

LETTRE OUVERTE AUX AFRICAINS QUI CROIENT À LA MAGIE NOIRE, À LA SORCELLERIE ET AUTRES PRATIQUES MALÉFIQUES
De Serge Toussaint, Grand Maître de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix
4ième partie
Je ne peux évoquer le problème de la magie noire et de la sorcellerie sans parler des fétiches, amulettes et autres gris-gris auxquels on attribue un pouvoir bénéfique ou maléfique. Conformément à ce que j’ai expliqué précédemment, aucun objet, par lui-même et en lui-même, ne porte bonheur ou malheur, chance ou malchance. Une telle croyance relève également de la superstition. La même chose est vraie à propos des animaux. Malheureusement, de par le monde, on a massacré des millions de corbeaux, de chats noirs, de chouettes, de loups, etc., sous prétexte qu’ils étaient maléfiques. S’ils l’étaient vraiment, pourquoi la nature, et à travers elle Dieu Lui-même, aurait fait en sorte qu’ils viennent à l’existence ? Toujours est-il que si vous croyez à la magie noire et à la sorcellerie, sachez qu’aucun objet rituel, religieux ou traditionnel, aussi “sacré” et “puissant” soit-il, ne peut vous protéger. La meilleure protection en la matière, c’est le pouvoir de vos propres pensées. Soyez donc assuré que nul individu, pas même un féticheur, quoi qu’il dise, quoi qu’il suggère, quoi qu’il fasse, n’est capable de vous envoûter ou de vous ensorceler si vous ne le voulez pas au plus profond de vous-même.
À propos des animaux, je sais que nombre d’entre eux sont sacrifiés en Afrique et ailleurs dans le cadre de rituels magico-religieux ayant pour but de chasser les démons, d’éloigner les mauvais esprits, de jeter un sort, de se protéger d’un envoûtement, de guérir une maladie, etc. En réalité, de tels sacrifices n’ont aucun effet protecteur, mais ils génèrent des souffrances inutiles, souvent barbares, à l’animal concerné. Là encore, il ne fait pour moi aucun doute que ceux qui les pratiquent ou les cautionnent s’exposent à des “retours de flamme”, car toute vie est sacrée aux yeux du Créateur et ne peut être prise que pour de bonnes raisons. Or, sacrifier des animaux, que ce soit d’ailleurs à des fins maléfiques ou pour plaire à Dieu, est coupable à Ses yeux. S’Il devait attendre un sacrifice de notre part, ce serait celui qui consiste à “tuer” ce qui est indigne et malveillant en nous, afin que nous devenions meilleurs dans nos jugements et notre comportement.
Je suis parfaitement conscient que les idées exprimées dans cette lettre ouverte vont choquer certains et déplaire à d’autres, et ce, pour des raisons diverses. À l’exception des Rose-Croix, beaucoup d’Africains, en la lisant, vont se dire également que je ne sais pas de quoi je parle et que le Français que je suis, pour ne pas dire le “blanc”, ne peut comprendre ce qu’il en est vraiment de la magie noire et de la sorcellerie. Je respecte ce point de vue, mais je leur demande néanmoins de faire momentanément abstraction de leurs croyances ancestrales, de réfléchir par eux-mêmes et de faire confiance aux lois divines, lesquelles sont constructives par nature et ne permettent pas à l’être humain de nuire à autrui au moyen de pratiques occultes ou “magiques”. Et qu’ils se posent la question : quel intérêt puis-je avoir à vouloir les convaincre qu’ils sont en eux-mêmes plus puissants que n’importe quel ensorceleur, envoûteur, etc. ?
