notre corps ne suit plus, c'est qu'il est temps de l'écouter! Si nous étions sages, nous serions constamment à l'écoute des signaux de notre corps : il nous dit clairement ce dont il a besoin...
Quand notre corps ne suit plus, c’est qu’il est temps de l’écouter!
Si nous étions sages, nous serions constamment à l’écoute des signaux de notre corps : il nous dit clairement ce dont il a besoin chaque jour : plus de repos, une meilleure alimentation, moins de choses dommageables pour lui, un meilleur environnement, des relations plus harmonieuses, des aliments sains et simples, plus de mouvements, d’exercices, moins de stress et de tensions, plus de plaisir et plus d’amour!
Notre corps, c’est notre meilleur ami, notre meilleur allié. Comment se fait-il que nous ne l’écoutions pas plus souvent? Pourquoi ne sommes-nous pas à son service plutôt que d’exiger qu’il soit à notre service?
Nous n’avons qu’un seul corps et que cela nous plaise ou non, nous devons en prendre soin comme la prunelle de nos yeux!
Car si le corps ne suit pus, comment réaliser notre mission sur terre?
Trop souvent, nous étirons l’élastique et nous dépassons nos limites physiques et mentales. Nous voulons prouver à tout un chacun que nous sommes tellement productifs, performants, fiables, responsables. Nous nous demandons beaucoup plus que ce que les autres exigent de nous! Et nous finissons tôt ou tard par excéder les limites physiques de notre corps.
À partir de là, nous avons beau continuer de nous en demander autant, le corps ne suit plus.
L’estime de soi, c’est aussi apprendre à respecter, honorer même ce corps qui habite notre âme, celui qui nous sert pour toute cette vie, le seul que nous aurons. Si nous n’en prenons pas soin, nous en paierons chèrement le prix. Le repos est aussi important que l’exercice!
Tout s’imprègne dans notre corps : nos émotions refoulées, nos colères ravalées, nos peines secrètes, nos blessures enfouies… Nous lui en demandons tellement et pourtant, que lui offrons-nous en retour? De la malbouffe, un manque de sommeil, un environnement hostile, des exigences toujours plus élevées, un manque d’exercices…
Notre santé, notre corps est ce que nous avons de plus précieux. Dommage qu’il nous faille parfois attendre de perdre la santé pour enfin l’apprécier!
Prenons donc soin de notre corps chaque jour, ce véhicule divin qui nous permet de nous réaliser et d’aimer. Ne le méprisons pas, ne le négligeons pas, ne l’oublions pas. Car notre corps lui, ne nous oubliera pas!