Texte de Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
Plusieurs d’entre nous avons été affectés récemment par le décès ou la maladie de gens proches, de personnalités que nous admirions, de personnes que nous connaissions. Chaque fois, nous encaissons le choc, avec plus ou moins d’intensité, selon l’importance que la personne avait dans notre cœur.
J’entends souvent des gens dire qu’ils ont peur de mourir. Mais je vois surtout des gens qui ont peur de vivre! La mort est la seule certitude que nous puissions avoir, tandis que
Pourtant, confrontés de près à la mort, l’humain devient plus sensible à
Les gens qui ont vécu une expérience de mort imminente (NDE) reviennent avec un appétit de vivre encore plus grand que tout ce qu’ils avaient connu jusqu’à présent, se délestant de tout ce qui nuit à leur bien-être, recherchant la simplicité et la légèreté et comprenant mieux à quel point nous nous éloignons trop souvent de l’essentiel en nous dispersant dans tous les sens plutôt que de nous en approcher, en revenant au cœur de soi.
Pour avoir accompagné des patients en phase terminale pendant plusieurs années, je peux vous affirmer que les petits irritants de notre vie quotidienne nous apparaissent bien futiles en comparaison de ce que
Alors qu’attendons-nous? Il n’est pas nécessaire de vivre des drames pour réapprendre à vivre plus sainement, plus intensément, plus simplement.
Qu’est-ce qui vibre en nous? Ce que nous portons au fond de notre âme nous porte aussi dans notre vie. Faisons de la place pour que ces dons, ces talents, ces aspirations qui nous animent deviennent vivants pour que nous puissions les partager avec les autres et ainsi inspirer chacun à suivre sa voie, son élan intérieur, son propre chemin lumineux.
Apprenons à nous écouter pour que notre peur de vivre se transforme en joie de vivre, en élan vital. Débarrassons-nous de ce qui nous nuit, de ce qui nous pèse, éloignons-nous de ce qui nous est toxique, simplifions notre vie, cessons d’accumuler et apprenons à voyager léger. Ne laissons pas les autres nous abattre, cessons d’être sévères envers nous-mêmes. Acceptons que faire de notre mieux soit toujours ce que nous pouvons faire de mieux. Délestons-nous de la culpabilité de ne pas sembler parfaits.
Faisons en sorte qu’au dernier jour de notre vie nous ayons la satisfaction d’avoir vécu une vie bien remplie, d’avoir suivi nos élans intérieurs, d’être en paix avec notre vécu et d’être heureux de tout ce qui nous a été donné. Pas de regrets, pas de rancunes qui traînent et nous alourdissent, juste le bonheur de pouvoir se dire à la fin : « J’ai appris à m’aimer, j’ai appris à aimer, j’ai appris à vivre jusqu’au bout ».
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