LETTRE OUVERTE AUX AFRICAINS QUI CROIENT À LA MAGIE NOIRE, À LA SORCELLERIE ET AUTRES PRATIQUES MALÉFIQUES
De Serge Toussaint, Grand Maître de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix
3ième partie
Étant donné que le diable n’existe pas, il ne peut prendre possession de notre corps, pas plus que de notre âme. Malheureusement, cette croyance est très courante en Afrique, d’où le grand nombre d’exorcismes que l’on y pratique. Pour l’avoir vu, il est vrai que certaines personnes, y compris des enfants, en viennent parfois à se comporter comme si elles étaient “possédées” : état de transe, cris effrayants, yeux révulsés, contorsions impressionnantes, etc. Le plus souvent, il s’agit d’une “tragi-comédie” à laquelle la victime, convaincue de l’existence du diable, se livre sous l’effet de l’autosuggestion, parfois dans le seul but d’attirer l’attention sur elle. Dans les autres cas, cet état hystérique est dû à des troubles pathologiques, généralement une crise d’épilepsie, que l’on attribue à “l’œuvre du démon”. On fait alors appel à un exorciste, avec l’espoir qu’il mettra fin à la “possession”. Pourtant, là aussi, ce qu’il fait, fût-ce au nom de Dieu et aussi spectaculaire que cela puisse paraître, n’a pas d’autre effet que celui qu’on lui prête. Mieux vaudrait un traitement médical approprié…
En Afrique, comme partout ailleurs dans le monde, il y a malheureusement des enfants qui naissent avec des malformations physiques ou des déficiences mentales. De nombreux Africains croient qu’elles sont dues à des sortilèges. De crainte de les subir “par contagion”, il arrive fréquemment que la population locale évite tout contact avec ces enfants et leur famille. Dans certains villages, ce rejet peut aller jusqu’au bannissement et pire encore… Au cours de ces dernières années, des organisations non gouvernementales (O.N.G.) se sont créées pour prendre en charge et soigner ceux qui souffrent de ces pathologies. On ne peut que s’en réjouir. Mais ces organisations se heurtent à une partie du peuple, qui voit là une intrusion dans ses mœurs. Les plus virulents à leur encontre sont les “guérisseurs- féticheurs”, car ils prétendent être les seuls à connaître l’origine précise de ces affections et à pouvoir les guérir. Ne les croyez pas ; faites confiance aux vrais médecins.
Contrairement à ce que pensent ceux et celles qui croient à la magie noire et à la sorcellerie, aucun être humain n’a le pouvoir de nuire aux autres à distance, car les pensées malveillantes, en raison de leur nature vibratoire, se “dissolvent” dans l’espace environnant avant d’atteindre quiconque. Pour prendre une analogie, elles sont comparables à une poignée de cendres qu’on lance devant soi et qui se dispersent à quelques pas, souvent même sur nous. De même, il est impossible à quiconque de “sortir de son corps” pour “vampiriser” telle personne, ou se transformer en animal féroce pour tuer ou blesser telle autre. Là encore, on est dans le domaine de l’imaginaire et de la superstition. En revanche, n’importe qui peut verser du poison dans votre boisson, mettre des poils de panthère dans votre nourriture afin de vous perforer l’estomac, etc. Dans ce cas, il ne s’agit plus de sortilèges, mais d’actes criminels dont les auteurs devraient répondre devant les tribunaux.
Mon but, à travers cette lettre ouverte, n’est pas de faire le “procès en sorcellerie” de ceux et celles qui s’adonnent à des pratiques maléfiques destinées à nuire aux autres, mais de rassurer, et même de conforter, ceux et celles qui en ont peur. Aussi, je réaffirme que quiconque s’adonne à la magie noire et à la sorcellerie n’a pas d’autre pouvoir que celui qu’on lui prête. Je pense également que si certains sont convaincus à tort d’être capables de jeter des sorts, d’autres savent parfaitement qu’ils ne le sont pas et mentent en parfaite connaissance de cause. Quoi qu’il en soit, le seul moyen de se protéger contre leurs agissements est de n’y prêter aucune attention. Convaincus de cela, les Rose-Croix ne les craignent nullement, et même s’y opposent sur tous les plans. Je n’en connais d’ailleurs aucun qui ait eu à souffrir d’ensorcellements, d’envoûtements et autres sortilèges. En revanche, vous connaissez certainement des ensorceleurs et des envoûteurs qui ont eu des accidents, sont tombés malades, etc., alors que leurs “pouvoirs” étaient censés les protéger. Dans ce domaine comme dans d’autres, chacun finit par récolter ce qu’il a semé.
