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7 octobre 2023 6 07 /10 /octobre /2023 09:04

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

Nous avons beau résister pour éviter certaines situations, si elles ont à se produire, elles se produiront inévitablement. Nous avons beau forcer pour faire arriver quelque chose, si cela n’a pas à être, cela n’arrivera pas.

Même si ces vérités de La Palisse nous semblent injustes, même si nous refusons d’y croire, il vient un temps où nous finissons par réaliser qu’en vérité, nous ne contrôlons pas grand-chose!

Puisque nous souffrons quand nous résistons, quand nous refusons ce qui est, la chose la évidente à faire est de lâcher prise et d’arrêter de résister. Mais à cela aussi nous résistons de toutes nos forces.

Lorsque, épuisés de nos souffrances, nous comprenons enfin que c’est la Vie qui décide et que TOUT ce qui arrive est né de sa grande Sagesse, alors nous finissons par comprendre que ce qui est est parfait comme c’est et que rien ne peut être autrement que ce que c’est.

Bien entendu, notre ego résiste lui aussi de toutes ses forces à cette assertion, mais c’est pourtant la réalité : tout ce qui est là est comme il se doit puisque cela ne peut pas être autrement. Bien entendu, cela ne nous plaît pas, car nous aimons à penser que nous avons du pouvoir sur les événements mais au final, qui décide? La Vie.

Si nous avions du pouvoir sur les événements, sur les autres, cela voudrait dire que tous nos souhaits seraient toujours réalisés, cela signifierait que nous ne souffririons jamais, que chaque événement correspondrait exactement à nos moindres désirs. Évidemment ce n’est pas le cas! Ce qui semble arriver selon notre désir, c’est que la Vie l’a permis. Ce qui n’arrive pas selon nos désirs, c’est que la Vie a un meilleur plan pour nous.

Plus tôt nous acceptons cette évidence, plus tôt nous nous sentons libres, soulagés, moins souffrants, plus confiants.

Tout ce qui arrive, ça ne peut pas être autrement, sinon cela le serait.

Sans doute ce texte va-t-il en faire réagir plus d’un. Mais cela ne peut pas être autrement!

 

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

La bonté, l’amour altruiste, la compassion sont autant de qualités qui ne font pas bon ménage avec la partialité. Restreindre le champ de notre altruisme ne le diminue pas  seulement quantitativement mais aussi qualitativement. Ne l’appliquer qu’à certains êtres, les êtres humains en l’occurrence, revient à l’appauvrir.

 

 

 

 

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30 septembre 2023 6 30 /09 /septembre /2023 09:18

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

Nous sommes constamment distraits par tout ce qui bouge autour de nous. Nous passons notre temps à aller d’un objet à un autre, de discuter d’un sujet à un autre, d’aller d’une pensée à une autre, d’une émotion à une autre, d’un problème à un autre, de faire une chose, puis une autre, puis une autre et c’est ainsi du matin au soir. Nous laissons tout ce qui est à l’extérieur de nous nous distraire – et nous éloigner- de ce que nous sommes à l’intérieur.

Nous savons que nous sommes Présence. Mais nous ne focalisons pas sur Ce que nous sommes, cette Unique Présence, parce que nous sommes trop occupés et trop absorbés par tout ce qui se passe à l’extérieur de nous et même par ce qui ce passe à l’intérieur de nous – pensées, émotions – mais qui n’est pas Ce que nous sommes. Nous nous perdons dans les objets de la Conscience plutôt que de rester centrés sur la Source même de la Conscience.

