Le discernement est la faculté de l’esprit qui constate que tout est unique et qui amène un être à vivre en conséquence. Discerner implique une découverte, non un jugement. C’est ce qui fait du discernement une perle précieuse dans la vie quotidienne. Le discernement est la clé de voûte du bon sens ou sens commun. C’est la qualité maîtresse de celui qui a les deux pieds sur terre. Discerner est divin.
Mais que veut dire vivre en conséquence? L’Unité est un fait spirituel. L’unicité des réalités est une évidence intellectuelle, scientifique. Le moment présent en est l’illustration la plus simple, la plus tangible et, pourtant, la moins vécue. C’est une réalité trop simple. Cette vie quotidienne, ce moment présent, sont tiens, Homme-Dieu, pour aimer et pour vivre dans le discernement.
Que dire du sacré règne matériel? Y vivre sans discernement, c’est y vivre sans abondance. Il existe un principe d’économie (l’Harmonie) qui régit la communion de l’être humain avec la matière. Tout est besoin. Tout ce dont on se sert pour glorifier Dieu, on l’a; on l’aura toujours. Le luxe, ce que nous n’utilisons pas, l’envie de posséder, ce qui pourrit, ce que l’on perd, le fait qu’on se perde aussi si on refuse de comprendre, cela est bien, cela est juste, la Loi est ainsi. Chaque chose à sa place et à son heure pour servir l’être humain et l’aider à servir son prochain. C’est le discernement vécu dans l’univers matériel.
Et si une brebis s’égare, qu’on conduise son troupeau en sécurité et qu’on aille ensuite chercher cette brebis. Qu’on la guide vers le troupeau, si elle veut bien se laisser guider, si elle n’a pas pris goût à son égarement. Sinon, qu’on retourne au troupeau et que, sans remords, on assume son rôle de pasteur. Chacun est bon, Pasteur. Qu’il sache ce qu’il veut, qu’il choisisse le moyen pour le vivre, le manifester aux yeux des hommes et qu’il soit responsable, maître, non pas esclave. Et s’il veut le Royaume des Cieux, il ne peut avoir d’amis ou de famille qu’en ce Royaume. Cela est bien, cela est juste, c’est la Loi. Le discernement, c’est ce qui amène un homme à éviter de vivre sa vie en vain.
LAVOIX-VOIEDESSAGES.com
Irena Sendler. Récemment décédée à 98 ans.
Elle demanda pendant la 2ème guerre mondiale à aller travailler dans le Ghetto de Varsovie, comme plombier, serrurier.
Elle avait une motivation bien particulière.
> > Elle connaissait les plans d'extermination des nazis envers les juifs, elle était allemande.
> > Irena a caché des enfants dans le fond de sa boite à outils qu'elle transportait à l'arrière de son véhicule ainsi qu'un grand sac (pour les enfants plus grands)
> > Elle avait aussi un chien à l'arrière qu'elle a entrainé à aboyer quand les soldats allemands la contrôlait à l'entrée et à la sortie du ghetto.
Les soldats ne pouvaient rien contre le chien qui couvrit en fait le bruit que pouvait faire les enfants.
Elle sauva 2500 enfants en les cachant ainsi.
> > Elle fut arrêtée et les nazis lui brisèrent les jambes, les bras et la torturèrent très sévèrement. Irena garda tous les noms des enfants qu'elle avait fait partir du Ghetto et garda ces noms dans une jarre en verre enterrée derrière un arbre au fond de son jardin derrière sa maison.
Après la guerre, elle essaya de localiser tous les parents qui avaient pu survivre et tenta de réunir les familles; mais la plupart avaient été gazés.
Les enfants qui avaient été sauvés ont été placés dans des familles d'accueil ou ont été adoptés.
L'année dernière elle a été proposée pour le prix Nobel de la Paix, mais n'a pas été retenue;
c'est Al Gore qui fut primé pour son film sur le réchauffement de la planète.
En sa mémoire 63 ans plus tard, Je participe à cet anniversaire, très modestement en faisant suivre ce message.
J'espère que vous ferez de même..
> > Nous espérons que cet article sera lu par plus de 40 millions de personnes dans le monde entier!