LETTRE OUVERTE AUX AFRICAINS QUI CROIENT À LA MAGIE NOIRE, À LA SORCELLERIE ET AUTRES PRATIQUES MALÉFIQUES
De Serge Toussaint, Grand Maître de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix
2ième partie
Si l’on ne peut nier que la magie noire et la sorcellerie existent dans nombre de pays, notamment en Afrique, ces pratiques malveillantes n’ont en réalité pas d’autre effet que celui qu’on leur attribue. Cela veut dire que si l’on ne croit pas en leur efficacité, on n’a rien à craindre d’elles. En fait, elles n’agissent que sur les personnes qui en ont peur, car celles-ci s’autosuggestionnent négativement et conditionnent elles-mêmes les affres qu’elles redoutent. Autrement dit, elles s’ensorcellent ou s’envoûtent sous l’effet de leurs propres pensées. À titre d’exemple, si un individu croit qu’on lui a “envoyé” une maladie au moyen d’un sortilège ou d’un envoûtement, il finit par s’empoisonner mentalement et crée en lui les causes psychosomatiques de cette maladie. En cela, ce ne sont pas les pensées négatives émanant des autres que nous devons redouter, mais celles que nous entretenons dans notre propre conscience.
À propos des maladies, je voudrais dire également qu’elles ne sont l’œuvre, ni de Dieu, ni du diable. Si l’on fait abstraction de celles qui ont une origine génétique ou congénitale, la plupart résultent du fait que par ignorance, négligence ou manque de sagesse, nous violons les lois naturelles qui régissent le fonctionnement et le métabolisme de notre corps. Boire trop d’alcool, fumer, se droguer, avoir une mauvaise alimentation, ne pas dormir suffisamment, manquer d’exercice physique, etc., sont autant de facteurs qui finissent tôt ou tard par provoquer des troubles plus ou moins graves. Par ailleurs, entretenir des pensées fondées sur la haine, la rancune, la jalousie, l’envie, etc., affecte la santé. Chacun devrait convenir que cela engage en grande partie notre responsabilité. S’ajoute à cela le manque d’hygiène. En Afrique, il y aurait infiniment moins de maladies si les ordures et détritus en tous genres ne pourrissaient pas à ciel ouvert à proximité des habitations.
Puisque je me suis référé à Dieu, peut-être est-il utile de préciser qu’il ne s’agit pas d’un Surhomme siégeant quelque part dans le ciel et se comportant à l’égard des hommes comme un père envers ses enfants, décidant de leur destin au quotidien, y compris du moment de leur mort. Malheureusement, c’est ainsi que Le conçoivent un grand nombre de croyants, toutes traditions et toutes religions confondues. En réalité, il faut voir en Lui l’Intelligence, la Conscience, l’Énergie, la Force (peu importe le terme) qui est à l’origine de l’univers et de la Terre elle-même, avec tous les êtres vivants qui la peuplent. Bien qu’Il soit inconcevable, Il se manifeste au moyen de lois impersonnelles que nous pouvons et même devons étudier. C’est précisément ce que font les Rose-Croix à travers leur enseignement. En fait, le bien-être et le bonheur auxquels nous aspirons tous résident dans le respect de ces lois divines, au sens de lois naturelles, universelles et spirituelles.
Pour ce qui est du diable, je ne crois nullement à son existence. En réalité, c’est l’homme lui-même, lorsqu’il applique son libre arbitre d’une façon négative, au point de commettre des actes malveillants, criminels, barbares, et donc “diaboliques” ou “démoniaques”. Il ne s’agit donc aucunement d’une entité spirituelle extérieure à nous, rivalisant avec Dieu pour nous inciter à faire le mal et désireuse de prendre possession de notre être durant notre vie ou après notre mort. Aussi, ce n’est pas la crainte de le rencontrer, d’être possédés par lui, de subir ses maléfices, etc., qui doit nous inciter à bien agir, mais la conviction que là est notre devoir en tant qu’êtres humains et citoyens. De même, les démons n’ont aucune existence, si ce n’est dans l’imaginaire de ceux et celles qui croient en eux. Ils symbolisent en fait les vices et les passions négatives de l’être humain.
