Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
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Je suis toujours estomaquée de la rudesse, de l’incivilité et souvent de la violence avec laquelle certaines personnes interagissent sur les réseaux sociaux. Dès qu’une personne ne pense pas comme elle ou « ose » émettre un commentaire différent, elle se fait « ramasser », varloper et juger avec le plus grand des mépris par certains qui ne se gênent pas pour y aller des pires épithètes. S’ensuivent des argumentations acrimonieuses, des accusations malsaines et inutiles et des jugements infantiles et destructeurs.
Mais où est donc passée notre gentillesse? Où est donc passée notre humanité individuelle et collective? Que s’est-il passé pour que tant de haine se déchaîne soudainement sur les réseaux sociaux à propos d’une émission, d’une photo, d’une nouvelle de sport ou de tout autre sujet qui, autrefois, ne prêtait pas flanc à ce genre de défoulement?
Je constate qu’il y a eu beaucoup de division depuis 2020, beaucoup de reproches, de clivages, de mépris même entre inconnus. Des groupes se sont soulevés les uns contre les autres, des accusations de part et d’autres ont surgi comme un volcan en éruption. Et depuis, nous n’avons pas encore retrouvé notre bonté, notre gentillesse, notre humanité. C’est d’une tristesse parfois!
Car le monde extérieur est le parfait reflet de notre monde intérieur, alors peut-on vraiment s’étonner des guerres qui sévissent sur la planète quand nous entretenons nous-mêmes la guerre sur les réseaux sociaux ou en nous? Oserions-nous donner ces mêmes répliques à ces personnes si nous étions face à face? Manquons-nous à ce point d’Amour pour vivre dans tant d’agressivité?
Le monde est à notre image. Si nous voulons un monde de paix, il est impératif d’être en paix soi-même et de semer la paix autour de nous. Pas la zizanie, pas la haine, pas le conflit. La Paix.
Nous n’aurons jamais trop de bienveillance les uns envers les autres. Et si on commençait nous tous ici à choisir l’Amour plutôt que le conflit, la bienveillance plutôt que les répliques assassines, la douceur plutôt que la violence, le silence plutôt que l’argumentation, le respect plutôt que la haine? Nous ferions déjà une énorme différence dans ce monde. Et cette vague de bienveillance que nous pouvons créer ensemble pourrait inonder des territoires entiers, goutte à goutte s’il le faut, mais inexorablement.
Plutôt que d’alimenter une discussion stérile ou agressive, choisissons la bonté envers l’autre, que ce soit dans le silence ou la compassion; la bienveillance envers soi, car notre paix d’esprit dépend des choix que nous faisons et des gestes que nous posons; et l’Amour, car c’est ce qui semble manquer le plus cruellement partout en ce moment.
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Pensée de la semaine
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En choisissant de continuer à encourager la croissance comme si de rien n'était, es économistes font un très mauvais pari pour les générations à venir. Le rapport présenté par l'un de leurs plus éminents collègues, Sir Nicholas Stern, a en effet montré de manière convaincante que les coûts économiques de l'inaction matière de prévention du réchauffement climatique seront très largement supérieurs aux investissements qui permettraient de modérer ou d'empêcher ce réchauffement. Stern prévoit entre autres, le déplacement de plus de 200 millions de personnes d'ici à 2050, en raison des changements climatiques.