TEXTES DE MIKAEL AIVANOF
Prier ne se limite pas à prononcer des paroles. D’où vient que très souvent, lorsqu’elles prient, les personnes joignent spontanément leurs deux mains ? Par ce geste, elles retrouvent instinctivement le sens profond de la prière : une main représente l’intellect et l’autre le cœur.
Pour qu’une prière soit puissante, il faut qu’elle vienne de l’intellect et du cœur, de la pensée et du sentiment, c’est-à-dire des deux principes masculin et féminin.
Cela ne signifie pas que, pour prier, il faut obligatoirement joindre les mains physiquement.
On peut prier en joignant ou non les mains… et on peut aussi prier, mains ouvertes à hauteur du visage, paumes en avant ; là, les bras forment avec la tête la lettre hébraïque Shin ש.
On peut prier dans n’importe quelle posture, ce n’est pas l’attitude physique qui compte, mais l’attitude intérieure, la participation de la pensée et du sentiment.
Dans la prière, l’essentiel n’est pas non plus les mots. Ils sont bien sûr importants, mais à condition que dans le plan psychique aussi, ils soient vivifiés par la pensée et le sentiment.
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