Tu es là, recommençons à zéro si tu le veux bien, je viens à toi en ces temps car tu demandes ce qu’est l’amour et la recherche partout. Permets-moi de venir dans cette période de temps où te voilà confortablement installé dans ta « vie spirituelle » à jouer au philosophe avec toi-même. Je viens pour te secouer un petit peu.
Même si cela te semble dur à entendre, tu te crées des expériences de souffrances et de provocations pour ne pas te perdre sur ce chemin que tu dis suivre sérieusement. Sauf que le chemin dont tu parles et celui que tu prends est différent. Tous tes chemins vont quelque part, tu es persuadé de trouver ce qu’est l’amour au bout de l’un d’entre eux.
Celui que je te propose et que tu ne fais que fuir de manière subtile ou grossière quand tu en parles ne mène nulle part. Ce n’est pas un chemin mais un mouvement de vie liée à la vérité de ce que tu es vraiment.
Peu importe tes choix, ils ne sont ni mauvais, ni bons. Ce sont les tiens et font partie de la création de toi-même. De ta propre définition.
Je viens juste t’aiguiller en te piquant pour te recentrer sur l’observation de ce fossé que tu aimes creuser entre ce que tu penses et ce que tu fais. À toi par la suite de choisir de continuer à creuser ce fossé remplit de souffrances et de peurs que tu caches d’un brouillard dense d’illusions qui t’empêchera toujours de te regarder tel que tu es vraiment.
La recherche de vérité n’a absolument rien à voir avec la spiritualité, la science ou la philosophie ou quelle que soit la forme que tu trouveras pour t’amuser à te contrôler et manipuler les autres pour obtenir une vie agréable, sécurisé et confortable.
La recherche de vérité ne se trouve pas non plus dans les réactions et les révoltes, dans une vie de rejet des formes et des illusions.
La recherche de vérité n’a de relation qu’avec la vérité qui ne peut venir d’aucune autorité extérieure. Sauf que l’autorité extérieure t’empêchant d’entreprendre le premier pas en direction de la vérité qui se trouve partout dans ton regard et ton corps comme un miroir de ce que tu es, se trouve aussi en toi. Cette autorité extérieure qui te fragmente dans la confusion c’est aussi toi.
Comment alors distinguer la vérité en toi et l’autorité extérieure en toi qui sépare et divise en créant une multitude de conflits et de peurs ?
Maintenant je vais te dire une chose contre laquelle tu te révolteras. Il n’y a pas de comment ni de méthode pour se libérer. Et s’il y en avait une tu la refuserais et l’éviterais dans le bruit des milliers de méthodes spirituelles, des réponses scientifiques, des experts et des philosophes, dans les interprétations, les définitions et les opinions.
Parce qu’en vérité, la recherche de vérité ne t’intéresse pas, la vérité est une chose secondaire. Ce que tu aimes ce sont les illusions. « Plus tard, quand j’aurais le temps, pour le moment j’ai des études à finir, un prêt à payer, un projet à accomplir, un monde à sauver. »
L’idée d’une vérité t’ennuie et te terrifie, il n’y a pas de caméra sur toi si tu la cherches, tu préfères nager parmi des requins, sauter d’un avion en parachute et gagner une coupe du monde pour te prouver à toi-même ton courage et ta force face à ta peur de la mort.
Quand regarderas-tu la vérité en face sans la fuir ?
Finalement quand tu as le courage de t’y mettre, après multiples crises, échecs, frustrations et souffrances dans le monde, te voilà à fuir de nouveau la vérité avec une simple phrase. « Je cherche la vérité. »
Et pourtant te voilà très courageux, car même si tu gagnes du temps avec toi-même en te reposant sur le côté, tu sais sur quel chemin tu viens de créer et te placer toi-même. Celui de tes humiliations, tes souffrances, tes culpabilités et de tes peurs.
Sur ce chemin, aucune source extérieure pour t’applaudir et te reconnaître, aucune médaille ni honneurs. Sur ce chemin tu fais face à la solitude et à la mort.
C’est là qu’une lumière intervient petit à petit dans ta vie, elle te glisse à l’oreille.
« Courage, tu n’es pas seul et tu es aimé. »
Comprendre ce qu’est cette lumière est une perte de temps, mais pour comprendre ce que tu es toi, il te faudra comprendre ce que tu n’es pas, ce que tu as cru que tu étais, ce qui croit avoir peur de la solitude, du vide et de la mort. Tu n’auras pas d’autres choix que de faire face à la vérité avec sincérité ou bien nier, lutter, combattre, t’endormir dans le cynisme et te droguer pour fuir de mille et une façons cet appel intérieur. Quand les peurs et souffrances qui émergent à la surface sont cachées par l’activité du mental et du corps, tu ne fais que gagner du temps et amplifier ce qui finira par sortir de tous les côtés tôt ou tard.
La suite de cet article demain
http://ascension-spirituelle.fr