Diffusion Rosicrucienne
Texte de Lytta Basset
Si l’idée de péché originel n’a plus cours aujourd’hui, elle n’en a pas moins laissé des séquelles dans les mentalités : méfiance vis-à-vis d’autrui, mésestime de soi, honte, déresponsabilisation… Or tout montre que l’empathie, la compassion font partie de la condition humaine.
Le nouveau-né ne peut survivre sans les soins attentifs et protecteurs de sa mère. C’est l’amour et le respect qui l’ouvre aux autres, alors qu’une éducation fondée sur la dévalorisation, l’humiliation, toutes les formes de maltraitance le conduisent à se refermer sur lui-même et à se couper d’autrui.
L’homme est un être de relation. Prenant des exemples dans la Bible, Lytta Basset montre que le « péché » réside dans la non-relation à l’autre et au divin. Dieu appelle l’homme à revenir à une relation apaisée avec les autres par la reconnaissance et la réparation de ses fautes.
On quitte le cycle de la violence et de la culpabilisation pour entrer dans celui du pardon et de la bienveillance, qui consiste à accueillir l’autre avec ses limites, qui sont aussi les nôtres… Et finalement, on entre en relation avec le Tout-Autre.
