Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
Souvent, nous sommes les créateurs de notre propre prison! Nous créons inconsciemment des barreaux invisibles qui nous privent de notre liberté d’être pleinement ce que nous sommes. Nous ne voyons pas que nous nous emmurons nous-même dans un cachot dont on peinera à sortir. Et dans lequel peut-être nous accuserons à tort les autres de nous emprisonner.
Ainsi, nous nourrissons nos peurs en leur accordant notre attention, ignorant que nous les renforçons chaque fois que nous leur cédons notre volonté. Nous construisons ainsi, pierre par pierre, la prison qui nous empêchera de vivre pleinement notre vie.
Nous restons enfermés dans de vieilles blessures que nous refusons de revisiter pour en libérer toute la charge émotionnelle car nous avons peur de faire face à celles-ci. Pourtant, c’est une manière très efficace de se libérer de ce qui ralentit notre évolution.
D’autres barreaux consistent à résister à la réalité et à vouloir que les choses soient différentes. Alors nous dépensons des quantités incroyables d’énergie à tenter de faire bouger les choses et nous rageons quand nous n’atteignons pas notre objectif. Nous sommes prisonniers de cette fausse croyance que les choses devraient toujours être comme nous voulons qu’elles soient. Et nous souffrons du fait même de notre résistance à ce qui est.
Nous demeurons dans notre cachot chaque fois que nous croyons maintenant tout savoir et que nous refusons d’entendre ce que les autres peuvent nous apporter. Certains ont un ego spirituel si grand qu’ils croient qu’ils savent tout et qu’ils n’ont plus rien à apprendre. Pourtant, nous apprendrons jusqu’à notre dernier souffle. Rester fermés à la Vie, aux autres, aux apprentissages, c’est refuser de vivre la Vie dans toute sa splendeur et ne se contenter que d’une toute petite parcelle de sa magnificence.
Parfois, c’est notre maison ou nos biens matériels qui sont des cages dorées : trop grande pour nos moyens et nos besoins, consommation à outrance, trop de possessions matériels pour notre capacité financière, nous sommes alors obligés de travailler toujours plus pour maintenir nos barreaux invisibles, ignorant que nous nous enfonçons ainsi de plus en plus dans ce que nous voulons de moins en moins.
Nous sommes emprisonnés dans nos jugements envers les autres, dans notre peur de l’inconnu, dans notre incapacité à avoir une discussion adulte lorsque nous avons une opinion différente de celle des autres. L’agressivité, la violence, le blâme, le jugement constituent des barreaux invisibles que nous portons avec nous dans nos relations. Ils nous éloignent des autres et de nous-mêmes, et nous privent de ce bonheur que nous cherchons en vain au dehors.
Aussi, il arrive que nous conservions nos barreaux invisibles en maintenant dans notre entourage des relations toxiques qui nous détruisent à petit feu, tout en espérant un jour pouvoir réussir à changer l’autre « pour qu’il comprenne » que la relation pourrait être plus belle s’il le voulait. En refusant de voir la réalité comme elle est, c’est-à-dire que des relations toxiques, ça existe et qu’elles ne doivent pas être tolérées, nous nous emprisonnons nous-mêmes dans une rue sans issue.
La cellule que nous visitons tous les jours mais que nous ne voyons pas toujours est celle de la suractivité, des heures de travail trop longues, des trop nombreuses obligations, activités diverses, distractions vaines et pertes de temps qui nous éloignent de nous-mêmes sans nourrir notre âme. Nous nous enorgueillissons de notre horaire chargé mais c’est notre cœur qui est chargé de trop de choses qui le privent de sa paix intérieure.
