Il était une fois un modeste paysan de la vieille Russie. Il était veuf et n’avait qu’un fils. Un jour, son cheval
disparut. Tous ses voisins le plaignirent, en disant qu’une bien triste chose était arrivée. « Peut-être que
oui, peut-être que non », répondit-il.
Trois jours plus tard, son cheval revint accompagné de trois chevaux sauvages. Les voisins l’envièrent et lui
affirmèrent : « Quelle chance tu as ! » Ce à quoi il répondit : « Peut-être que oui, peut-être que non ».
Un jour, son fils tenta de monter l’un des chevaux sauvages, tomba et se fractura une jambe. Les voisins
dirent alors : « Quelle malchance ! » – « Peut-être que oui, peut-être que non », répondit une nouvelle
fois le paysan.
Trois jours plus tard, les huissiers du tsar vinrent chercher tous les jeunes hommes valides pour les enrôler
dans l’armée, et le fils du paysan ne fut pas enrôlé. « Quelle chance tu as ! », déclarèrent les voisins au
vieux paysan…
— Nicole Charest, Petites douceurs pour le cœur, tome 1, p. 78
« Nous ne voyons qu’un tout petit bout de notre réalité.
Qui sait à quoi peuvent être utiles les expériences que nous vivons…. »
« Ne vous laissez pas persuader que vos maladies sont chroniques, que vos ennuis ne cesseront jamais :
Rien n’est éternel en ce monde visible, mais tout est renaissance. Vous pouvez, à la seconde même, par
le seul pouvoir de votre pensée créatrice, renaître à une existence nouvelle. »
Marcelle Auclair
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