Troisième partie demain
1ière partie
« Rien ne détruit plus complètement les superstitions que de les considérer comme insensées. »
Théophraste Paracelse (1493-1541)
Cher lecteur,
Pourquoi cette lettre ouverte ? Parce que je me rends régulièrement en Afrique dans le cadre de ma fonction, et que chaque fois, j’ai le sentiment qu’elle s’enfonce toujours un peu plus dans les méandres de la superstition, avec toutes les conséquences négatives qui en résultent pour elle et pour ses habitants. Or, j’aime ce continent et ceux qui le peuplent, parmi lesquels des membres de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix, et je ne peux me résoudre à l’idée que des ensorceleurs, envoûteurs et autres “magiciens noirs” continuent à ce point à les manipuler et à les aliéner, les empêchant ainsi d’évoluer comme ils le devraient sur les plans matériel et spirituel.
Tout d’abord, je tiens à dire que je me considère comme un citoyen du monde et ne pense aucunement que tel peuple soit “inférieur” ou “supérieur” à tel autre, pas plus que tel individu par rapport à tel autre. D’un point de vue rosicrucien, tous les êtres humains sont autant de cellules d’un seul et même corps, celui de l’humanité dans son ensemble. Cela étant, il y a de par le monde des croyances et des traditions qui élèvent les consciences, et d’autres qui les avilissent. Pour moi, il est évident que l’idée selon laquelle une personne peut en ensorceler ou en envoûter une autre fait partie de ces dernières, car elle aliène les corps, les esprits et les âmes. Ne pensez surtout pas que je m’arroge le droit de “faire la morale” à quiconque et que mes intentions soient empreintes de condescendance. Je pense simplement qu’il est de mon devoir de m’exprimer sur un sujet que je connais assez bien, en espérant que cela suscitera au moins la réflexion.
La question préalable qu’il faut se poser dans ce domaine est de savoir s’il existe effectivement des personnes qui pratiquent la sorcellerie, l’envoûtement et autres sortilèges, que ce soit d’ailleurs en Afrique ou sur d’autres continents. La réponse est «oui». Le nier ne serait qu’ignorance, mensonge ou hypocrisie. C’est ainsi qu’il existe des individus qui s’emploient à nuire à autrui au moyen de pratiques dites “maléfiques”. Ce peut être pour faire mourir la “victime”, la rendre malade, faire en sorte que sa maison brûle, décimer son troupeau, etc. Les moyens utilisés dans ce but sont multiples : évocation des mauvais esprits ou des démons ; récitation de formules “magiques” ; rituels occultes ; sacrifices d’animaux ; fétichisme ; etc. Ajoutons que selon les cas, ils agissent à titre personnel ou à la demande d’une tierce personne qui les a contactés dans ce but. De toute évidence, lorsqu’on fait appel à un ensorceleur ou à un envoûteur, c’est rarement par gentillesse et bienveillance…
La seconde partie, demain soir
Tout d’abord, il est peut-être utile de rappeler que le mot « initiation » vient du latin initiare et veut dire « commencer ». D’un point de vue « profane « , cela signifie que l’on s’initie ou que l’on est initié chaque fois que l’on commence une activité nouvelle. Ainsi, apprendre à conduire, à danser, à parler une langue étrangère, à utiliser un outil, etc., s’apparente à une initiation. En fait, toute notre vie, depuis l’instant de notre naissance, a été une succession d’initiations plus ou moins marquantes. Parmi les toutes premières, on peut mentionner celles que nous avons vécues lorsque nous avons parlé ou marché pour la première fois.
Comme vous le savez certainement, le mot «initiation» est indissociable de toute quête ésotérique, mystique ou spirituelle. Dans ce cas, il désigne le processus intérieur qui opère graduellement chez celui ou celle qui mène cette quête, et qui doit à long terme l’éveiller à son Moi divin. Dans l’absolu, ce processus conduit à l’état de Sagesse, appelé « état de Rose-Croix » dans la Tradition rosicrucienne. Quiconque l’a atteint est un Initié, au sens le plus noble du terme. Autrement dit, c’est un Sage, en ce sens qu’il pense, parle et agit sous l’impulsion de ce qu’il y a de meilleur en lui. Il est, sinon parfait, du moins très proche de la perfection, telle qu’un être humain peut la manifester sur Terre.
