C’est un article assez long, mais à mon humble avis, très instructif…
Il fait 8 pages donc il sera en 3 fois sur ce blog.
Première partie
Quand un homme est mort, il n’est plus dans les lieux qu’il a habités, ni dans les objets qu’il a laissés ; il n’est même pas dans la tombe où l’on a placé son corps. Bien sûr, il est normal de vouloir conserver en souvenir quelques objets qui lui ont appartenu, d’aller se recueillir dans sa demeure ou sur sa tombe au cimetière.
Mais il faut aussi savoir que lui, son esprit, n’est plus là. En voulant qu’il soit là, en s’accrochant à ce qui peut rester de lui, on le retient, on le limite, on le martyrise même.
Au moment où un homme meurt, les portes de la terre se referment derrière lui, il se trouve pris dans un autre courant et il n’a pas le droit de retourner en arrière ; C’est pourquoi il ne faut pas s’accrocher aux morts en accompagnant leur départ avec des regrets, des pleurs, des lamentations.
Les regrets et les chagrins des vivants qu’ils ont laissés sur la terre sont un tourment pour les morts, tant qu’ils n’ont pas franchi les régions des plans astral et mental.
Ce n’est qu’au moment où il s entrent dans le plan causal que plus rien ne peut les troubler ; ils sont comme au centre d’un cercle magique de lumière et aucun appel des vivants, aucune sollicitation ne peut franchir ce cercle s’ils ne le veulent pas.
Il faut donc prier pour les morts, il faut leur envoyer de la lumière pour qu’ils trouvent la paix, qu’ils se libèrent, mais il ne faut pas s’accrocher à eux ni surtout chercher à les ramener vers la terre. […]
La plupart des humains qui quittent la terre ne coupent pas immédiatement leurs attaches ; ils restent liés à des parents, des amis (ou des ennemis), des lieux qu’ils ont habités, des possessions, et s’ils n’ont jamais eu dans leur cœur, dans leur âme, le désir de découvrir d’autres réalités, ils tournent interminablement autour de ces êtres, de ces maisons, de ces objets.
Ce sont des âmes errantes qui souffrent et, bien que des esprits lumineux viennent les aider, elles ne peuvent pas encore se dégager.
Tandis que ceux qui ont nourri pendant leur vie un grand idéal spirituel quittent très rapidement leur corps et s’envolent vers les régions sublimes où ils nagent dans la lumière et dans la joie.
De là, ils peuvent envoyer des bénédictions à tous ceux qu’ils ont laissés en bas, pour les aider, les protéger. Mais ils ne reviennent jamais les visiter comme beaucoup se l’imaginent ; du moment qu’ils sont morts, ils sont très loin de la terre et ils ne redescendent pas.
Vous direz : « Mais alors, comment se fait-il que les spirites croient entrer en communication avec certains personnages illustres du passé ? »
Non, en réalité, ce n’est pas avec eux qu’ils communiquent, mais voici ce qui se passe. Quand l’être humain se dégage pour partir dans l’autre monde, il laisse certains de ses vêtements.
Bien sûr, je ne parle pas de vêtements physiques, mais d’enveloppes éthériques, astrales, mentales, qui flottent dans l’atmosphère et qui sont imprégnées de tout ce que cet être a vécu, senti, pensé.
Ce sont comme des coquilles vides abandonnées par leurs occupants et elles peuvent être animées, vivifiées par les fluides des personnes réunies dans les séances spirites pour évoquer les morts.
Mais comme en général ces personnes ne sont pas tellement évoluées, les fluides qui émanent d’elles sont imprégnés de passions, de sensualité, de convoitises, et ils attirent de l’invisible toutes sortes d’existences flottantes qui n’ont pas encore été absorbées par le centre de la terre.
L’espace psychique qui entoure la terre est naturellement débarrassé des entités inférieures qui l’encombrent ; au fur et à mesure elles sont refoulées et absorbées dans les profondeurs souterraines.
Cependant, il en reste toujours quelques-unes, et ce sont ces créatures, qu’on appelle des larves, des élémentaux, qui apparaissent souvent dans les séances spirituelles.
Auteur
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Source : FBU.org
http://www.choix-realite.org/7087/quelles-relations-avoir-avec-les-ames-des-morts