Les mythes et les traditions racontent tous, peu ou prou, qu’un Dieu ou des dieux ont créé l’Univers et la terre, et mis en mouvement la grande roue de l’existence.
Tout ce qui est n’a donc pas toujours existé. La vie, telle que nous la connaissons aujourd’hui, à eu un commencement, et c’est par un acte et une pensée de nature transcendante que tout s’est animé.
De fait, les hommes ont toujours vécu en pensant que l’ordre qui doit régner sur la terre ne peut se faire qu’en respectant les archétypes divins, c'est-à-dire qu’il n’est que la contrepartie d’un ordre céleste dont les dieux ont la charge.
Autant dire que la science, avec ses outils et ses modalités, s’est heurtée très vite à une barrière psychologique quasi insurmontable : comment expliquer naturellement et rationnellement des phénomènes qui, jusqu’auparavant, étaient l’apanage du Divin ?
Cette relation houleuse et tumultueuse entre d’un côté, les mythes et les traditions, et de l’autre, la science, illustre comment les hommes, à toutes les époques et sous toutes les latitudes, désiraient plus que tout avoir accès à la Connaissance.
Texte tiré d’un fascicule de l’U.R.C.I.