Rejoignez-nous pour le transmettre autour du monde en le faisant suivre à tous ceux que vous connaissez
> >
> > Ne le détruisez pas !
Cela vous prendra une minute pour le faire suivre !
Si vous restez en résonance avec cette vibration qui s'éveille en vous, celle-ci peut alors se dissoudre dans le silence de votre écoute.
Cette qualité intérieure qui se dévoile est le plus beau des cadeaux qui peut être offert à ceux ou celles qui expérimentent la souffrance sans pouvoir se libérer
de l'identification qui la maintient en vie.
La compassion est une résonance à la souffrance.
C'est votre propre expérience de la souffrance qui vous
fait vibrer lorsque vous êtes en contact avec un être qui l'expérimente aussi.
Cette vibration a le pouvoir d'éveiller des mémoires, tant qu'elles n'ont pas été complètement "digérées" par l'acceptation.
Cet éveil de mémoire est une auto-guérison, puisque seul ce qui émerge dans la lumière de la conscience peut être résorbé en elle.
Vous devenez alors l'exemple vivant qu'il est possible
d'être libre de la souffrance, ce qui signifie en fait d'être libre du moi qui souffre, sans pour autant se
couper du monde par un mouvement de refus négativiste.
La tendresse est ce partage du cœur, qui n'est pas de nature émotive, mais une union dans la conscience,
un écho de la conscience à la conscience. En vous sachant une dans votre essence, vous n'êtes plus distraite par le pouvoir des projections.
C'est en effet la projection confondue avec la réalité qui est la racine-même de la souffrance.
La compassion vous amène ainsi à ne plus vous vivre comme étant séparé(e) de l'autre, à vous savoir uni(e)s dans vos natures profondes.
C'est ce qui manque au bourreau qui ferme son cœur
pour pouvoir accomplir sa tâche et se coupe ainsi de la joie sans fin de la nature véritable de l'être.
C'est ce qui irradie du saint ou du sage, dont l'esprit épuré n'est plus encombré par les attentes et projections diverses.
Qu'est-ce que l'amour entre deux personnes ?
Dans certaines rencontres, il se produit une reconnaissance particulière, une familiarité inexplicable
qui fait que vous vous sentez en territoire connu.
C'est un phénomène de résonance qui échappe à toute logique.
Cette résonance se fait en premier lieu par le regard, ou même par le champ vibratoire qui précède l'échange de regard.
L'amour se nourrit de cette reconnaissance.
La tendresse est la manifestation la plus éclatante de l'amour désencombré de l'idée d'être quelqu'un.
Elle ne peut être cultivée comme un but en soi, mais émane de l'être comme le parfum de la fleur.
A l'instant où votre esprit se libère de la projection
, et donc de l'attente, le terrain est libre, vierge de
contenu, et permet à l'amour de fleurir sous sa forme la plus délicate.
Jean-marc Mantel
Source
LAMESANGE.com
Si vous désirez lire la suite de ce texte :
Qu'est-ce que cela veut dire prendre son envol ? Cela sous entend qu'on doit se détacher, se libérer de tout blocage, attache, ne plus être sous l'emprise de qui ou quoi que ce soit. Quel genre d'envol souhaitons-nous ? Si nous sommes attachés à la personnalité de l'Ego, qu'arrive-t-il ? L'envol se trouve limité, quand l'être perçoit et voit un monde qui est toujours dans la dualité et dans la confrontation des croyances de tous et chacun.
Le vrai envol se passe par le cœur, être libéré de la personnalité pour enfin prendre de plus en plus de hauteur, ce qui permet de changer son regard envers ce monde, ne plus être dans la confrontation mais dans la contemplation.
L'envol permet de voir d’autres mondes, d'autres cieux. Prendre conscience que l'envol fait aussi partie de l'apprentissage et de l'évolution.
C'est en changeant sa propre perception qu'il y a un processus de changement, c'est ainsi que l'être découvre d'autres réalités. Galilée a découvert que la terre est ronde, cela a bouleversé les croyances de ce monde et apporté une nouvelle lumière. L'envol permet de prendre conscience de son immensité, chaque découverte apporte son lot de connaissances et d'apprentissages.
Qu'est-ce que l'envol apporte à l'être? Il lui apporte la lumière, dans le but de comprendre sa propre nature et le lien qui l'unit à tout ce qui est. L'être continue à croître dans ce qu'il pense et perçoit de sa réalité.