Ce n’est que par l’accueil total et le lâcher-prise complet que nous nous désertifierons de ce qui se passe autour. Si chacun de nous pouvait goûter, ne serait-ce que l’espace de quelques secondes, à quel point l’accueil et le lâcher-prise sont puissants et nous rendent libres, nous ne voudrions plus jamais revenir en arrière! C’est dans cet espace que nous retrouvons la Paix profonde qui nous habite en permanence. Alors nous réaliserions que rien ne peut jamais troubler cette paix : même s’il peut parfois y avoir des vagues en surface, le fond de l’océan est toujours calme. Ni nos pensées, ni nos émotions, ni les événements extérieurs ne peuvent venir perturber cette Paix absolue que nous sommes.

Pouvons-nous arrêter, ou du moins diminuer considérablement, de consacrer la majorité de notre temps et de notre attention à ce qu’il y a à l’extérieur et qui jamais ne nous apportera le bonheur ou la Paix? Nous pourrions ainsi retourner notre attention et dédier notre énergie au seul endroit où se trouvent Bonheur, Joie et paix : en nous.

Et si on se donnait de l’espace, de la douceur, du silence, de la Joie en laissant la Vie prendre soin d’elle-même, et donc de nous?

 

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

 

Avant de vouloir prendre soin d'autrui, il faut d'abord être capable de s'aimer soi-même. L'amour de soi ne s'appuie pas sur un sentiment de dette personnelle dont nous serions redevables envers nous-mêmes, mais simplement sur le fait que, par nature, nous aspirons tous à être heureux et à ne pas souffrir. Ce n'est qu'après avoir accepté cette bienveillance à l'égard de soi qu'il est possible de l'étendre à tous les autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 septembre 2023 6 23 /09 /septembre /2023 09:12

 

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

Quand un malentendu se dessine, plutôt que d’argumenter pour faire voir à l’autre à quel point il a tort, avez-vous essayé l’Amour, en l’écoutant, en taisant votre mental et ouvrant votre cœur, en vous mettant à la place de l’autre pour mieux le comprendre, en accueillant ce qui est dit tout autant que les non-dits?

Plutôt que de perdre de l’énergie et de risquer de briser l’harmonie lors d’un conflit plus difficile, d’un éclat de colère, de mots qui vont trop loin, avez-vous essayé d’aimer l’autre vraiment, dans sa souffrance actuelle, dans ses blessures d’enfant non guéries, dans toute sa vulnérabilité? Pouvez-vous tenter l’expérience de ne pas ajouter de l’huile sur le feu, d’être totalement présent corps et âme et de vous imaginer prendre dans vos bras l’enfant blessé face à vous, peu importe son âge, jusqu’à ce que la Paix se dépose en vous deux?

Face à un silence prolongé, une absence qui s’étire, où il semble que l’autre vous ait, temporairement du moins, sorti de sa vie suite à quelque chose qui l’a heurté, avez-vous essayé l’Amour, le Vrai, celui qui ne connaît ni la distance, ni l’absence? L’Amour avec un grand A qui vous fait aimer l’autre totalement, même si l’autre n’est pas prêt à accueillir cet Amour. Rien ni personne ne peut nous empêcher d’aimer.

Si nous nous laissons aller à aimer même ce qui semble moins aimable, - surtout ce qui semble moins aimable! – nous constaterons que l’Amour adoucit tout, toutes les aspérités, toutes les blessures, tous les événements contraignants, douloureux ou pénibles. Et même si l’autre ne semble pas recevoir notre Amour sur-le-champ, au moins nous, nous baignons alors dans cet Amour malgré, ou grâce, à la situation.

Je ne parle pas de l’amour petit qui calcule et qui tient les comptes; je parle de l’Amour Immense, Infini, à qui rien ne résiste. Pas l’amour humain qui aime tant que l’autre correspond à ses attentes et qui se retire quand ce n’est plus le cas, mais l’Amour divin que nous sommes, qui ne s’éteint jamais, qui constitue chacune de nos cellules jusqu’au cœur du cœur de notre Conscience, l’Essence même de tout l’Univers, ce dont Tout est constitué.

