«Le parcours philosophique ésotérique et spirituel de Léonard de Vinci ».
Peintre, sculpteur, savant, ingénieur, écrivain, musicien, chanteur, botaniste, décorateur de théâtre, concepteur de machines à effets pour fêtes et spectacles, hydraulicien, anatomiste dissecteur…
Qui était vraiment Léonard ?
A ceux qui le lui demandaient, il répondait qu’il se considérait comme un « philosophe », non pas dans le sens le plus «moderne » du terme : un intellectuel qui s’interroge sur le sens de la vie et la manière de vivre en harmonie avec ses semblables, afin d’accéder à un degré plus élevé de bonheur… mais dans le sens le plus « classique », tels Pythagore, Socrate, Platon, Aristote ou Plotin : un homme à la recherche d’une « sagesse » universelle qui ne peut être obtenue que par l’élévation spirituelle vers la compréhension des lois divines.
Depuis la fin de l’Antiquité, ce terme englobe les ésotéristes, les alchimistes, les hermétistes- disciples d’Hermès Trismégiste.
A Florence, il va fréquenter Marsile et Pic de la Mirandole…
Ensemble, ils vont rechercher les clés de l’alchimie spirituelle.
François1er en a eu vent, il va appeler Léonard à sa cour.
A-t-il demandé au grand peintre, déjà universellement célèbre, de réaliser son portait ?
Non, ils vont passer de longues heures, seuls, à « converser de philosophie ».