Il y a un tout autre envol, mais celui-là demande plus d'attention, c'est le retour à la source, à l'origine de tout ce qui est, avant que le verbe devienne chair. Que faut-il faire pour revenir à la source? Tout simplement, tout lâcher prise, ne plus faire abstraction à quoi que ce soit, juste être dans le vide et le silence. Ne plus avoir la sensation d'être dans un corps, ne plus être dans les émotions, ne plus faire référence à la personnalité de l'Ego. Se contenter de juste être, sentir et ressentir la paix, une béatitude que tout est accompli, qu'il n'y a que l'amour en ce lieu divin et cela est l'essence originelle. Elle est incommensurable, indéfini, infini, il n'y aucun mot pour la décrire.
Prenez cet envol, il ne demande rien de particulier, aucun bagage, aucune croyance, aucune pensée, juste se laisser aller dans cet espace divin, là où tout prend son origine. La conscience est le verbe qui s'est fait chair et a commencé à prendre son envol pour ainsi explorer l'immensité. Tout est accompli pour l'être qui est né de nouveau, Il sait que sa personnalité lui fait vivre cette réalité illusoire, elle a sa raison d'être, celle d'apporter une toute nouvelle lumière dans le but de libérer le monde de la dualité, afin que chacun prenne son envol pour découvrir qu'il y a d'autres mondes et cieux et vivre l'unité.
C'est en son cœur qu'il découvre cet endroit divin, cet espace qui contient l'infiniment petit et grand, le tout, rien ne peut l'altérer, ni le corrompre. C'est à cet endroit que sont nées toutes les légendes, tous les mondes, les dimensions et les univers.
Toi qui lis ce message en cet instant, je te demande de prendre un instant pour faire ce voyage, tu n'as rien à faire, juste lâché prise, ne plus être conscient de quoi que ce soit, juste te centrer en silence et faire le vide. Visualise ce lieu où tout est paix, sens et ressens cette béatitude, cette sérénité et vois qu'en ce lieu tout est accompli, tout ne fait qu'Un, un peu comme si tu voyais le grand soleil central qui illumine tout ce qui est de sa lumière, de son amour divin, inconditionnel et absolu. Sans rien demander il brille sur tout et tous reçoivent sa lumière. Va un peu plus loin dans cette vision, tu es dans cet endroit divin qui anime et qui donne vie à ce grand soleil central qui de sa lumière englobe tout ce qui est.
Cet endroit est dans ton cœur, dans le cœur de tout, tous et chacun. Au-delà de la conscience, du verbe, il y a cet endroit divin. Lorsque tu feras ce grand voyage, tu sais il te suffit d'avoir Foi en ton cœur, ton âme s'y trouve déjà, ainsi celle de chacun, tout est accompli. Quand tu reviendras dans ta personnalité, tel que Galilée partage cette vérité, que l'être n'est pas seulement un être humain, mais il est aussi la lumière de cet endroit divin, là où tout est amour, où tout est unifié, et tout est accompli.
Auteur : Raphaël Juste Être
Avec l’émergence du “new âge” dans les années 70-80, il est devenu relativement courant d’entendre parler des « chakras ». De nombreux livres ont été écrits sur le sujet, certains bien documentés et sérieux, d’autres (la majorité) fantaisistes et mensongers. Parallèlement, des personnes se sont octroyées l’aptitude à “ouvrir les chakras” des autres, afin, selon leurs dires, de développer en eux des pouvoirs latents. Il faut préciser que cette façon de faire n’existe qu’en Occident, alors que la notion de chakras est propre à la tradition orientale.
À propos de l’Orient, il faut savoir qu’en Inde, au Tibet, au Népal et autres pays où l’Hindouisme et le Bouddhisme prévalent depuis des siècles, les gurûs (authentiques) qui y résident ne s’emploient jamais à “ouvrir” les chakras de leurs disciples ni à “activer” leur kundalini. Tout au plus, ils leur proposent de les stimuler au moyen d’exercices qu’ils doivent pratiquer seuls, chez eux, à leur rythme. Dès lors, on peut s’interroger sur les intentions et les motivations réelles des “chakrateurs” occidentaux.