Faites un petit test si le cœur vous en dit : regardez sincèrement avec Amour une personne, même inconnue, ou même un animal, et voyez les miracles que cette simple et totale Présence peut apporter dans votre vie et dans celle de ceux qui auront le bonheur de croiser votre chemin.

 

www.dianegagnon.com

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine    
Moine bouddhiste  Humanitaire

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

La seule chose qui va racheter l'humanité est la coopération.

 

 

 

 

 

 

 

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16 septembre 2023 6 16 /09 /septembre /2023 09:09

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

Plus on se libère de nos conditionnements et de nos programmations, plus nous nous rapprochons de Ce que nous sommes vraiment. Un à un, nous enlevons les voiles qui nous empêchent de voir notre propre Vérité. Alors que jusqu’ici, nous avons surtout vécu en fonction de nos croyances, de nos pensées et de nos conditionnements, plus nous nous dépouillons et plus nous constatons que nous ne pouvons plus continuer à porter tous ces masques :

• Le masque de la personne gentille

• De la personne qui n’ose pas s’affirmer pour ne pas déplaire ou fâcher

• De la personne compréhensive alors que ça bout à l’intérieur

• De la personne qui rit quand on fait des blagues sur son compte alors qu’elle a envie de pleurer

• De la personne forte alors qu’elle est épuisée

• De celle (la personne) qui nie ses propres besoins pour ne pas déranger les autres

• De celle qui n’ose pas dire non

• De celle qui se laisse marcher sur les pieds

• De celle qui défend toutes les justes causes alors qu’au fond, elle a peur de se sentir inutile

• De celle qui rugit fort alors que la peur lui déchire les tripes

Et de nombreux autres masques que nous connaissons tous car chacun d’entre nous pourrait continuer la liste des masques dont nous nous affublons par besoin inassouvi d’être aimés.

Et pourtant, chacun de ces masques cachent Ce que nous sommes réellement. Chaque fois que nous renonçons à un conditionnement, nous acceptons un peu plus de nous montrer tels que nous sommes. Et, de ce fait, nous apprenons ainsi à être de plus en plus verticaux, droits, vrais.

Ce n’est pas toujours facile d’être vrais : on peut déplaire, décevoir, faire de la peine, être jugés. Mais c’est le prix à payer pour être authentiques. Chaque fois que nous affirmons notre verticalité, malgré le défi que cela représente, nous nous libérons un peu plus des jougs qui nous tenaient enfermés dans des cases bien trop petites pour Ce que nous sommes.

Apprendre à être vrais, un pas à la fois, nous libère de la peur du jugement. Et une fois que nous avons commencé à être de plus en plus vrais, il est impossible de revenir en arrière, car le goût de l’authenticité demeure en nous pour toujours. C’est un défi d’être vertical, mais c’est un appel puissant à la Liberté, toujours de plus en plus proches de l’Éveil à Ce que nous sommes vraiment.

www.diancagnon.net

 

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

                           

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

T Texte de : Matthieu Ricard

 

 

 

Pacifié et détendu en cet état de liberté, j'atteins l'immensité de la dimension absolue, inconditionné, au delà des concepts. L'esprit rendu à lui-même, ample comme l'espace, transparent et serein, les attaches douloureuses et vénéneuses du labeur mental se dénouent d'elles-mêmes. Lorsque je demeure en cet état, ciel immense et limpide, je connais une félicité au-delà du mot, de la pensée ou de l'expression. Joie absolue !

Shabkar

 

 

 

 

 

 

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9 septembre 2023 6 09 /09 /septembre /2023 08:38

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

Connaissez-vous les pensées parasites? Celles qui nous obsèdent, celles qui nous angoissent, celles qui nous maintiennent dans le passé, celles qui nous projettent dans le futur, celles qui nous empêchent de pardonner, celles qui jugent, qui condamne, qui critiquent, qui mentent, qui insultent.

Avez-vous deviné? Toutes nos pensées sont des pensées parasites… tant qu’on les croit vraies et aussi longtemps que nous nous les approprions.

