Lâcher prise, c’est renoncer à tout contrôler, à vouloir le bien de l’autre, c’est renoncer à prouver quoi que se soit, c’est accepter que l’autre est l’autre et que moi-même, je suis qui je je suis et non pas qui j’avais rêvé d’être.
Lâcher prise, c’est faire confiance, c’est signer un chèque en blanc sur l’avenir, sur cette vie et sur ce qui lui fait suite.
Lâcher prise c’est cesser de faire le procès de la vie qui nous donne pas ce que nous attendions.
En fait, lâcher prise, c’est commencer à être vraiment heureux, car le bonheur, c’est comme un sillage, il suit fidèlement celui qui ne le poursuit pas. Si l’on s’arrête pour le contempler, pour le saisir, il s’évanouit aussitôt.
A partir du moment où l’on peut lâcher prise, où l’on ne désire plus être heureux à tout prix, on découvre que le bonheur, c’est cette capacité de garder les mains ouvertes plutôt que de les laisser agrippées sur ce que nous croyons nous être indispensable.
Rosette Poletti et Barbara Dobbs.
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