Il est vrai que tout être humain possède des chakras. Mais contrairement à ce qui est dit à leur sujet dans la plupart des livres publiés en Occident, aucune autre personne extérieure à nous ne peut nous les “ouvrir”. C’est à chacun de les stimuler lui-même, en utilisant dans ce but les techniques les plus traditionnelles. À titre d’analogie, le meilleur des professeurs ne peut développer la mémoire de ses élèves ; c’est à eux de le faire par un travail personnel. Par ailleurs, “l’ouverture” des chakras ne confère pas de pouvoirs paranormaux, comme certains le prétendent. Elle permet uniquement de stimuler les énergies vitales du corps et de contribuer ainsi au maintien d’une bonne santé.
Comme les Rose-Croix le savent, nous possédons effectivement des centres (psychiques) dont l’éveil permet d’acquérir des facultés dites paranormales ou extra-sensorielles. Certains de ces centres coïncident avec des chakras ; d’autres non, d’où les confusions qui existent dans ce domaine. Mais là aussi, c’est à chacun de les éveiller par lui-même, car nul autre ne peut le faire à notre place. Précisons également que cela nécessite du temps et une pratique régulière. Pour reprendre l’analogie précédente, il faut plusieurs années pour acquérir une bonne mémoire, mais aussi une bonne concentration, une bonne visualisation, etc.
Pour en revenir aux chakras, il me semble également important de préciser que leur éveil n’a pas d’incidence sur le plan spirituel. Pour être plus précis, il ne contribue pas à rendre quelqu’un plus évolué spirituellement et ne peut faire de lui un maître, un sage. Comme je l’ai dit précédemment, ce sont des centres qui ont essentiellement pour fonction de faire circuler dans tout notre corps les énergies vitales qui lui sont propres et dont notre santé dépend.
Serge Toussaint
Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix
Il était une fois un vieil homme, assis à la porte d’une ville. Un jeune homme s’approche de lui :
"Je ne suis pas d’ici, je viens de loin; dis-moi, vieil homme, comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?"
Au lieu de lui répondre, le vieillard lui renvoie la question : "Et dans la ville d’où tu viens, comment les gens étaient-ils donc ?"
Le jeune homme, aussitôt, plein de hargne : "Égoïstes et méchants, au point qu’il m’était impossible de les supporter plus longtemps ! C'est pourquoi j’ai préféré partir !"
Le vieillard : "Mon pauvre ami, je te conseille de passer ton chemin : les gens d'ici sont tout aussi méchants et tout aussi égoïstes !"
Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approche du même vieillard :
" Salut, ô toi qui es couronné d’ans ! Je débarque en ces lieux; dis-moi, comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?"
Et le vieil homme de le questionner à son tour : "Dis-moi d’abord, là d’où tu viens, comment les gens étaient-ils ?"
Le jeune homme, dans un grand élan : "Honnêtes, bons et accueillants ! Je n’avais que des amis; oh que j’ai eu de peine à les quitter !"
Le vieillard : "Eh bien, ici également, tu ne trouveras que des gens honnêtes, accueillants et pleins de bonté."
Un marchand, qui faisait boire ses chameaux non loin de là, avait tout entendu :
"Comment t’est-il possible, ô vieil homme que je prenais pour un sage, de donner, à la même question, deux réponses aussi diamétralement opposées ? Serait-ce un poisson d'avril?"
« Mon fils, déclare le vieil homme, chacun porte en son cœur son propre univers et le retrouvera en tous lieux. Ouvre ton cœur, et ton regard sur les autres et sur le monde sera changé..."
Auteur inconnu
http://chamminou.voila.net
Un maître de l'Orient a vu un scorpion en train de se noyer.
Lorsqu'il décida de le tirer de l'eau, le scorpion le piqua.
Par l'effet de la douleur, le maître lâcha l'animal qui, de nouveau, tomba à l'eau encore en train de se noyer.
Le maître tenta de le tirer nouvellement et l'animal le piqua encore.
Quelqu'un qui était en train d'observer se rapprocha du maître et lui dit :
« Excusez-moi, mais vous êtes têtu!
Ne comprenez vous pas qu'à chaque fois, que vous tenterez de le tirer de l'eau il va vous piquer » ?