Nous avons plus de 60 000 pensées par jour… et elles sont presque toutes fausses! Mais nous les croyons, nous les prenons pour vraies et nous agissons en fonction de ce que les pensées nous dictent de faire.

Les pensées proviennent des conditionnements que nous avons acquis très jeunes, mais qui ne nous appartiennent pas. Pourtant, nous agrippons les pensées qui passent, nous les faisons nôtres et nous les prenons pour vraies, ce qui engendre souffrance, déceptions et conflits.

Si nous apprenons à observer les pensées que nous croyons nôtres, si nous les voyons pour ce qu’elles sont réellement – seulement des pensées, loin de la vérité –alors petit à petit nous pourrons nous en libérer.

Vous comprendrez qu’à 60 000 pensées par jour, cela nous demande de la vigilance! Mais chaque fois que nous arrivons à voir que ce que nous croyons n’est qu’une pensée, que le passé n’est qu’une pensée, que nos angoisses ne sont que des pensées, etc., c’est un allègement de plus dans notre quotidien, c’est une souffrance de moins, c’est le début de la libération. Alors même si on y arrive qu’une fois par jour au début, c’est déjà un petit miracle. Cela s’appelle devenir conscient!

Ne croyons plus nos pensées : elles nous mentent constamment! Seul le cœur dit la Vérité.

 

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard 

 

 

 

Les inégalités sont source de mépris et de rejet, ainsi qu'on le constate de manière flagrante avec la stigmatisation de certains groupes (les Noirs aux Etats-Unis, les immigrés en Europe, les étrangers un peu partout ailleurs, etc.). L'une des conséquences de cette stigmatisation est l'opinion fort répandue que ce sont les individus eux-mêmes et pas la société qui sont responsables de la pauvreté, et l'on va jusqu'à les blâmer.

 

 

 

 

 

 

 

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2 septembre 2023 6 02 /09 /septembre /2023 09:26

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

On parle souvent ici de suivre l’élan du cœur et de se laisser guider par lui. Les premières fois, il est parfois difficile de savoir la différence entre l’élan du cœur et l’élan de l’ego, ou plutôt devrais-je dire la volonté de l’ego.

Au début, quand nous ne sommes pas encore habitués à écouter les élans de notre cœur, nous devons être très vigilants car le mental s’empare de nos inspirations en une fraction de seconde! Soit pour les démolir, soit pour s’en accorder le crédit. Ainsi, il n’est pas rare que presqu’aussitôt qu’un élan du cœur émerge avec force, le mental se met tout de suite à la tâche de nous faire croire que cela n’a pas de sens, que ça coûte trop cher, qu’est-ce que les autres vont dire, nous n’avons jamais fait ça, nos projets ne fonctionnent jamais, nous sommes trop vieux pour ça, ou trop jeunes, et tant d’autres discours dénigrants, stressants, angoissants et limitant. Bref, le mental n’est jamais notre allié quand l’élan du cœur surgit.

Un élan du cœur est une vague de fond, parfois très brève si notre mental est fort, ou plus longue et douce si le mental est calme. Une vague qui nous remplit de chaleur de Joie, d’enthousiasme, comme si aucun obstacle ne s’immisçait entre nous et cet élan. Le premier signe pour discerner si c’est un élan du cœur ou la volonté de l’égo qui parle, c’est la Joie Pure et spontanée qui l’accompagne toujours. Il est mieux alors de faire taire notre mental pour laisser toute la place à cet élan de se déployer entièrement et de se laisser goûter toutes ses saveurs et ses couleurs.