Certains mouvements philosophiques se consacrent à guider leurs membres sur le sentier de l’initiation, avec l’espoir qu’ils accèdent un jour à l’état de Sagesse. Dans ce but, ils leur dispensent un enseignement dit initiatique. En règle générale, cet enseignement comporte plusieurs degrés. Dans l’A.M.O.R.C., par exemple, ils sont au nombre de douze. Or, chacun d’eux est précédé d’une cérémonie d’initiation ayant pour but, non seulement de marquer le commencement d’un nouveau cycle d’étude, mais également de faire prendre encore davantage conscience de ce qu’est l’initiation en tant que processus intérieur.
L’Ordre de la Rose-Croix étant une école de liberté, les cérémonies d’initiation qui précèdent les douze degrés de son enseignement sont facultatives. Certes, il est recommandé à chaque membre de les effectuer, mais elles ne sont pas obligatoires. Cela peut surprendre a priori, mais l’enseignement rosicrucien est conçu et structuré de telle manière qu’il est en lui-même et par lui-même initiatique. Ainsi, de monographie en monographie et de degré en degré, chaque membre a accès à une connaissance qui lui permet à la fois de mieux comprendre ce que l’on appelle communément les «mystères de la vie», et de s’éveiller à ce qu’il y a de plus divin en lui.
Dans l’A.M.O.R.C., les initiations ponctuelles qui marquent le passage d’un degré à l’autre peuvent être reçues de deux manières : 1) Chez soi, au moyen d’un fascicule rédigé dans ce but ; il s’agit alors d’une auto-initiation placée sous l’égide du Maître intérieur. 2) En se rendant dans une Loge et en participant à un rituel symbolique, en présence d’Officiers et d’autres candidats ; l’initiation reçue s’intègre alors dans un rite de transmission spirituelle fondé sur la relation initiable/initié. Les membres qui le souhaitent peuvent naturellement combiner ces deux formes d’initiation et bénéficier ainsi de leur spécificité.
Serge Toussaint
Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix
J’aimerais être le vent et souffler sur la terre afin de réduire en poussière la haine et la misère. J’aimerais être une fleur et pousser sur la terre pour souffler un doux parfum de paix, d’amour et de bonheur… J’aimerais être un petit oiseau et survoler la terre en laissant dans son sillage une mélodie d’amour… / Et si l’amour était dans les armes et dans les cœurs alors notre monde serait meilleur.
Sea Queen
La vie comme rivière
Imaginez la vie comme une rivière qui suit son cours, parfois calme et paisible, parfois animé par des rapides et des turbulences.
Ceux qui restent accrochés aux herbes de la rivière subissent de plein fouet le courant. Leur regard reste posé sur le même rivage. Ils ne prennent pas de risques, mais leur position est très inconfortable et surtout, ils n'ont aucune chance d'aller voir plus loin, là où la rivière se calme et flâne avant de nouveaux rapides.
Ceux qui acceptent de lâcher les herbes choisissent de suivre le courant. Même s'il leur faut nager pour éviter les écueils, leur position est plus confortable. Lorsqu'ils arriveront à un endroit où la rivière se calme, ils pourront en outre profiter du paysage et de la douceur de l'eau.
Les crises de vie que nous traversons nous incitent à lâcher les herbes de la rive pour profiter des innombrables surprises que nous réserve la rivière.
Source : Borel, Marie. La vie n'est pas un long fleuve tranquille, Ed. Hachette
Texte trouvé sur le site:
Se Souvenir des belles choses.
http://www.lapetitedouceur.org
Dire que le monde dans lequel nous vivons est fait de matière relève du truisme, tant cela semble évident. La Terre est une planète dont nous connaissons la masse et la densité. Notre corps dit “physique” a un poids que chacun connaît. Nous habitons dans des maisons “en dur”, et donc solides. Notre environnement est composé d’éléments divers que nous pouvons voir et toucher. À première vue, nous sommes donc des êtres matériels qui vivent dans un milieu matériel, qui lui-même s’intègre dans un univers matériel.
