18 décembre 2011
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Les Rois mages par leur geste d’offrande et d’adoration indiquent aussi un chemin d’Espérance ; mais cette Espérance suppose de cesser d’admirer Richesse, Puissance et Force : « Nul ne peut faire que l’action de prier ne soit un immense refus, un refus d’adorer richesse, puissance, force ; oui, un souci de mesurer ces choses, de les prendre pour ce qu’elles sont. Il n’y a pas d’homme qui n’adore rien. »
Porteurs d’une belle image, passeurs d’Espérance, Les Rois mages nous aident aussi à retrouver en chacune de nos idées et de nos vies l’énergie de notre « point d’enfance ».
L’enfance n’est pas statique : âge de l’erreur et de la dépendance, elle est aussi l’âge de la croissance continue, du perpétuel dépassement de soi, le sérieux et le travail propre à l’enfance, n’est-ce pas grandir ? (…) Notre enfance n’est pas seulement notre passé ; elle est aussi ce qui nous ouvre un avenir, ce qui rend possible de surmonter nos habitudes, notre sérieux, notre fatigue (…) Le courage suffit à tout ! »
L’adoration des Rois mages à la fois une belle image (la vieillesse s’inclinant devant l’Enfant Jésus), une philosophie de l’Espérance et enfin une philosophie humaniste et vivante de l’enfance, comme une courageuse promesse à soi dans la moindre de nos idées.
Vidéo :" Les Rois Mages"