Une fois cet élan bien accueilli, c’est le moment où le mental peut alors devenir notre allié, l’exécutant, pour faciliter sa réalisation, son accomplissement, son aboutissement. Mais sans la volonté de l’ego! Car la volonté propre à l’ego crée une réaction inverse, une opposition directement proportionnée à l’intensité de son vouloir. Suivre la volonté de l’ego, c’est s’assurer de devoir forcer, pousser, supporter, résister et souvent souffrir pour maintenir une structure qui n’est pas naturel, qui ne suit pas le courant de la Vie. Tandis que la Joie Pure de l’élan du cœur ne crée jamais d’opposition; au contraire, elle suscite l’enthousiasme et donne des ailes. Nous ne luttons plus, nous sommes en Joie.

Si l’élan que nous avons envie de suivre nous procure un grand stress, c’est généralement le signe que c’est l’ego que nous nous apprêtons à suivre. Car l’élan du cœur, même s’il nous semble parfois un défi, éveille en nous la Joie de réaliser ce qui peut, à premier vue paraître un geste insensé.

Cette intuition du cœur présente aussi un autre signe caractéristique : elle est difficile à expliquer, à justifier, à faire comprendre. Comme elle ne procède pas du mental, elle peut parfois être perçue comme étant farfelue, exagérée, insensée, voire même utopique. Mais c’est pourtant la Voie lumineuse que l’Être aspire à suivre.

Et même si le chemin ne semble pas toujours tout tracé d’avance, il apparaîtra avec chacun de nos pas.

Nos élans du cœur sont des indications très claires du prochain pas à faire. Chaque fois que nous les suivons, nous savons que nous sommes dans la bonne direction.

 

 

 

 

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

T Texte de : Matthieu Ricard  

 

 

 

Les richesses matérielles ont généralement des effets indésirables sur cette vie et les vies suivantes. Tel un fleuve bouillonnant qui se jette irrésistiblement vers la mer, les êtres souffrent et s'épuisent continuellement à accumuler, puis à protéger et faire fructifier des richesses, l'esprit tourmenté par des désirs toujours insatisfaits. Quand ils possèdent quelques biens, ils n'ont qu'orgueilleux mépris pour les autres. [...] Quant à ceux qui se contentent de ce qu'ils ont, ils possèdent la richesse suprême.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 juillet 2023 6 01 /07 /juillet /2023 09:07

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

 

 

Et toute une vie pour apprendre à se taire! Et à écouter!

 

 Quel défi dans une vie que d’apprendre à écouter l’autre pour de vrai! L’écouter sans penser à ce que nous allons répondre, sans juger ce que l’autre nous dit, sans interpréter les non-dits, sans se perdre dans nos propres pensées alors que nous feignons d’écouter ce que l’autre tente de nous dire! Certaines personnes parlent même sans arrêt pour cacher leur difficulté à écouter.

 

 Avez-vous remarqué que très souvent, nous trouvons intéressantes les personnes qui nous écoutent vraiment? Nous avons spontanément un jugement favorable à l’égard des gens qui se montrent intéressés à ce que nous racontons, comme si le fait d’être enfin entendus par une personne nous permettait de juger de la qualité de cette personne.

 

 Chacun d’entre nous aimons être en présence de gens qui nous écoutent pour de vrai, qui nous accueillent dans ce que nous sommes, qui nous laissent de la place pour nous exprimer véritablement. Alors qu’attendons-nous pour être nous-mêmes ce genre de personnes pour les autres?

 

 Quand une personne nous parle, si nous restons dans le moment présent, en pleine conscience, alors nous pouvons vraiment entendre ce que cette personne a à nous confier. Nous sommes présents à ses paroles, au ton de sa voix, à son non-verbal, à ses silences. Nous pouvons alors être pour l’autre tout ce dont il a besoin dans ce moment présent : une écoute attentive et bienveillante, un cœur ouvert qui se connecte à son propre cœur, un baume pour son âme, une éclaircie dans son ciel.

