Texte de Diane Gagnon –
Auteur, Coach, Conférencière
Il y a un grand mouvement de fond, particulièrement cette année où nous sentons qu’il nous faille passer de la culture du « je » à celle du « nous ».
Nous sommes depuis déjà longtemps dans l’individualisme, dans le chacun pour soi, dans cette attitude de je-m’en-foutisme parfois face aux autres. Nous avons vu émerger une grande panoplie de travailleurs autonomes, d’entreprises à propriétaire unique, de choix de vie en solitaire. Les réseaux sociaux qui peuvent nous rapprocher peuvent aussi nous éloigner les uns des autres, privilégiant le contact virtuel au contact réel.
Cette phase d’individuation était sans doute nécessaire à notre évolution mais ne sentez-vous pas vous aussi qu’il est temps d’unir nos forces, de collaborer ensemble, de se rassembler pour travailler ensemble à faire du bien, à améliorer ce monde, à œuvrer ensemble pour le plus grand bien commun?
Sentez-vous ce besoin de retrouver les autres, de créer des projets communs, de réaliser des événements ensemble afin que nous puissions toucher encore plus de gens qui ont le goût de vivre dans la paix, la complicité, la collaboration, l’entraide, le partage, la communauté.
Tout comme le proverbe qui dit « seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin », il est temps de se rassembler pour aller plus loin, pour atteindre justement ce point de bascule si important qui pourra changer la face du monde.
Il est temps de développer la culture du genou! Celle de passer du je au nous. Lorsque nous nous aimons nous-mêmes, que nous sommes en paix avec nous-mêmes, le mouvement naturel est de tendre vers les autres afin de partager ce sentiment de plénitude qui nous habite pour le faire croître partout dans le monde. On ne s’oublie pas quand on passe du je au nous, au contraire, on se nourrit de nos affinités et de nos différences, sans se sentir menacé par l’autre.
Le jardinier se met à genoux pour faire les semences de son jardin : passons du je au nous pour semer l’amour dans le monde, ensemble.