Le maître répondit:
« La nature du scorpion est de piquer, et cela ne va pas changer la mienne qui est d'aider ».
Alors, à l'aide d'une feuille, le maître tira le scorpion de l'eau, sauva sa vie et continua.
Ne change pas ta nature si quelqu'un te fait mal.
Prends seulement des précautions.
Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent.
Quand la vie te présente mille raisons de pleurer,
Montre-lui que tu as mille raisons de sourire.
Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation.
Parce que ta conscience est ce que tu es, et que ta réputation, c’est ce que les autres pensent de toi...
Et ce que les autres pensent de toi... c'est leur problème.
chezmaya.com
Dis-moi le matador
Que fais-je dans cet étroit couloir
Où sonne le glas lugubre et noir
La peur mordante comme une tenaille
Serre le tréfonds de mes entrailles
Qu’on a vidées de force
Pour que la faiblesse s’amorce
Dis-moi le matador
Où sont passées mes cornes altières
Sciées à vif par une main de brute
Comme des objets vulgaires
Sur l’ordre infâme du matamore
Pour que je perde le nord
Dans les arènes du Sud
Empire des turpitudes
Dis-moi le matador
Où sont mes moelleux pâturages
Ce n’était donc que des mirages
On m’a poussé sauvagement
Dans un sinistre guet-apens
De terre battue par des péons
Où perceront les fleurs de ma Passion
Une douleur s’enfonce dans mon cou
Lancinante
Une tiédeur mêlée de boue
Ruisselle sur mon corps de supplicié
Pitié
Pitié conquistadors pitié
Vous qui plantez dans ma chair
De brûlants harpons de fer
J’ai mal si mal
Vous tous qui me voyez
Ayez pitié de moi
Qui vous demande pourquoi
Dis-moi le matador
Quelle est encore cette loque loufoque
Que tu agites comme une pendeloque
Devant mes yeux mourants
Pour que je fonce aveuglément
Dans un brouillard dense de souffrance
Sous les huées de paillasses en transe
J’ai mal si mal
Vous tous qui me voyez
Ayez pitié de moi
Qui vous demande pourquoi
Mes meuglements résonnent dans ma tête
Pendant que la fanfare dégoise un air de fête
Je sens les dernières forces m’abandonner
Je vois partout du sang qui ne cesse de fluer
La mort vacille autour de ma défaite
Vous tous qui m’entendez
Ayez pitié de moi
Qui vous demande pourquoi
A flots la vie s’écoule de mes veines
Le sol meurtri s’abreuve de mes peines
Il s’approche comme une vague délivrance
Quand je m’agenouille épuisé devant la lance
Avant de m’affaisser sur la fin de l’existence
J’ai mal si mal
Vous tous qui me voyez
Ayez pitié de moi
Qui vous demande pourquoi
Mon corps n’est plus que ruine sanguinolente
Où le bourreau grisé plonge sa dague violente
Encore et encore
Il s’acharne sur ma mort
Qui éclabousse son habit de lumière
Taches rubis hiéroglyphes de ma misère
Je me débats une dernière fois
Secoué des spasmes de l’effroi
Adieu le matador
Celui qui agonise te salue
Quand tu paraderas dans la rue
Comme un précieux ridicule
Exhibant mes oreilles et ma queue vaincues
Tu clameras très haut et fort
Que tu m’as aimé jusqu’à ma mort
Une lumière voilée s’étend sur ma douleur
Adieu le matador c’est l’heure
Il fait soudain si froid
Vous tous qui me voyez
Ayez pitié de moi
Qui vous demande pourquoi
Irène Noël de Vinzier (France)
Si un autre webmaster souhaitait publier dans les pages de son site le poème ci-dessus, merci d'écrire à michbo01@wanadoo.fr pour qu'il en avertisse l'auteur qui espère que son poème dédié à la douleur des animaux fera le tour de la terre... Non par satisfaction de se faire lire mais pour le combat mené pour faire stopper ce genre de barbarie envers les animaux. Inutile de dire que je m'associe moi aussi totalement à son combat.
Entrer chez moi, c'est découvrir mes idéaux, mes créations personnelles et d'autres thèmes qui me passionnent. Bonne visite !
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