 

 Si nous nous efforçons d’être cette écoute de qualité pour l’autre, alors la Vie nous offrira aussi ces occasions de qualité d’écoute pour nous-mêmes, lorsque nous en aurons besoin. C’est en écoutant l’autre que nous nous pouvons apprendre quelque chose de nouveau. Notre discours à nous, nous le connaissons déjà! Nous avons deux oreilles et une bouche, ce qui signifie que nous devons écouter deux fois plus que parler!

 

 

 

 

 

Le symbolisme de l’arbre

 

Comme vous allez le constater, il traduit bien la place que l’arbre occupe dans notre vie et met en évidence le profond symbolisme qu’il véhicule depuis toujours.

 

 Prière de l’arbre

 

 « O Dieu de mon être,

J’élève mes branches vers le ciel pour Te rendre grâce,

Je plonge mes racines sous la terre pour me nourrir,

Je fends l’air de mon tronc pour montrer Ta puissance,

Je puise dans l’eau l’essence de Ta vie,

Je donne aux hommes les fruits que Tu leur destines,

Je cache dans mon feuillage nombre de Tes créatures,

Je rends témoignage à chacune de Tes saisons.

Merci de m’avoir fait ce que je suis, et pardon de ne pas faire plus pour Toi.

 

Nombreux sont également les proverbes qui utilisent l’arbre ou s’y référent.

En voici quelques-uns :

 

 

« On reconnaît l’arbre à ses fruits » : c’est à ses actes que l’on mesure la valeur d’une personne.

« Couper l’arbre pour avoir ses fruits » : se priver par impatience d’une source de bienfait

« Entre et l’écorce, il ne faut pas mettre le doigt »il ne faut pas intervenir dans une dispute entre proches.

«L’arbre qui cache la forêt » : se focaliser sur un détail empêche de voir l’essentiel.

« Il y a fagots et fagots » : deux choses de même nature peuvent être très différentes.

« Ne pas se chauffer de tel bois » : ne pas approuver ou cautionner telle ou telle pratique.

Et pour terminer :

« S’accrocher aux branches » : persévérer et garder courage dans les épreuves. 

 

 

 

  Je vous souhaite à vous tous de très belles vacances, même si vous ne partez pas.

 

Je vous donne rendez-vous le 2 septembre pour un nouveau texte.

Merci de faire partie de ma vie.

 

 

 

 

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24 juin 2023 6 24 /06 /juin /2023 09:28

 

 

Diane Gagnon - Auteur,

 

 Coach, Conférencière

 

 

 

 

Beaucoup de personnes ont cherché ou cherchent encore leur raison d’être sur Terre. Plein de gens désirent trouver LA mission de leur vie afin de s’y consacrer. D’autres encore veulent changer le monde, rien de moins! Certains veulent éliminer les injustices, sauver le climat, rendre ce monde meilleur, s’améliorer constamment pour devenir une meilleure personne.

Sauf que… nous n’avons pas une mission. Si nous sommes à l’écoute de Ce que nous sommes vraiment, nous suivons les élans du cœur au moment où ils se présentent. Ces élans portés par la Conscience nous amènent à poser l’action juste, au bon endroit, au bon moment, quelle que soit la situation. Il peut y avoir l’élan d’apprendre la musique, la peinture, de changer de carrière, mais tout se fait dans la joie, sans pression, sans effort. Tout est cyclique. Ainsi, l’élan d’un travail auprès des défavorisés peut être suivi quelque temps plus tard par un élan d’écriture, sans que les deux soient reliés. La Conscience explore ce qui l’attire. Ce ne sont pas des missions, c’est ce qui nous porte maintenant.