Mais de tout temps, certains individus ont cherché à comprendre ce qu’il y a au-delà des apparences. Dès les VIe et Ve siècles de avant notre ère, des philosophes grecs acquirent la certitude que la matière, apparemment solide, est constituée d’éléments immatériels. L’un des premiers à avoir formalisé cette hypothèse est Démocrite, qui postula qu’elle est constituée d’atomes (terme grec qui signifie littéralement «insécable»). Mieux encore, il alla jusqu’à dire que les atomes eux-mêmes sont constitués de particules subatomiques, auxquelles il donna le nom d’«éons». Ce philosophe est d’ailleurs considéré comme le père de l’atomisme et comme l’un des précurseurs de la physique.
Depuis la Grèce antique, la physique a fait des progrès considérables, et de nos jours, nous connaissons bien la structure de la matière et la constitution des atomes, avec leurs électrons, leurs protons, leurs neutrons et autres particules, parmi lesquels les neutrinos, les mésons, les bosons, les quarks, etc. Or, toutes ces particules sont invisibles et intangibles. Dans l’absolu, cela veut dire que la matière, qui nous semble si dense en apparence, est immatérielle en essence. Vue sous cet angle, la métaphysique est le prolongement naturel de la physique. Malheureusement, trop peu de physiciens en ont conscience, ce qui explique pourquoi nombre d’entre eux sont aussi matérialistes dans leur démarche.
Qu’ils soient matérialistes ou spiritualistes, la plupart des physiciens admettent de nos jours que l’univers se réduisait à l’origine à un prodigieux centre d’énergie, et qu’il a en quelque sorte jailli de ce centre pour prendre corps graduellement dans la matière et donner lieu aux galaxies, aux étoiles, aux planètes et aux astres qu’il contient. Au regard de la physique, ce jaillissement correspond au Big Bang ; la métaphysique l’assimile au Fiat Lux. Mais quelle que soit la terminologie employée, il marqua le passage de “quelque chose” d’immatériel à la Création, telle qu’elle se manifeste à travers le monde matériel. En termes rosicruciens, il marqua le passage du Dieu non manifesté (1) au Dieu manifesté (1 + 9 = 10).
Que déduire de ce qui précède ? Que la matière est d’origine spirituelle et qu’elle fait partie intégrante de la Divinité. En fait, et comme cela est expliqué dans l’enseignement de l’Ordre de la Rose-Croix, elle doit son existence à une énergie cosmique qui prend sa source dans un Centre divin qu’il est impossible de situer dans le temps comme dans l’espace, et qui se densifie au fur et à mesure qu’elle s’en éloigne. Par extension, tout ce qui existe dans l’univers, depuis les rayons cosmiques jusqu’à la matière elle-même, en passant par les ondes électro-magnétiques et les couleurs visibles, sont des expressions différentes de cette même énergie. C’est en ayant cela à l’esprit que les scientifiques devraient étudier les phénomènes auxquels ils sont confrontés.
Serge Toussaint
Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix
Il représente la source, sa manifestation en tout ce qui est. Arrêtons-nous un instant, soyons bien ancré dans l'instant présent. Sentons et ressentons la vie, nous sommes alimentés par la lumière, par l'eau, par la terre, par l'éther etc. …
En gros, nous sommes nourris par tout ce qui nous entoure, tout est la vibration de la lumière. Ce que nous percevons est un éventail de la lumière, plus densifiée à moins.
Étant une conscience en état d'éveil, d'apprentissage et d'évolution, plus nous sommes conscients de ce qui nous entoure, de ce que nous sommes, plus nous percevons la diversité de la lumière...
Plus nous ouvrons notre conscience, plus nous sommes aptes à recevoir la lumière. Quelle que soit l'ouverture de notre conscience, nous recevons la lumière appropriée, ainsi chacun est libre d'évoluer à son propre rythme.
