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8 octobre 2022 6 08 /10 /octobre /2022 08:53

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

Coach, Conférencière

 

 

 

 

L’humanité vit, semble-t-il, dans un enfermement depuis des milliers d’années, mais beaucoup de gens n’en sont pas conscients. Nos croyances sont programmées de longue haleine et nous y adhérons en étant persuadés que ce sont nos propres convictions. Le temps est venu de faire la lumière sur tout ce qui doit être dévoilé à grande échelle.

Mais à notre échelle "individuelle", nous ne réalisons pas toujours que nous nous enfermons nous-mêmes dans notre propre prison. Nous nous programmons à partir de ce que nous croyons et nous oublions souvent que nous sommes co-créateurs de ce qui « nous arrive ».

Notre manque de conscience, de présence à Soi, à la Vie, fait en sorte que nous ne voyons pas comment nous nous rendons esclaves de nos croyances, de nos possessions, de nos attachements, et même de nos relations.

Nous nous fabriquons une image publique que nous souhaitons la plus lisse possible et nous ne réalisons pas que nous sommes emprisonnées par cette image que nous devons maintenir coûte que coûte, croyons-nous, ce qui nous empêche d’être vrais, d’être authentiques, d’être nous-mêmes. Nous n’avons alors plus la latitude de dire vraiment ce que nous pensons ou de suivre les élans de notre cœur pour ne pas briser l’image que nous voulons projeter, que ce soit en amitié, en affaires, dans la famille, etc. Nous devenons esclave de l’image fausse de nous que nous avons créée.

Nous acquérons des biens qui, croyons-nous, semblent nous garantir le bien-être et nous nous étouffons avec notre endettement exagéré. Nous devons travailler plus pour payer ce « toujours plus » qui, dès que nous semblons l’atteindre, s’éloigne encore davantage, comme une cible perpétuellement inaccessible. Nous redoublons d'efforts malgré tout, croyant finir par y arriver. À ce moment-là, nous ne possédons pas nos biens : ce sont nos biens qui nous possèdent.

Nous nous engageons peut-être longtemps d’avance envers certaines personnes, certaines organisations et puis le moment venu, l’élan du cœur n’y est plus mais comme nous ne voulons pas briser notre engagement ou notre réputation, nous allons contre notre propre nature pour ne pas être jugés. Nous nous sommes enfermés dans un carcan dont nous n’osons pas nous défaire, même si toutes les fibres de notre corps sont en désaccord! Nous nous sommes bâtis une prison dont nous avons la clé mais que nous n’utilisons pas.

Nous nous fixons des objectifs sportifs, de carrière, de poids, de rendement, de revenus et pour les atteindre, nous devons fournir des efforts au-delà de nos capacités, de notre fatigue, du gros bon sens, de nos réels besoins. Mais nous ne lâchons pas parce que nous ne voulons pas mal paraître, être jugés, être déçus de nous ou décevoir les autres. Nous n’avons pas la maîtrise de nos objectifs mais nos objectifs ont la maîtrise de notre vie.

Nous étouffons sous le poids hallucinant que nous nous sommes imposés, oubliant qu’à tout moment, nous pouvons le déposer et nous en libérer.

Quand on prend la peine de réfléchir aux différents volets de notre vie où nous étouffons, où nous nous sentons obligés, où nous souffrons par impression de ne pas pouvoir lâcher, on peut réaliser que bien souvent nous réclamons nous-mêmes notre propre prison! Et malheur à celui ou celle qui voudrait nous aider à en sortir : beaucoup tiennent rigoureusement, souvent inconsciemment, à leur prison car cela semble donner un sens à leur vie.

Mais alors, qui possède qui?

Au final, tout cela ressemble fortement à de la maltraitance que nous avons envers nous-mêmes. Nous sommes parfois notre impitoyable bourreau, notre propre geôlier, notre pire ennemi. Il est grandement temps de nous affranchir de nos fausses croyances et de nous libérer des mauvais traitements que nous nous imposons. Il est temps de nous mettre à l’écoute de notre voix intérieure et de suivre les élans de notre cœur, et surtout de laisser tomber les besoins de notre ego de préserver notre image aux yeux des autres. L’Amour inconditionnel se construit avec nous, pas seulement en dehors de nous. On ne peut traiter les autres avec bienveillance mais se maltraiter avec dureté. Être bienveillants dans la douceur envers nous, c’est le premier pas de notre libération intérieure.

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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