Nous ne pouvons pas sauver le Monde, ni le climat ni éliminer les injustices. Cela signifierait que nous trouvons que la Vie ne fait pas bien son boulot? Quelle prétention! Même si ce que nous percevons nous semble inadéquat, il vaudrait mieux mettre de côté de notre jugement et constater que la Vie sait toujours ce qu’elle fait, malgré des situations qui nous apparaissent extrêmement difficiles. Qui sommes-nous pour juger? Pour savoir ce que la Vie a prévu pour tel humain, telle région, tel pays? Cela peut sembler injuste pour notre mental, mais dans le grand Plan de l’Absolu, tout est toujours à sa juste place. Tout ce qui est contribue à notre Éveil. Nous ne pouvons pas comprendre pourquoi certaines choses se produisent, mais nous pouvons avoir la Foi que tout est parfaitement orchestré par la Conscience.

Tant que nous cherchons à devenir une meilleure personne, nous nourrissons justement le personnage, la personne, la personnalité, le mental, l’ego. C’est une course sans fin puisque le mental ne sera jamais entièrement satisfait de tout ce que nous ferons, de ce que nous tentons de devenir.

Malgré toute notre bonne volonté, tout ce que nous cherchons à « faire » justement, nous éloigne de Ce que nous sommes vraiment. Et pourtant, nous sommes déjà Ce que nous cherchons. Ce n’est pas une question de volonté, bien au contraire. C’est une question de s’abandonner dans les bras de la Vie, de cesser de pousser, de tirer, de forcer, de vouloir plus. Il s’agit de s’arrêter, d’écouter le Silence et de ressentir cette Paix qui nous habite déjà.

Tant que nous croyons diriger notre vie, ce n’est pas l’Amour qui agit, c’est le mental. Pour que l’Amour puisse agir en tout temps « à travers nous » il s’agit de nous en remettre 

Car en fait, notre raison d’être profonde, c’est de nous éveiller. C’est aussi simple que cela.

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

 

Texte de : Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

Regarde la nature même du mal qu'on t'inflige. Elle est aussi insaisissable qu'un dessin tracé sur l'eau. Laisse le ressentiment s'effacer de lui-même. Lorsque les vagues tempétueuses des pensées se sont évanouies, l'esprit redevient comme le ciel sans nuage qui n'a rien à perdre ni à gagner.

 

 

 

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17 juin 2023 6 17 /06 /juin /2023 08:36

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière

 

 

 

 

 

En effet, ce n’est pas ce qu’on a vécu qui compte, c’est ce qu’on CROIT avoir vécu! Ce sont toutes les histoires que nous nous racontons à propos de ce que nous avons vécu, comme à propos de ce qui nous arrive maintenant, qui détermine notre niveau de bien-être. Tous les filtres que nous avons ajoutés sur nos histoires pour nous rendre plus intéressants, parfois pour être davantage victimes, parfois pour être un plus grand héros, teintent ce que nous croyons être notre vie.

Rares sont les gens qui accueillent la réalité telle qu’elle est, sans se raconter d’histoires, sans l’interpréter, sans la juger, ni y résister mais seulement en l’accueillant telle qu’elle est. Et pourtant, c’est en accueillant tout sans faire d’histoires que nous découvrons la vraie Liberté.

Même dans nos fratries, un même événement aura été vécu de façon tellement différente par chacun qu’il est difficile de croire que nous ayons vécu le même événement. Nos enfants adultes ont parfois des souvenirs de leur enfance qui sont complètement différents de ce que nous avons observé. De nombreux conflits interpersonnels émergent le plus souvent non pas de ce qui a réellement été vécu, mais de la manière dont chacun l’a interprété et des histoires qu’il s’est raconté à propos d’un événement, d’une parole, et même d’un silence!

Ce sont toutes ces histoires, ces jugements, ces interprétations qui nous font souffrir tout au long de notre vie. Plutôt que de voir la réalité en face, nous alimentons dans notre mental cette histoire qui finit par prendre des proportions hors de contrôle parfois même face à un non-événement :« il ne m’a pas salué, il doit m’en vouloir, je n’aurais pas dû lui dire ceci, de toutes façons, il a toujours eu un sale caractère… ». Et c’est parti! Alors que la personne en question ne nous a tout simplement pas vus! Et plutôt que de vérifier, nous préférons alimenter ce monstre intérieur qui aime se raconter des histoires à propos de tout et de rien.