Tous ces barreaux invisibles demandent à être démasqués, non pas afin que nous recouvrions notre liberté, mais plutôt afin que nous nous rappelions que nous sommes toujours libres et que nous l’avons toujours été. Tout dépend de ce que nous acceptons de voir … ou pas.
www.dianegagnon.net
Souvent, nous sommes les créateurs de notre propre prison! Nous créons inconsciemment des barreaux invisibles qui nous privent de notre liberté d’être pleinement ce que nous sommes. Nous ne voyons pas que nous nous emmurons nous-même dans un cachot dont on peinera à sortir. Et dans lequel peut-être nous accuserons à tort les autres de nous emprisonner.
Ainsi, nous nourrissons nos peurs en leur accordant notre attention, ignorant que nous les renforçons chaque fois que nous leur cédons notre volonté. Nous construisons ainsi, pierre par pierre, la prison qui nous empêchera de vivre pleinement notre vie.
Nous restons enfermés dans de vieilles blessures que nous refusons de revisiter pour en libérer toute la charge émotionnelle car nous avons peur de faire face à celles-ci. Pourtant, c’est une manière très efficace de se libérer de ce qui ralentit notre évolution.
D’autres barreaux consistent à résister à la réalité et à vouloir que les choses soient différentes. Alors nous dépensons des quantités incroyables d’énergie à tenter de faire bouger les choses et nous rageons quand nous n’atteignons pas notre objectif. Nous sommes prisonniers de cette fausse croyance que les choses devraient toujours être comme nous voulons qu’elles soient. Et nous souffrons du fait même de notre résistance à ce qui est.
Nous demeurons dans notre cachot chaque fois que nous croyons maintenant tout savoir et que nous refusons d’entendre ce que les autres peuvent nous apporter. Certains ont un ego spirituel si grand qu’ils croient qu’ils savent tout et qu’ils n’ont plus rien à apprendre. Pourtant, nous apprendrons jusqu’à notre dernier souffle. Rester fermés à la Vie, aux autres, aux apprentissages, c’est refuser de vivre la Vie dans toute sa splendeur et ne se contenter que d’une toute petite parcelle de sa magnificence.
Parfois, c’est notre maison ou nos biens matériels qui sont des cages dorées : trop grande pour nos moyens et nos besoins, consommation à outrance, trop de possessions matériels pour notre capacité financière, nous sommes alors obligés de travailler toujours plus pour maintenir nos barreaux invisibles, ignorant que nous nous enfonçons ainsi de plus en plus dans ce que nous voulons de moins en moins.
Nous sommes emprisonnés dans nos jugements envers les autres, dans notre peur de l’inconnu, dans notre incapacité à avoir une discussion adulte lorsque nous avons une opinion différente de celle des autres. L’agressivité, la violence, le blâme, le jugement constituent des barreaux invisibles que nous portons avec nous dans nos relations. Ils nous éloignent des autres et de nous-mêmes, et nous privent de ce bonheur que nous cherchons en vain au dehors.
Aussi, il arrive que nous conservions nos barreaux invisibles en maintenant dans notre entourage des relations toxiques qui nous détruisent à petit feu, tout en espérant un jour pouvoir réussir à changer l’autre « pour qu’il comprenne » que la relation pourrait être plus belle s’il le voulait. En refusant de voir la réalité comme elle est, c’est-à-dire que des relations toxiques, ça existe et qu’elles ne doivent pas être tolérées, nous nous emprisonnons nous-mêmes dans une rue sans issue.
La cellule que nous visitons tous les jours mais que nous ne voyons pas toujours est celle de la suractivité, des heures de travail trop longues, des trop nombreuses obligations, activités diverses, distractions vaines et pertes de temps qui nous éloignent de nous-mêmes sans nourrir notre âme. Nous nous enorgueillissons de notre horaire chargé mais c’est notre cœur qui est chargé de trop de choses qui le privent de sa paix intérieure.
Tous ces barreaux invisibles demandent à être démasqués, non pas afin que nous recouvrions notre liberté, mais plutôt afin que nous nous rappelions que nous sommes toujours libres et que nous l’avons toujours été. Tout dépend de ce que nous acceptons de voir … ou pas.
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