Le grand vide...celui existentiel et celui qui éventre un être du dedans, de tout… Celui qui dépouille comme les arbres d'automne, bras tendu vers le ciel laissant tout afin d’entrer dans un état qui semblera figé… en attendant que ne se remette en branle, le cycle du mouvement, celui senti de la production et de la moisson.
Entrer dans des phases de dépouillement est certes une étape qui ne se fait pas sans résistance et pourtant avec le recul on réalise… oui. Je saisis que, dans mon cas, avoir peu reçu m’a donné la quête de mieux, de plus haut de plus grand.
Elle m’a fait explorer des avenues ou personne ne pouvait m’interdire l’accès ou aucun ne pouvait me souffler de peurs transmises intergénérationnellement.
Ne partant d’aucune référence, j’ai suivi mon instinct, ma quête spontanée. Elle m’a donné cette recherche de mieux-être dans l’accompagnement ainsi que mon côté combatif et résilient.
J’ai réalisé, non sans larmes… la chance que ce vide m’a apporté. Sans lutte de positionnement, de comparaison issue des liens étroits, cette structure dépouillée à l’infini m’a donné toute la liberté d’être possible.
Je me suis positionnée sans échelle de mesure ni convention familiale à respecter. Face à ce grand vide existentiel comme un grand terrain de jeu illimité face à mes possibilités…
Oui, c’est la totale liberté et quel affranchissement !
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"La vie est comme un jardin.
On peut y trouver des moments parfaits,
mais ils ne durent jamais, sauf dans notre mémoire."
Leonard Nimoy