La réalité est pourtant toute autre : « il ne m’a pas salué ». Point. C’est tout, fin de l’histoire. Nous a-t-il vus ou pas n’a plus d’importance. La réalité est qu’il ne nous a pas salués et c’est tout. On peut appliquer cet exemple à toutes les situations.

Si nous accueillons la réalité pure comme elle est, sans la teinter de quoi que ce soit, notre vie devient beaucoup plus facile, nous demeurons en Paix, nous ne nous triturons plus les méninges et nos relations sont grandement simplifiées.

Observons les histoires que nous nous racontons à longueur de journée, soyons attentifs à ce discours mental incessant et stoppons-le chaque fois que nous le prenons en flagrant délit. Revenons à la réalité pure. Sans histoire. Enfin libres!

 

 

 

 

 

 

Pensée de la semaine

 

Texte de : Matthieu Ricard

 

Moine bouddhiste  Humanitaire

 

 

 

Accomplis par lui autant que par moi,

Les fruits de la patience

Lui reviennent d'abord,

Car de ma patience il est la cause première.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 09:17

 

 

Diane Gagnon –

 

Auteur, Coach, Conférencière  

 

 

 

 

 

 

On ne peut pas parler de Conscience sans parler d’inconscience. Souvent, il y a un assez long processus pour passer de l’inconscience à la Conscience et il en est ainsi pour chaque élément, chaque aspect de notre vie.

Ainsi nous pouvons être conscients, agir en toute conscience avec nos enfants, par exemple, mais réagir en toute inconscience avec la personne au téléphone qui nous donne un mauvais service!

Beaucoup croient agir en pleine conscience, mais confrontés à leurs zones plus fragiles, non guéries, c’est toute l’inconscience qui gère les réactions, ce qu’Eckhart Tolle appelle le corps de souffrance.

Le but de notre vie est de sortir de cette inconscience afin de vivre en Conscience, de réaliser ce que nous sommes et de cesser l’identification au personnage que nous jouons jour après jour, nous prenant bien souvent beaucoup trop au sérieux.

Ainsi, chaque réaction est le fruit de notre inconscience, chaque jugement, chaque peur, chaque colère, chaque rancune sont des illustrations parfaites de notre seuil d’inconscience. Cela nous indique exactement où nous devons porter notre attention afin de dissoudre ce qui crée ces réactions, ces jugements.

Ainsi, si la mauvaise humeur de la caissière ou la prétention d’un collègue nous fait réagir, d’où provient donc la racine de notre réaction? Car la Conscience est neutre, elle n’a pas de réaction : elle agit mais sans réagir aux situations extérieures. Elle pose toujours l’action juste et accueille tout… même l’inconscience!

De fait, sortir de l’inconscience nous libère de beaucoup de souffrances. Au début, peut-être voulons-nous être de plus en plus conscients pour que le personnage souffre moins, mais on réalise rapidement que plus nous sommes présents à ce qui se vit, plus les voiles s’amincissent (ou semblent s’amincir) face à la Conscience.

Toutes nos réactions, nos programmes, nos conditionnements, nos mécanismes automatiques ou de contrôle sont sous l’emprise de l’inconscience humaine. Heureusement, l’humanité se réveille de plus en plus et en plus grand nombre. De grands pans de l’inconscience collective sont en train de se dissoudre; cela se produit collectivement et individuellement.

Et puis, moins d’inconscience amène aussi plus d’Amour en ce monde. N’est-ce pas la plus belle motivation pour effacer nos propres zones d’inconscience?

 

www.dianegagnon.net

 

 

 

 

 

 

Pour écouter Serge Toussaint qui s’exprime au Gabon sur la Rose-Croix.

 

https://youtu.be/tKYQFkiHnwA

 

 

 

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