Quelle que soit la conscience qui évolue, soyons dans le plus grand respect, chaque étincelle, flamme divine émanant de la source est le fruit de l'amour. Ensuite vient le temps de l'apprentissage et de la connaissance, c'est ainsi que nous progressons en tant qu'unité divine de la source originelle, l'arbre de la vie …
Nous sommes à la fois l'arbre de la vie, par notre émanation, vibration, nous récoltons le fruit de notre amour divin. Si nous avons une mauvaise récolte, c'est que nous ne sommes pas en harmonie, en paix avec tout ce qui est. Il est normal de se rebeller, nous sommes semblables à des adolescents en manque d'identité …
Vivons cette synergie, cette osmose en tout, tous et chacun. Diffusons qu'une seule vérité, cela n'a rien à voir avec les vérités de ce monde, des religions et autres croyances. La vérité vient de ce qu'il y a de plus divin en nous, la présence de la source, source de lumière et d'amour originel. Le fait d'être en parfaite osmose et synergie, nous permet de vivre cette paix éternelle, de nous baigner dans la béatitude pour ainsi vivre cet instant présent dans la contemplation du tout. Se nourrir de cet éventail de lumière sans le moindre jugement, juste accepter que tout est le fruit de l'amour, de la source divine, l'arbre de vie, le Un de tout, tous et chacun.
Prenons conscience que chaque unité est un arbre de vie, et que chacune a le même potentiel divin, elle doit être respectée par le droit divin. Quel que soit l'endroit où nous portons notre regard, perception, que ce soit dans l'infiniment petit et grand, autres univers, autres dimensions, autres mondes, autres réalités, tout est la manifestation de la lumière. Il n'y a pas qu'une fréquence, il y en a une multitude infinie.
En ce monde nous voyons notre propre perception de ce que nous pensons et croyons être, un grain de sable dans ce désert infini, une goutte d'eau dans cette mer infinie …
Soyons juste à l'image de ce que nous sommes: l'arbre de la vie et de la connaissance, de la lumière manifestée, le fruit de notre amour infini. Voyons nous accomplis, car tout est perfection, juste regarder avec les yeux du cœur, celui de la source, source de lumière, de vie et d'amour divin ; reflétant en tout, tous et chacun, le UN, l'unité qui inclut tout dans l'amour inconditionnel, absolu et divin.
Tu peux diffuser et ou partager tous mes textes, sans les couper ni les modifier. Je te demande juste de citer le nom de l'auteur Raphaël Juste Être
Auteur : Raphaël Juste Être
Il arrive parfois
Vous aviez semé une fleur
Elle était fragilité
Cette fleur pour cacher sa vulnérabilité
Elle s'était renfermée et cachée sous les épines
La fleur n'avait pas compris la vie
La vie pourtant aimait la fleur
La fleur a fait ses adieux a la vie
La vie est restée peinée, suffoquée
Elle a même pensé mourir
Pour rejoindre la fleur dans l'autre vie
Il faut maintenant que la vie sache
Que la fleur avait la responsabilité de sa vie
Il reste qu'intégrer la perte de sa fleur
Ca va exiger du temps a la vie
J'ose demander à la vie de laisser la culpabilité vaguer
Qu'elle se rappelle qu'elle aimait la fleur
Je demande à la vie de garder le souvenir de sa fleur
Elle se doit pour une autre fleur, pour elle-même
De retrouver le Chemin de l'espoir
Je salue la vie, elle est mon amie
Je lui dis, prends le temps du chagrin
Il est normal qu'après l'ouragan
On cherche une voie d'explication
Au geste si violent de la fleur
Laisser le temps au temps
Ne creusez pas trop les significations
Les fleurs sont souvent contradictoires
Jean-Paul
http://lumau2.com/Poemes.html
Les peurs
Certaines personnes ont dans l’idée que pour éliminer ses peurs il faut être plus fort qu’elles. Cela n’est pas faux, mais ce n’est qu’une partie de la vérité occultant la plus importante : la nature de la force à maintenir. La connaissance de l’origine des peurs .
Les peurs sont le résultat karmique de comportements et d’attitudes.
http://www.choix-realite.org/6055/comment-se-debarrasser-de-ses-peurs
Entrer chez moi, c'est découvrir mes idéaux, mes créations personnelles et d'autres thèmes qui me passionnent. Bonne visite !
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