Je vous propose de partager un dialogue imaginaire avec Dieu, ce Dieu qui existe ou n’existe pas, selon les conceptions de chacun.
Quelle que soit la conclusion à laquelle vous en viendrez après l’avoir lu, je vous souhaite sincèrement de trouver ce à quoi nous aspirons tous : le bonheur.
Toujours est-il que je vous propose de « jouer le jeu » et de vous appropriez les questions qui suivent, comme si vous les posiez vous-même à Qui de droit.
Quant aux réponses, elles n’ont évidemment rien de dogmatique, et pour cause…
Serge Toussaint.
Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix
DIALOGUE.
« Dieu, ceux qui ne croient pas en Toi pensent que si Tu existais, il n’y aurait sur terre, ni souffrance, ni maladie, ni misère.
Qu’en dis-Tu ?
Que ce n’est pas moi qui déclare et fais les guerres. Ce sont les hommes eux-mêmes. Ce sont donc eux qui sont responsable des souffrances et des horreurs qui en résultent. Cela me désole au plus au point, car ce sont naturellement la paix et l’harmonie que je vous souhaite.
Mais c’est Toi qui a créé les hommes…
Pas pour qu’ils s’entretuent. S’ils le font, c’est parce qu’ils utilisent mal leur libre arbitre et qu’ils agissent sous l’impulsion, non pas de leur âme, mais de leur ego, dans ce qu’il a de plus humain. S’ils puisaient leur inspiration dans ce qu’il y a de plus divin en eux, l’idée de se nuire mutuellement ne leur viendrait même pas à l’esprit. Au contraire, ils auraient à cœur de s’aimer et de s’entraider.
Et pour ce qui est de ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants qui meurent de faim à travers le monde .?
Dans nombre de cas, les famines sont provoquées par les guerres, et donc, là encore, par les hommes. La surpopulation est également un facteur aggravant dans certains pays ; il faudrait que les peuples concernés fassent preuve de sagesse dans ce domaine, car avoir des enfants n’est pas un but en soi et suppose que l’on puisse répondre à leurs besoins les plus légitimes. Par ailleurs, si vous étiez moins égoïstes les uns vis-à-vis des autres, vous auriez à cœur de partager vos ressources alimentaires avec les plus démunis, et de ne pas les spolier de ce qu’ils possèdent.
Et les maladies ?
La plupart sont dues au manque d’hygiène ou au fait que les hommes violent les lois naturelles qui régissent leur corps. Fumer, boire trop d’alcool, manger une nourriture malsaine ou mal équilibrée, ne pas se reposer suffisamment, manquer d’activité physique, entretenir des pensées négatives etc., sont autant de facteurs qui engagent leur responsabilité et qui créent des maladies.
Mais les hommes ne sont pas responsables des maladies héréditaires ou génétiques, notamment de celles qui frappent des enfants innocents ?
Le plus souvent, ils le sont indirectement, car des parents, arrière-grands-parents, arrière-arrière-grands-parents ont eux-mêmes violé les lois naturelles et développé des tares qui se sont transmises à certains de leurs descendants. Cela étant, et contrairement à ce que vous pensez généralement, ce n’est pas vraiment le hasard qui fait que telle personne’ ou tel enfant souffre d’une maladie héréditaire ou génétique. Dans la plupart des cas, leur âme avait choisi cette épreuve avant de se réincarner et savait qu’elle hériterait d’un corps difficile à assumer. Néanmoins, tout doit être fait pour guérir ces maladies et apaiser les souffrances physiques et morales qui les accompagnent.
Mais pourquoi auraient-ils choisi de s’incarner dans un corps malade ?
Pour compenser des erreurs de comportement commises dans leur vie précédente vis-à-vis d’eux-mêmes ou des autres. Ou encore, pour éveiller en eux ou chez autrui des vertus telles que le courage, la patience, la compassion, etc.
Et ceux qui ne l’ont pas choisi ?
En termes humains, on peut dire qu’ils sont victimes de la « fatalité », c’est-à-dire d’une épreuve qui n’engage ni leur choix ni leur responsabilité, mais qui, au-delà des apparences, est utile à leur évolution spirituelle. Certes, cela vous paraît injuste, mais il n’en est rien, car en compensation, ils bénéficient dans la vie suivante de conditions plus heureuses qu’elles auraient dû être.
A vendredi pour la suite.