Notre Terre est parsemée d’immenses sites enfouis dont la construction remonte à la nuit des temps. Réellement à la nuit des temps. Je ne parle pas là de ce que nos historiens et archéologues envisagent au plus loin de ce qu’ils ont touché, souvent sans comprendre d’ailleurs le sens de ce qu’ils touchaient. Je parle là des temps originels jusqu’à ceux de la Pangée où déjà de grandes civilisations liées aux peuples stellaires existaient.
L’harmonie a autrefois existé puis des cycles décadents sur leur fin se sont succédés jusqu’à il y a environ 13.000 ans, date à laquelle l’Atlantide a disparu. Ceux des atlantes qui avaient conservé la sagesse de leurs origines et survécu au cataclysme ont essaimé pour l’essentiel vers les continents américain, africain et européen. Ce qu’ils ont transmis fût porté par quelques civilisations qui en ont alors hérité au Moyen-Orient, particulièrement en Egypte et en Mésopotamie et dans les Amériques dont les peuples indiens furent les dépositaires. En Europe, il est très probable qu’ils ont abordé la chaîne Pyrénéenne d’Ouest en Est par le Pays Basque en France d’un côté et le sud de l’Espagne de l’autre. Là fut déposé l’édifice de leurs connaissances, là puis ailleurs au cours de leurs déplacements furent bâtis les grands temples-cités dont il reste en réalité bien plus que des vestiges officiellement attribués à un passé plus récent. Il demeure des lieux sacrés à travers le monde dont certains sont largement visités. Mais ce qui est reconnu n’est souvent que la surface d’édifices gigantesques encore enfouis. En d’autres endroits, notamment en France, rien encore n’a été vu à sa juste échelle, du moins officiellement.
Les temps sont arrivés où les portes de ces lieux vont à nouveau s’ouvrir, révélant de manière indiscutable les véritables origines de l’humanité et la très longue histoire de notre Terre. Ce sera probablement le choc, ou un aspect du choc qui éveillera les consciences, auquel se préparent comme ils le peuvent les pouvoirs aux manettes du paradigme mourant, à commencer par ceux qui ont revêtu depuis longtemps l’habit religieux.
Par notre intention et notre effort de nous libérer de tous les aspects de la matrice expérimentée jusque-là, nous érigeons les conditions requises pour amener collectivement ces découvertes à la vision de tous. C’est réellement un travail collectif, largement entamé à présent et arrivant au point de bascule très proche où l’ensemble de l’humanité devra réapprendre à vivre l’Unité de toute chose et acquérir la conscience de ce que tout individu est. Cela semble tout simplement impossible à ceux dont le regard est encore rivé à la surface des choses. Seulement voilà, si nous maintenons notre conscience exclusivement aux expressions de surface de nos êtres, nous nous maintenons dans l’illusion, nous participons activement, de notre pleine intention, au jeu non maîtrisé des échanges émotionnels basé sur les mécanismes d’action et de réaction et nous demeurons les valets du grand mensonge qui nous hypnotise.
C’est un constat et non un jugement que d’admettre que c’est ce qui prévaut essentiellement dans le monde que nous avons créé de toutes pièces par notre inconscience et que nous avons laissé sous le pouvoir d’autres, mieux informés, par un sens poussé de l’irresponsabilité.
Pour se désengager de ce mode de fonctionnement robotisé, nous devons déjà percevoir le lien permanent entre notre état intérieur et tout ce qui se manifeste dans nos vies, comprendre que ce que nous exprimons et que nous vivons d’émergeant n’est que l’expression de ce que nous sommes devenus dans les strates plus profondes, aux niveaux inconscients de nos peurs déniées et de nos blessures. Et que l’attention excessive que nous portons à tout ce qui est à la surface imprègne en retour notre essence en rajoutant des couches qui épaississent nos murs égotiques.
La vérité s’éloigne de nous au fur et à mesure que nous intensifions notre attention aux expressions d’un monde malade de la somme de ses individualités inconscientes. Nous l’approchons en revanche en nous détournant du vacarme extérieur pour nous entendre enfin dans le silence intérieur. Sans ce choix, le chemin devient la croix.
Ceci est un aspect manifesté d’un savoir oblitéré qui s’est transmis jusque-là sous le manteau de la Gnose, tant par les êtres qui ont voulu le préserver pour le bien de chacun, que par ceux qui l’ont dissimulé à tous pour pérenniser leur pouvoir personnel. Ceux-là l’utilisent chaque jour en ce sens, créent les évènements qui leur sont profitables et entretiennent sans relâche les mécanismes qui leur offrent l’asservissement du collectif humain. Leur temps est fini et ils le savent tout en s’accrochant à ce qu’ils ne veulent pas perdre et qu’ils ont mis si longtemps à bâtir. Leur lutte est aussi insensée que vaine et elle n’affectera jusqu’au bout que ceux qui y attachent encore un intérêt, quelles que soient les intentions qui les animent et qu’ils peuvent croire justes.
Le regard que l’on pose sur les choses n’appartient finalement qu’à soi. Il rend heureux et aimant ou nous emplit de tristesse et de colère, selon que l’on regarde les rides à la surface de l’eau ou que l’on guette la vie qui miroite juste en-dessous. C’est ce que j’ai voulu décrire jusque-là dans les articles de L’Eveil. Sans doute est-il temps à présent de se saisir d’autres clés.
Kin Batz – Crâne Maya Lacandon confié par les mayas du Mexique
En cette exceptionnelle Lune Bleue, la treizième Lune de l’an 2012,
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