Exceptionnellement, Je vous une première partie de ce magnifique texte avant les vacances, pour que je mette demain matin la fin le 30 juin.
Texte de Serge Toussaint
L’une des plus belles vertus que l’être humain peut exprimer à l’égard de ses semblables est la compassion
Comme vous le savez, cette vertu consiste à compatir aux épreuves et aux souffrances d’autrui, c’est-à-dire à s’y associer et à les partager, ne serait-ce qu’intérieurement.
Dans la mesure du possible, l’idéal est de manifester cet élan intérieur à des actes d’entraide, de solidarité et de fraternité
A l’opposé de cette vertu, nous trouvons cette faiblesse, pour ne pas dire défaut, qu’est l’indifférence, avec son corollaire ; l’égoïsme.
Trop souvent, on donne à la compassion une connotation religieuse. S’il en est ainsi, c’est parce qu’elle occupe une place très importante dans la plupart des religions et des textes qui s’y rattachent.
Bouddha et Jésus en particulier en on fait le fondement de leur philosophie. Si je dis « philosophie », c’est parce que cette vertu ne constituait pas pour eux un point de doctrine, mais un idéal de comportement envers ceux qui souffrent ou sont dans le besoin. Vu sous cet angle, il n’est nul besoin d’avoir la foi pour compatir à la souffrance d’autrui et agir pour essayer de la soulager ou de la faire disparaitre.
Il suffit, si l’on peut dire, d’être humaniste.